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Les fruits tombent des arbres
Date de parution : 01/09/2022
Éditeurs :
Pocket

Les fruits tombent des arbres

Date de parution : 01/09/2022
Parce que son voisin, comme le fruit d’un arbre, est tombé raide mort à l’arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. « Fantôme urbain », comme il... Parce que son voisin, comme le fruit d’un arbre, est tombé raide mort à l’arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. « Fantôme urbain », comme il se définit lui-même, c’est un type plus très jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands verres... Parce que son voisin, comme le fruit d’un arbre, est tombé raide mort à l’arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne du bus 69. « Fantôme urbain », comme il se définit lui-même, c’est un type plus très jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands verres de lait glacé.
De laveries automatiques en comptoirs de bar kabyle, la liberté guide ses pas. Fumer des cigarettes avec les tapins de la rue Blondel, monter une mayonnaise pour une célèbre actrice sur le retour, appeler sa fille Trieste et se rappeler Venise… tout fait aventure quand on regarde bien et qu’on ne regrette rien.
Ne pas faire grand-chose : voilà l’extraordinaire.
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EAN : 9782266323130
Code sériel : 18559
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266323130
Code sériel : 18559
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Poétique - un air de Lautréamont -, doucement subversif, ce roman nous invite à vivre uniquement selon notre nature, contre tous les diktats de la société. »
ELLE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • rixheli 05/01/2024
    Un superbe livre de la part d'un super auteur. Je recommande grandement. Le style est poétique et incisif. Y'a pas de triche. Chaque phrase compte. Pire même chaque phrase est travaillée, sculptée et polie. Cet auteur refuse la paresse et cette générosité fait du bien. On en ressort avec la sensation d'avoir compté dans l'histoire. De camper une place importante. Celle de lecteur.
  • nelly76 10/12/2023
    GROS COUP DE COEUR J'ai adoré, je ne connaissais pas cet écrivain et l'atmosphère, l'ambiance de ce roman ,sa vision de la réalité me subjuguent . J'ai retrouvé un genre d'humour décalé à la Joel Égloff En fait Pierre,,notre vagabond en bus ,est un contemplatif totalement détaché des normes imposées. La chance pour lui est qu'il a de l'argent ,grâce à ses parents,décédés, mais qui lui ont laissé l'appartement et des revenus confortables. "Ne pas faire grand chose : voilà l'extraordinaire" Parfois,un peu désabusé, souvent en décalage, mais sans tomber dans le pathos. J'aime ce genre de roman où le regard qu'il pose sur ses congénères me ravit,et en même temps ,il y a une énorme tendresse derrière ces différents portraits. De nos évidences il en fait des interrogations " Est-ce la vie qui crèe le hasard ou l'inverse?" C'est une façon de traverser la vie qui m'a énormément plu st que j'aimerais bien adopter parfois. A recommander pour les rêveurs ⭐⭐⭐⭐⭐
  • RemiPerez 07/12/2023
    Très intéressant ! Désolé pour cet adjectif « fourre-tout » mais c est ce qui me vient en premier à l esprit. C est une ouvre qui en mérite tellement des adjectifs : spirituelle, loufoque, réaliste , mélancolique…l âge de l auteur n a en général aucun intérêt mais là en l occurrence un trentenaire retranscrit parfaitement la réflexion possible d un quinquagénaire. Est ce de la maturité, du cynisme…? Mais moi qui suis entre ces deux âges je trouve cela très réussi. Certaines visions et approches de l existence sont je trouve très pertinentes . J apprécie beaucoup qu un roman permette de réfléchir sur soit même. Seul bémol mais l histoire s y prête , il n y a pas réellement de fin ce qui me laisse moi un peu sur ma faim . Mais très agréable découverte !
  • essences_litteraires 21/08/2023
    Au commencement… Pierre souhaitait simplement descendre chez l’épicier acheter des pamplemousses. Un acte anodin, dans sa vie remplie d’un ennui totalement assumé. Il découvre toutefois à cette occasion qu’un homme du voisinage, un certain Jean-Luc, est inopinément décédé d’un arrêt cardiaque en attendant son bus. Pierre en est stupéfait et devient obsédé par cet improbable décès. Il se laissera dès lors déporter de lui-même par les courants du hasard, de la ville et des bus, dans une mélancolique « quête de rien ». Ce que j’en retiens… Que d’imagination dans ce récit ! Le titre à lui seul réussit à sublimer le banal. Les fruits tombent des arbres, comme les gens meurent ou se rencontrent, dans l’ordinaire d’un quotidien appréhendé ici, en lui-même, comme un fascinant périple dans le hasard, l’amour et la richesse insoupçonnée de l’oisiveté. Cette aventure contemplative, structurée au rythme des quatre saisons, concilie la beauté et l’insignifiance de l’existence, autour d’un humour parfois cynique mais paradoxalement touchant. Une citation soulignée... « Avant de payer mes agrumes, j’ai pensé « c’est injuste de mourir à proximité d’une épicerie » - sans plus d’arguments. J’ai repris mon court chemin. Un prospectus dépassait de ma boîte aux lettres, la carte d’un restaurant délicatement baptisé : La vie qui file. Devant les escaliers, je me suis trouvé assailli par une problématique philosophique que les événements des quinze dernières minutes venaient de faire apparaître. Est-ce la vie qui crée le hasard, ou l’inverse ?».Au commencement… Pierre souhaitait simplement descendre chez l’épicier acheter des pamplemousses. Un acte anodin, dans sa vie remplie d’un ennui totalement assumé. Il découvre toutefois à cette occasion qu’un homme du voisinage, un certain Jean-Luc, est inopinément décédé d’un arrêt cardiaque en attendant son bus. Pierre en est stupéfait et devient obsédé par cet improbable décès. Il se laissera dès lors déporter de lui-même par les courants du hasard, de la ville et des bus, dans une mélancolique « quête de rien ». Ce que j’en retiens… Que d’imagination dans ce récit ! Le titre à lui seul réussit à sublimer le banal. Les fruits tombent des arbres, comme les gens meurent ou se rencontrent, dans l’ordinaire d’un quotidien appréhendé ici, en lui-même, comme un fascinant périple dans le hasard, l’amour et la richesse insoupçonnée de l’oisiveté. Cette aventure contemplative, structurée au rythme des quatre saisons, concilie la beauté et l’insignifiance de l’existence, autour d’un humour parfois cynique mais paradoxalement touchant. Une citation soulignée... « Avant de payer mes agrumes, j’ai pensé « c’est injuste de mourir à proximité d’une épicerie » - sans plus d’arguments. J’ai repris mon court chemin. Un prospectus dépassait de ma boîte aux lettres, la carte d’un restaurant délicatement baptisé...
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  • trust_me 20/04/2023
    Dans un roman de Florent Oiseau, on se quitte pour un yaourt à la cerise. On meurt d’une crise cardiaque à l’arrêt de bus. On se fait alpaguer par une actrice célèbre qui vous supplie de lui faire une mayonnaise. On prénomme sa fille Trieste à cause d’un sac oublié dans un train. On admire Samantha le travesti chanter Dalida dans un bar Kabyle, « une Heineken en guise de micro ». Dans un roman de Florent Oiseau tout est anodin et insignifiant. On se satisfait du banal avec un détachement proche de la poésie. Dans un roman de Florent Oiseau la solitude ne dégouline pas de tristesse, la manque d’ambition se vit sans larmes et sans drame. Dans un roman de Florent Oiseau l’absurde débouche sans prévenir sur de sublimes moments d’humanité et le dérisoire n’a jamais rien d’un désenchantement. J’aimerais tellement que ma vie soit comme un roman de Florent Oiseau.
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