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L'octopus et moi
Valentine Leÿs (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Éditeurs :
10/18

L'octopus et moi

Valentine Leÿs (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Au coeur des paysages rudes et magiques de Tasmanie, un récit de reconquête et de rencontres, de choix et d'idéaux.
C'est l'histoire d'une pieuvre qui cherche à rejoindre l'Océan pacifique pour y pondre ses oeufs. Mais pour y parvenir, elle doit traverser un bras de terre, quitter son élément, croiser... C'est l'histoire d'une pieuvre qui cherche à rejoindre l'Océan pacifique pour y pondre ses oeufs. Mais pour y parvenir, elle doit traverser un bras de terre, quitter son élément, croiser une route. C'est l'histoire d'une femme qui a vécu de terribles épreuves et ne sait plus très bien qui elle... C'est l'histoire d'une pieuvre qui cherche à rejoindre l'Océan pacifique pour y pondre ses oeufs. Mais pour y parvenir, elle doit traverser un bras de terre, quitter son élément, croiser une route. C'est l'histoire d'une femme qui a vécu de terribles épreuves et ne sait plus très bien qui elle est ni ce qui a de l'importance à ses yeux. Une nuit, leurs chemins se croisent et pour la femme, tout bascule. Au coeur des paysages rudes et magiques de Tasmanie, s'écrit alors un récit de reconquête et de rencontres, de choix et d'idéaux.

Dans ce premier roman, Erin Hortle nous parle des échos de la vie sauvage sur notre vie humaine, dessinant avec énergie et malice le destin d'une femme qui trouve en regardant l'océan la réponse à ses questions et le chemin d'une nouvelle existence.

PRESSE :
« Ce livre frappe par sa richesse remuante et scintillante. » Marine Landrot, Télérama
« Une fois qu’on y est, on ne veut plus en sortir. Un texte immersif dans lequel plus on plonge, plus on est surpris par l’étrangeté et la beauté, des paysages, des personnages, du livre lui-même. » Thomas Stélandre, Libération
« Une langue lumineuse. » Sophie Jouvert, L’Humanité
« Un premier roman envoûtant. » Géo
« Puissant et dépaysant ! » Closer
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EAN : 9782264081032
Code sériel : 05780
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081032
Code sériel : 05780
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • veromicha1 04/01/2024
    Fable sur l'identité, l'humanité, la résilience, la Tasmanie, le couple et surtout, surtout des passages merveilleux où le narrateur est une pieuvre, où le narrateur devient un jeune phoque, ou un puffin. Clairement les passages les plus réussis. Beaucoup aimé la réflexion sur l'écologie et les batailles qui s'y jouent.
  • Biblioroz 26/12/2023
    L’octopus et moi, c’est un lieu qui fascine : Eaglehawk Neck, un isthme en Tasmanie reliant deux presqu’îles, une topographie qu’il faut bien visualiser pour comprendre l’appel de l’océan ressenti par les pieuvres pleines d’œufs. Ce cadre naturel est magnifiquement présent, l’autrice nous invitant à saisir les lumières éclatantes courant sur l’eau et dans le ciel, leurs couleurs spectaculaires. Elle nous laisse entendre la cacophonie des oiseaux, hirondelles de mer, puffins tournant, virant au-dessus des vagues et des remous de l’océan. Tout l’amour d’Erin Hortle pour ce milieu marin fait scintiller les flots, rugir le vent du nord-est dans la baie, respirer la brise maritime et goûter l’eau glacée de l’océan. Bien entouré par ce lieu magnétique, zoomons sur Lucy et son incident avec une pieuvre. Cette fois, pour comprendre sa curieuse rencontre avec ce céphalopode, il faut revenir sur certaines circonstances particulières : le cancer, l’ablation de ses deux seins, sa relation toute différente avec son compagnon Jem, son état d’esprit flottant, ne sentant plus qui elle est réellement. Alors, à la demande d’un certain Harry, elle raconte toute son histoire et puisque j’étais à Eaglehawk Neck, j’ai tout entendu. Les atteintes à son corps. Pintes de bière aidant, les petites réflexions devenaient déplacées, les regards s’égaraient souvent vers son décolleté, ses faux seins d’alors. La maladie écartée, une différence d’attitude envers elle sans qu’elle puisse réagir puisque la honte la tenaillait même si elle savait que c’était absurde de penser ainsi, d’avoir honte de ça. Elle se disait que c’était de sa faute, celle d’avoir pris de faux seins, d’avoir triché sur leur taille. Tout ce qu’elle désirait à ce moment-là c’était mettre de côté les préoccupations liées à ce corps. Elle parle, raconte, et à la fin de la première partie, elle nous éclaire sur la traversée de l’isthme qui ouvre ce roman. La voix de la pieuvre qui capture un crabe au passage, l’appel atavique de l’océan mugissant, son corps plein, le sable collé aux ventouses, une lumière agressive et la rencontre, l’incident de l’octopus. Toutes les références que l’autrice a pu glaner sur l’isthme, sur les pieuvres et leur unique couvée, sur la topographie ancestrale de ce petit bout de terre se fondent parfaitement dans son histoire, dans l’histoire de Lucy. Ici, le monde marin croise celui de l’homme et inversement. Le phoque aussi joue son rôle et les confrontations se font, pour le pire, souvent, et le meilleur parfois, rarement. Les évènements côté marin, côté humain, déferlent. Flo, Poppy, Jem, Harry sont autant de rencontres, de personnes réalistes, si différentes dans leur manière de voir et de se confronter au monde actuel. Jem, pourtant pêcheur d’ormeaux (mais dans les règles), est la voix de la colère écologique. Ses révoltes, ses coups de gueule contre les gens sans scrupules vis-à-vis des animaux dénoncent les dérives de la pêche, le manque de respect du monde animal jeté en plein jour. L’approche de Lucy avec les pieuvres, auprès de deux vieilles femmes qui chassent la nuit pour les mettre en conserves, m’a fait grimacer. Elle décide par la suite de participer, d’aller à la rencontre de cette amitié naissante pour passer enfin un moment qui lui fera oublier son corps. L’autrice a peut-être opté pour ce choix afin qu’il marque, qu’il claque, juste avant le choc qui entraînera Lucy à se libérer, se retrouver. Le chemin sera long, parsemé d’amitié, d’amour, de disputes, de constatations écologiques, de vagues revigorantes, de tricot, de tatouage… Il faut se défaire de la place trop encombrante que prend l’image que l’on projette vers les autres et assumer ses choix, ceux pris pour ne pas être étrangère à soi-même. Sa perception du monde s’en trouve accrue, primordiale. Ses décisions, ses choix pour se sentir bien, sont parfois surprenants mais qu’aurions-nous fait à sa place ? Un premier roman original, documenté, bien ancré dans son somptueux paysage de Tasmanie et plein de secousses humaines, animales et océaniques. L’octopus et moi, c’est un lieu qui fascine : Eaglehawk Neck, un isthme en Tasmanie reliant deux presqu’îles, une topographie qu’il faut bien visualiser pour comprendre l’appel de l’océan ressenti par les pieuvres pleines d’œufs. Ce cadre naturel est magnifiquement présent, l’autrice nous invitant à saisir les lumières éclatantes courant sur l’eau et dans le ciel, leurs couleurs spectaculaires. Elle nous laisse entendre la cacophonie des oiseaux, hirondelles de mer, puffins tournant, virant au-dessus des vagues et des remous de l’océan. Tout l’amour d’Erin Hortle pour ce milieu marin fait scintiller les flots, rugir le vent du nord-est dans la baie, respirer la brise maritime et goûter l’eau glacée de l’océan. Bien entouré par ce lieu magnétique, zoomons sur Lucy et son incident avec une pieuvre. Cette fois, pour comprendre sa curieuse rencontre avec ce céphalopode, il faut revenir sur certaines circonstances particulières : le cancer, l’ablation de ses deux seins, sa relation toute différente avec son compagnon Jem, son état d’esprit flottant, ne sentant plus qui elle est réellement. Alors, à la demande d’un certain Harry, elle raconte toute son histoire et puisque j’étais à Eaglehawk Neck, j’ai tout entendu. Les atteintes à son corps. Pintes de bière aidant, les...
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  • zeen 27/11/2023
    Superbe roman qui emmène tous sentiments avec soi aux côtés du personnage central, On y aborde différents types de douleurs du monde moderne, et ce qui les atténue ou soigne. Cette histoire détonne de bien des livres, d'autant qu'on voyage aussi au travers des descriptions de paysages, des quotidiens et des coutumes locales
  • pounettegleeph 17/10/2023
    Conseillé par ma libraire, je dois avouer que ce livre m'a fait sortir de ma zone de confort N'étant pas une adepte des animaux sous-marins, j'ai tout d'abord navigué à vue les 100 premières pages Puis j'ai réussi à accoster en Tasmanie et à rejoindre Lucy, jeune femme en plein questionnement après un cancer du sein et une reconstruction plastique, Victime ensuite d'un accident en voulant sauver une pieuvre (métaphore de sa propre vie) elle risque sa vie une seconde fois pour se sauver elle-même et entame une reconstruction psychologique L'écologie, la maladie, la féminité, avec un choix narratif original, ce livre plein de poésie et d'humour explore les recoins de l'être en connexion avec la nature et le monde marin Jolie surprise 🥰
  • mespausesculturelles 08/10/2023
    Un sujet qui me touche particulièrement puisqu’il s’agit du cancer du sein. Lucy victime d’un cancer va subir une mastectomie. Il s’agit alors de se reconstruire et quoi de mieux que la chirurgie réparatrice ! Sauf que parfois un changement ça n’est pas toujours bon et qu’un accident va tout bouleverser… J’avais envie de le lire et en même temps j’avais peur. C’est un sujet sensible pour moi. J’ai perdu ma grand-mère qui était âgée de 60 ans et qui pendant 10 ans s’est battue contre cette maladie et ce jusqu’au bout. Je ne sais pas comment je réagirai si demain l’on m’annonçait que j’étais atteinte. Mais ce qui est sûr c’est que ça me fait peur. Bref, en ce qui concerne le livre il s’agit de reconstruction,de résilience. Un excellent moment lecture qui fait du bien par les messages délivrés. Mais aussi d’incroyables descriptions qui nous permettent de voyager en Tasmanie et un rapport à la nature qui m’a subjuguée et cette façon de donner voix aux animaux. est tellement surprenante. Vous l’avez compris il faut le lire !!! Surtout sur ce mois d’octobre même si pour moi je trouve triste que l’on n’en parle qu’à cette période… Un grand merci à @lumieresbox car c’est grâce à elle cette jolie découverte ! Et si tu ne connais pas encore, le concept est simple : c’est une box qui met en lumière des éditeurs (peu connu). C’est donc un livre grand format, un pochon en coton bio imprimé, 1 petit plus (là c’était des pailles en bambou), 1 marque-page et 1 fiche descriptive du livre. Le tout pour 25,50 et c’est sans engagement. Voilà, tu sais tout maintenant donc tu n’as plus qu’à !Un sujet qui me touche particulièrement puisqu’il s’agit du cancer du sein. Lucy victime d’un cancer va subir une mastectomie. Il s’agit alors de se reconstruire et quoi de mieux que la chirurgie réparatrice ! Sauf que parfois un changement ça n’est pas toujours bon et qu’un accident va tout bouleverser… J’avais envie de le lire et en même temps j’avais peur. C’est un sujet sensible pour moi. J’ai perdu ma grand-mère qui était âgée de 60 ans et qui pendant 10 ans s’est battue contre cette maladie et ce jusqu’au bout. Je ne sais pas comment je réagirai si demain l’on m’annonçait que j’étais atteinte. Mais ce qui est sûr c’est que ça me fait peur. Bref, en ce qui concerne le livre il s’agit de reconstruction,de résilience. Un excellent moment lecture qui fait du bien par les messages délivrés. Mais aussi d’incroyables descriptions qui nous permettent de voyager en Tasmanie et un rapport à la nature qui m’a subjuguée et cette façon de donner voix aux animaux. est tellement surprenante. Vous l’avez compris il faut le lire !!! Surtout sur ce mois d’octobre même si pour moi je trouve triste que l’on n’en parle qu’à cette période…...
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