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Louons maintenant les grands hommes
Jean Queval (traduit par)
Collection : Terre Humaine Poche
Date de parution : 16/10/2003
Éditeurs :
Pocket

Louons maintenant les grands hommes

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Jean Queval (traduit par)
Collection : Terre Humaine Poche
Date de parution : 16/10/2003

James Agee, après avoir fait ses études à Harvard, a été chargé par le groupe de presse Time Life d’un reportage de six semaines sur les Blancs pauvres de l’Alabama....

James Agee, après avoir fait ses études à Harvard, a été chargé par le groupe de presse Time Life d’un reportage de six semaines sur les Blancs pauvres de l’Alabama. Accompagné de Walker Evans – qui deviendra le plus célèbre photographe américain –, ils vont, au sein de trois familles, tenter d’approcher...

James Agee, après avoir fait ses études à Harvard, a été chargé par le groupe de presse Time Life d’un reportage de six semaines sur les Blancs pauvres de l’Alabama. Accompagné de Walker Evans – qui deviendra le plus célèbre photographe américain –, ils vont, au sein de trois familles, tenter d’approcher la vérité. Mais qu’est-ce que la vérité d’un homme, d’une société ? N’est-elle pas insaisissable ? Agee nous le fait percevoir. L’intention première est donc un compte rendu. Mais la personnalité fiévreuse de l’auteur va tirer de la vie la plus humble son expression la plus haute. C’est une protestation contre la réalité, une déchirure, une brûlure intérieure qui inspirent ces portraits dont la tonalité, des plus singulières, bouscule la tradition sociologique : comment cette pauvreté sans retour et ces détresses intérieures sont-elles possibles ?

Avec 62 photographies hors texte
Troisième édition augmentée d'une postface de Bruce Jackson

 

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EAN : 9782266127875
Code sériel : 11777
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266127875
Code sériel : 11777
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Emporté par un magnifique et fiévreux lyrisme, le récit de James Agee est à la fois un reportage scrupuleux et sans concession et un poème visionnaire (…) Les photographies de Walker Evans, ce qu'elles montrent de détresse infinie dans certains regards, s'accordent étonnamment avec la puissance expressive du texte. » Le Monde
« Une profondeur non dépourvue d’essence poétique. » Livres Hebdo
« Chef d’œuvre de la littérature américaine. » Philosophie Magazine
« Un texte intense sur la misère au sud des États-Unis, au cœur de la Grand Dépression. Jamais, la vie de paysans miséreux n’avait été décrite avec un tel réalisme. » Mémoire des Arts

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 24/09/2022
    LOUONS MAINTENANT LES GRANDS HOMMES de JAMES AGEE En juin 1936 le magazine Fortune demande à James Agee un article sur les métayers blancs en Alabama. Il va partir six semaines avec un photographe, Walker Evans. Ils vont partager la vie de trois familles pauvres qui cultivent essentiellement le coton. C’est un livre surprenant qui vous prend aux tripes, Agee est un descripteur né, au delà de ce talent, il va nous rendre ces hommes et ces femmes humains, là où, justement il y a tant d’inhumanité. Il leur rend de la dignité, nul doute qu’il les a profondément aimés. Avant de rentrer dans l’aspect purement descriptif de son séjour, il y a une centaine de pages difficiles à lire, mélange de Joyce, Celine avec des réflexions, de la poésie, des citations. Agee aurait pu être un grand écrivain, il mourut hélas trop jeune. Une seule citation pour résumer l’ambiance de ce livre « Personne n’est fait pour le droit au malheur » L’article sera refusé par Fortune, tant il est évident qu’il méritait d’être publié sous ce format. De nombreuses photos illustrent ce livre. Parution en 1941.
  • ArmelleAlx 25/05/2021
    Quel livre ! Sa réputation est parfaitement justifiée. Une lecture qui n'a pas été facile. Alabama. Années 30. Deux jeunes reporters à la rencontre de trois familles de fermiers pauvres. Les photos de Walker Evans précèdent le texte de James Agee, et celui-ci surprend par le style et par la composition annoncée du récit. Un ton hargneux, déroutant ; une structure qui semble compliquée, rebutante ; pas de rapport perceptible avec les photographies qui précèdent. Il faut tenir un peu. Assez vite, la vision qui s'offre au lecteur devient admirable. Le projet prend tout son sens. Cette lecture éclaire a posteriori d'autres tellement de livres, films, photos, peintures ! Un reportage incarné que j'ai dû lire lentement, par étapes, pour l'apprécier. Gros coup de coeur au final.
  • blandine5674 22/07/2019
    Jamais je n’aurais pensé qu’un tel livre existe ! Juin 2019 : numéro 1 du top 100 des meilleurs romans du journal Le monde selon ses journalistes. Ici aussi, il s’agit d’un journaliste et d’un photographe qui vont partager la vie de trois familles de fermiers de l’Alabama dans les années 1930. Descriptions au peigne fin de l’habitat, des vêtements, de l’alimentation, de l’éducation, du travail dans les champs de coton que traversent des chemins de glaise, de l’école qui passe après les labeurs de la ferme. La pauvreté se voit bien aussi dans la soixantaine de photos fascinantes de par son réalisme et sa beauté. Et surtout une construction dont je ne trouve pas les mots. Un entracte qui coupe l’essai où il y est question de ´Quelques questions qui se posent aujourd’hui aux écrivains américains’ où l’auteur avait répondu et qu’ils ont refusé de publier. Dans la troisième partie, où il y parle de leurs premières rencontres, contient une grande force de sensibilité face aux familles et à la nature, pour moi inégalée. Un index où les mots renvoient à chaque page. Lecture pas facile qu’il aurait été dommage que je passe à côté pour son côté atypique et la liberté que se donne James Agee dans une prose faite d’intelligence, de colère et d’émotions face à une constatation sociale.Jamais je n’aurais pensé qu’un tel livre existe ! Juin 2019 : numéro 1 du top 100 des meilleurs romans du journal Le monde selon ses journalistes. Ici aussi, il s’agit d’un journaliste et d’un photographe qui vont partager la vie de trois familles de fermiers de l’Alabama dans les années 1930. Descriptions au peigne fin de l’habitat, des vêtements, de l’alimentation, de l’éducation, du travail dans les champs de coton que traversent des chemins de glaise, de l’école qui passe après les labeurs de la ferme. La pauvreté se voit bien aussi dans la soixantaine de photos fascinantes de par son réalisme et sa beauté. Et surtout une construction dont je ne trouve pas les mots. Un entracte qui coupe l’essai où il y est question de ´Quelques questions qui se posent aujourd’hui aux écrivains américains’ où l’auteur avait répondu et qu’ils ont refusé de publier. Dans la troisième partie, où il y parle de leurs premières rencontres, contient une grande force de sensibilité face aux familles et à la nature, pour moi inégalée. Un index où les mots renvoient à chaque page. Lecture pas facile qu’il aurait été dommage que je passe à côté pour son côté atypique...
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  • lehibook 26/05/2019
    Comment ais-je pu si longtemps passer à côté de ce bouquin ,l’un des plus impressionnants qu’il m’est été donné de lire ? Oh ,il n’est pas d’abord facile ,ni de lecture aisée ! D’abord les photos d’ Evans ,dans l’énigmatique aridité de leur noir et blanc ,sans commentaire , puis le texte d’Agee :une préface hargneuse et rechignée comme un pitbull paranoïaque , des descriptions , des listes , des récits ,un désordre apparent qui évoque peu à peu , comme Ulysse évoquait aux Enfers les ombres de ses compagnons, ces pauvres blancs du Sud des Etats-Unis qui peuplent les romans de Caldwell ou de Steinbeck ..Et quelle expression , comme une enquête sociologique écrite par René Char , où partout transparaît l’amour de ces « petites » gens ,la haine de la société qui les a fabriqués . « Ce qu’on fait de vous homme,femmes/Ô pierre tendre tôt usée /Et vos apparence brisées /Vous regarder m’arrache l’âme » Aragon
  • Bazart 16/04/2019
    James Agee: son nom reste encore méconnu parmi les grands noms de la littérature américaine du 20e siècle pourtant il est auteur un classique de la littérature américaine Louons maintenant les grands hommes. Ce cri de colère devant la pauvreté des fermiers du sud de l'Amérique profonde pendant la Grande Dépression, illustré par les célèbres photos de Walker Evans, un photographe avec qui sa collaboration sera particulièrement fructueuse, est sans conteste un livre important dans l'histoire de la littérature mondiale. Ce grand livre sera un témoignage précieux sur la condition des classes populaires des USA des années 50 à ranger avec les oeuvres de Dorothée Lange.ou de John Steibneck.
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