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Les Cendres d'Angela
Une enfance irlandaise
Daniel Bismuth (traduit par)
Date de parution : 16/06/2011
Éditeurs :
Pocket

Les Cendres d'Angela

Une enfance irlandaise

Daniel Bismuth (traduit par)
Date de parution : 16/06/2011

Si l'Irlande est l'enfer, Brooklyn est son antichambre. La Grande Dépression, le chômage, la mort d'une fillette ont poussé les McCourt à retraverser l'Atlantique. Frank a 4 ans et ne...

Si l'Irlande est l'enfer, Brooklyn est son antichambre. La Grande Dépression, le chômage, la mort d'une fillette ont poussé les McCourt à retraverser l'Atlantique. Frank a 4 ans et ne connaît de Limerick que les chants joyeux de sa mère. Il ignore encore la faim, le froid, les puces, le...

Si l'Irlande est l'enfer, Brooklyn est son antichambre. La Grande Dépression, le chômage, la mort d'une fillette ont poussé les McCourt à retraverser l'Atlantique. Frank a 4 ans et ne connaît de Limerick que les chants joyeux de sa mère. Il ignore encore la faim, le froid, les puces, le chapardage et la mendicité. Et la pluie, partout, toujours, insinuante, comme le poids du péché.
Balade au cœur d'une enfance irlandaise, au temps des cendres que viendront bientôt chasser les rayons du soleil...

« Une œuvre merveilleusement savoureuse et émouvante. » John McGahern – Le Monde

Préface inédite de Colum McCann

 

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EAN : 9782266205276
Code sériel : 14474
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 544
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266205276
Code sériel : 14474
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 544
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une oeuvre merveilleusement savoureuse et émouvante. » John McGahern - Le Monde
« Entre mélancolie et humour noir. Une confrontation détonante qui donne au livre une dimension exceptionnelle. » Bernard Géniès - L'Obs
 
PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SylvainFT 23/03/2024
    La très triste histoire d’une famille irlandaise miséreuse, très centrée sur l auteur lui-même puisqu’il s’agit d’une œuvre autobiographique. Vraiment puissant et touchant, et même bouleversant par moments, en particulier quand on prend conscience de l’indifférence des proches de la famille ou encore lorsque de trop rares personnes les aident. Un (tout) petit bémol cependant : un style presque trop direct et qui, à moi mes yeux, manque un peu de finesse et de lyrisme. Mais de la très belle œuvre quand même!
  • Alfr 17/10/2023
    C'est une fois à la retraite que Franck McCourt, enseignant en faculté aux États-Unis, se décide à raconter son enfance en Irlande. Et quelle histoire ! Son autobiographie c'est d'abord la pauvreté, celle qui tue, et qui emporte à tout âge. C'est aussi l'humidité, qui s'infiltre dans les maisons et les poumons, provoquant des phtisies galopantes. C'est également le chant, celui qui célèbre la terre, Dieu, les hommes. La langue, dont l'accent divise un pays en deux camps, sous l'oeil du voisin souverain. Les pintes, qui célèbrent le salaire hebdomadaire, le passage à l'âge adulte, la célébration, la tristesse, le désespoir. Le thé, si l'on a de quoi le faire chauffer, ce réconfort intergénérationnel. Le clergé, celui qui éduque, enseigne, rappelle à l'ordre. Oeuvre saisissante de réalisme. Au début, maladroitement, on se demande si le malheur a une limite. Puis une sorte d'acceptation du tragique vient nous happer. Sans doute la même qui a permis à cette famille de survivre.
  • PRADET 22/08/2023
    comment se fait il que je n'ai pas encore mis ma propre critique sur ce fabuleux bouquin ? réponse, parce que je viens de comprendre la manoeuvre ! je l'ai lu au moins 6 fois et là , tout de suite, j'aimerais bien le relire car je viens de finir "c'est comment l'Amérique" et j'aimerais relire "les cendres" , sauf que je ne le retrouve plus bon, c'est mon problème, pas le vôtre ! Frank Mc Court est une de mes idoles littéraires, car je connais bien l'Irlande et les Irlandais, et pour moi il est l'exemple parfait de l'incomparable intelligence, humanité, réalisme et humour de ses concitoyens ! Dommage qu'il soit mort si jeune et qu'il n'ait pas eu le temps d'écrire d'avantage sur sa vie extraordinaire, ce sera mon dernier mot!
  • gerardmuller 15/07/2023
    Les Cendres d’Angela/Frank McCourt Frank McCourt est né en 1930 à Brooklyn et mort en 2009 à New York. Ce récit autobiographique est l’histoire d’une famille irlandaise plongée dans la misère la plus totale, les Mc Court. Le père, Malachy McCourt, originaire d’Antrim en Irlande du Nord, est parti jeune vers l’Amérique suite à des ennuis personnels. Il y a rencontré Angela, jeune irlandaise originaire de Limerick en Irlande du Sud. Mariés à New York, ils ont eu cinq enfants : Malachy l’aîné, Frank le narrateur, deux jumeaux Oliver et Eugène, et Margaret la seule fille. Malachy est un alcoolique invétéré et maintient sa famille dans le dénuement le plus total en buvant tout son maigre salaire dans les bars du quartier. Un peu fou et obsédé par son pays natal, il est capable de réveiller en pleine nuit ses enfants pour leur faire chanter des chants patriotiques irlandais en leur criant : « Vous mourrez pour l’Irlande, n’est-ce pas les garçons ? » Au grand dam des voisins qui, réveillés au cœur de la nuit, tentent de le ramener à la raison. À la suite de la mort de la petite Margaret, la famille rentre au pays pour s’installer dans des conditions très précaires à Limerick sur la côte ouest de la verte Erin. Avec un père alcoolique sans travail fixe, la misère la plus terrible va perdurer et l’auteur écrit : « Quand je revois mon enfance, le seul fait d’avoir survécu m’étonne. » Dans un style pittoresque et imagé, en entretenant un humour qui masque parfois l’état de déréliction régnant dans cette pauvre fratrie, Frank Mc Court nous conte avec un certain détachement et avec des yeux d’enfants cette misère dramatique qui leur colle à la peau. L’humour est toujours là même lors de la communion : « Dieu a été bon. Il a fondu, je L’ai avalé et alors, enfin, j’ai été un membre de la vraie Église, un pécheur officiel. », murmure Frankie ! Frank a douze ans lorsque son père part en Angleterre pour tenter de trouver du travail. Frank, la faim au ventre, vit d’expédients et de petits boulots pour aider sa mère à nourrir ses trois frères survivants. À force d’économiser, il parvient à repartir en Amérique à l’âge de 19 ans. Il s’installe à Manhattan en 1949 et le récit s’arrête là. Il deviendra écrivain et un homme célèbre. Ce qui frappe dans ce récit admirable, c’est la lucidité de Frank : il observe le monde autour de lui, ses parents, les voisins et aime passer des heures dans la bibliothèque municipale. Jamais d’esprit de révolte, mais, plutôt une recherche permanente pour s’en sortir lui et sa famille. Ce livre est aussi une enquête sociologique décrivant la misère en Irlande du Sud à cette époque. « Il y a plein de sel et de beurre dans les pommes de terre et je me demande s’il y aurait une chance pour que Minnie puisse être ma mère pour que je puisse tout le temps manger comme ça. Si je pouvais avoir Mrs Leibowitz et Minnie comme mères en même temps, je m’enverrais de la soupe et des pommes de terre écrasées à n’en plus finir. » Quand la faim nous tient !! Les Cendres d’Angela/Frank McCourt Frank McCourt est né en 1930 à Brooklyn et mort en 2009 à New York. Ce récit autobiographique est l’histoire d’une famille irlandaise plongée dans la misère la plus totale, les Mc Court. Le père, Malachy McCourt, originaire d’Antrim en Irlande du Nord, est parti jeune vers l’Amérique suite à des ennuis personnels. Il y a rencontré Angela, jeune irlandaise originaire de Limerick en Irlande du Sud. Mariés à New York, ils ont eu cinq enfants : Malachy l’aîné, Frank le narrateur, deux jumeaux Oliver et Eugène, et Margaret la seule fille. Malachy est un alcoolique invétéré et maintient sa famille dans le dénuement le plus total en buvant tout son maigre salaire dans les bars du quartier. Un peu fou et obsédé par son pays natal, il est capable de réveiller en pleine nuit ses enfants pour leur faire chanter des chants patriotiques irlandais en leur criant : « Vous mourrez pour l’Irlande, n’est-ce pas les garçons ? » Au grand dam des voisins qui, réveillés au cœur de la nuit, tentent de le ramener à la raison. À la suite de la mort de la petite Margaret, la famille rentre au pays pour s’installer dans des conditions très précaires à Limerick...
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  • Aa2liiinee 21/06/2023
    Les cendres d'Angela est un récit très dense offrant le portrait d'une misérable enfance irlandaise dans les années 30. Les descriptions des conditions de vie de la famille McCourt sont poignantes tant la pauvreté, l'horreur, la saleté sont présentes. Dans cet environnement évolue des enfants. Leur force est incroyable au vu des épreuves physiques (la faim,l'insalubrité) et mentales qu'ils vont devoir affronter. En plus de ce portrait familial on aperçoit en arrière-plan un regard social très intéressant. Ce qui permet de mieux comprendre les enjeux de cette époque et les agissements de certains personnages. Les cendres d'Angela est un récit de souvenirs d'enfance assez sombre et qui comporte tout de même quelques longueurs qui alourdissent la lecture. Mais aussi par la forme du récit (chapitres longs, dialogues non structurés). Ce fut une lecture intéressante mais je ne l'ai pas autant apprécié que ce que je pensais.
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