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Mille femmes blanches
Date de parution : 05/05/2011
Éditeurs :
Pocket

Mille femmes blanches

Date de parution : 05/05/2011

En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple...

En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles... L'une d'elles, May...

En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles... L'une d'elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l'agonie de son peuple d'adoption...

« Un roman splendide, puissant et engagé. » Jim Harrison

Cet ouvrage a reçu le prix du Premier roman étranger

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EAN : 9782266217460
Code sériel : 11261
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266217460
Code sériel : 11261
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 512
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« (...) un roman splendide, puissant et engagé. » Jim Harrison

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Gloria4520 29/03/2024
    Quelle lecture intéressante ! Ce roman, superbement documenté, offre une fiction captivante qui dépeint fidèlement la réalité des Amérindiens dans les années 1870, lors de la ruée vers l’or qui les a dépouillés de leurs terres, malgré leur pleine propriété accordée par le gouvernement. Jim Fergus s'appuie sur des faits historiques pour tisser la trame de son récit, intégrant également des figures historiques telles que le chef Cheyenne Little Wolf, qui a laissé une empreinte marquante dans l'histoire des Cheyennes du nord. Le roman est présenté sous la forme du journal de May Dodd, une femme blanche issue de la bourgeoisie de Chicago, qui part en exil pour épouser le chef des Cheyennes afin d'échapper à sa condition d'internée. Nous suivons son parcours, sa découverte du peuple Cheyenne, son évolution personnelle, sa prise de conscience de son appartenance, et sa plongée dans une culture nomade, au rythme des saisons. Le récit nous offre une profonde immersion dans la vie des Cheyennes, leurs traditions, leurs croyances, ainsi que leurs liens familiaux et communautaires. Mais surtout, il met en lumière la monstruosité de l'homme, sa tendance à toujours vouloir plus, à s'enfermer dans un égoïsme profond, et à imposer sa culture et sa religion aux autres peuples, persuadé de détenir la vérité absolue. Ce roman révèle de manière poignante les conséquences de la colonisation, qui pendant des siècles a opprimé et effacé des populations entières pour des intérêts personnels. Malheureusement, il est triste de constater que malgré les leçons de l'histoire, nous n'avons pas toujours progressé dans la bonne direction. La lecture de ce roman m'a profondément émue en me confrontant au destin tragique du peuple indien, victime de massacres, de dépossessions, et relégué dans l'indifférence générale. Parce que ça ne s'est jamais arrêté la bien entendu. Le "parcage" forcé dans les réserves, loin des regards, l'adoption forcée de la religion des blancs, ou encore les écoles internats où l'on envoyait leurs enfants de force, visant à éradiquer leur identité indigène, sont parmi les nombreuses exactions que les colons leurs ont imposés au fil des décennies. (Je vous recommande la lecture de "5 petits indiens" pour approfondir ce sujet.) En somme, ce roman, à la fois bouleversant et révoltant, ne dépeint qu'une courte période du calvaire des Amérindiens, qui s'est étendu sur plus d'un siècle.Quelle lecture intéressante ! Ce roman, superbement documenté, offre une fiction captivante qui dépeint fidèlement la réalité des Amérindiens dans les années 1870, lors de la ruée vers l’or qui les a dépouillés de leurs terres, malgré leur pleine propriété accordée par le gouvernement. Jim Fergus s'appuie sur des faits historiques pour tisser la trame de son récit, intégrant également des figures historiques telles que le chef Cheyenne Little Wolf, qui a laissé une empreinte marquante dans l'histoire des Cheyennes du nord. Le roman est présenté sous la forme du journal de May Dodd, une femme blanche issue de la bourgeoisie de Chicago, qui part en exil pour épouser le chef des Cheyennes afin d'échapper à sa condition d'internée. Nous suivons son parcours, sa découverte du peuple Cheyenne, son évolution personnelle, sa prise de conscience de son appartenance, et sa plongée dans une culture nomade, au rythme des saisons. Le récit nous offre une profonde immersion dans la vie des Cheyennes, leurs traditions, leurs croyances, ainsi que leurs liens familiaux et communautaires. Mais surtout, il met en lumière la monstruosité de l'homme, sa tendance à toujours vouloir plus, à s'enfermer dans un égoïsme profond, et à imposer sa culture et sa religion...
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  • lilule 20/02/2024
    Bonjour à tous, Des livres qui nous marquent dans la chaire de lectrice se compte souvent sur les doigts d’une main, ce livre en fait partie. Il y a des passages ou j’avais envies de hurler ma rage et ma colère en tant que femme. J’ai dû fermer le livre pour digérer le passage. Pourtant, quelques pages plus loin, mon cœur se serre à me faire mal et je retenais mes larmes. Je crois, non, je suis sure qu’il aura avant et un après. Et si on parle de la fin, elle est choquante et émouvante. On s’attache très vite aux personnages, j’ai aimé ses femmes fortes et leurs discutions mon fait réfléchir. Ce livre m’a donné envi de revoir « danse avec les loup ». je vais lire avec grand plaisir la suite. Bonne lecture et bisous de la Meuse
  • thebookshereads 11/02/2024
    Un roman historique prometteur qui retrace la vie des indiens Cheyenne aux États-Unis vers 1875 à travers le regard d’une femme blanche. Sympathique, instructif et bien écrit, ce roman m’a fait passé un bon moment de lecture. J’ai aimé en découvrir plus sur la vie des indiens à cette époque et sur le racisme que le peuple blanc leur fait subir. Néanmoins, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, notamment à May Dodd qui nous raconte sa propre histoire. J’ai trouvé que l’histoire tirait un peu en longueurs, que la romance n’apportait absolument rien au récit et certains passages m’ont semblé légèrement « anachroniques » me laissant le sentiment que l’auteur avait pris quelques libertés. Et c’est pour ces points précis que je ne lirais pas la suite. En conclusion, une impression mitigée. Un roman plein de promesses non tenues selon moi que je pourrais qualifiée de « sympa mais sans plus ».
  • Frdrc 09/12/2023
    J'ai cru choisir un roman d'aventure ou un roman historique mais pas du tout : c'est plutôt une fable, un conte, une fabulation où le lecteur feuillette le journal intime de May Dodd qui nous transporte avec complaisance et un peu de délicatesse, dans un monde de brutes en 1875 dans le Montana. Des anachronismes sur la place de la femme dans la société, des personnages archétypes, May Dodd en superhéros, des situations et des enchaînements invraisemblable ou peu crédibles, l'histoire est un prétexte pour divaguer et se laisser promener dans l'univers de la conquête de l'ouest, un peu conte de fées sans fées, un peu conte à dormir debout sans dormir, un peu récit imaginaire très concret, destiné à divertir et, accessoirement, à instruire : les jumelles épousent des jumeaux, la noire libre et nue épouse le noir, la suissesse évoque une vache, les méchants blancs alcoolisent les gentils indiens, les français sont et violeurs et sales ; May Dodd, l'héroïne auteur du journal, est parfaite, belle, cite Shakespeare, est intelligente, combative, aimante, maternelle, sensuelle et elle épouse le chef. Tout cela est un peu facile. Mais, c'est bien un conte, récit invraisemblable auquel il n'est pas demandé de croire ; May est attachante, je me suis pris à prendre son parti et à guetter sa réussite ; le style épistolaire est efficace, la structure est simple, le vocabulaire est soignée, j'ai lu jusqu'au bout ! J'ai cru choisir un roman d'aventure ou un roman historique mais pas du tout : c'est plutôt une fable, un conte, une fabulation où le lecteur feuillette le journal intime de May Dodd qui nous transporte avec complaisance et un peu de délicatesse, dans un monde de brutes en 1875 dans le Montana. Des anachronismes sur la place de la femme dans la société, des personnages archétypes, May Dodd en superhéros, des situations et des enchaînements invraisemblable ou peu crédibles, l'histoire est un prétexte pour divaguer et se laisser promener dans l'univers de la conquête de l'ouest, un peu conte de fées sans fées, un peu conte à dormir debout sans dormir, un peu récit imaginaire très concret, destiné à divertir et, accessoirement, à instruire : les jumelles épousent des jumeaux, la noire libre et nue épouse le noir, la suissesse évoque une vache, les méchants blancs alcoolisent les gentils indiens, les français sont et violeurs et sales ; May Dodd, l'héroïne auteur du journal, est parfaite, belle, cite Shakespeare, est intelligente, combative, aimante, maternelle, sensuelle et elle épouse le chef. Tout cela est un peu facile. Mais, c'est bien un conte, récit invraisemblable auquel il n'est pas demandé de croire...
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  • Lectures_du_soir 29/11/2023
    J'ai lu ce livre il y a au moins 6 ans. Et je n' avais pas du tout accroché. Mais, preuve s'il en fallait, que le timing est primordial en lecture, j'ai eu envie de retenter l'expérience. Et mon avis est complètement différent. Je me suis immédiatement attachée à May Dodd, mais aussi à toutes les autres femmes qui vont faire ce voyage. J'ai aimé apprendre leurs histoires personnelles et comprendre comment (et pourquoi) elles sont arrivées ici. Bien que l'histoire soit vraie, il y a une bonne partie inventée. Et malgré tout, j'y ai cru, comme si j'y étais. La vie sur le camp, la rencontre entre deux civilisations totalement différentes, la barrière de la langue... Pour finalement se rendre compte de toute les similitudes des choses qui les rassemblent. Le récit est intense, violent (certains passages sont insoutenables !). Et parfois plein de douceur et de tendresse. Ces femmes sont d'une puissance hors du commun. C'est donc une formidable relecture pour moi, et comme je me suis procurée l'intégrale, je peux de suite enchaîner sur le tome d'après.
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