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Mes voyages avec Hérodote
Véronique Patte (traduit par)
Date de parution : 04/09/2008
Éditeurs :
Pocket

Mes voyages avec Hérodote

Véronique Patte (traduit par)
Date de parution : 04/09/2008

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

S’il existait un dieu des reporters et des envoyés spéciaux, il se nommerait Hérodote. Le « père de l’histoire », comme disait Cicéron, est le...

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

S’il existait un dieu des reporters et des envoyés spéciaux, il se nommerait Hérodote. Le « père de l’histoire », comme disait Cicéron, est le premier à parcourir le monde antique avec pour seul désir celui de le connaître, le comprendre et le raconter.
Vingt-cinq siècles...

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

S’il existait un dieu des reporters et des envoyés spéciaux, il se nommerait Hérodote. Le « père de l’histoire », comme disait Cicéron, est le premier à parcourir le monde antique avec pour seul désir celui de le connaître, le comprendre et le raconter.
Vingt-cinq siècles plus tard, Ryszard Kapuściński, lecteur infatigable et admirateur inspiré de son illustre prédécesseur, rôde aux confins de la Chine, de l’Inde ou de l’Afrique. Curieux affamé, ennemi juré de l’exotisme et du pittoresque, il observe, discute, écoute, s’émerveille.

« Un récit aussi érudit que vivifiant. » Jean-Christophe – Le Figaro Magazine

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EAN : 9782266173018
Code sériel : 13356
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266173018
Code sériel : 13356
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« (…) un récit aussi érudit que vivifiant. »

Jean-Christophe Buisson – Le Figaro Magazine

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • kraton 31/12/2023
    Voyage avec un livre en terres humaines... Parfois c'est un livre qui vous amène au suivant. C'est Irène Vallejo dans "L'infini dans un roseau" qui m'a orientée vers "Mes voyages avec Hérodote", et voici le début des pages qu'elle lui consacre : "Au milieu des années 1950, dans une Europe divisée par le Rideau de fer, voyager au-delà des territoires alliés était une mission plus difficile qu'à l'époque d'Hérodote. En 1955, un jeune journaliste polonais, Ryszard Kapuscincki, aspirait, plus que tout, à "traverser la frontière". Peu lui importait laquelle et où, il ne rêvait pas de lieux enveloppés d'une aura capitaliste inaccessible, comme Londres ou Päris. Non, il désirait juste accomplir l'acte presque mystique et essentiel de franchir la frontière. Sortir du cloisonnement. Connaître l'autre côté. Il eut de la chance. son journal - qui répondait au nom exalté de l'Etendard de la jeunesse- l'envoya comme correspondant en Inde. Avant de partir, la rédactrice en chef lui offrit un gros volume relié : les Histoires d'Hérodote. Avec ses centaines de pages, ce n'était pas précisément un livre léger à embarquer dans une valise, mais Ryszard l'emmena avec lui. (...) Le livre d'Hérodote fut son vade-mecum et sa boussole dans la découverte de ce monte extérieur mystérieux. Des décennies plus tard, avec des kilomètres de déambulations internationales derrière lui, Kapuscinski écrivit un livre merveilleux, Mes voyages avec Hérodote, qui déborde de sympathie pour le Grec tourmenté en qui il trouva un compagnon de route et une âme soeur. Etc. Voyage avec un livre en terres humaines... Parfois c'est un livre qui vous amène au suivant. C'est Irène Vallejo dans "L'infini dans un roseau" qui m'a orientée vers "Mes voyages avec Hérodote", et voici le début des pages qu'elle lui consacre : "Au milieu des années 1950, dans une Europe divisée par le Rideau de fer, voyager au-delà des territoires alliés était une mission plus difficile qu'à l'époque d'Hérodote. En 1955, un jeune journaliste polonais, Ryszard Kapuscincki, aspirait, plus que tout, à "traverser la frontière". Peu lui importait laquelle et où, il ne rêvait pas de lieux enveloppés d'une aura capitaliste inaccessible, comme Londres ou Päris. Non, il désirait juste accomplir l'acte presque mystique et essentiel de franchir la frontière. Sortir du cloisonnement. Connaître l'autre côté. Il eut de la chance. son journal - qui répondait au nom exalté de l'Etendard de la jeunesse- l'envoya comme correspondant en Inde. Avant de partir, la rédactrice en chef lui offrit un gros volume relié : les Histoires d'Hérodote. Avec ses centaines de pages, ce n'était pas précisément un livre léger à embarquer dans une valise, mais Ryszard l'emmena avec lui. (...) Le livre d'Hérodote fut son vade-mecum et sa boussole dans la découverte...
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  • Laveze 02/11/2022
    MES VOYAGES AVEC HÉRODOTE de RYSZARD KAPUSCINSKI Auteur d'un livre que j'avais trouvé très bien fait sur l'Afrique " Ébène " j'ai eu envie de lie autre chose de lui. Polonais, jeune journaliste il découvre les " histoires " d'Herodote. Son premier voyage va l'emmener en Indes puis en Chine et dans tous ces voyages il va mettre en parallèle les voyages d'Herodote premier " journaliste/ historien " à avoir laissé des écrits aussi denses variés et précis. Questionnements passionnants , on passe de Mao et sa révolution , à Xerxes et ses guerres contre les grecs dans une écriture plaisante. Même si , avec le recul des années, certains des propos peuvent sembler un peu simplistes, c'est un livre de réflexion sur l'histoire qui ne manque pas de charme.
  • Bobo1001 30/08/2022
    Autoportrait avec historien ? J'ai adoré ce livre atypique d'un grand journaliste polonais que je ne connaissais pas. Il y a là une très grande richesse car le parcours personnel de cet auteur est passionnant. De la Pologne communiste, directement parachuté en Inde, puis en Chine puis en Afrique en pleine décolonisation, en Algérie....Je retiens une magnifique et bouleversante scène de concert de jazz avec Louis Armstrong à Khartoum... Maus surtout, l'auteur évoque son compagnonnage sur des décennies avec Hérodote et intercale les passages sur lui et les récits d'Hérodote qui sont parfois proprement stupéfiants. Ce qui est très beau c'est que l'auteur se pose bien plus de questions qu'il n'apporte de réponses sur les récits du grand historien grec et c'est là que l'on glisse vers un aspect passionnant du livre, une réflexion fine sur le métier de journalisme, sur les horreurs des temps et même peut-être (mais l'auteur est trop modeste pour le dire ouvertement) une forme d'autoportrait déguisé en Hérodote. Pour moi qui (bien que prof d'histoire, j'ai honte) ne suis pas un grand passionné d'histoire antique, le livre m'a vraiment passionné car il met le doigt sur le problème que nous avons avec les sources antiques, c'est que souvent il est bien difficile de démêler le vrai du faux... Si le sujet peut faire peur (un truc compliqué sur l'histoire Antique), il faut bien au contraire se laisser porter par ce très très beau livre que je ne suis pas prêt d'oublier !Autoportrait avec historien ? J'ai adoré ce livre atypique d'un grand journaliste polonais que je ne connaissais pas. Il y a là une très grande richesse car le parcours personnel de cet auteur est passionnant. De la Pologne communiste, directement parachuté en Inde, puis en Chine puis en Afrique en pleine décolonisation, en Algérie....Je retiens une magnifique et bouleversante scène de concert de jazz avec Louis Armstrong à Khartoum... Maus surtout, l'auteur évoque son compagnonnage sur des décennies avec Hérodote et intercale les passages sur lui et les récits d'Hérodote qui sont parfois proprement stupéfiants. Ce qui est très beau c'est que l'auteur se pose bien plus de questions qu'il n'apporte de réponses sur les récits du grand historien grec et c'est là que l'on glisse vers un aspect passionnant du livre, une réflexion fine sur le métier de journalisme, sur les horreurs des temps et même peut-être (mais l'auteur est trop modeste pour le dire ouvertement) une forme d'autoportrait déguisé en Hérodote. Pour moi qui (bien que prof d'histoire, j'ai honte) ne suis pas un grand passionné d'histoire antique, le livre m'a vraiment passionné car il met le doigt sur le problème que nous avons avec les sources antiques, c'est...
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  • Acerola13 21/09/2021
    Je poursuis mon overdose de Kapu avec son ouvrage Mes voyages avec Hérodote, qui diffère quelque-peu de ses autres écrits : la dimension biographique (au-delà des pérégrinations du journaliste dans des pays étrangers) est plus marquée ; l'auteur s'attarde sur sa vie polonaise, son enfance, ses impressions face au monde qui s'ouvre à lui, et les barrières qui se dressent entre ce monde et son univers communiste. On y découvre les débuts journalistiques de Kapuscinski, qui ose évoquer un désir de voyager, mais attention, pas à l'Ouest ! Plutôt en République tchèque, histoire de passer une frontière. Le reporter en devenir va être servi, puisqu'il est envoyé tour à tour en Inde et en Chine, dont les immensités culturelles l'effraient, l'épuise ; il est confronté à son incapacité à embrasser tant de subtilités, codes, et croyances millénaires. Si ses voyages en Inde et en Chine sont les plus développés, on retrouve également des anecdotes, plus succinctes, de ses autres destinations "favorites" : Congo, Soudan, Algérie, Éthiopie, Iran...qui, lorsque l'on connaît bien l’œuvre de Kapuscinski, font office de souvenirs éloignés, de réminiscences d'expériences vécues et connues du lecteur. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de repérer à plusieurs reprises des évènements, des situations déjà dépeintes ailleurs, avec plus de détails. La vraie différence avec ses autres ouvrages est bien sûr aussi la place majeure que prend Hérodote et son œuvre dans le récit de Kapuscinski : l'auteur revient sans cesse à sa lecture de l'historien grec qu'il cite, commente, questionne sans cesse. Le lecteur alterne donc entre récits antiques des Perses contre les Scythes, puis contre les Grecs, descriptions du monde et des coutumes de l'époque, et voyages de Kapuscinski. Il est certes intéressant d'en apprendre plus sur Xerxès, Darius et autres tyrans, mais cela se fait parfois au détriment du réel de Kapuscinski, qui déclare d'ailleurs tout de go parfois préférer la lecture d'Hérodote à la découverte du monde extérieur...Curieux lorsque l'on est reporter ! Finalement, le véritable coup de force de cet ouvrage est probablement la manière dont Kapuscinski questionne l'histoire et ceux qui la racontent, traçant des ponts entre un monde antique rapporté et un monde réel tout aussi difficilement palpable, avec pourtant de nouveaux moyens considérables. Pour les amateurs d'analyses ou d'anecdotes du XXe siècle, il vaut mieux se tourner vers les autres ouvrages de l'auteur (sauf pour les chapitres sur la Chine et l'Inde) ; ses promenades africaines sont en effet ici tout juste évoquées... Une lecture en tout cas singulière !Je poursuis mon overdose de Kapu avec son ouvrage Mes voyages avec Hérodote, qui diffère quelque-peu de ses autres écrits : la dimension biographique (au-delà des pérégrinations du journaliste dans des pays étrangers) est plus marquée ; l'auteur s'attarde sur sa vie polonaise, son enfance, ses impressions face au monde qui s'ouvre à lui, et les barrières qui se dressent entre ce monde et son univers communiste. On y découvre les débuts journalistiques de Kapuscinski, qui ose évoquer un désir de voyager, mais attention, pas à l'Ouest ! Plutôt en République tchèque, histoire de passer une frontière. Le reporter en devenir va être servi, puisqu'il est envoyé tour à tour en Inde et en Chine, dont les immensités culturelles l'effraient, l'épuise ; il est confronté à son incapacité à embrasser tant de subtilités, codes, et croyances millénaires. Si ses voyages en Inde et en Chine sont les plus développés, on retrouve également des anecdotes, plus succinctes, de ses autres destinations "favorites" : Congo, Soudan, Algérie, Éthiopie, Iran...qui, lorsque l'on connaît bien l’œuvre de Kapuscinski, font office de souvenirs éloignés, de réminiscences d'expériences vécues et connues du lecteur. Il m'est arrivé à plusieurs reprises de repérer à plusieurs reprises des évènements, des...
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  • Kickou 28/07/2017
    Voilà un très beau livre pour ceux qui aiment les voyages dans le temps, la géographie et l’Histoire, ainsi que nos rapports à la lecture. Ryszard Kapuscinski était (1932-2007) un grand reporter polonais, son récit commence dans les années 50, quand il n’est encore qu’un jeune journaliste, il est envoyé en reportage en Inde alors qu’il ne rêvait que de franchir la frontière tchécoslovaque. Ce premier voyage est un choc pour lui. Dans ses bagages il emporte un livre, « Les Histoires » d’Hérodote. Hérodote est considéré comme le premier historien mais Kapuscinski le voit aussi comme le premier grand reporter (La traduction d’ « histoire » en grec ancien est plus proche du mot « enquête »). Il emportera ce livre partout ensuite dans ses voyages en Chine, puis en Iran, et au Soudan, au Congo, au Sénégal ... Dans son récit, Kapuscinski, entremêle ses propres témoignages et les « histoires » d’Hérodote, il nous montre les similitudes entre le travail du grec et le sien à 2500 ans d’intervalle. Il nous dit aussi la subjectivité de ce travail, il se pose plus de questions (qu’il nous pose aussi d’ailleurs) qu’il n’a de réponse. Mais tout comme Hérodote, il reste curieux et ouvert au monde et à sa diversité. Le ton du livre est plutôt léger, plaisant. L’auteur aborde des sujets variés : les spiritualités indiennes et chinoises, la fin du colonialisme, le problème de la mémoire historique, de l’art dans la culture ... Bien sûr on revisite une partie de notre Histoire récente, des années 50 aux années 70, et on replonge en même temps dans l’Histoire de l’antiquité grecque. Un bouquin facile à lire, enrichissant et dépaysant qui vaut 5*. Allez salut. Voilà un très beau livre pour ceux qui aiment les voyages dans le temps, la géographie et l’Histoire, ainsi que nos rapports à la lecture. Ryszard Kapuscinski était (1932-2007) un grand reporter polonais, son récit commence dans les années 50, quand il n’est encore qu’un jeune journaliste, il est envoyé en reportage en Inde alors qu’il ne rêvait que de franchir la frontière tchécoslovaque. Ce premier voyage est un choc pour lui. Dans ses bagages il emporte un livre, « Les Histoires » d’Hérodote. Hérodote est considéré comme le premier historien mais Kapuscinski le voit aussi comme le premier grand reporter (La traduction d’ « histoire » en grec ancien est plus proche du mot « enquête »). Il emportera ce livre partout ensuite dans ses voyages en Chine, puis en Iran, et au Soudan, au Congo, au Sénégal ... Dans son récit, Kapuscinski, entremêle ses propres témoignages et les « histoires » d’Hérodote, il nous montre les similitudes entre le travail du grec et le sien à 2500 ans d’intervalle. Il nous dit aussi la subjectivité de ce travail, il se pose plus de questions (qu’il nous pose aussi d’ailleurs) qu’il n’a de réponse. Mais tout comme Hérodote,...
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