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Les Annales du Disque-Monde
Mortimer
Patrick Couton (traduit par)
Date de parution : 24/10/2011
Éditeurs :
Pocket

Les Annales du Disque-Monde

Mortimer

,

Patrick Couton (traduit par)
Date de parution : 24/10/2011

Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu'on égorge. Et non. Même les oiseaux n'y croient pas.
« Il a du cœur, fait son père...

Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu'on égorge. Et non. Même les oiseaux n'y croient pas.
« Il a du cœur, fait son père adossé contre un muret.
— Dame, c'est le reste qui lui manque », répond l'oncle Hamesh.
Mais à la foire à l'embauche,...

Mortimer court à travers champs, agitant les bras et criant comme une truie qu'on égorge. Et non. Même les oiseaux n'y croient pas.
« Il a du cœur, fait son père adossé contre un muret.
— Dame, c'est le reste qui lui manque », répond l'oncle Hamesh.
Mais à la foire à l'embauche, la Mort le remarque et l'emporte sur son cheval Bigadin. Il faut la comprendre : elle a décidé de faire la vie ; avec un bon commis, elle pourrait partager le travail quotidien, ce qui lui laisserait des loisirs.
Un grand destin attend donc Mortimer. Mais... est-ce bien raisonnable ?

 

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EAN : 9782266226172
Code sériel : 5671
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266226172
Code sériel : 5671
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Hunkydorus 07/04/2024
    Depuis le temps que ma chère colocataire Jeanne me parlait de Terry Pratchett, et de ce fameux personnage de “La Mort”, je me devais d’attaquer l’univers du Disque-Monde par ce “Mortimer”. Première impression, on rentre directement dans l’histoire et l’univers. La découverte du héros, Morty, et de sa relation avec son père est touchante et très tendre. Puis, la rencontre avec la mort, quelques pages plus tard donnera le ton comique de tout le récit. Car au-delà, d’une histoire rythmée et plutôt bien sentie, la grande force de Terry Pratchett est son écriture maligne, très fleurie et très riche en métaphores et comparaisons rocambolesques : “Il avait flanqué un coup de pied dans la queue du dinosaure, mais il fallait attendre un moment avant que l’autre bout comprenne qu’il était temps de dire “ouille” ou bien encore “Il leur opposa un regard de lapin noctambule qui essaierait de faire baisser les phares à un semi-remorque de quinze tonnes dont le chauffeur défoncé depuis douze heures à la caféine fait exploser les tachymètres de l’enfer”. On a véritablement envie de noter toutes ces comparaisons incroyablement écrites. Terry Pratchett joue également beaucoup avec la typographie, chose assez rare finalement dans la littérature : Mortimer qui prend la manière de parler de la mort, tout en majuscule, ou bien les brigands qui parlent en tirets pour remplacer les gros mots. Et de manière encore plus simple, certaines phrases sont juste très drôles, comme lorsque la mort confesse que si elle prend Morty comme apprenti, c’est qu’elle est dans “la merde jusqu’au cou”. Bref, la très très grande force du livre, c’est clairement son écriture originale, drôle et imagée. Cependant, vers le dernier tiers du livre, j’ai commencé un peu à lâcher l’histoire, Terry Pratchett amenant peut-être un peu trop d’éléments du reste de l’univers du Disque-monde (les pyramides, d’autres rois etc…) diluant l’intrigue principale. Et de manière connexe, l’auteur laisse progressivement un peu moins de place à l’humour pour se centrer sur l’action, terminant sur cette bataille finale assez épique et même un peu angoissante. On m’avait vendu les livres de Pratchett comme des livres hilarants, presque parodiques. Et au final, si Mortimer est un livre très drôle, je n’ai pas non plus ri aux éclats, mais trouvé en revanche une écriture fine, une histoire plutôt accrocheuse, et deux personnages très réussis et attachants, la mort et Mortimer. Curieux désormais, d’attaquer un autre cycle du Disque-monde !Depuis le temps que ma chère colocataire Jeanne me parlait de Terry Pratchett, et de ce fameux personnage de “La Mort”, je me devais d’attaquer l’univers du Disque-Monde par ce “Mortimer”. Première impression, on rentre directement dans l’histoire et l’univers. La découverte du héros, Morty, et de sa relation avec son père est touchante et très tendre. Puis, la rencontre avec la mort, quelques pages plus tard donnera le ton comique de tout le récit. Car au-delà, d’une histoire rythmée et plutôt bien sentie, la grande force de Terry Pratchett est son écriture maligne, très fleurie et très riche en métaphores et comparaisons rocambolesques : “Il avait flanqué un coup de pied dans la queue du dinosaure, mais il fallait attendre un moment avant que l’autre bout comprenne qu’il était temps de dire “ouille” ou bien encore “Il leur opposa un regard de lapin noctambule qui essaierait de faire baisser les phares à un semi-remorque de quinze tonnes dont le chauffeur défoncé depuis douze heures à la caféine fait exploser les tachymètres de l’enfer”. On a véritablement envie de noter toutes ces comparaisons incroyablement écrites. Terry Pratchett joue également beaucoup avec la typographie, chose assez rare finalement dans la...
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  • Tachan 12/03/2024
    Terry Pratchett est un monument de la fantasy qu’on m’a souvent cité et recommandé. Il faut dire qu’avec sa vaste saga des Annales du Disqu-Monde il est devenu culte et a inspiré bien des auteurs ensuite. Cependant quand j’avais essayé d’y entrer, il y a bien longtemps, par le tome 1, logique !, j’étais restée sur le pallier. C’était avant qu’une collègue, fan, me dise : « Attends, prends cette anthologie sur La Mort, c’est la meilleure ! ». Ni une, ni deux, j’ai écouté et quelle bonne idée ! Décédé en 2015, Pratchett a laissé derrière lui une oeuvre considérable avec ses 35 tomes et 12 hors séries parus entre 1983 et 2014 rien que pour l’univers du Disque-Monde. Il a ainsi laissé tout un public orphelin. Je le connaissais de nom, forcément, comment passer à côté quand on s’intéresse à la Fantasy depuis aussi longtemps que moi. Mais je pensais que son registre : l’humour et la light fantasy, ne me correspondraient et je suis bêtement passé à côté pendant des décennies. Erreur ! Si on s’attaque au Disque-Monde par la bonne porte, on peut en sortir comblé. C’est ce qui m’est arrivé ici. En débutant autrefois avec la Huitième couleur, j’avais peut-être pris un texte trop aride pour moi. En reprenant avec La Mort, j’ai de suite été plus séduite par la plume légère et virevoltante de l’auteur qui m’a rappelé les ambiances ô combien sarcastiques, caustiques et amusantes de Princess Bride et Good Omens dont j’ai vu les adaptations depuis. C’est simple, Pratchett, et son traducteur que je salue haut la main !, sont hautement irrévérencieux, barrés et inarrêtables ! A chaque qu’on imagine qu’ils n’iront pas sur cette fois parce que non, c’est trop gros, ils y vont et qu’est-ce que c’est drôle ! Je me suis ainsi régalée à vitesse grand V tout au long de ces courtes 240 pages à suivre le jeune Morty, embauché comme apprenti après de La Mort, oui oui La Mort, La Faucheuse, qui souhaite prendre des vacances parce qu’IL en a un peu marre quand même, ce qu’il ne dit à personne et qui cause bien des dérèglements. Suivre Morty, c’est comme suivre cet archétype du jeune héros de fantasy, bouseux à décrotter au début et prince ou quasi à la fin. Et Pratchett appuie justement et avec malice là-dessus, il brode un récit détonnant et dépolissant sur tous ces codes de la high fantasy qu’on connaît si bien pour en faire un récit tordant à base de princesse à sauver, mais ou bien sûr rien ne se passe comme prévu. Il suffit d’ailleurs pour ça de voir le personnage de La Mort sorte de portrait, à la Pratchett, de l’employé de bureau londonien qui un jour pète une durite à force d’en faire trop. Cette allégorie qu’il porte autour de la valeur travail, on ne s’y attend clairement pas, et qu’est-ce qu’elle nous amuse en étant aussi décapante ! Tout l’art de l’auteur est dans sa science du rebondissement incessant et de la petite phrase qui fait toujours mouche. C’est pour cela que je salue le traducteur qui a dû vaillamment suivre l’auteur dans ses délires. Chapeau l’artiste ! Je me suis régalée avec cette verve, cet humour simple et partout si efficace. Pratchett en rajoute en plus en s’adressant directement à nous avec des notes en bas de pages, elles aussi fort amusantes où il tort et décortique tout ce qui fait la physique et la métaphysique de son univers. Jay Kristoff, Jenn Lyons et consoeurs qui aiment bien jouer de ce procédé, n’ont qu’à bien se tenir face au maître, qui est bien plus efficace et moins lourd qu’eux ! Alors tant pis si l’histoire est prévisible à souhait, limite on s’en moque, on se plaît surtout à suivre les échanges savoureux entre les personnages, à les voir tomber dans des pièges plus gros qu’eux, à voir bourdes sur bourdes. Juste ça, c’est tordant, prenant et savoureux. On ne se lasse pas de la plume si habile et virevoltante de l’auteur dans chaque situation avec des personnages tellement improbables derrière leur masque d’archétypes. Alors vraiment aucun, aucun regret d’avoir écouté cette collègue et de lui avoir emprunté son anthologie sur La Mort pour enfin plonger et me régaler avec l’univers et surtout la plume folle de Terry Pratchett. Cette science de la langue, du calembours, de la calembredaine, qu’est-ce que c’est jouissif. Je ne pensais pas aimer la light fantasy, je découvre que ça me divertit incroyablement et que je savoure encore plus la plume de l’auteur, sa science de la mise en scène comique et de la petite phrase, grâce à cette histoire pauvre en enjeu. Je ne suis pas prête de lâcher Pratchett !Terry Pratchett est un monument de la fantasy qu’on m’a souvent cité et recommandé. Il faut dire qu’avec sa vaste saga des Annales du Disqu-Monde il est devenu culte et a inspiré bien des auteurs ensuite. Cependant quand j’avais essayé d’y entrer, il y a bien longtemps, par le tome 1, logique !, j’étais restée sur le pallier. C’était avant qu’une collègue, fan, me dise : « Attends, prends cette anthologie sur La Mort, c’est la meilleure ! ». Ni une, ni deux, j’ai écouté et quelle bonne idée ! Décédé en 2015, Pratchett a laissé derrière lui une oeuvre considérable avec ses 35 tomes et 12 hors séries parus entre 1983 et 2014 rien que pour l’univers du Disque-Monde. Il a ainsi laissé tout un public orphelin. Je le connaissais de nom, forcément, comment passer à côté quand on s’intéresse à la Fantasy depuis aussi longtemps que moi. Mais je pensais que son registre : l’humour et la light fantasy, ne me correspondraient et je suis bêtement passé à côté pendant des décennies. Erreur ! Si on s’attaque au Disque-Monde par la bonne porte, on peut en sortir comblé. C’est ce qui m’est arrivé ici. En débutant autrefois avec la Huitième...
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  • Litana33 03/01/2024
    Me voici ressortie du 4ème tome du Disque-Monde. Dans celui-ci, nous faisons la connaissance de Mortimer, surnommé aussi Morty, garçon un peu naïf au bon coeur qui ne devient rien de moins que l’apprenti de La Mort. Car, après tout, tous les corps de métiers doivent avoir un étudiant, une personne à qui refilé le bébé lors d’un burn-out. Et bien, c’est ce qui arrive à La Mort dans ce roman à nouveau loufoque que nous propose Terry Pratchett. Je dois dire que j’avais hâte de lire ce quatrième opus où La Mort tient une place centrale. J’ai vraiment adoré ce personnage qui apparaissait de temps en temps dans les précédents romans. Mordant, ironique, cynique et attachant, c’est pour moi l’un des meilleurs personnages de fantasy. Et sur ce point-là, je n’ai pas été déçue. On rigole des malheurs de cette entité qui, au bout du rouleau, abandonne son poste pour essayer de ressentir et de comprendre les hommes qu’il vient chercher à l’heure du jugement dernier. Ce quatrième opus, comme les précédents, est complétement farfelu, absurde et hilarant. Et l’on y retrouve ce que j’aime le plus chez Pratchett : derrière ses bons mots, son ton humoristique, léger et un peu frappadingue, il délaye des idées fortes et nous lance des réflexions : la réalité est-elle ce que l’on voit ou ce que nos yeux veulent bien voir ? Où commence la réalité et où s’arrête l’imagination ? Cependant, contrairement aux autres tomes, que j’avais adoré, je suis un peu plus mitigé concernant d’autres points du roman. D’abord, à cause de certains personnages, notamment la princesse et la fille adoptive de la mort, que j’ai trouvé fades. Ensuite, par le scénario qui m’a un peu laissé sur ma fin, sans que je sache en expliquer la raison. Je pense ne simplement pas avoir adhérer à l’histoire. Enfin, par les notes de bas de page. Ceux qui connaissent le style de Terry Pratchett savent que ses notes de bas de page sont souvent aussi savoureuses que le reste du roman. Ici, en plus d’être peu nombreuses, je les ai trouvé moins percutantes. Pour résumer, un roman qui fera passer un très bon moment, bourré d'humour et de jeux de mots, qui vaut la peine d'être lu rien que pour rencontrer La Mort, mais aussi un roman que j’ai trouvé un peu en-dessous des précédents sur certains points.Me voici ressortie du 4ème tome du Disque-Monde. Dans celui-ci, nous faisons la connaissance de Mortimer, surnommé aussi Morty, garçon un peu naïf au bon coeur qui ne devient rien de moins que l’apprenti de La Mort. Car, après tout, tous les corps de métiers doivent avoir un étudiant, une personne à qui refilé le bébé lors d’un burn-out. Et bien, c’est ce qui arrive à La Mort dans ce roman à nouveau loufoque que nous propose Terry Pratchett. Je dois dire que j’avais hâte de lire ce quatrième opus où La Mort tient une place centrale. J’ai vraiment adoré ce personnage qui apparaissait de temps en temps dans les précédents romans. Mordant, ironique, cynique et attachant, c’est pour moi l’un des meilleurs personnages de fantasy. Et sur ce point-là, je n’ai pas été déçue. On rigole des malheurs de cette entité qui, au bout du rouleau, abandonne son poste pour essayer de ressentir et de comprendre les hommes qu’il vient chercher à l’heure du jugement dernier. Ce quatrième opus, comme les précédents, est complétement farfelu, absurde et hilarant. Et l’on y retrouve ce que j’aime le plus chez Pratchett : derrière ses bons mots, son ton humoristique, léger et un...
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  • Crazynath 09/07/2023
    Avec Mortimer, je me suis enfin plongée (la tête la première) dans l’univers créé par Terry Pratchett. Alors, cela faisait longtemps que j’avais entendu perler de ses annales du Disque-Monde, mais un rien de réticence m’empêchait toujours de franchir le pas. Ce postulat d’un monde plat porté par quatre éléphants, eux –mêmes soutenus par une tortue ….Bref, j’avoue que j’étais clairement frileuse, mais à force de lire des avis positifs, et comme de plus ce livre fait partie du challenge BBC…eh ben, je me suis lancée… J’ai donc découvert le style de Terry Pratchett à travers la lecture de ce roman et je dois reconnaitre que le sourire ne m’a pas trop quitté lors de cette lecture. Comment ne pas sourire, en effet, avec les répliques que se lancent Mortimer et son patron ? Oups ! J’oubliais de préciser qui est le patron de ce jeune apprenti fort maladroit qu’est Mortimer : La Mort en personne. Il faut reconnaitre à l’auteur qu’il a réussi à me rendre ce personnage plutôt sympathique et que ses répliques et remarques sont fort pittoresques… Une lecture sympathique, il faut le dire, et qui ne sera pas la dernière que j’entreprendrais pour continuer à découvrir l’univers des Annales du Disque-Monde… Challenge Mauvais Genres 2023 Challenge ABC 2022/2023 Challenge BBC Avec Mortimer, je me suis enfin plongée (la tête la première) dans l’univers créé par Terry Pratchett. Alors, cela faisait longtemps que j’avais entendu perler de ses annales du Disque-Monde, mais un rien de réticence m’empêchait toujours de franchir le pas. Ce postulat d’un monde plat porté par quatre éléphants, eux –mêmes soutenus par une tortue ….Bref, j’avoue que j’étais clairement frileuse, mais à force de lire des avis positifs, et comme de plus ce livre fait partie du challenge BBC…eh ben, je me suis lancée… J’ai donc découvert le style de Terry Pratchett à travers la lecture de ce roman et je dois reconnaitre que le sourire ne m’a pas trop quitté lors de cette lecture. Comment ne pas sourire, en effet, avec les répliques que se lancent Mortimer et son patron ? Oups ! J’oubliais de préciser qui est le patron de ce jeune apprenti fort maladroit qu’est Mortimer : La Mort en personne. Il faut reconnaitre à l’auteur qu’il a réussi à me rendre ce personnage plutôt sympathique et que ses répliques et remarques sont fort pittoresques… Une lecture sympathique, il faut le dire, et qui ne sera pas la dernière que j’entreprendrais pour continuer à découvrir l’univers des Annales du...
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  • CeluiQuiBaille 27/03/2023
    Avant que je ne lise les premières pages de ce livre, j'étais particulièrement sceptique à l'idée d'un roman humoristique. Pour moi, l'humour se joue à coup de punchlines, de sketchs, c'est minuté et précis, c'est le format court qui lui donne sa toute-puissance. Un long format prend vite le risque de lasser le spectateur et de lui coller une indigestion. En termes purement papier, je voyais la BD comme support d'excellence avec un découpage facile en cases ou en planches. Honte à moi ! Parce que, à l'instar d'excellents films humoristiques, le papier peut aussi jouer la carte de la version longue si l'auteur écrit avec talent. Et c'est exactement ce qu'a fait Terry Pratchett avec son univers du Disque-Monde. C'est du moins le cas de « Mortimer », quatrième tome des Annales, mais porte d'entrée du cycle de La Mort et premier tome qui est passé entre mes mains. Les premières pages ont suffi à m'accrocher, j'ai eu du mal à me sortir le nez de ce livre pour retourner dans le monde réel. Je citerai donc La Mort et sa grosse voix caverneuse : « BEN. BRAVO. ». Il serait ardu de passer en revue tous les points de parodie que ce livre contient. Ça grouille, ça fourmille de partout, on a l'impression qu'un gag se cache derrière chaque virgule. Et pourtant, l'indigestion reste loin, chapeau l'artiste. Le roman a le bon goût d'être court ce qui joue aussi dans l'esquive de la saturation. Une petite pastille de pure rigolade, de la bonne humeur concentrée, du petit pain à savourer tout doucement. Je continuerai l'exploration de cet univers, mais petit à petit, un livre par ci, un par là. Par exemple, là, après avoir galéré sur Le Silmarillion, c'était parfait ! La publication des Annales du Disque-Monde a commencé en 1983 et on peut dire qu'elles ont marqué l'imaginaire collectif ! Qui n'a jamais entendu parler d'une tortue qui porte un monde sur son dos ? Si la racine du concept est religieuse/mythologique, Terry Pratchett l'a ancré sur le plan culturel en s'en servant de base pour son monde parodique. Le Disque-Monde est un monde plat -comme son nom l'indique- il est supporté par quatre éléphants qui sont eux-mêmes montés sur la carapace de la tortue A'Tuin, l'ensemble voguant à travers le cosmos. Sur ce monde, La Mort voudrait bien essayer le concept de Vie pour changer. Il -oui, La Mort est masculin- va donc embaucher un apprenti à la foire de Montmouton. Mortimer, dit Morty, « apportait le genre d'aide brouillonne et enthousiaste que les hommes sérieux apprennent vite à redouter ». Voilà, voilà... Ajoutez une princesse à sauver, quelques magiciens plus ou moins compétent, des Dieux, la Réalité et vous avez une p***** de parodie qui tient la route, savoureuse à souhaits, équilibrée, où chacun en prend pour son grade. Du très, très bon. Avant que je ne lise les premières pages de ce livre, j'étais particulièrement sceptique à l'idée d'un roman humoristique. Pour moi, l'humour se joue à coup de punchlines, de sketchs, c'est minuté et précis, c'est le format court qui lui donne sa toute-puissance. Un long format prend vite le risque de lasser le spectateur et de lui coller une indigestion. En termes purement papier, je voyais la BD comme support d'excellence avec un découpage facile en cases ou en planches. Honte à moi ! Parce que, à l'instar d'excellents films humoristiques, le papier peut aussi jouer la carte de la version longue si l'auteur écrit avec talent. Et c'est exactement ce qu'a fait Terry Pratchett avec son univers du Disque-Monde. C'est du moins le cas de « Mortimer », quatrième tome des Annales, mais porte d'entrée du cycle de La Mort et premier tome qui est passé entre mes mains. Les premières pages ont suffi à m'accrocher, j'ai eu du mal à me sortir le nez de ce livre pour retourner dans le monde réel. Je citerai donc La Mort et sa grosse voix caverneuse : « BEN. BRAVO. ». Il serait ardu de passer en revue tous les points de parodie que ce livre contient. Ça...
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