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Moins que zéro
Date de parution : 01/04/1988
Éditeurs :
10/18

Moins que zéro

Date de parution : 01/04/1988

D’une fête à l’autre, en équilibre sur une ligne de coke, Clay et ses amis errent dans Los Angeles, suspendus au-dessus de l’abîme. Mais dans ce monde factice où règne...

D’une fête à l’autre, en équilibre sur une ligne de coke, Clay et ses amis errent dans Los Angeles, suspendus au-dessus de l’abîme. Mais dans ce monde factice où règne l’alcool, le sexe et l’argent, difficile de se sentir en vie et de trouver un sens. Le premier roman vertigineux...

D’une fête à l’autre, en équilibre sur une ligne de coke, Clay et ses amis errent dans Los Angeles, suspendus au-dessus de l’abîme. Mais dans ce monde factice où règne l’alcool, le sexe et l’argent, difficile de se sentir en vie et de trouver un sens. Le premier roman vertigineux de Bret Easton Ellis dresse l’état des lieux glacial d’une jeunesse en perdition.

« C'est l'écrivain américain le plus doué de sa génération. »
Alexandre Fillion, Madame Figaro

Traduit de l'américain
par Brice Matthieussent

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EAN : 9782264010957
Code sériel : 1914
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 177 x 108 mm
EAN : 9782264010957
Code sériel : 1914
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 177 x 108 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • FredericSTUDZINSKI 26/01/2024
    Encore un livre de BEE pas facile à lire. J'ai attendu les trois quart du livre qu'il se passe quelque chose. Mais rien. Néanmoins l'oeuvre est moins atone et inintéressante qu'elle ne paraît. Il faut comprendre qu'il s'agit ici d'une grande photographie dont la pellicule décrypte la jeunesse "nantie" des années 80 à Los Angeles et possédant tout matériellement mais rien spirituellement. Des jeunes abandonnés par des parents pensant être substituables par des liasses de billets. Vides à l'intérieur, coquilles brillantes et stériles, sans modèle, sans morale, ces ignorants jouvenceaux tentent de remplir ce gouffre par l'interdit (drogue, sexe, viol,...) mais cela ne renforce que leur état. Génération perdue bientôt au manette d'un monde qui part en cacahuète, le tableau décrit par l'auteur la médiocrité de la race humaine et l'absurdité de ce monde. A lire de nouveau entre les lignes. Pour les amateurs du genre.
  • Jakob1996 26/11/2023
    C'est un roman qui fait mal et c'est un roman sans humanité. Mais alors, pourquoi ai-je pleuré ? 1985, Bret Easton Ellis naît à la littérature et frappe la littérature. J'imagine sans peine pourquoi ce premier roman écrit par un jeune homme de 19 ans scinde ses lecteurs en deux groupes bien distincts : les bouleversés et les énervés soufflants yeux en l'air. Un livre sans style ou presque, nihiliste, triste à périr, sans aucune lumière malgré le soleil, portrait d'une jeunesse (et d'une Amérique) qui passe complètement à côté d'elle-même tout autant qu'elle embrasse à pleine bouche les dérives d'un libéralisme sans limites, sans âme et sans esprit. Et justement, que reste t'il de l'humain dans un monde d'où toute forme de spiritualité est absente ? Où il n'existe rien qui ne soit pas vendu, que ce soit les objets, les corps, l'esprit ou l'amour. On peut ne pas adhérer du tout à ce vide, à ce moins que zéro ; mais j'y ai personnellement lu une détresse immense, une sorte d'avertissement, j'ai été happé par la liste de ces journées vides malgré l'argent, la jeunesse, la beauté et le sexe, j'ai été submergé par l'incapacité à ressentir des émotions ou un minimum d'empathie. Inconfortable, déplaisant, violent. Mais une illustration géniale du purgatoire que peut malheureusement être la vie quand on ne cherche même pas à la vivre. C'est un roman qui fait mal et c'est un roman sans humanité. Mais alors, pourquoi ai-je pleuré ? 1985, Bret Easton Ellis naît à la littérature et frappe la littérature. J'imagine sans peine pourquoi ce premier roman écrit par un jeune homme de 19 ans scinde ses lecteurs en deux groupes bien distincts : les bouleversés et les énervés soufflants yeux en l'air. Un livre sans style ou presque, nihiliste, triste à périr, sans aucune lumière malgré le soleil, portrait d'une jeunesse (et d'une Amérique) qui passe complètement à côté d'elle-même tout autant qu'elle embrasse à pleine bouche les dérives d'un libéralisme sans limites, sans âme et sans esprit. Et justement, que reste t'il de l'humain dans un monde d'où toute forme de spiritualité est absente ? Où il n'existe rien qui ne soit pas vendu, que ce soit les objets, les corps, l'esprit ou l'amour. On peut ne pas adhérer du tout à ce vide, à ce moins que zéro ; mais j'y ai personnellement lu une détresse immense, une sorte d'avertissement, j'ai été happé par la liste de ces journées vides malgré l'argent, la jeunesse, la beauté et le sexe, j'ai été submergé par l'incapacité à ressentir des émotions ou un minimum d'empathie. Inconfortable,...
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  • AMC28 07/11/2023
    Satire de la société contemporaine, vision sombre et désenchantée de la riche société américaine des années 1980. Des jeunes désœuvrés, qui s'ennuient, qui s'autodétruisent, sans émotions. Morts. Des parents qui ne s'intéressent pas vraiment à eux, absents, superficiels. Quel vide! Quelle désillusion ! Quel désœuvrement ! Ils auraient tout pour être heureux et profiter (de la bonne manière) de la vie, mais au final ils sont malheureux et n'ont rien.
  • irisalexou 29/10/2023
    Le nihilisme au sein de la richissime jeunesse de Los Angeles des années 80 : Moins Que Zero apporte trop peu à un sujet largement traité, dans un environnement social et culturel qui n’est déjà plus pertinent pour le lecteur d’aujourd’hui. Moins Que Zero est un roman sur l’absence d’émotion et de sentiment de ceux qui n’ont rien à perde, en l’occurrence les jeunes et riches progénitures de la haute société de la côte ouest américaine à la fin du 20ème siècle. Le bronzage, l’accumulation des possessions et les mondanités rythment un quotidien aussi lent et monotone que la prose du narrateur. La constante de notre héros et de son entourage est une passivité sans borne, et on trompe le vide par un usage abusif des drogues et une vie sexuelle hyperactive, sans règle aucune, et dont la seule vocation semble être l’existence sociale. Sans succès. Si le dernier quart du livre relève le tout, le nihilisme et la dérive progressive qu’il provoque invariablement vers les comportements les plus choquants et abjects sont des sujets qui ont déjà été largement traités dans la littérature, en particulier la littérature russe de la fin du 19ème. Je ne trouve pas que Moins Que Zero y ajoute quelque chose. Et aborder ce thème à travers la vie d’une micro élite américaine richissime au pinacle de la société de consommation ne permet pas vraiment de s’y identifier davantage non plus. Préférez donc, dans un tout autre style, Les Possédés de Dostoievski pour creuser ce sujet. Moins Que Zero reste un livre bien structuré et construit, facile à lire, et finalement peut-être éclairant sur les origines de la quête de sens au sein des jeunes générations occidentales. Le nihilisme au sein de la richissime jeunesse de Los Angeles des années 80 : Moins Que Zero apporte trop peu à un sujet largement traité, dans un environnement social et culturel qui n’est déjà plus pertinent pour le lecteur d’aujourd’hui. Moins Que Zero est un roman sur l’absence d’émotion et de sentiment de ceux qui n’ont rien à perde, en l’occurrence les jeunes et riches progénitures de la haute société de la côte ouest américaine à la fin du 20ème siècle. Le bronzage, l’accumulation des possessions et les mondanités rythment un quotidien aussi lent et monotone que la prose du narrateur. La constante de notre héros et de son entourage est une passivité sans borne, et on trompe le vide par un usage abusif des drogues et une vie sexuelle hyperactive, sans règle aucune, et dont la seule vocation semble être l’existence sociale. Sans succès. Si le dernier quart du livre relève le tout, le nihilisme et la dérive progressive qu’il provoque invariablement vers les comportements les plus choquants et abjects sont des sujets qui ont déjà été largement traités dans la littérature, en particulier la littérature russe de la fin du 19ème. Je ne trouve pas que Moins...
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  • evelynepapillard 02/07/2023
    Désenchantée,cette jeunesse dorée. No futur,no projet,no envie,vide abyssal, dépersonnalisation, drogue,prostitution,vieux vicelards et jeunes éphèbes,aguicheuses,et une solitude sans fond. C'est mon fils qui m'avait parlé de cet auteur qu'il venait de découvrir il y a une quinzaine d'années. Peinture d'une société où tout est possible sauf la joie de vivre,par une plume rythmée, hachée,sans fioritures,violente et avec très peu d'affect,mêlant un langage familier voire grossier et quelques très beaux extraits descriptifs. J'aime cet auteur et comment il nous fait plonger nous aussi dans des microcosmes déshumanisés. Tout ça,faut il le préciser ? ,est plutôt déprimant.
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    10/18

    "White" : un bilan corrosif signé Bret Easton Ellis

    Premier ouvrage ouvertement non-fictionnel signé de l'un des papes de la littérature américaine d'après Reagan, White (Robert Laffont) a su l'an dernier impressionner, ébahir, remuer voire scandaliser aficionados, simple amateurs et critiques acerbes de Bret Easton Ellis. A l'heure de sa parution au format poche, chez 10/18, retour sur un phénomène éditorial qui n'a sans doute pas encore livré tous ses secrets.

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