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Lucrèce Borgia
Date de parution : 09/07/2019
Éditeurs :
Pocket

Lucrèce Borgia

Date de parution : 09/07/2019

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Indifférente à la haine de l'Italie entière, Lucrèce Borgia parade au carnaval de Venise. Qui pourrait inquiéter cette femme de pouvoir qui baigne dans l'adultère, l'inceste...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Indifférente à la haine de l'Italie entière, Lucrèce Borgia parade au carnaval de Venise. Qui pourrait inquiéter cette femme de pouvoir qui baigne dans l'adultère, l'inceste et le crime ? Elle a peur cependant, et tremble pour un simple capitaine qu'elle cherche parmi la foule. Il...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Indifférente à la haine de l'Italie entière, Lucrèce Borgia parade au carnaval de Venise. Qui pourrait inquiéter cette femme de pouvoir qui baigne dans l'adultère, l'inceste et le crime ? Elle a peur cependant, et tremble pour un simple capitaine qu'elle cherche parmi la foule. Il se nomme Gennaro. Il est amoureux d'elle, lui qui tient les Borgia en aversion et insulte leur blason. Or Gennaro n'est autre que le fils de Lucrèce, né de ses amours incestueuses avec son propre frère, ignorant tout de son passé et de ses origines.
Lucrèce est un monstre, mais aussi une femme et une mère. Comment protéger son enfant, comment le soustraire à la fureur d'un mari qui le croit son amant ?
En 1833, ce mélodrame tragique surpasse tous les triomphes de Victor Hugo.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

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EAN : 9782266300674
Code sériel : 14762
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266300674
Code sériel : 14762
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • TCHITAT92 15/11/2023
    Cela fait déjà au moins six mois que j'ai terminé cette lecture, donc mes propose seront forcément évasifs... Mais en tout cas, positifs ! C'était un gros coup de coeur théâtral - vous me direz, avec Hugo, c'était à prévoir ! -une intrigue bien ficelée, des péripéties dramatiques à souhait, des personnages tragiques et entiers, bref, une bonne tragédie comme on les aime (ou pas) ! Foncez sans hésitation !
  • LecturesdeVoyage 08/10/2023
    Au fil des ans, c’est devenu un rituel de nos retours estivaux en Belgique. Nous allons voir, souvent en famille, la pièce qui se joue en plein air dans les ruines de l’Abbaye de Villers-la-Ville. Les restes de cette abbaye fondée par Bernard de Clairvaux en 1146 et mise à sac lors de la Révolution française se prêtent très bien à la mise en scène. Les soirs de juillet ou août, le soleil se couche autour de neuf heures. Les spectateurs arrivent, selon les aléas des étés belges, avec une couverture pour se garder au chaud et en espérant ne pas avoir à ouvrir leurs parapluies. Très vite la magie opère. Les vieilles pierres de l’abbaye offrent un décor naturel pour le répertoire classique et historique qui y est joué. La pénombre et puis la nuit permettent des jeux d’ombres et de couleurs qui renforcent la dramatique des pièces. Le jeu des acteurs – qui au moins une fois par soirée doivent s’interrompre le temps qu’un train local passe à quelques mètres de là – est, en général, excellent. Souvent, d’un acte à l’autre, les spectateurs se déplacent à travers les ruines. Je me souviens de nombreuses scènes finales jouées dans le chœur de l’abbatiale. J’en oublie sans doute, mais je pense avoir, sur plus de trente ans, assisté, avec bonheur, aux spectacles suivants : Cyrano de Bergerac (Edmond Rostand), Le Nom de la Rose (Umberto Eco), Dracula (Bram Stoker), Frankenstein (Mary Shelley), L’Avare (Molière), Caligula (Albert Camus), Le Bossu (Paul Féval), La Reine Margot (Alexandre Dumas) et Milady (Alexandre Dumas adapté par Eric-Emmanuel Schmitt). Souvent, c’est mon père qui organisait ces soirées et nous y accompagnions, après un repas rdans leur jardin, un large groupe familial. Cet été, nous avons renversé les rôles et ma femme Céline et moi avons invité nos parents à voir Lucrèce Borgia, une pièce écrite par Victor Hugo. Victor Hugo lui-même a rendu plusieurs fois visite aux ruines de Villers entre 1861 et 1869. Il était inspiré par ces traces d’une époque révolue que son imagination romantique enrobait de mystères et de drames. Il nous a laissé quelques dessins de l’abbaye et un passage des Misérables s’inspire de sa visite des cachots. Lucrèce Borgia est un nom qui symbolise, aujourd’hui encore, beauté, mais aussi dépravation et luxure. D’abord, elle est une Borgia, un nom devenu synonyme des pires excès de la papauté pendant la Renaissance. Elle est la fille naturelle du cardinal Rodrigo Borgia qui deviendra pape sous le nom d’Alexandre VI. Elle sera mariée trois fois, servant de gage pour des alliances politiques entre les grandes familles européennes : Sforza, Aragon et Este. Son second mari, Alphonse d’Aragon est assassiné sur ordre de son frère, César Borgia. Un parfum de crime, d’adultère voire d’inceste la poursuit. La pièce de Hugo a sans doute contribué à cette légende noire. Gennaro, qui ignore tout de ses origines, rencontre Lucrèce lors d’un bal à Venise et est séduit par sa beauté. Elle reconnaît dans le jeune aristocrate, son fils, fruit de ses amours incestueuses avec son frère. Le mari de Lucrèce, le Duc Alphonse d’Este, voit en Gennaro l’amant de sa femme et veut l’éliminer. Ce triangle impossible se joue à merveille dans les ombres et lumières de la nuit de Villers, et le drame se tisse, d’épée en poison, jusqu’à ce que nous découvrions derrière la Lucrèce dépravée, une mère qui meurt de n’avoir pas pu aimer. Au fil des ans, c’est devenu un rituel de nos retours estivaux en Belgique. Nous allons voir, souvent en famille, la pièce qui se joue en plein air dans les ruines de l’Abbaye de Villers-la-Ville. Les restes de cette abbaye fondée par Bernard de Clairvaux en 1146 et mise à sac lors de la Révolution française se prêtent très bien à la mise en scène. Les soirs de juillet ou août, le soleil se couche autour de neuf heures. Les spectateurs arrivent, selon les aléas des étés belges, avec une couverture pour se garder au chaud et en espérant ne pas avoir à ouvrir leurs parapluies. Très vite la magie opère. Les vieilles pierres de l’abbaye offrent un décor naturel pour le répertoire classique et historique qui y est joué. La pénombre et puis la nuit permettent des jeux d’ombres et de couleurs qui renforcent la dramatique des pièces. Le jeu des acteurs – qui au moins une fois par soirée doivent s’interrompre le temps qu’un train local passe à quelques mètres de là – est, en général, excellent. Souvent, d’un acte à l’autre, les spectateurs se déplacent à travers les ruines. Je me souviens de nombreuses scènes finales jouées dans...
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  • bfauriaux 06/09/2023
    L'oeuvre théâtrale de Hugo est presqu'aussi riche que son oeuvre romanesque et ce n'est pas peu dire.Ses pieces,même si Hernani se detache,sont toutes aussi jouees sur scene que ses romans sont lus.Ici tout tourne autour de la fille des Borgia qui a la place centrale de ce recit,nous sommes projetés en pleine renaissance pu intrigue et passions sont meles.Du grand Hugo a decouvrir sans tarder.
  • JulienDjeuks 06/12/2022
    À la suite de Notre Dame de Paris en 1831 et Le roi s'amuse en 1832, Hugo continue de puiser dans l'histoire du Moyen-Âge tardif des motifs romantiques. Dans la famille des Borgia et les légendes les entourant, il retrouve l'horreur grandiose des tragédies grecques et de la dynastie maudite des Atrides ou des Labdacides : assassinats, inceste, matricide et infanticide... Gennaro tient d'Oedipe, jeune homme vaillant et naïf, il accomplit sans le savoir, alors même qu'il veut s'en tenir à distance, le destin maudit de l'héritage de son sang. Irritant d'innocence et de pureté, Gennaro méprise tant les mauvaises mœurs qu'il ne peut épargner une femme tueuse qui pourtant lui veut du bien. Lucrèce, extrêmement susceptible, envoie des hommes à la mort parce qu'ils se moquent d'elle, par exemple en abîmant son nom ("Borgia" devenant "orgia"). L'un comme l'autre, c'est leur haut degré de fierté - sentiment d'être d'une nature noble que nul ne peut souiller - qui les oblige à tuer. Ainsi, la volonté maternelle de préserver son fils de la noirceur du sang, de le conserver dans la pureté et l'innocence, ce secret entêté - Lucrèce ne veut entacher dans l'esprit de son fils le sentiment magnifique d'amour pour l'image qu'il s'est faite de sa mère -, quête de pureté noble qui provoque le tragique sublime. À l'inverse de la plupart des héros hugoliens (depuis le bossu jusqu'à Gwynplaine) dont l'apparence misérable dissimule un cœur d'or, Lucrèce est une dame noble et belle cachant l'intériorité la plus malsaine. Comme Hugo le précise dans sa préface, elle ne devient un personnage romantique et dramatique (pas totalement mauvais) que par l'introduction du sentiment positif de maternité (complexité redoublée par la réputation qui dégrade l'extériorité). L'intrigue se réduit quasiment à ses scènes de face à face entre Lucrèce et son fils, entre magnétisme incestueux et fureur d'un sang suicide (duo qui rappelle Phèdre et Hippolyte de Racine). Aucun autre enjeu. Même l'infiltré charismatique Gubetta joue un rôle anecdotique. Hormis le langage délicieux et trop facile de Hugo, ce qui pourrait bien avoir séduit le public à travers les temps, c'est ce portrait d'une élite corrompue, irrémédiablement viciée sous des dehors luxueux, méritant la mort horrible qu'ils s'assènent les uns les autres, comme Lucrèce semble appeler la mort de la main de son fils, seule punition à hauteur de sa nature pourrie.À la suite de Notre Dame de Paris en 1831 et Le roi s'amuse en 1832, Hugo continue de puiser dans l'histoire du Moyen-Âge tardif des motifs romantiques. Dans la famille des Borgia et les légendes les entourant, il retrouve l'horreur grandiose des tragédies grecques et de la dynastie maudite des Atrides ou des Labdacides : assassinats, inceste, matricide et infanticide... Gennaro tient d'Oedipe, jeune homme vaillant et naïf, il accomplit sans le savoir, alors même qu'il veut s'en tenir à distance, le destin maudit de l'héritage de son sang. Irritant d'innocence et de pureté, Gennaro méprise tant les mauvaises mœurs qu'il ne peut épargner une femme tueuse qui pourtant lui veut du bien. Lucrèce, extrêmement susceptible, envoie des hommes à la mort parce qu'ils se moquent d'elle, par exemple en abîmant son nom ("Borgia" devenant "orgia"). L'un comme l'autre, c'est leur haut degré de fierté - sentiment d'être d'une nature noble que nul ne peut souiller - qui les oblige à tuer. Ainsi, la volonté maternelle de préserver son fils de la noirceur du sang, de le conserver dans la pureté et l'innocence, ce secret entêté - Lucrèce ne veut entacher dans l'esprit de son fils le sentiment magnifique...
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  • MisterWhite 11/03/2022
    Célèbre pièce de son auteur, "Lucrèce Borgia" fut jouée en 1833 juste après la représentation, censurée elle, du "Roi s'amuse". Lugubre drame romantique en 3 actes, dont 2 sont découpés en parties, histoire de vengeance écrite en prose, son intrigue transporte le public dans l'Italie du début de la Renaissance, d'abord à Venise puis au duché de Ferrare, au sein d'une Italie du crime, des disparitions suspectes et des emprisonnement tentés, rarement échoués ; nous transporte dans des palais obscurs, où sonnent des voix de moines pénitents. Lucrèce Borgia, soeur cadette de César et de Jean, noyé du fait des mains de son propre frère, Lucrèce marquée du sceau de l'inceste impliquant son père, le Pape Alexandre, impliquant aussi ses frères (rumeur lancée en fait par son premier mari, Jean Sforza, mais infondée historiquement parlant... ), Lucrèce distilleuse de poisons redoutables, pourvoyeuse d'anti-poisons, Lucrèce Borgia duchesse parce qu'épouse de Don Alphonse, puissant duc de Ferrare, belle Lucrèce, maléfique Lucrèce, mère enfin, tout ça dans une femme, voilà la Dona Lucrezia de Hugo ! Côté duché de Venise (autre lieu scénique), un jeune homme vivant dans l'ombre adorée de sa mère et dans l'ignorance de ses racines, Gennaro a vingt ans ! Puis vient l'affront commis au nom des Borgia, le drame qui se noue alors, à la gorge du fils et de la mère ; le dénouement fatal peut bien advenir, maintenant que la musique de Victor Hugo a chanté ! Encore de belles et terribles émotions traduites du malheur des familles, un vrai suspense narratif plein de frissons cathartiques, un authentique plaisir de lecture ! Célèbre pièce de son auteur, "Lucrèce Borgia" fut jouée en 1833 juste après la représentation, censurée elle, du "Roi s'amuse". Lugubre drame romantique en 3 actes, dont 2 sont découpés en parties, histoire de vengeance écrite en prose, son intrigue transporte le public dans l'Italie du début de la Renaissance, d'abord à Venise puis au duché de Ferrare, au sein d'une Italie du crime, des disparitions suspectes et des emprisonnement tentés, rarement échoués ; nous transporte dans des palais obscurs, où sonnent des voix de moines pénitents. Lucrèce Borgia, soeur cadette de César et de Jean, noyé du fait des mains de son propre frère, Lucrèce marquée du sceau de l'inceste impliquant son père, le Pape Alexandre, impliquant aussi ses frères (rumeur lancée en fait par son premier mari, Jean Sforza, mais infondée historiquement parlant... ), Lucrèce distilleuse de poisons redoutables, pourvoyeuse d'anti-poisons, Lucrèce Borgia duchesse parce qu'épouse de Don Alphonse, puissant duc de Ferrare, belle Lucrèce, maléfique Lucrèce, mère enfin, tout ça dans une femme, voilà la Dona Lucrezia de Hugo ! Côté duché de Venise (autre lieu scénique), un jeune homme vivant dans l'ombre adorée de sa mère et dans l'ignorance de ses racines, Gennaro a vingt ans...
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