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Les Dames à la licorne
Date de parution : 16/08/2012
Éditeurs :
Pocket

Les Dames à la licorne

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Date de parution : 16/08/2012

À la fin du XIXe siècle, l’Irlande vit toujours au rythme de ses légendes : forêts enchantées et mystérieuses ensorceleuses.
Nostalgique de sa terre, Sir John quitte Londres pour s’installer...

À la fin du XIXe siècle, l’Irlande vit toujours au rythme de ses légendes : forêts enchantées et mystérieuses ensorceleuses.
Nostalgique de sa terre, Sir John quitte Londres pour s’installer sur l’île d’Albans, à l’endroit même où il est né.
Griselda, la troisième de ses cinq filles, rêve d’ailleurs. Rebelle...

À la fin du XIXe siècle, l’Irlande vit toujours au rythme de ses légendes : forêts enchantées et mystérieuses ensorceleuses.
Nostalgique de sa terre, Sir John quitte Londres pour s’installer sur l’île d’Albans, à l’endroit même où il est né.
Griselda, la troisième de ses cinq filles, rêve d’ailleurs. Rebelle dans l’âme, la jeune femme à la chevelure d’or se languit dans la demeure de ses ancêtres, vaste prison gardée par l’océan. Du haut de ses murailles, elle attend qu’on vienne la délivrer...

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EAN : 9782266236058
Code sériel : 1264
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266236058
Code sériel : 1264
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lucilou 02/06/2023
    C'est l'histoire d'un homme à la chevelure d'or et de feu et d'une blanche licorne qui s'aiment dans l'embrasement d'un lointain automne et la lumière des genêts. C'est l'histoire de leurs descendants, lignée royale -ou un peu moins- au sang dans lequel coule autant de fureur et de douceur que de piété, d'amour et de folie. C'est l'histoire -tourmentée- de l'Irlande. L'Irlande dépossédée, humiliée, affamée, mais fière, belle, sauvage. Belle et rebelle. C'est l'histoire d'un renard qui un peu comme celui du Petit Prince ne se laisse apprivoiser que par celles et ceux qui le méritent, qui croient en lui. C'est l'histoire de l'île de Saint-Albans, toute au bord de l'Irlande et couverte d'arbres et de fleurs, prison merveilleuse de brume et d'eau. C'est surtout l'histoire de cinq filles libres et rêveuses, fortes et fragiles à la fois, incroyablement vivantes, charnelles qui se ressemblent sans se ressembler, qui ne se comprennent pas toujours. Elles sont filles d'Irlande et du Gulf Stream -dragon de vent et d'eau- , filles surtout d'un père rêveur et érudit, petite fille aussi d'un grand-père fantasque. C'est une histoire d'amour et de sang, de révolte et d'espoirs, de deuils, de grands malheurs. C'est une histoire fantastique aussi, frémissante de cette magie en laquelle on se désole de ne pas croire. J'ai tellement aimé "Les Dames à la Licorne", plus encore que "L'Enchanteur" qui m'avait pourtant bouleversée. et je sais déjà que je le relirai. Alors oui, il ne faut pas se fier aux atroces couvertures dont les éditeurs l'ont affublée et qui font croire à la pire des harlequinades, et si vous passez outre le mauvais gout, vous risquez d'être ensorcelé comme je l'ai été. Tout commence par la rencontre de Foulques d'Anjou avec la Licorne dont les enfants essaimeront et graviront les trônes d'Angleterre et d'Europe, par ce sang qui charrie la violence de l'être humain et la lumière de la fée. Les chapitres qui inaugurent ainsi le roman font la part belle au Moyen-Age et à la lignée d'Anjou dont ils énumèrent les hauts faits avec faste, somptuosité, opulence (les accumulations sont nombreuses!) dans une langue incroyable de poésie et un présent de narration qui peut dérouter mais qui m'a envoutée. Un fil rouge dans cette généalogie: la présence du sang de la licorne -et de sa magie- dans chaque descendant de la lignée jusqu'au XIX°siècle et l'arrivée en Irlande d'une branche abâtardie des Plantagenêt. Il y a d'abord sir Jonathan qui voit mourir ses parents, graciles et diaphanes comme des anges et qui, aussi amoureux de l'Irlande que de la femme qu'il épouse, quitte le sombre manoir de ses ancêtres pour bâtir son paradis sur Saint-Albans. L'homme est un peu fou, fantasque mais sait gagner l'amour des paysans irlandais de ses terres grâce à son affection pour le pays et au temps de la grande famine qui tua tant d'habitants, il parvient à sauver plus de vies que quiconque ne l'en aurait cru capable. John, son fils, s'installe à son tour sur l'île qu'il avait quitté pour étudier à Londres. A ses côtés, Harriett, une jeune britannique qui craint l'Irlande autant que les fantômes mais qui par devoir plus que par amour suit son chercheur de mari à Saint-Albans où elle donne naissance à cinq filles: Alice, Kitty, Griselda, Helen et Jane aux tempéraments dissemblables, cinq sœurs dont les destins prendront des chemins bien différents. La plus romanesque, la plus sauvage d'entre elle porte un prénom de conte de fées; c'est Griselda, Griselda qui rêve d'aventures, de liberté. Griselda l'irlandaise, la passionnée, l'oiseau, libre comme le vent, changeante comme le ciel. Les intrigues se croisent dans ce roman qui parle autant d'Histoire et de l'Irlande, de légendes que de foi, de politique que de famille mais je crois qu'au fond ce qui l'habite -ou en tout cas ce que j'en perçois- le plus intensément c'est l'amour: l'amour pour la personne qu'on aime à la folie, l'amour pour les siens, pour sa maison natale, pour son pays et c'est ce qui rend ce roman aussi lumineux et paradoxalement aussi mélancolique, un peu comme "L'Enchanteur" et comme dans ce dernier, ce qui fait la grande force de ces "Dames à la Licorne", c'est la langue et le style de Barjavel: lyrique, poétique, sensuel qui rend chaque élément décrit réel, palpable, tangible, qui transfigure et transcende chaque passion vécue jusqu'à la rendre vivace, presque douloureuse. Ainsi l'amour de Shawn et de Griselda va au delà des mots et devient si tangible qu'on perçoit jusqu'à leurs frissons, qu'on entend leurs battements de cœur. Ainsi, on voyage en Irlande et on la sent balayée par les vents, nimbée de brume. On aperçoit ses landes de bruyères parsemées de chaumières dans lesquelles flambe un feu de tourbe. On respire l'air de la mer chargé d'écume et on croit entendre, au loin, le chant poignant d'un violon. L'Irlande, c'est d'ailleurs -et au même titre que l'amour fou qui l'irrigue- l'autre merveille de ce roman, l'Irlande et ses paysages donc, mais l'Irlande et son histoire aussi, ses rébellions, ses espoirs et ses malheurs qui en font une terre de légendes. Une terre fière surtout. C'est l'histoire d'un homme à la chevelure d'or et de feu et d'une blanche licorne qui s'aiment dans l'embrasement d'un lointain automne et la lumière des genêts. C'est l'histoire de leurs descendants, lignée royale -ou un peu moins- au sang dans lequel coule autant de fureur et de douceur que de piété, d'amour et de folie. C'est l'histoire -tourmentée- de l'Irlande. L'Irlande dépossédée, humiliée, affamée, mais fière, belle, sauvage. Belle et rebelle. C'est l'histoire d'un renard qui un peu comme celui du Petit Prince ne se laisse apprivoiser que par celles et ceux qui le méritent, qui croient en lui. C'est l'histoire de l'île de Saint-Albans, toute au bord de l'Irlande et couverte d'arbres et de fleurs, prison merveilleuse de brume et d'eau. C'est surtout l'histoire de cinq filles libres et rêveuses, fortes et fragiles à la fois, incroyablement vivantes, charnelles qui se ressemblent sans se ressembler, qui ne se comprennent pas toujours. Elles sont filles d'Irlande et du Gulf Stream -dragon de vent et d'eau- , filles surtout d'un père rêveur et érudit, petite fille aussi d'un grand-père fantasque. C'est une histoire d'amour et de sang, de révolte et d'espoirs, de deuils, de grands malheurs. C'est une histoire fantastique aussi, frémissante de cette...
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  • jade_ 13/03/2023
    René Barjavel m’ayant enchantée avec « la nuit des temps », je me suis un peu plus penchée sur cet auteur français dont j’avais adoré la plume, et quelle fut ma surprise en découvrant « les dames à la licorne » un roman me rappelant des oeuvres tels que Les Filles du docteur March ou Raiponce mais ici dans un décors irlandais, un résumé qui avait ainsi tout pour me plaire. Je me plonge donc avec enthousiasme dans cette Irlande du XIXe, enfin avant de pouvoir suivre l’histoire de nos protagonistes, vous devrez affronter une centaine de pages de contes, guerres, histoire et ascendance de ce pays. Des passages parfois longs, qui s’emmêlent dans nos pensées mais rassurez vous, pas tant nécessaire pour la suite, ci ce n’est que pour comprendre d’où nous provient cette légende de la licorne et les origines de la tension entre anglais et irlandais à cette période. Ce roman ne se base pas réellement sur un personnage mais plus sur un lieu, Saint Alban est une sorte de huis-clos, les gens s’y succèdent mais l’île, elle, demeure. Certains meurent de désespoir en y arrivant, d’autres en la quittant. C’est à la fois un lieu enchanté, un paradis verdoyant et serein mais aussi un prison dorée entourée par les flots et reliée à un pays affamé et meurtri. En se concentrant sur nos personnages, chacun recèle en lui une singularité par rapport au contexte de l’époque, je ne sais dire si cette famille est en avance sur son temps ou si l’île les a rendu insouciants et déconnectés de la réalité, peut-être les deux; mais chaque personnalité comporte son lot d’avantages et d’inconvénients, dans cette famille où chacun se côtoie, où l’amour vit mais seulement dans le coeur et non dans les gestes; l’argent n’a pas réellement d’importance, on vit au rythme des saisons et de la nature sans compter les années qui passent, dans un certain confort mais sans grands artifices. La vie rêvée de certains et l’enfer sur Terre pour d’autres. Si je devais aborder tous les personnages, j’écrirais encore des pages, mais je me concentrerai donc sur Griselda, cette jeune femme, dont le caractère et la chevelure de feu a su enchanter mon coeur, ces désirs contradictoires avec d’un côté la liberté qui va s’opposer à l’amour; son désir de vivre et explorer le monde contre sa vie paisible à St Alban. Je ne sais pourquoi je me suis tant identifiée à ce personnage mais j’ai aimé sa fougue, sa franchise et sa réflexion. Cette romantique attend son prince qui pourra la libérer seulement s’il respecte sa liberté et ne cherche pas à la sortir de prison pour lui imposer les chaînes du mariage . Ce qui me surprendra toujours autant avec l’auteur, c’est ce talent qu’il a de décrire une scène ou un sentiment avec des termes uniques, précis et d’une grande beauté, sous sa plume Saint Alban prend les airs d’un domaine rutilant, verdoyant où la nature est présente dans tous les recoins; grâce à son oeuvre, j’ai pu réellement comprendre l’ampleur de cette guerre et famine irlandaise qui demeurent un pan de l’histoire assez peu abordé en dehors des pays anglo-saxons. René Barjavel m’ayant enchantée avec « la nuit des temps », je me suis un peu plus penchée sur cet auteur français dont j’avais adoré la plume, et quelle fut ma surprise en découvrant « les dames à la licorne » un roman me rappelant des oeuvres tels que Les Filles du docteur March ou Raiponce mais ici dans un décors irlandais, un résumé qui avait ainsi tout pour me plaire. Je me plonge donc avec enthousiasme dans cette Irlande du XIXe, enfin avant de pouvoir suivre l’histoire de nos protagonistes, vous devrez affronter une centaine de pages de contes, guerres, histoire et ascendance de ce pays. Des passages parfois longs, qui s’emmêlent dans nos pensées mais rassurez vous, pas tant nécessaire pour la suite, ci ce n’est que pour comprendre d’où nous provient cette légende de la licorne et les origines de la tension entre anglais et irlandais à cette période. Ce roman ne se base pas réellement sur un personnage mais plus sur un lieu, Saint Alban est une sorte de huis-clos, les gens s’y succèdent mais l’île, elle, demeure. Certains meurent de désespoir en y arrivant, d’autres en la quittant. C’est à la fois un lieu enchanté, un paradis verdoyant et serein...
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  • massena 09/12/2022
    L'histoire d'une famille irlandaise, depuis la nuit des temps jusqu'à la fin du 19ème siècle. Le destin de 5 soeurs sur une île, on s'attache plus particulièrement à Griselda. C'est plaisant, légèrement passionnant, un peu longuet quand-même, une histoire vraie
  • BVIALLET 28/08/2022
    La descendance comtale et royale de l’Angleterre remonte aux années 900 avec la rencontre que Foulque 1er, dit « Le Roux » fit avec une charmante licorne. De générations en générations, au fil des alliances avec les lions, s’établit toute une dynastie de descendants de ceux-ci qui perdura au fil des siècles jusqu’à l’actuelle souveraine, Elizabeth II. L’Irlande, d’abord indépendante et gérée par toutes sortes de roitelets en guerre permanente les uns contre les autres, fut vite conquise par les Anglais qui s’y taillèrent d’immenses propriétés qu’ils faisaient cultiver et entretenir par des paysans irlandais qui devaient verser une forte redevance au Landlord, lequel en rétrocédait une part au trésor de la couronne. Quand un paysan ne pouvait pas payer pour une raison quelconque (mauvaises récoltes, maladie de la pomme de terre, etc), il était jeté en prison et sa maison était détruite. Très rares étaient les landlords un peu compatissants. L’un d’eux, sir Jonathan, pour avoir dispensé ses gens de la taxe, y laissa toute sa fortune et perdit même son magnifique domaine de l’île de Saint Albans. Un de ses successeurs charitables, sir John Greene, n’eut pas un meilleur sort. Marié et père de cinq filles, il les vit toutes partir soit pour entrer dans les ordres comme Alice, soit pour se marier avec son chauffeur comme Griselda avant de devoir quitter l’île complètement ruiné… « Les dames à la licorne » se présente comme un roman hybride, aux frontières du fantastique, de l’historique, du sentimental et même du biographique. En effet, l’histoire de Greene et de ses cinq filles est authentique, car ce personnage est en fait un ancêtre d'Olenka de Veer, la co-auteure de l’ouvrage. L’ensemble forme donc un cocktail un peu bizarre qui part de la nuit des temps, celui des légendes du cycle arthurien pour s’achever de nos jours avec Olenka de Veer retournant sur l’île irlandaise en question avec la crainte de voir tous ses rêves déçus. Au-delà de l’histoire de ces deux familles de notables anglais et écossais tombés amoureux de la verte Erin et au-delà des destinées amoureuses des cinq filles, le lecteur pourra être fortement intéressé par tout le volet fantastique du début en forme de très longue introduction historique et mythique (rappelant beaucoup « L’enchanteur ») et également par le récit des longs siècles de souffrance d’un petit peuple opprimé et colonisé de bien cruelle manière.La descendance comtale et royale de l’Angleterre remonte aux années 900 avec la rencontre que Foulque 1er, dit « Le Roux » fit avec une charmante licorne. De générations en générations, au fil des alliances avec les lions, s’établit toute une dynastie de descendants de ceux-ci qui perdura au fil des siècles jusqu’à l’actuelle souveraine, Elizabeth II. L’Irlande, d’abord indépendante et gérée par toutes sortes de roitelets en guerre permanente les uns contre les autres, fut vite conquise par les Anglais qui s’y taillèrent d’immenses propriétés qu’ils faisaient cultiver et entretenir par des paysans irlandais qui devaient verser une forte redevance au Landlord, lequel en rétrocédait une part au trésor de la couronne. Quand un paysan ne pouvait pas payer pour une raison quelconque (mauvaises récoltes, maladie de la pomme de terre, etc), il était jeté en prison et sa maison était détruite. Très rares étaient les landlords un peu compatissants. L’un d’eux, sir Jonathan, pour avoir dispensé ses gens de la taxe, y laissa toute sa fortune et perdit même son magnifique domaine de l’île de Saint Albans. Un de ses successeurs charitables, sir John Greene, n’eut pas un meilleur sort. Marié et père de cinq filles, il les vit toutes...
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  • Cricri08 05/02/2022
    Le seul roman de Barjavel que j’avais lu jusque-là, c’était Les chemins de Katmandou … Vous imaginez bien que cette lecture fut TRES différente ! J’admire la capacité de l’auteur à se renouveler en changeant radicalement de genre, puisque nous avons affaire ici à du merveilleux. C’est-à-dire ? Et bien, c’est l’intrusion de phénomènes magiques, mystérieux dans le quotidien et les personnages y sont tout à fait habitués et acceptent ces événements paranormaux. Nous sommes à la fin du XIXème siècle sur une petite île d’Irlande et la famille de Sir John retrouve la terre de leurs ancêtres. Ce n’est pas une famille comme les autres : ils descendent de l’union entre Foulques, premier comte d’Anjou qui épousa une licorne en 929. Griselda, l’une des filles, a hérité de sa lointaine ancêtre, une chevelure d’or et une envie d’aventure et de liberté. C’est en faisant des promenades en voiture qu’elle va enfin trouver son destin malgré la révolte irlandaise qui gronde. C’est une belle histoire d’amour dans un cadre où la nature est reine, parsemée de merveilleux … Une lecture très agréable.
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