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Les Chemins de Katmandou
Date de parution : 15/08/2012
Éditeurs :
Pocket

Les Chemins de Katmandou

Date de parution : 15/08/2012

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

À la fin des années 60, la jeunesse du monde se cherche une cause à défendre. Leurs parents ont fait la guerre ? Ils seront...

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

À la fin des années 60, la jeunesse du monde se cherche une cause à défendre. Leurs parents ont fait la guerre ? Ils seront pacifistes ! La société ne veut que consommer ? Seul l’amour compte !
Pour Olivier et Jane, deux adolescents qui rejettent...

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

À la fin des années 60, la jeunesse du monde se cherche une cause à défendre. Leurs parents ont fait la guerre ? Ils seront pacifistes ! La société ne veut que consommer ? Seul l’amour compte !
Pour Olivier et Jane, deux adolescents qui rejettent la vie qu’on leur promet, la vérité se trouve à l’autre bout du monde, au Népal. Mais que l’on quitte les barricades parisiennes ou le brouillard londonien, il est bien long, le chemin qui mène à Katmandou...

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EAN : 9782266236041
Code sériel : 894
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266236041
Code sériel : 894
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Millelivres 03/04/2024
    C’est le roman d’une génération. La mienne. Les générations suivantes trouveraient probablement décent que je rajoute « hélas » à cette incise, pour marquer quelques remords. Des remords ? Pourquoi des remords ? On a voulu voir dans ce roman l’histoire d’une jeunesse paumée qui avilit ses rêves dans la drogue, le sexe et l’oisiveté. Ceux qui n’y trouvent que cela passent à côté de la question principale du roman : « A quoi on sert ? ». J’admets qu’on ne la trouve qu’à la dernière ligne de la dernière page du livre. Pourtant, c’est bien elle qui le traverse tout entier. Et en cela, ce roman est très fidèle à l’esprit de l’époque. En mai 68, Olivier croyait changer la vie en descellant les pavés du boulevard Saint-Germain. Déçu et en colère à cause des compromissions qui soldent la fin des évènements, il part à la recherche de son père qu'il n'a jamais connu et qui semble avoir fait fortune au Népal en dirigeant un complexe hôtelier pour milliardaires. Arrivé à Katmandou, il se fond dans la mouvance hippie venue y chercher un monde de paix et de liberté, et surtout trouve l’amour en la personne de Jane, une jeune anglaise paumée et droguée. Amour tragique puisque impuissant à sortir Jane de sa dépendance. La fin du livre est bouleversante et poignante. Olivier et Jane cherchent leur place dans ce monde. Victimes de parents absents pour Olivier, sexuellement déviants pour Jane, ils n’arrivent pas à donner un sens à leur vie, et en rendent responsable la société dans laquelle ils vivent. Quand l’amour leur donne enfin la réponse, c’est trop tard, la cruauté de la vie reprend ses droits. L’écriture de Barjavel n’est pas toujours à la hauteur de son sujet. Mais ce roman rend pourtant très bien compte de l’atmosphère des années 70, de la formidable liberté sexuelle dont a bénéficié la jeunesse de l’époque pendant une grande décennie, entre la généralisation de la pilule et l’arrivée des années Sida, (liberté qui a profité surtout aux hommes, il faut le reconnaitre), mais aussi des aspirations d’une partie de cette jeunesse pour une société plus fraternelle, plus ouverte au monde, plus spirituelle aussi, afin de donner un sens à sa vie. Quand j’ai visité Katmandou pour la première fois en 1987, moins de vingt ans après la publication de ce livre, je l’avais en tête. La ville avait déjà bien changé. Il n’y avait plus cette « formidable odeur de merde » dont parle Barjavel, et les trekkeurs commençaient à remplacer les hippies. Mais après avoir escaladé la colline de Swayambunath, quand je me suis retrouvé au pied du stupa qui contient les restes de Bouddha depuis 2500 ans, j’ai eu l’impression que j’avais accompli une promesse. C’est le roman d’une génération. La mienne. Les générations suivantes trouveraient probablement décent que je rajoute « hélas » à cette incise, pour marquer quelques remords. Des remords ? Pourquoi des remords ? On a voulu voir dans ce roman l’histoire d’une jeunesse paumée qui avilit ses rêves dans la drogue, le sexe et l’oisiveté. Ceux qui n’y trouvent que cela passent à côté de la question principale du roman : « A quoi on sert ? ». J’admets qu’on ne la trouve qu’à la dernière ligne de la dernière page du livre. Pourtant, c’est bien elle qui le traverse tout entier. Et en cela, ce roman est très fidèle à l’esprit de l’époque. En mai 68, Olivier croyait changer la vie en descellant les pavés du boulevard Saint-Germain. Déçu et en colère à cause des compromissions qui soldent la fin des évènements, il part à la recherche de son père qu'il n'a jamais connu et qui semble avoir fait fortune au Népal en dirigeant un complexe hôtelier pour milliardaires. Arrivé à Katmandou, il se fond dans la mouvance hippie venue y chercher un monde de paix et de liberté, et surtout trouve l’amour en la personne de Jane, une jeune...
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  • Lililaluize 19/06/2023
    Nous retrouvons un thème cher à l’auteur, l‘amour et les ravages de la guerre. Une société parmi laquelle la jeunesse ne se reconnait plus, rêvant d’un absolu loin des contraintes sociales et de la captivité morale. Personnages torturés et utopistes, dépouillés de tout espoir, hormis celui de suivre le chemin de Katmandou. Ils suivent la voie sacrée, celle de la liberté et de la drogue pour mieux refouler les liens qui entravent le bonheur. Peace and love, Make love, Take drugs … C’est l’histoire des hippies, des originaux rattrapés par un emprisonnement, celui des stupéfiants et des chemins de traverse avec pour seule arrivée, la perdition. D’esprits vifs, il reste l’indolence, la matrice d’un enfer ou certains corps ne sont plus qu’à vendre afin d’assouvir les dépendances. Loin des idéaux de liberté et de marginalité, Barjavel dénude les corps qui se lient sans tabous, puis se délient, maigres et malades, il se penche sur cette période désabusée, dévastée où beaucoup d’âmes pacifistes se sont envolées avant d’avoir effectué leur karma. « Chacun suit son chemin, qui n’est pareil à aucun autre, et personne n’aboutit au même lieu, dans la vie ni dans la mort. Ce livre ne cherche pas à donner une idée de la vérité, mais à s’approcher de la vérité. Celle de Jane et celle d’Olivier, dont il raconte l’histoire ». Encore une fois , Barjavel pose un regard perçant et lucide sur une société pas si innocente. À lire ! Nous retrouvons un thème cher à l’auteur, l‘amour et les ravages de la guerre. Une société parmi laquelle la jeunesse ne se reconnait plus, rêvant d’un absolu loin des contraintes sociales et de la captivité morale. Personnages torturés et utopistes, dépouillés de tout espoir, hormis celui de suivre le chemin de Katmandou. Ils suivent la voie sacrée, celle de la liberté et de la drogue pour mieux refouler les liens qui entravent le bonheur. Peace and love, Make love, Take drugs … C’est l’histoire des hippies, des originaux rattrapés par un emprisonnement, celui des stupéfiants et des chemins de traverse avec pour seule arrivée, la perdition. D’esprits vifs, il reste l’indolence, la matrice d’un enfer ou certains corps ne sont plus qu’à vendre afin d’assouvir les dépendances. Loin des idéaux de liberté et de marginalité, Barjavel dénude les corps qui se lient sans tabous, puis se délient, maigres et malades, il se penche sur cette période désabusée, dévastée où beaucoup d’âmes pacifistes se sont envolées avant d’avoir effectué leur karma. « Chacun suit son chemin, qui n’est pareil à aucun autre, et personne n’aboutit au même lieu, dans la vie ni dans la mort. Ce livre ne cherche pas à donner une idée de la...
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  • Kapuziner 23/03/2023
    Livre débuté en pleine période de manifestation contre la réforme des retraites, le contexte social se prête tout à fait au contexte social du début du bouquin avec les manifestation de Mai 68. Tout au long du livre, on va suivre la quête identitaire du jeune Olivier dans un monde contre lequel il est en révolte. N'est ce pas au moment où il cessera de se battre qu'il trouvera la paix ? J'ai été vraiment happé par ce bouquin. Ayant une vision idéalisée de Katmandou et de cette époque de libéralisation des mœurs, le récit relate une vision assez sombre qui remet les idées en place, où la drogue fait des ravages. En lien avec Les chemins de Katmandou, je conseille Flash ou le Grand Voyage de Charles Duchaussois.
  • marylinestan 16/09/2022
    Wight was Wight, Dylan was Dylan, and Youssouf was Cat Stevens. Plongée dans les sixties. Désabusés par la mort des utopies en Occident, des jeunes de tous bords entament une croisade vers l’Inde et le Népal, en quête de paix, d’amour et de liberté. Pour nombre d’entre eux, le voyage se transforme en cauchemar sous les yeux impavides et le sourire de façade des dieux à têtes de singe, gratifiés de trompes d’éléphants ou de bras multiples et les bouddhas debout, assis, couchés. Tant qu’elles fleurissent barbes et cheveux les vertus des plantes sont bien réelles. Fumées, séchées et avalées telles qu’elles ou lyophilisées, elles secouent le karma. Les autochtones frottent les visages de leurs statues déifiées de poudre colorée rouge ou safran pour les purifier et les honorer, tandis que les hippies arrivés « sans un bagage et les pieds nus » font circuler leur calumet festif, « hippie hippie pie », et certains finissent tristement par des injections en solitaire, grateful d’accord, mais bientôt dead. Dans cette épopée vertigineuse, ce décalage fracassant, ce malentendu formidable, l’auteur brosse avec talent le portrait d’un pays magnifique « comme une fleur avant la saison », d’un peuple digne et tolérant « comme une pluie de papillons », d’un monde régi par des croyances et des rites millénaires au milieu duquel interagissent des Occidentaux en quête de profit, d’oubli, de rédemption. L’intrigue, rude, fracasse le peace and love, et le trip ne résiste pas à la réalité. Relecture gourmande d’un classique décapant. Wight was Wight, Dylan was Dylan, and Youssouf was Cat Stevens. Plongée dans les sixties. Désabusés par la mort des utopies en Occident, des jeunes de tous bords entament une croisade vers l’Inde et le Népal, en quête de paix, d’amour et de liberté. Pour nombre d’entre eux, le voyage se transforme en cauchemar sous les yeux impavides et le sourire de façade des dieux à têtes de singe, gratifiés de trompes d’éléphants ou de bras multiples et les bouddhas debout, assis, couchés. Tant qu’elles fleurissent barbes et cheveux les vertus des plantes sont bien réelles. Fumées, séchées et avalées telles qu’elles ou lyophilisées, elles secouent le karma. Les autochtones frottent les visages de leurs statues déifiées de poudre colorée rouge ou safran pour les purifier et les honorer, tandis que les hippies arrivés « sans un bagage et les pieds nus » font circuler leur calumet festif, « hippie hippie pie », et certains finissent tristement par des injections en solitaire, grateful d’accord, mais bientôt dead. Dans cette épopée vertigineuse, ce décalage fracassant, ce malentendu formidable, l’auteur brosse avec talent le portrait d’un pays magnifique « comme une fleur avant la saison », d’un peuple digne et tolérant «...
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  • BVIALLET 23/07/2022
    1968 : toute une jeunesse occidentale se dresse un peu partout contre l’ordre ancien… Un soir, dans le brouillard londonien, Jane, violée par un inconnu, tente de se suicider. Sven, jeune suédois en rupture de ban, la repêche dans la Tamise avant d’essayer de lui redonner goût à la vie. Jane accepte de faire équipe avec lui ainsi qu’avec Harold, italo-irlando-américain barbu et chevelu qu’elle prend pour amant. Tous trois décident de partir s’installer à Katmandou, Eldorado des routards. Pendant ce temps, à Paris, Olivier, très impliqué dans le mouvement estudiantin, est recherché par la police suite à une bagarre ayant mal tourné. Il envisage de quitter au plus vite Paris pour aller à Katmandou retrouver son père qui l’a abandonné à sa naissance et auquel il veut rappeler ses devoirs, surtout pécuniaires. Il abuse d’une association humanitaire pour se faire offrir le billet d’avion. Et c’est en terminant son périple à pied qu’il rencontre le trio de hippies. Pour Jane et Olivier, c’est l’amour au premier regard. Malheureusement Jane est un peu beaucoup accro à toutes sortes de produits illicites. Elle ne se contente pas de fumer des joints, elle passe vite à la cocaïne puis à l’héroïne. Olivier n’aura de cesse de se procurer de l’argent pour essayer de la tirer de là… « Les chemins de Katmandou » sont un roman tiré du scénario du film éponyme que Barjavel écrivit en collaboration avec Cayatte. À l’époque, il ne convainquit pas vraiment le public qui pouvait comparer avec « More » de Barbet-Schroder disposant de la bande musicale aussi planante de magnifique signée Pink Floyd ou de « Panique à Needle Park », œuvre magistrale et criante de vérité et de réalisme. L’équivalent français semblait bien fade et bien inférieur avec son côté carton-pâte, ses acteurs peu crédibles (Renaud Verley inexpressif, Gainsbourg jouant faux et Birkin, jolie et solaire, mais incapable de rendre la déchéance de sa fin) sans parler des décors trop léchés, des prises de vues d’un Népal de carte postale et d’une bande-son quelconque. Le livre de Barjavel est bien meilleur. Il évite tous les écueils qui firent sombrer le film, explique nettement mieux les tenants et aboutissants de cette histoire, est beaucoup plus noir et beaucoup plus explicatif (en particulier sur le destin de Jane et les raisons de sa dérive, certains événements ayant été sans doute volontairement édulcorés par crainte de la censure). Au total, un bon Barjavel, pas le meilleur bien entendu, mais toujours agréable à lire car fort bien écrit et donnant beaucoup à réfléchir sur la génération « Peace and Love » et sur l’atroce réalité du monde de la drogue.1968 : toute une jeunesse occidentale se dresse un peu partout contre l’ordre ancien… Un soir, dans le brouillard londonien, Jane, violée par un inconnu, tente de se suicider. Sven, jeune suédois en rupture de ban, la repêche dans la Tamise avant d’essayer de lui redonner goût à la vie. Jane accepte de faire équipe avec lui ainsi qu’avec Harold, italo-irlando-américain barbu et chevelu qu’elle prend pour amant. Tous trois décident de partir s’installer à Katmandou, Eldorado des routards. Pendant ce temps, à Paris, Olivier, très impliqué dans le mouvement estudiantin, est recherché par la police suite à une bagarre ayant mal tourné. Il envisage de quitter au plus vite Paris pour aller à Katmandou retrouver son père qui l’a abandonné à sa naissance et auquel il veut rappeler ses devoirs, surtout pécuniaires. Il abuse d’une association humanitaire pour se faire offrir le billet d’avion. Et c’est en terminant son périple à pied qu’il rencontre le trio de hippies. Pour Jane et Olivier, c’est l’amour au premier regard. Malheureusement Jane est un peu beaucoup accro à toutes sortes de produits illicites. Elle ne se contente pas de fumer des joints, elle passe vite à la cocaïne puis à l’héroïne. Olivier n’aura...
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