Lisez! icon: Search engine
Les Puysatiers
Date de parution : 19/06/2003
Éditeurs :
Pocket

Les Puysatiers

Date de parution : 19/06/2003

Le tunnel du Lioran, entre Murat et Aurillac, fut longtemps le plus long de France. Géraud Codier aime bien raconter comment son grand-père Pélage, tanneur, sabotier et bandit de grand...

Le tunnel du Lioran, entre Murat et Aurillac, fut longtemps le plus long de France. Géraud Codier aime bien raconter comment son grand-père Pélage, tanneur, sabotier et bandit de grand chemin, pendu pour ses forfaits, fut peut-être, malgré lui, à l’origine de son percement.
C’était dans les années 1830. On mettait...

Le tunnel du Lioran, entre Murat et Aurillac, fut longtemps le plus long de France. Géraud Codier aime bien raconter comment son grand-père Pélage, tanneur, sabotier et bandit de grand chemin, pendu pour ses forfaits, fut peut-être, malgré lui, à l’origine de son percement.
C’était dans les années 1830. On mettait parfois une journée à franchir le puy de Massebœuf, impraticable l’hiver ; on y risquait sa bourse ou sa vie. Toute l’activité du pays en était paralysée. Quand on décida de le transpercer, Géraud fut l'un des premiers à creuser la galerie, au pic et à la pioche.

« Une extraordinaire épopée racontée avec l'humour et la sagesse d'un Auvergnat octogénaire. » Livres Hebdo

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266124553
Code sériel : 11657
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266124553
Code sériel : 11657
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CheryChery 13/11/2021
    Si vous aimez les romans de terroirs, les contes sur des bandits de grands chemins qui ont participé au 10 Aout 1792 puis aux marches napoléoniennes. Si vous aimez les récits d'enfance, si vous aimez la littérature prolétarienne qui relate l'histoire d'ouvriers qui creusent dans une montagne alors vous aimerez Jean Anglade et particulièrement les puysatiers. Premier livre de cet auteur et je sens déjà l'amour pour les mots, la curiosité insatiable de l'auteur qui ne cesse d'approfondir chaque sujet qu'il aborde dans ce livre. Plume riche et qui embarque son lecteur mine de rien, je me suis laissez happé par son récit et j'ai hâte de provoquer une nouvelle rencontre pour une autre histoire.
  • steph5977 23/07/2018
    pas de coup de coeur pour ce livre qui ne correspondait pas à ce que j'avais imaginé, la partie qui relate la construction n'arrive qu'à la fin et à peine décrite. J'ai trouvé beaucoup de répétitions pour un livre de moins de 300 pages ce qui est décevant. Mais Monsieur ANGLADE nous régale de faits historiques et nous apprend dans ce domaine beaucoup de choses.
  • Epictete 27/12/2013
    Voici un conte régional reprenant une bonne partie de l'histoire d'un pays, d'un projet, d'une ou plusieurs générations. Pas besoin de faire bien des phrases, c'est du Jean Anglade ! C'est toujours très agréable. On n'est pas ici dans le milieu simple de la ferme, de la famille, du terroir, mais en plus dans l'analyse, à travers ce récit, on aborde les transitions, les événements qui ont bouleversé nos campagnes et les sagas ancestrales. Comme chez Vincenot avec l'arrivée du chemin de fer l'apparition de grands chantiers, l'attrait du travail rémunéré à court terme va modifier les comportements comme les modèles de pensée. Une très bonne lecture, qui peut conduire à plein de réflexions.
  • BVIALLET 07/05/2012
    Au fin fond du Cantal, vit la famille Codier dont l'ancêtre Pélage, voleur de grand chemin après avoir été soldat de la Grande Armée puis tanneur, finit pendu sur la grand place d'Aurillac. Il laissa trois enfants dont l'aîné, Jean-Marie, époux d'une fille d'instituteur, Félicie Pichon, mourut noyé très jeune. Félicie se remaria avec François Mavel, charretier de profession. Quelques années plus tard, les Ponts et Chaussés décident de creuser un tunnel sous la montagne du Lioran pour désenclaver le pays, assurer sa sécurité et le faire participer au décollage économique général du royaume. François et Géraud, son beau-fils sont engagés pour participer à ce percement, chantier titanesque pour l'époque. 1414 mètres dans la roche, le plus long tunnel de France. Quatre années de travaux, de 1839 à 1848 et tout au pic et à la pioche ! Un magnifique roman de terroir, à la fois historique et social, parfaitement documenté, dans lequel Jean Anglade parvient à faire revivre toute une petite société à travers cette famille attachante, patiente, travailleuse et économe comme l'étaient la plupart des Auvergnats de l'époque. Ces puysatiers, ce qui signifie « perceurs de puys » (du nom des sommets d'Auvergne), souffrirent les affres de l'enfer, asphyxiés par les fumées, victimes des éboulements, des inondations et des épidémies pour venir à bout de ce trou maudit qui se révéla d'un intérêt moyen à l'arrivée : les chevaux refusaient souvent de s'y engager, le chemin de fer ne passait pas et il fallut même percer un autre tunnel un peu plus bas. Inutile de rappeler la qualité du style de Jean Anglade, ce merveilleux conteur régional si prolifique.Au fin fond du Cantal, vit la famille Codier dont l'ancêtre Pélage, voleur de grand chemin après avoir été soldat de la Grande Armée puis tanneur, finit pendu sur la grand place d'Aurillac. Il laissa trois enfants dont l'aîné, Jean-Marie, époux d'une fille d'instituteur, Félicie Pichon, mourut noyé très jeune. Félicie se remaria avec François Mavel, charretier de profession. Quelques années plus tard, les Ponts et Chaussés décident de creuser un tunnel sous la montagne du Lioran pour désenclaver le pays, assurer sa sécurité et le faire participer au décollage économique général du royaume. François et Géraud, son beau-fils sont engagés pour participer à ce percement, chantier titanesque pour l'époque. 1414 mètres dans la roche, le plus long tunnel de France. Quatre années de travaux, de 1839 à 1848 et tout au pic et à la pioche ! Un magnifique roman de terroir, à la fois historique et social, parfaitement documenté, dans lequel Jean Anglade parvient à faire revivre toute une petite société à travers cette famille attachante, patiente, travailleuse et économe comme l'étaient la plupart des Auvergnats de l'époque. Ces puysatiers, ce qui signifie « perceurs de puys » (du nom des sommets d'Auvergne), souffrirent les affres de l'enfer, asphyxiés par...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.