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L'État des Juifs
Suivi de « Essai sur le sionisme : de l'État des Juifs à l'État d'Israël » par Claude Klein
Claude Klein (traduit par)
Date de parution : 14/02/2008
Éditeurs :
La Découverte

L'État des Juifs

Suivi de « Essai sur le sionisme : de l'État des Juifs à l'État d'Israël » par Claude Klein

Claude Klein (traduit par)
Date de parution : 14/02/2008

Alors que le conflit israélo-arabe prend une tournure de plus en plus tragique, il importe d’avoir accès au document fondateur du sionisme politique : Der Judenstaat de Theodor Herzl. Cette édition...

Alors que le conflit israélo-arabe prend une tournure de plus en plus tragique, il importe d’avoir accès au document fondateur du sionisme politique : Der Judenstaat de Theodor Herzl. Cette édition de poche reprend la nouvelle traduction de Claude Klein (publiée à La Découverte en 1990), assortie d’une postface inédite.
L’Essai sur...

Alors que le conflit israélo-arabe prend une tournure de plus en plus tragique, il importe d’avoir accès au document fondateur du sionisme politique : Der Judenstaat de Theodor Herzl. Cette édition de poche reprend la nouvelle traduction de Claude Klein (publiée à La Découverte en 1990), assortie d’une postface inédite.
L’Essai sur le sionisme qui accompagne ce célèbre texte, publié en 1896, est bien davantage qu’une présentation de la vie et de l’œuvre de Theodor Herzl (1860-1904), juriste, journaliste et écrivain viennois, auteur d’un roman utopique, Altneuland. C’est une réflexion courageuse sur la force et les limites de la culture politique du mouvement sioniste que nous propose Claude Klein. Il s’agit pour lui de questionner, sans concession, l’actualité du sionisme et l’avenir d’Israël et, plus généralement, la situation du peuple juif.

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EAN : 9782707154071
Code sériel : 157
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 182
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782707154071
Code sériel : 157
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 182
Format : 125 x 190 mm

Ils en parlent

« [Claude Klein propose] une traduction extrêmement rigoureuse d’un ouvrage dont on peut dire qu’il bouleversa de fond en comble l’histoire juive moderne. »
TRIBUNE JUIVE

« Depuis la formulation de la loi du retour jusqu’au [...] statut de la religion dans l’État, autant de chantiers qui renvoient toujours à la double lecture de l’ouvrage fondateur de Theodor Herzl et conduisent, à travers encore bien des conflits internes, à des visions rivales de la communauté politique imaginaire qu’Israël entend construire. »
L’ARCHE 

« Met à la portée de chacun le document fondateur du sionisme [...] Court et dense. »
HOMMES & LIBERTÉS   

« Le texte est court, d'une lecture facile, simple même. »
PARUTIONS.COM

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gerardmuller 06/11/2023
    L’État Juif / Théodore Herzl (1860-1904) Préface de David ben Gourion (1886-1973) En écrivant « l’État Juif » en 1895, petit ouvrage de 120 pages, Théodore Herzl avouera plus tard qu’il s’était découvert lui-même comme le prophète, le chef, l’architecte et le meneur politique, le plus grand qui se soit manifesté en Israël depuis la défaite de Simon Bar-Kokhba, patriote juif et dirigeant, lors de deuxième guerre judéo-romaine au IIe siècle. L’idée sioniste des nombreux précurseurs qui ont précédé Herzl, est née suite à la détresse d’un peuple enfermé dans l’exil depuis près de deux mille ans. La grandeur historique de Herzl est d’avoir su insuffler à la foi et à la nostalgie du peuple juif une âme nouvelle, celle de la volonté d’agir et non pas seulement de rêver, en créant l’Organisation Sioniste. Herzl a pour la première fois transformé le peuple juif en une force politique créatrice et combattante capable de façonner le destin historique. Après le Premier Congrès sioniste de 1897 à Bâle, Herzl ajouta quelques jours plus tard qu’il avait eu le sentiment ce jour-là de créer l’État Juif. On peut dire que Herzl fut l’homme de la pensée et de l’action. Théodore Herzl est né à Budapest en 1860 dans une famille bourgeoise de négociants. Lorsqu’il eut 18 ans, la famille s’installa à Vienne où le jeune homme entreprend des études de droit. Devenu avocat, il quitte le barreau dès 1885 pour se consacrer à l’écriture. Marié en 1889, il aura trois enfants. Correspondant d’un grand journal viennois, il s’installe à Paris. Amoureux de la France, il sera marqué par l’affaire Dreyfus qui lui fera penser que la situation des Juifs est sans issue. Il retrouve Vienne en 1895. Théodore Herzl meurt d’une crise cardiaque à l’âge de 44 ans. Inhumé à Vienne, sa dépouille fut transférée à Jérusalem en 1949 sur une colline qui porte à présent son nom, lieu de pèlerinage pour les Juifs du monde entier. Dans son avant-propos, très honnêtement Herzl écrit : « L’exécution de mon projet est possible, encore que je n’aie pas la présomption de croire en avoir trouvé la forme définitive. L’État Juif est une nécessité mondiale, c’est pourquoi il sera constitué…Les Juifs qui le voudront auront leur État. » Herzl ne verra jamais réalisé son projet puisqu’il faudra attendre 53 ans pour qu’il se concrétise. Plus loin dans son introduction, Herzl explique que la « question juive » n’est pas d’ordre social ni religieux, mais purement nationale et politique. Car même en fusionnant avec les collectivités nationales où ils sont installés depuis des siècles, les Juifs, toujours très attachés à leur foi, sont considérés comme des étrangers affirme Herzl. Aucun peuple dans l’Histoire n’a supporté autant de souffrances, conséquence d’un antisémitisme largement répandu. Alors dans la longue nuit de leur histoire, les Juifs n’ont jamais cessé d’entretenir ce rêve magnifique : « L’an prochain à Jérusalem ». Abordant la question de l’antisémitisme, l’auteur affirme que les peuples chez lesquels vivent les juifs sont, sans exception, ouvertement ou honteusement antisémite. Le peuple juif est devenu ce qu’il est car il a acquis une supériorité dans les affaires d’argent pour la seule raison qu’il y a été confiné au cours des âges. La fortune de nombre de Juifs et leur émancipation au sein d’une certaine bourgeoisie ont accru l’antisémitisme « qui de plus croît de jour en jour, d’heure en heure et continuera à grandir parce que les causes continuent à subsister et ne peuvent être supprimées. » Des lignes prophétiques, écrites en 1895, quand on considère la situation à la date d’aujourd’hui (octobre 2023). Une des causes lointaines de l’antisémitisme est la perte d’une faculté d’assimilation survenue au Moyen-âge. Ajouter à cela le surnombre d’intellectuels de moyenne culture qui ne trouve que difficilement leur place dans la société. Alors certains deviennent des révolutionnaires socialistes. Quoiqu’il en soit, dans sa détresse, le peuple Juif demeure uni. La suite du livre aborde les détails du projet avec un échelonnement des départs volontaires. À l’époque, deux régions sont envisagées : la Palestine et l’Argentine, deux zones où ont été déjà tentées des expériences de colonisation juive selon le principe de l’infiltration par vagues successives, ce qui est voué à l’échec. Une compagnie et une société seront créées pour gérer toutes les questions de cession immobilières, achats de terrain, constructions…etc. Sont abordés les questions relatives à la migration de populations, le rôle de la religion et des rabbins, l’urbanisme, la rédaction d’une constitution, le choix d’une langue commune. À noter à ce sujet que Herzl pensait que chacun devait conserver sa langue comme c’est le cas en Suisse, et que le choix d’une langue commune ne s’imposait pas alors. Une armée sera créée, et un drapeau choisi. Au terme de ce livre proposant un programme détaillé de la création d’un État pour les Juifs, avec son organisation interne et ses institutions, il apparait que Herzl, n’imaginait pas qu’il faudrait attendre 53 ans avant que le rêve se réalisât. Son désir de restaurer sous une forme moderne l’entité juive qui avait existé à l’époque antique, Herzl n’eut guère le temps de connaître les polémiques suscitées par cette utopie. En vérité, à sa mort en 1904, il ne subsistait aucun espoir que son utopie prît corps avant la chute de l’Empire ottoman qui devait intervenir en 1923. Malgré tout, Théodore Herzl sut insuffler aux siens une foi nouvelle. Et ce fut bien l’essentiel pour aboutir le 14 mai 1948, à l’indépendance de l’État d’Israël. L’État Juif / Théodore Herzl (1860-1904) Préface de David ben Gourion (1886-1973) En écrivant « l’État Juif » en 1895, petit ouvrage de 120 pages, Théodore Herzl avouera plus tard qu’il s’était découvert lui-même comme le prophète, le chef, l’architecte et le meneur politique, le plus grand qui se soit manifesté en Israël depuis la défaite de Simon Bar-Kokhba, patriote juif et dirigeant, lors de deuxième guerre judéo-romaine au IIe siècle. L’idée sioniste des nombreux précurseurs qui ont précédé Herzl, est née suite à la détresse d’un peuple enfermé dans l’exil depuis près de deux mille ans. La grandeur historique de Herzl est d’avoir su insuffler à la foi et à la nostalgie du peuple juif une âme nouvelle, celle de la volonté d’agir et non pas seulement de rêver, en créant l’Organisation Sioniste. Herzl a pour la première fois transformé le peuple juif en une force politique créatrice et combattante capable de façonner le destin historique. Après le Premier Congrès sioniste de 1897 à Bâle, Herzl ajouta quelques jours plus tard qu’il avait eu le sentiment ce jour-là de créer l’État Juif. On peut dire que Herzl fut l’homme de la pensée...
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  • DEGRUSON 05/06/2023
    Pourquoi la Palestine et pas l'Argentine comme lieu d'élection du peuple élu. Les deux auraient pu être choisis mais c'est pour des raisons bibliques que le choix s'est arrêté sur la Palestine. Mais la Palestine était déjà habitée... par des Juifs et des Palestiniens. Théodore a écrit ce livre après l'affaire Dreyfus.
  • Gaelle56100 27/03/2021
    Récemment engagée dans une association humanitaire, j'avais besoin de comprendre les bases historiques de la fondation de l'état d'Israel. Je ne vais pas dire ici ce que je pense du mouvement sioniste, ni les raisons de sa fondation. Chacun se fait sa propre opinion. Cet essai a été publié en 1896 donc à l'aube des premières colonies juives en Palestine. Un point, cependant, m'a particulièrement choqué. Il n'est jamais fait référence au peuple arabe qui habite les terres. Un peu comme s'il n'existait pas. Claude Klein apporte plusieurs éclaircissements dans le 2nd essai qui suit cet ouvrage. Lecture très instructive.
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