Long week-end

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Christlbouquine 28/03/2024

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  Alors que la canicule s'invite pour ce week-end prolongé du Labor Day, Henry accompagne sa mère pour faire quelques courses en prévision de la rentrée scolaire prochaine. C’est là que leur route va croiser celle de Franck, évadé de prison, qui les contraints à l’emmener et à le cacher chez eux. Durant ces jours passés ensemble, les vies de Franck, Henry et Adele vont être durablement transformées. Joyce Maynard nous propose ici un livre fort, habité par trois personnages marqués par la vie et que leurs blessures vont rapprocher. Henry est un jeune garçon de 13 ans, solitaire. Il vit avec sa mère depuis le divorce de ses parents. Son père a refait sa vie, construit une nouvelle famille. Adele est un être perturbé, fragile, aux nombreuses fêlures. Quant à Franck, il a été emprisonné après la mort de sa compagne et de son fils, un drame dont il ne se remet pas. Raconté du point de vue d’Henry vingt ans après les faits, le récit se déroule quasiment en huis clos, dans la maison d’Adele et Henry où Franck les retient. Mais ce preneur d’otage s’avère être un homme au grand cœur qui va apprendre à Henry à jouer au baseball, faire les réparations nécessaires dans la maison et leur préparer de fabuleuses recettes, dont une mémorable tarte aux pêches. Et alors qu’une histoire d’amour naît entre Adele et Franck, Henry en vient bientôt à penser qu’ils envisagent de fuir en l’abandonnant derrière eux. Une mauvaise interprétation qui coûtera cher aux trois protagonistes. C’est un livre magnifique dans lequel tout sonne juste. Les pensées et les émois d’un adolescent qui découvre l’amour et que sa mère a toujours considéré comme un adulte. Les faiblesses d’une mère qui ne se comporte pas comme les autres, qui a peur de sortir, qui n’a pas d’amis, qui vit dans un passé révolu et qui va découvrir que la vie peut réserver de belles surprises même quand on n’y croit plus. Et les résolutions d’un homme qui a tout perdu et qui a été condamné, prêt à tout pour retrouver sa liberté et vivre cette histoire d’amour que le destin a mis sur son chemin. Les relations entre les trois personnages sont finement analysées, pleines d’émotions, parfois drôles malgré la gravité des événements. Le roman est aussi habité par une grande sensualité, la relation entre Adele et Franck étant à la fois magnétique et énigmatique pour Henry. C’est aussi une belle description d’une relation mère-fils qui s’est construite un peu à l’envers, Henry protégeant sa mère trop sensible et si peu maternelle. Sublime roman. Alors que la canicule s'invite pour ce week-end prolongé du Labor Day, Henry accompagne sa mère pour faire quelques courses en prévision de la rentrée scolaire prochaine. C’est là que leur route va croiser celle de Franck, évadé de prison, qui les contraints à l’emmener et à le cacher chez eux. Durant ces jours passés ensemble, les vies de Franck, Henry et Adele vont être durablement transformées. Joyce Maynard nous propose ici un livre fort, habité par trois personnages marqués par la vie et que leurs blessures vont rapprocher. Henry est un jeune garçon de 13 ans, solitaire. Il vit avec sa mère depuis le divorce de ses parents. Son père a refait sa vie, construit une nouvelle famille. Adele est un être perturbé, fragile, aux nombreuses fêlures. Quant à Franck, il a été emprisonné après la mort de sa compagne et de son fils, un drame dont il ne se remet pas. Raconté du point de vue d’Henry vingt ans après les faits, le récit se déroule quasiment en huis clos, dans la maison d’Adele et Henry où Franck les retient. Mais ce preneur d’otage s’avère être un homme au grand cœur qui va apprendre à Henry...

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• polochon250 11/01/2024

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  "Long week-end" de Joyce Maynard paru aux Editions Philippe Rey C'est une lecture qui se passe dans un huis clos entre Henry, 13 ans, sa mère Adèle et Frank un prisonnier qui vient de s'évader et va les embringuer dans une "vie de famille" pendant 6 jours. Adèle est une mère fantasque, qui ne travaille pas, qui ne sort quasiment plus de chez elle. Et Adèle va tomber sous le charme du gentil évadé. Frank, quant à lui, trouve une liberté et une femme qu'il pourrait aimer et épouser s'il parvient à sortir de cette maison. Et Henry... l'ado dans sa splendeur, qui vit avec sa mère et passe les samedis soirs au restaurant avec son père et sa nouvelle famille, qui est un solitaire, va lui aussi faire quelques découvertes physiques et philosophiques. C'est une histoire de famille, une histoire de femme et d'enfant. C'est un roman qui nous plonge dans des vies qui n'auraient pas dûes se rencontrer. Des années plus tard, on apprend l'histoire familiale complète, avant le divorce des parents d'Henry, ce qu'ils ont traversé et qui les forgeront pour toujours. Encore une belle lecture avec cette autrice.
• BiblioJoy 24/09/2023

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  « Il n’est resté que nous deux, ma mère et moi, après le départ de mon père. […] Je savais qui était ma vraie famille. Elle. » Lorsque Henry est abordé par Frank, prisonnier en fuite, blessé, dans le grand magasin où avec sa mère ils font quelques courses avant la rentrée, il ne sait pas encore dans quoi cette rencontre va les embarquer. Et le lecteur non plus ! Mais un étrange pressentiment d’inquiétude et d’espoir plane dans l’atmosphère lorsque tous trois réunis, ils sortent du magasin pour rentrer à la maison… Ces quelques jours du long week-end du Labor day, écrasant de chaleur et prémices de changement, vont marquer à jamais les vies d’Henry et de sa mère. Une sorte de huis-clos familial se déroule alors dans cette petite ville américaine, la tension grimpant crescendo autour de ce trio surprenant, quelle en sera l’issue ? Aujourd’hui adulte, Henry se remémore ce long week-end de l’année de ses treize ans. * L’autrice explore les relations familiales avec sensibilité et psychologie, et l’on observe ici la famille sous ses différentes formes, dans les moments de joie et de tristesse, de drames, de frustrations, de reconstruction, sous le regard et les pensées d’un jeune garçon inquiet pour sa mère, et en pleine mutation liée à l’adolescence, traversé par les tourments de la puberté. J’ai été touchée par les émotions retranscrites avec beaucoup de justesse et d’amour par Joyce Maynard sur les relations humaines, familiales en particulier, entre les personnages principaux. Curieuse de découvrir l’adaptation en film. Après avoir rencontré Joyce Maynard à l’occasion de la présentation de son dernier roman « L’hôtel des oiseaux », on saisit sa sensibilité, son attachement à écrire sur la famille, les liens filiaux, les femmes, les rapports mère-enfant. Elle a d’ailleurs fait part d’une suite en préparation de « Où vivaient les gens heureux » ! Un moment d’échange que j’ai beaucoup apprécié et qui apporte une touche supplémentaire à la lecture de ses romans. « Il n’est resté que nous deux, ma mère et moi, après le départ de mon père. […] Je savais qui était ma vraie famille. Elle. » Lorsque Henry est abordé par Frank, prisonnier en fuite, blessé, dans le grand magasin où avec sa mère ils font quelques courses avant la rentrée, il ne sait pas encore dans quoi cette rencontre va les embarquer. Et le lecteur non plus ! Mais un étrange pressentiment d’inquiétude et d’espoir plane dans l’atmosphère lorsque tous trois réunis, ils sortent du magasin pour rentrer à la maison… Ces quelques jours du long week-end du Labor day, écrasant de chaleur et prémices de changement, vont marquer à jamais les vies d’Henry et de sa mère. Une sorte de huis-clos familial se déroule alors dans cette petite ville américaine, la tension grimpant crescendo autour de ce trio surprenant, quelle en sera l’issue ? Aujourd’hui adulte, Henry se remémore ce long week-end de l’année de ses treize ans. * L’autrice explore les relations familiales avec sensibilité et psychologie, et l’on observe ici la famille sous ses différentes formes, dans les moments de joie et de tristesse, de drames, de frustrations, de reconstruction, sous le regard et les pensées d’un jeune garçon inquiet pour sa mère,...

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• Christophe_bj 13/08/2023

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  Henry a treize ans et vit seul avec sa mère Adele depuis le divorce de ses parents. Son père est resté dans la même petite ville mais s’est remarié avec Marjorie, que Henry ne supporte pas, et qui a un fils d’une précédente union, Richard et une petite fille avec le père de Henry. Depuis le divorce, Adele ne sort presque pas de chez elle et mène une vie en marge. Pour tout travail, elle vend des vitamines par téléphone. D’habitude c’est Henry qui va faire les courses, mais ce jour-là, exceptionnellement, la mère et le fils vont tous les deux au centre commercial pour faire les courses de la rentrée scolaire. Pendant que sa mère erre dans les rayons, Henry s’arrête devant les magazines ; il aimerait bien acheter Playboy, mais ne peut pas. Tout à coup, Frank apparaît à ses côtés, il est blessé et a du sang sur ses vêtements et son visage. Il porte une veste du supermarché mais visiblement n’en est pas un des employés. Il demande à Henry puis à Adele s’il peut aller chez eux. Elle accepte. Ils ne tardent pas à apprendre que Frank est un meurtrier qui vient de s’évader de prison. #9679; On s’attend à ce que l’histoire prenne une toute autre tournure et on est bien surpris par celle que lui donne Joyce Maynard. Je ne donnerai pas de détails à ce sujet pour ne pas gâcher l’effet de surprise. #9679; Ce que je peux dire, c’est que c’est là un roman tout en subtilité, très agréable à lire. Tout est « à l’os », il n’y a rien de superflu, c’est comme une épure. #9679; Les personnages sont très bien campés, avec de la profondeur mais sans longues descriptions. On apprend à les connaître par leurs actions, à commencer bien sûr par le narrateur, le jeune Henry, qui s’efforce de tout comprendre malgré l’étrangeté de sa mère, la puberté qui oriente ses pensées, le retrait de son père… #9679; Un court et beau roman que je conseille.Henry a treize ans et vit seul avec sa mère Adele depuis le divorce de ses parents. Son père est resté dans la même petite ville mais s’est remarié avec Marjorie, que Henry ne supporte pas, et qui a un fils d’une précédente union, Richard et une petite fille avec le père de Henry. Depuis le divorce, Adele ne sort presque pas de chez elle et mène une vie en marge. Pour tout travail, elle vend des vitamines par téléphone. D’habitude c’est Henry qui va faire les courses, mais ce jour-là, exceptionnellement, la mère et le fils vont tous les deux au centre commercial pour faire les courses de la rentrée scolaire. Pendant que sa mère erre dans les rayons, Henry s’arrête devant les magazines ; il aimerait bien acheter Playboy, mais ne peut pas. Tout à coup, Frank apparaît à ses côtés, il est blessé et a du sang sur ses vêtements et son visage. Il porte une veste du supermarché mais visiblement n’en est pas un des employés. Il demande à Henry puis à Adele s’il peut aller chez eux. Elle accepte. Ils ne tardent pas à apprendre que Frank est un meurtrier qui vient de s’évader de...

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• correzien 23/02/2023

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  # Début de l'histoire : Lors du long weekend de Labor Day, Henry, 13 ans, et sa mère hébergent un fugitif, Franck, évadé. Le roman va s'attacher à dépeindre ces trois personnages, leurs fragilités, leurs relations. # Si vous n'avez pas lu ce roman encore, inutile d'en savoir davantage. Laissez-vous embarquer dans ce huis-clos, raconté par Henry. # Une histoire simple, facile à lire, bien construite, avec ce qu'il faut de péripéties pour qu'on ait envie de lire la suite. Les personnages sont humains, imparfaits, attachants. # Un bon moment de lecture en ce qui me concerne.