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Les nazis en fuite
Collection : Tempus
Date de parution : 26/04/2018
Éditeurs :
Perrin

Les nazis en fuite

Collection : Tempus
Date de parution : 26/04/2018
"Enfin traduit en français, Les Nazis en fuite constituent la première approche d'ensemble d'un épisode mal connu : la fuite d'Europe de milliers de criminels nazis entre 1945 et 1950." Marianne
À partir de 1945, plusieurs dizaines de criminels de guerre nazis sont parvenus à fuir l’Allemagne par le Tyrol, pour rejoindre ensuite les ports italiens et échapper à la justice... À partir de 1945, plusieurs dizaines de criminels de guerre nazis sont parvenus à fuir l’Allemagne par le Tyrol, pour rejoindre ensuite les ports italiens et échapper à la justice afin de vivre, dans un anonymat relatif, en Amérique du Sud. Quelles filières ont-ils suivi ? De quelles complicités ont-ils... À partir de 1945, plusieurs dizaines de criminels de guerre nazis sont parvenus à fuir l’Allemagne par le Tyrol, pour rejoindre ensuite les ports italiens et échapper à la justice afin de vivre, dans un anonymat relatif, en Amérique du Sud. Quelles filières ont-ils suivi ? De quelles complicités ont-ils joui ? C’est ce que révèle Gerald Steinacher dans cet ouvrage novateur, rigoureux et enlevé, où se croisent agents de la Croix-Rouge, du Vatican et des services secrets des grandes puissances. L’auteur retrace le parcours de certains de ces hommes, dont au premier chef Adolf Eichmann et Josef Mengele, ouvrant une réflexion plus générale sur la difficulté d’appréhender les criminels de guerre.
 
Historien d’origine allemande, Gerald Steinacher est professeur à l’université de Nebraska-Lincoln, aux États-Unis. Il a également enseigné à Harvard et est expert des questions relatives aux crimes de guerre au sein de différentes commissions internationales.
 
« La première étude d’ensemble sur les filières qui permirent à des milliers de nazis de fuir. » Marianne
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EAN : 9782262075132
Code sériel : 724
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262075132
Code sériel : 724
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tankafer 09/03/2023
    Travail de recherche très documenté. la somme des archives et entretiens consultés est impressionnante. A l'aube de l'ouverture des archives bien que les principales ne soient pas encore accessibles, cet ouvrage jete un éclairage nouveau sur les années 46 à 47 sur les ratlines qui servaient de fuite des criminels de guerre avec des documents d'identité de la Croix Rouge vers l'Égypte, la Syrie, l'Amérique du Sud. C'est l'ouvrage de Philippe Sands, la filière qui m'a donné envie d'en savoir plus sur cette époque de brassage de réfugiés et apatrides notamment sur l'action de l'évéque Hudal et Draganovic au Vatican. La matière détenue dans les archives du pape Pie XII et de la CIA devrait engendrer une suite à cet ouvrage des plus passionnante sur la genèse de la fuite des responsables de crimes de guerre SS et de génocide. Ce travail de mémoire est important pour comprendre la tombée du rideau de fer et la guerre froide ainsi que la géopolitique des USA en Amérique du Sud et au Moyen-Orient à travers Allan Dulles de la CIA. Et comment les victimes et leurs bourreaux partageront les mêmes zone géographiques en Argentine, en Australie etc...
  • jmarcio 22/03/2022
    Le nombre de criminels nazis qui n'ont pas été inquiétés par la justice est énorme : des milliers. Certains on pu être rattrapés par des "chasseurs" qui ont dédié leur vie à les chercher. Les plus connus sont probablement Simon Wiesenthal et Serge et Beate Klarsfeld. Sûrement trop nombreux pour être tous pris, mais cette tâche était nécessaire, au moins de savoir comment ils se sont échappés, ils se sont cachés, ce qu'ils sont devenus et qui les a protégé. Ceci est le sujet de ce livre, en particulier ceux qui sont passés par L'Italie arrivant par le Tyrol du Sud. Certains pays alliés, les vainqueurs, surtout les États Unis et la Russie, mais pas la France, se sont servi de certains "cerveaux" allemands. Le plus grand exemple est Wernher von Braun, ingénieur, officier SS, qui est à l'origine des fusées V2. Recruté, d'autres ingénieurs allemands sous ses ordres, par les américains et naturalisé américain dans les années 50, il a participé au programme spatial américain. On peut dire que ça a été un bon recrutement. Le Tyrol est une région frontalière avec l'Allemagne et couvrant partie de l'Autriche et de l'Italie. Facile à comprendre pourquoi cette région a été devenue un point de passage important pour les réfugiés qui n'avaient pas grande chose utile de leur passé à offrir. Toutes les conditions étaient réunies pour que le Tyrol et l'Italie deviennent le point de passage privilégié : une partie de la population du Tyrol qui était germanophone, dont une partie était sympathisante du nazisme, un flot conséquent de réfugiés, la Croix Rouge qui ne pouvait pas enquêter sue le passé de chaque demandeur de billet de voyage, le Vatican dans le but de lutter contre le athéisme communiste intervenait parfois pour parrainer ceux qui se disaient des fervents catholiques et, aussi des passeurs qui se faisaient de l'argent avec tout ça. La destination la plus recherchée était l'Argentine, gouvernée par le Général Péron, et qui pour se moderniser était prête à accepter des réfugiés, sans trop regarder le passé des migrants. Une partie est restée en Argentine et d'autres ont utilisé l'Argentine comme pont pour aller au Brésil, Chili ou Bolivie. Certains sont passés par l'Italie pour aller directement en Syrie ou en Égypte. Ce sont les grandes lignes développées dans ce livre, avec beaucoup de détail sur les procédures et les cas. C'est un travail de recherche très minutieux (ce sont 380 pages de contenu plus 80 pages de notes et bibliographie). Il s'agit, parait-il, d'un travail original. Peu de historiens se sont penchés sur ce sujet avec une minutie aussi importante. On le voit bien par le nombre de notes et de documents et archives consultés.Le nombre de criminels nazis qui n'ont pas été inquiétés par la justice est énorme : des milliers. Certains on pu être rattrapés par des "chasseurs" qui ont dédié leur vie à les chercher. Les plus connus sont probablement Simon Wiesenthal et Serge et Beate Klarsfeld. Sûrement trop nombreux pour être tous pris, mais cette tâche était nécessaire, au moins de savoir comment ils se sont échappés, ils se sont cachés, ce qu'ils sont devenus et qui les a protégé. Ceci est le sujet de ce livre, en particulier ceux qui sont passés par L'Italie arrivant par le Tyrol du Sud. Certains pays alliés, les vainqueurs, surtout les États Unis et la Russie, mais pas la France, se sont servi de certains "cerveaux" allemands. Le plus grand exemple est Wernher von Braun, ingénieur, officier SS, qui est à l'origine des fusées V2. Recruté, d'autres ingénieurs allemands sous ses ordres, par les américains et naturalisé américain dans les années 50, il a participé au programme spatial américain. On peut dire que ça a été un bon recrutement. Le Tyrol est une région frontalière avec l'Allemagne et couvrant partie de l'Autriche et de l'Italie. Facile à comprendre pourquoi cette région a été devenue un point...
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  • vincentf 22/12/2019
    Mai 1945 : Hitler se suicide, c’en est fini du nazisme. Vraiment ? Et les autres ? Goebbels imite son maître, Himmler et Goering également. Et les autres ? Ribbentrop est pendu. Et les autres ? Ils fuient. Comment ? Ce livre, à travers de nombreux exemples, retrace l’itinéraire des nazis en fuite et les montre franchissant le col du Brenner puis accueillis en héros dans le Tyrol du Sud, territoire italien mais germanophone, nid de SS et étape majeure vers d’autres lieux accueillants, comme le Vatican, où de sinistres évêques –Hudal et Draganovitch, parmi d’autres – procurent aux criminels de guerre des papiers gentiment fournis par la Croix-Rouge, leur permettant, au nom du pardon et surtout de l’anticommunisme de tranquillement refaire leur vie en Argentine, où le président Péron les accueille à bras ouverts. Ajoutons à ces bons samaritains les services secrets américains, qui ferment les yeux sur quelques anecdotiques horreurs afin de bénéficier de l’expertise d’espions compétents et discrets, et nous voilà au courant des magouilles qui sauvèrent de la justice – parfois temporairement – les pires bourreau de notre histoire. Raconter leur fuite et pointer du doigt les compromissions rétablit enfin un semblant de justice. Voilà pourquoi un tel livre est nécessaire. Mai 1945 : Hitler se suicide, c’en est fini du nazisme. Vraiment ? Et les autres ? Goebbels imite son maître, Himmler et Goering également. Et les autres ? Ribbentrop est pendu. Et les autres ? Ils fuient. Comment ? Ce livre, à travers de nombreux exemples, retrace l’itinéraire des nazis en fuite et les montre franchissant le col du Brenner puis accueillis en héros dans le Tyrol du Sud, territoire italien mais germanophone, nid de SS et étape majeure vers d’autres lieux accueillants, comme le Vatican, où de sinistres évêques –Hudal et Draganovitch, parmi d’autres – procurent aux criminels de guerre des papiers gentiment fournis par la Croix-Rouge, leur permettant, au nom du pardon et surtout de l’anticommunisme de tranquillement refaire leur vie en Argentine, où le président Péron les accueille à bras ouverts. Ajoutons à ces bons samaritains les services secrets américains, qui ferment les yeux sur quelques anecdotiques horreurs afin de bénéficier de l’expertise d’espions compétents et discrets, et nous voilà au courant des magouilles qui sauvèrent de la justice – parfois temporairement – les pires bourreau de notre histoire. Raconter leur fuite et pointer du doigt les compromissions rétablit enfin un semblant de justice. Voilà pourquoi...
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  • Nikoz 23/08/2019
    Aurait gagné à une mise en perspective. Mais très instructif et très souvent surprenant. Travail très fouillé.
  • Marc45 25/08/2018
    Ce livre propose une relecture de la fin du second conflit mondial à la lumière d'archives récemment mises à disposition des historiens. Comment, dans le chaos d'une Europe sans dessus dessous, des criminels de guerre ont ils pu échapper à la justice ? Cette contribution argumentée et très fouillée apporte les réponses à cette lancinante question. Elle bat en brèche l'image des alliés uniquement obsédés par la victoire contre la barbarie et lavant le crime dans le procès de Nuremberg. Les compromissions politiques au nom de la lutte contre le communisme ont gravement entaché l'action des alliés et en particulier des Etats Unis. Voilà donc un ouvrage essentiel, passionnant sur le fond même si, sur la forme, l'écriture est souvent fouillis. Le foisonnement des anecdotes crédibilise la thèse mais rend la lecture parfois fastidieuse. Néanmoins et au delà de cette réserve, Les Nazis en Fuite est un livre à recommander à tous ceux qui veulent aller au delà de l'image du débarquement de Normandie et de la victoire du 8 mai 1945 pour comprendre la complexité d'une époque qui va se solder dans la guerre froide.
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