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Les Annales du Disque-Monde
Trois soeurcières
Patrick Couton (traduit par)
Date de parution : 30/03/2011
Éditeurs :
Pocket

Les Annales du Disque-Monde

Trois soeurcières

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Patrick Couton (traduit par)
Date de parution : 30/03/2011

Le vent, l'orage et les éclairs...
Au cœur des éléments déchaînés luisait un feu, telle la folie dans l'œil d'une fouine. Il éclairait trois silhouettes voûtées. Tandis que bouillonnait le chaudron,...

Le vent, l'orage et les éclairs...
Au cœur des éléments déchaînés luisait un feu, telle la folie dans l'œil d'une fouine. Il éclairait trois silhouettes voûtées. Tandis que bouillonnait le chaudron, une voix efffrayante criailla :
« Quand nous revoyons-nous, toutes les trois ? »
Une autre voix, répondit :
« Ben, moi j'peux...

Le vent, l'orage et les éclairs...
Au cœur des éléments déchaînés luisait un feu, telle la folie dans l'œil d'une fouine. Il éclairait trois silhouettes voûtées. Tandis que bouillonnait le chaudron, une voix efffrayante criailla :
« Quand nous revoyons-nous, toutes les trois ? »
Une autre voix, répondit :
« Ben, moi j'peux mardi prochain. »
Rois, nains, bandits, démons, héritiers du trône, bouffons, trolls, usurpateurs, fantômes, tous sont au rendez-vous. Shakespeare n'en aurait pas rêvé autant. Ou peut-être que si ?

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EAN : 9782266211864
Code sériel : 5721
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266211864
Code sériel : 5721
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LeslecturesdeVeronique 20/03/2024
    Pratchett, « Trois Soeurcières », Pockett 288 pages Je vous ai déjà parlé du plaisir que j’ai à lire Pratchett. Cet auteur est un magicien, capable de créer un univers d’une richesse incroyable. Il est un Balzac mêlé de Tolkien. Il a récrit non une comédie humaine, mais une immense comédie magique, dans laquelle fées, sorcières, mages et humains se côtoient. Chaque tome est l’occasion de pasticher un univers et tout y passe : Shakespeare, Hollywood, le foot, l’informatique… Nul besoin d’être un génie pour repérer Cohen le Barbare. Ou le « fantôme de l’opéra » dans « Masquarade ». « Trois sœurcières » est le sixième roman du Disque-monde et on retrouve mes personnages favoris : Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg. Les deux sorcières en forment une troisième : la romantique Magrat Goussedail et toutes trois ont fort à faire pour venger l’assassinat du roi Vérence, tué par son cousin, et remettre son fils sur le trône. On reconnaît vite le pastiche de Macbeth. C’est drôle à souhait, parfois impertinent. Très bien écrit. Magnifiquement imaginé et si, vous avez un coup de blues, n’hésitez pas à plonger dans Pratchett : il est parfait pour lutter contre toute morosité !
  • Jabberwoky 26/10/2023
    J’adore les sorcières de Pratchett, je les trouve parfaites. Magrat, Gytha, Esmé, chacune d’une banalité à pleurer, chacune ridicule, chacune merveilleuse. Et cette fois, on réfléchit sur de nouveaux thèmes : avec la troupe de théâtre et son nain écrivain, on médite sur l’Histoire, l’Art, la manière dont les deux s’entremêlent pour former notre mémoire collective, sur la façon dont les vainqueurs profitent de ce fait pour réécrire l’Histoire en fonction de leurs besoins. Avec le Fou, on réfléchit également à la désinformation, à la propagande, à la tyrannie, à la résistance humaine face à la cruauté et à l’injustice (ou au manque de résistance face à la cruauté et à l’injustice). A pourquoi on laisse faire l’horreur, sous prétexte qu’on nous a élevé en nous disant qu’on est impuissants. Shakespeare est saupoudré tout le long du récit, parce que Pratchett se sert de Macbeth pour mettre en scène la trahison, la lâcheté, le ridicule, l’horreur de l’ambition des hommes et des gouvernements… Les sorcières sont ici les dépositaires du Bon Sens, qui parfois ne sait plus sur quel pied danser et comment se sortir de tout ces imbroglios, comment faire marche arrière quand un tyran a été mis au pouvoir, quand soudain on montre du doigt certaines personnes en les traitant de paria ou d’indésirable, quand on voit bien qu’on va droit dans le mur en locomotive a vapeur, mais qu’on n’arrive pas à s’arrêter. Et rien de tout cela n’est triste, au contraire, tout est drôle et hilarant. Si les infos vous dépriment, lisez Wyrd Sisters. J’adore les sorcières de Pratchett, je les trouve parfaites. Magrat, Gytha, Esmé, chacune d’une banalité à pleurer, chacune ridicule, chacune merveilleuse. Et cette fois, on réfléchit sur de nouveaux thèmes : avec la troupe de théâtre et son nain écrivain, on médite sur l’Histoire, l’Art, la manière dont les deux s’entremêlent pour former notre mémoire collective, sur la façon dont les vainqueurs profitent de ce fait pour réécrire l’Histoire en fonction de leurs besoins. Avec le Fou, on réfléchit également à la désinformation, à la propagande, à la tyrannie, à la résistance humaine face à la cruauté et à l’injustice (ou au manque de résistance face à la cruauté et à l’injustice). A pourquoi on laisse faire l’horreur, sous prétexte qu’on nous a élevé en nous disant qu’on est impuissants. Shakespeare est saupoudré tout le long du récit, parce que Pratchett se sert de Macbeth pour mettre en scène la trahison, la lâcheté, le ridicule, l’horreur de l’ambition des hommes et des gouvernements… Les sorcières sont ici les dépositaires du Bon Sens, qui parfois ne sait plus sur quel pied danser et comment se sortir de tout ces imbroglios, comment faire marche arrière quand un tyran a été mis...
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  • minuscule37 18/10/2023
    C'est le grand retour de Mémé Ciredutemps...Apparue (dans ma memoire en tout cas) dans La Huitième Fille, ce personnage est l'héroïne de ce roman. Et quel personnage haut en couleur. Spéciale dédicace à Gredin, petit coup de cœur pour moi. Une apparition de Léonard de Qyrm...et une mise en valeur du théâtre. Un tome bourré de références, comme souvent avec Pratchett... C'est donc l'histoire d'un régicide pas du tout assumé, de la non intervention des sorcières dans la vie des mortels, d'un voyage dans le temps qui ne respecte aucun paradoxe temporel, et du destin que l'on est pas obligé de respecter, le tout couronné par la merveilleuse mauvaise foi de Mémé.
  • Romileon 24/09/2023
    Bien que se défendant de se méler des affaires des autres, les trois sorcières réunies en convent : Mémé Ciredutemps, NounouOgg et la jeune Magrat, se sentent obligées d'intervenir quand le roi Vérence est assassiné par le froid duc Kasquett mettant en péril l'équilibre du royaume de Lancre. Que ce tome est drôle ! Mémé Ciredutemps, déjà rencontrée dans La huitième fille, est toujours aussi têtue, bornée même, ayant du mal à reconnaitre ses torts, ses lacunes. Nounou Ogg semble bien plus souple. Quoique, elle mène sa famille à la baguette (même pas magique). Magrat n'est pas si falote qu'elle peut paraître au premier abord. Le trio est efficace et certaines scènes sont désopilantes : la représentation théâtrale, les interventions des sorcières quand le convoi de Tomjan s'égare, pour ne citer que celles-là. Bref, un tome vraiment réjouissant qui multiplie les clins d'oeil pour notre plus grand plaisir.
  • MuchasBenito 25/09/2022
    Ne jamais se mêler des affaires des humains, disait Mémé Ciredutemps. Le fantôme d'un roi assassiné, un duc parano, un fou intelligent, un successeur désintéressé, trois sorcières et un royaume qui réclame un roi. Parmi les trois sorcières, Terry Pratchett nous permet de retrouver notre chère Mémé Ciredutemps. Le destin va se jouer de Mémé et elle sera liée au sort du Royaume de Lancre. Un tome tout aussi fou que les précédents et que la suite de cette saga. Si vous avez aimé les précédents tomes des Annales du Disque-Monde, alors celui-ci vous plaira également. Bonne lecture à vous.
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