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Les Contemplations
Gabrielle Chamarat (préface de)
Date de parution : 25/06/2019
Éditeurs :
Pocket

Les Contemplations

Gabrielle Chamarat (préface de)
Date de parution : 25/06/2019

« Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis. » En 1856, le public fait un triomphe à ce monument de 11...

« Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis. » En 1856, le public fait un triomphe à ce monument de 11 000 vers que Hugo présente comme les « mémoires de son âme » et « la grande Pyramide » de...

« Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis. » En 1856, le public fait un triomphe à ce monument de 11 000 vers que Hugo présente comme les « mémoires de son âme » et « la grande Pyramide » de son œuvre.
Dans les six livres de cette autobiographie sublimée, il célèbre la grâce enfantine et les jeunes années, le temps des amours et des extases, il médite sur les luttes, les épreuves et les douleurs de l’âge adulte, il plaint la misère des sociétés modernes. C’est ensuite le chant de l’énergie retrouvée, et le dialogue avec la « Bouche d’Ombre » ouverte sur l’infini qui annonce enfin l’avènement d’un pardon universel.
Mage, prophète, voyant, « rêveur sacré », Hugo déchiffre l’énigme du monde et de la destinée humaine.

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EAN : 9782266296083
Code sériel : 6040
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296083
Code sériel : 6040
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sirkonuk 06/05/2023
    Au début contraint de le lire, j'y ai finalement trouvé un refuge. Immense classique de la littérature, ce recueil m'aura fait passé par toutes les émotions, la colère, avec les conditions de vie de l'époque, le rire, avec ses anecdotes d'enfance, mais surtout la tristesse qu'il transporte à cause de son deuil. Il affirme dès le début : « Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis. La destinée est une. Prenez donc ce miroir et regardez-vous-y. Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. ». Sa mission est réussie et il arrive très clairement à construire les mémoires d'une âme, qui peuvent être les mémoires à tous, car chaque expérience qu'il dépeint a pu être vécu par chacun d'entre nous, c'est ce qui fait que Victor Hugo a réussi à faire des Contemplations un chef-d'oeuvre absolu. Une œuvre qui, si le lecteur éprouve une certaine sensibilité, ne laissera pas indemne et amènera à une profonde réflexion sur soi-même, la vie, la mort et bien d'autres thèmes encore... Petit conseil : Essayez de lire l'œuvre de façon chronologique, en lisant les parties, les livres, dans l'ordre, cela aide grandement... Au début contraint de le lire, j'y ai finalement trouvé un refuge. Immense classique de la littérature, ce recueil m'aura fait passé par toutes les émotions, la colère, avec les conditions de vie de l'époque, le rire, avec ses anecdotes d'enfance, mais surtout la tristesse qu'il transporte à cause de son deuil. Il affirme dès le début : « Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis. La destinée est une. Prenez donc ce miroir et regardez-vous-y. Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. ». Sa mission est réussie et il arrive très clairement à construire les mémoires d'une âme, qui peuvent être les mémoires à tous, car chaque expérience qu'il dépeint a pu être vécu par chacun d'entre nous, c'est ce qui fait que Victor Hugo a réussi à faire des Contemplations un chef-d'oeuvre absolu. Une œuvre qui, si le lecteur éprouve une certaine sensibilité, ne laissera pas indemne et amènera à une profonde réflexion sur soi-même, la vie, la mort et bien d'autres thèmes encore... Petit conseil : Essayez de lire l'œuvre de façon chronologique, en lisant les parties, les livres, dans l'ordre, cela aide grandement à la compréhension générale de l'oeuvre.
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  • Armavirumquecano 29/04/2023
    J'ai beaucoup apprécié ce recueil de V. Hugo de manière très inégale. Certains poèmes, en particulier sur l'amour et la mort - soit aux deux extrémités du livre - m'ont véritablement touché mais d'autres m'ont laissé de marbre, en général les plus longs.
  • DimitriBalzan 16/04/2023
    Un monument, un incontournable de la poésie française. On a tout dit ou presque sur Les Contemplations. S'il faudrait être bien insolent pour remettre en question la beauté, l'intemporalité et l'importance de la section Pauca meae, j'ai personnellement été davantage emporté par le livre I (celui des premières "batailles" littéraires de l'ami Hugo) ainsi que par le livre VI, qui clôt le recueil par un panthéisme manifeste et rempli d'espoir.
  • MatthieuMouquet 12/04/2023
    Que dire pour cette 95 ème critique des contemplations de Victor Hugo ? Je suis en total contemplation justement ! Pour certains poèmes en admiration vers cette beauté de la dimension de la poésie française qui est tellement riche et belle punaise ! Plus de 500 pages de poésie, de poésie magnifique des fois aussi très émouvante (j'en ai eu qui m'ont donné des larmes aux yeux tellement que c'était magnifique) Ça m'a inspiré pour des futurs poèmes... J'ai beaucoup aimé car il fait beaucoup de référence à la Bible. Cependant il y a des poèmes un peu loufoque et un peu Bordélique c'est difficile à lire sans comprendre vraiment ce qui veut mettre en valeur ? Je tiens à remercier ma sœur qui doit lire ce livre pour le lycée sinon je l'aurais pas lu d'ici tôt mais c'est fait :) Et puis ça me permet de refaire une critique avec Victor Hugo :) La première critique de lui c'était Notre Dame de Paris il y a 2 ans ... Merci Victor Hugo pour ces moments de poésie avec toi ;) Mais attention tu ne dépasses pas Baudelaire avec les fleurs du mal :)
  • Pasoa 10/03/2023
    C'est avec le sentiment de revenir de loin que j'ai terminé la lecture des contemplations de Victor Hugo. Les poèmes de ce recueil publié en 1856 sont ceux d'un homme en exil, d'un proscrit, réfugié sur l'île de Guernesey*. Les Contemplations sont divisées en deux parties : Autrefois (1830-1843) et Aujourd'hui (1843-1856). Dans ces deux livres, Hugo aborde successivement les différentes étapes de la vie : l'adolescence (Aurore) l'amour (l'Âme en fleur) et les batailles poétiques et politiques (Les luttes et les rêves) puis le deuil (Pauca meae), l'exil (En marche) et la vision de la mort (Au bord de l'infini). Ce qui m'a touché dans la lecture des Contemplations est le saisissement, le niveau auquel Hugo porte la parole poétique, l'étendue qu'il lui confère. Toute son écriture est comme au coeur d'une profonde tension, comme si elle était aspirée par la lumière et par l'ombre, logée dans un double mouvement fait d'ascension et de chute. L'enfant, la rose, le lys, l'aigle, la mer, l'éther, la terre, le tombeau, etc. sont quelques-uns des symboles récurrents qu'utilise Hugo. Ils sont autant de moyens pour lui de poser un environnement qui soit un appui a une subjectivité, à un rapport intime entre lui... C'est avec le sentiment de revenir de loin que j'ai terminé la lecture des contemplations de Victor Hugo. Les poèmes de ce recueil publié en 1856 sont ceux d'un homme en exil, d'un proscrit, réfugié sur l'île de Guernesey*. Les Contemplations sont divisées en deux parties : Autrefois (1830-1843) et Aujourd'hui (1843-1856). Dans ces deux livres, Hugo aborde successivement les différentes étapes de la vie : l'adolescence (Aurore) l'amour (l'Âme en fleur) et les batailles poétiques et politiques (Les luttes et les rêves) puis le deuil (Pauca meae), l'exil (En marche) et la vision de la mort (Au bord de l'infini). Ce qui m'a touché dans la lecture des Contemplations est le saisissement, le niveau auquel Hugo porte la parole poétique, l'étendue qu'il lui confère. Toute son écriture est comme au coeur d'une profonde tension, comme si elle était aspirée par la lumière et par l'ombre, logée dans un double mouvement fait d'ascension et de chute. L'enfant, la rose, le lys, l'aigle, la mer, l'éther, la terre, le tombeau, etc. sont quelques-uns des symboles récurrents qu'utilise Hugo. Ils sont autant de moyens pour lui de poser un environnement qui soit un appui a une subjectivité, à un rapport intime entre lui et le lecteur. Les poèmes de Pauca meae (peut être traduit par " Quelques vers pour ma fille " ou " le peu de ce qu'il reste de ma fille ") - livre entièrement dédié à la mort tragique de sa fille Léopoldine alors âgée de 19 ans - m'ont particulièrement touché comme l'ont fait d'autres textes dans Aurore ou dans Les luttes et les rêves qui rendent compte du malheur social et du malheur intime. Lecture d'une oeuvre monumentale, Les Contemplations sont une ode à la poésie dans ce qu'elle a de plus fondamental, de plus transcendantal. Dans une écriture amplifiée par l'épreuve, par une expérience subie mais aussi recherchée, le poète sonde, explore, regarde et contemple. La poésie de Victor Hugo donne de la voix, force le trait, accroît le volume et l'amplitude, révèle des forces qui s'opposent mais qui se fondent aussi les unes aux autres, donne aux images le pouvoir d'instituer le réel, comme un infini à portée de main. Toute une abondance de liens, de métaphores, de symboles, de sens,… Avec Hugo, c'est la poésie qui se fait monde. (*) En 1852, après avoir critiqué publiquement le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte, proscrit, Victor Hugo choisit l'exil et s'installe en Belgique puis sur l'île anglo-normande de Jersey et enfin sur celle de Guernesey. Son exil durera près de vingt ans.
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