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Les merveilles
Lise Belperron (traduit par)
Date de parution : 16/03/2023
Éditeurs :
10/18

Les merveilles

Lise Belperron (traduit par)
Date de parution : 16/03/2023
Maria, en 1969 et Alicia, en 2018, deux ombres dans la fourmillante ville de Madrid, deux femmes aux trajectoires contrariées et qui voudraient enfin, un jour, s’appartenir.  
« Dans le fond, tout revient à l’argent : au manque d’argent. »
Elles sont deux ombres dans la fourmillante ville de Madrid : María qui, en 1969, a abandonné famille...
« Dans le fond, tout revient à l’argent : au manque d’argent. »
Elles sont deux ombres dans la fourmillante ville de Madrid : María qui, en 1969, a abandonné famille et enfant pour servir des gens plus riches qu'elle ; et Alicia qui, en 2018, vit et se perd dans...
« Dans le fond, tout revient à l’argent : au manque d’argent. »
Elles sont deux ombres dans la fourmillante ville de Madrid : María qui, en 1969, a abandonné famille et enfant pour servir des gens plus riches qu'elle ; et Alicia qui, en 2018, vit et se perd dans un boulot et une relation précaires. Elles sont deux trajectoires contrariées, deux femmes sous le joug d’un mari, d’un employeur, d’une condition sociale dont elles ne peuvent s’extraire. Elles voudraient enfin, un jour, s’appartenir.

« Un époustouflant premier roman. Avec une rare intelligence, Elena Medel compose un livre d’une profonde maturité sur la précarité et le déclassement. Un travail de haute couture. » Le Monde des Livres
« Elena Medel tisse l’intime et le politique depuis un point de vue rarement lu. Une nouvelle voix féministe puissante. » L’Humanité
« Elena Medel compose son roman comme un puzzle dont les détails forment, à la fin, une image qui marquera les mémoires. » Le Soir
« Un premier roman beau de maîtrise et d’intelligence. » Lire 
« Porté par une verve frondeuse et une écriture tendre, le roman évoque aussi bien Annie Ernaux que Nicolas Mathieu et enflamme nos esprits. » Causette

Traduit de l'espagnol par Lise Belperron.
 
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EAN : 9782264082022
Code sériel : 05845
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264082022
Code sériel : 05845
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Waterlyly 08/04/2023
    2018, Madrid. Une manifestation est en cours. Maria, une femme âgée, décide de s’y rendre. Alicia, une jeune femme, s’y retrouve par hasard. C’est l’occasion pour chacune d’entre elles d’égrener leurs souvenirs et leurs difficultés à s’en sortir à plus d’une reprise. Maria sait ce qu’être pauvre signifie, ayant dû quitter sa Cordoue natale et ayant dû laisser derrière elle Carmen, sa fille, afin de pouvoir trouver du travail. Quant à Alicia, elle a d’abord su ce qu’était vivre dans l’opulence, jusqu’au terrible drame familial, qui va l’obliger à changer totalement de mode de vie. C’est un roman très intéressant que je découvre ici. L’auteure soulève des interrogations constantes et qui poussent à réfléchir le lecteur tout au fil des pages. Elena va nous proposer une fine analyse sociétale et donner à réfléchir sur la place de l’argent dans le quotidien de chacun de ses personnages féminins. Pour cela, elle va s’aider de plusieurs temporalités dans le récit, afin de nous raconter au mieux comment chacun des personnages féminins s’en sort au quotidien. J’ai trouvé cela très intéressant. Elena propose des personnages denses et finement esquissés, même si parfois il m’a quelque peu manqué le facteur émotion dans le récit. J’ai beaucoup aimé suivre le quotidien de ces femmes. Ce roman est tout en introspection, il ne faut donc pas s’attendre à de l’action, sous peine de se retrouver déçu. La plume de l’auteure m’a plu. J’ai beaucoup aimé le schéma narratif, passant d’une époque à l’autre et d’un personnage à l’autre. Je ne m’y suis jamais perdue, l’auteure veillant à insérer une indication spatio-temporelle au début de chaque chapitre. Un roman abordant des thématiques intéressantes avec beaucoup de finesse. Les personnages sont très bien esquissées. Une bonne découverte littéraire.2018, Madrid. Une manifestation est en cours. Maria, une femme âgée, décide de s’y rendre. Alicia, une jeune femme, s’y retrouve par hasard. C’est l’occasion pour chacune d’entre elles d’égrener leurs souvenirs et leurs difficultés à s’en sortir à plus d’une reprise. Maria sait ce qu’être pauvre signifie, ayant dû quitter sa Cordoue natale et ayant dû laisser derrière elle Carmen, sa fille, afin de pouvoir trouver du travail. Quant à Alicia, elle a d’abord su ce qu’était vivre dans l’opulence, jusqu’au terrible drame familial, qui va l’obliger à changer totalement de mode de vie. C’est un roman très intéressant que je découvre ici. L’auteure soulève des interrogations constantes et qui poussent à réfléchir le lecteur tout au fil des pages. Elena va nous proposer une fine analyse sociétale et donner à réfléchir sur la place de l’argent dans le quotidien de chacun de ses personnages féminins. Pour cela, elle va s’aider de plusieurs temporalités dans le récit, afin de nous raconter au mieux comment chacun des personnages féminins s’en sort au quotidien. J’ai trouvé cela très intéressant. Elena propose des personnages denses et finement esquissés, même si parfois il m’a quelque peu manqué le facteur émotion dans le récit. J’ai beaucoup aimé...
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  • Mamiesol 11/10/2022
    Trois femmes, trois générations (avant et après movida) dont on comprendra le lien au cours de la lecture. Ce qui les unit c'est l'argent, ou plutôt le manque d'argent, leur rapport aux hommes et surtout leur soif d'indépendance. Les dates en tête de chapitre permettent de s'y retrouver. Le style alerte, ainsi que le fond -omniprésence des femmes- fait penser à un film d'Almodovar. Malheureusement des erreurs de syntaxe, d'orthographe et de grammaire nuisent à la qualité de ce roman. Erreur de la traductrice ? ou de la maison d'édition ? On conseille aux jeunes de lire pour s'améliorer alors que dire lorsque p. 68, 92, 101, 124, 129 et 135 se trouvent ces erreurs ?
  • Grib7469 30/04/2022
    Premier roman de cette jeune autrice espagnole, également poétesse. Les chapitres alternent le récit de vie de deux femmes : Maria dans les années 80 et Alicia, sa petite fille dans les années 2000. Pourtant ces deux femmes ne se connaissent pas. Maria a dû partir jeune à Madrid pour trouver du travail. Elle a laissé sa fille Carmen bébé à sa famille car elle a "fauté" avec un homme marié. Alicia est la fille de Carmen et n’a plus de contact avec sa mère et sa sœur. Maria fait des ménages, elle est active dans une association de quartier et défend la cause des femmes. Elle ne veut pas perdre sa liberté en se mariant et en dépendant ainsi d’un homme. Le destin d’Alicia est différent. Elevée dans un milieu aisé, elle perd tout le jour où son père se suicide. Très marquée par l’évènement, elle enchaine petits boulots et liaisons. Elle finit par se marier sans vraiment le désirer. Deux portraits qui ont en commun la ville de Madrid et ses quartiers pauvres. La lutte de tous les jours de ces femmes sans avenir car sans argent : point de salut. Un livre sans rebondissements, on vit au jour le jour leurs combats. Medel, grâce à ces deux personnages, dresse un portrait de la société espagnole de 1975 (mort de Franco) à 2008 (crise économique). Un style moderne qui utilise beaucoup le style indirect libre et les monologues intérieurs, ce qui amplifie l’empathie qu’éprouve le lecteur pour ces deux anti-héroïnes. Merci à La Croisée de m’avoir permis de découvrir ce roman très émouvant.Premier roman de cette jeune autrice espagnole, également poétesse. Les chapitres alternent le récit de vie de deux femmes : Maria dans les années 80 et Alicia, sa petite fille dans les années 2000. Pourtant ces deux femmes ne se connaissent pas. Maria a dû partir jeune à Madrid pour trouver du travail. Elle a laissé sa fille Carmen bébé à sa famille car elle a "fauté" avec un homme marié. Alicia est la fille de Carmen et n’a plus de contact avec sa mère et sa sœur. Maria fait des ménages, elle est active dans une association de quartier et défend la cause des femmes. Elle ne veut pas perdre sa liberté en se mariant et en dépendant ainsi d’un homme. Le destin d’Alicia est différent. Elevée dans un milieu aisé, elle perd tout le jour où son père se suicide. Très marquée par l’évènement, elle enchaine petits boulots et liaisons. Elle finit par se marier sans vraiment le désirer. Deux portraits qui ont en commun la ville de Madrid et ses quartiers pauvres. La lutte de tous les jours de ces femmes sans avenir car sans argent : point de salut. Un livre sans rebondissements, on vit au jour le jour...
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  • Flaubauski 14/04/2022
    Premier roman profondément social, Les Merveilles nous dépeint plusieurs générations de femmes espagnoles dont les emblèmes sont, d'un côté, Maria, fille-mère qui a dû, dans les années 1960, quitter sa famille et sa fille pour subvenir à ses besoins ; de l'autre, Alicia, jeune femme mariée par défaut à un homme qu'elle n'apprécie que peu, qui ne veut pas avoir d'enfant, vivotant par la précarité de son petit boulot de serveuse. A travers elles, bien sûr, le manque d'argent, qui permet de vivre juste convenablement, est criant ; mais le manque d'amour véritable, de considération, de liberté, est aussi là, en sourdine, malgré tout responsable de tous leurs faits et gestes. Car ces femmes symbolisent tous les non-dits, toutes les acceptations, plus ou moins conscientes, toutes les entorses faites à leurs désirs, dévolus à leur statut même de femme, peu importe l'époque, ou le statut social dans lesquels elles évoluent. Réalisme social, servi par une plume simple mais efficace, et analyse sociologique précise de la condition féminine, se mêlent ainsi parfaitement, dans un premier roman prometteur, à la lecture aisée, qui porte à réflexion. Je remercie les éditions La Croisée et NetGalley de m'en avoir permis la découverte.
  • Jazzynewyork 29/03/2022
    À travers ces portraits de femmes qui nous entraînent en Espagne des années 70 à nos jours, Elena Medel nous offre un roman social où la famille s'unit et se désunit où les couples se forment et se séparent, face au manque d'argent. Un manque qui déterminera la destinée de chacune, face à la précarité, au déclassement social, au besoin d'indépendance quel qu'en soit le prix à payer. Un récit pas toujours facile à suivre, qui se mérite, et qui reflète avec une cruelle précision tout le pouvoir qu'à l'argent sur nos vies, qu'on en ait ou pas. Un roman contemporain qui m'a profondément marqué, me reconnaissant beaucoup dans le combat de ces femmes. Chronique complète sur mon blog ⬇️⬇️⬇️⬇️
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