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Mon oncle Benjamin
Roger Martin (préface de)
Date de parution : 05/04/2017
Éditeurs :
Archipoche

Mon oncle Benjamin

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Roger Martin (préface de)
Date de parution : 05/04/2017
En cette fin du règne de Louis XV, Benjamin Rathery est connu dans son village de Clamecy comme un médecin aux méthodes peu orthodoxes. Amateur de bons vins et de... En cette fin du règne de Louis XV, Benjamin Rathery est connu dans son village de Clamecy comme un médecin aux méthodes peu orthodoxes. Amateur de bons vins et de bons mots, il manie l’épée et plaît aux femmes, tout en se targuant d’être un célibataire endurci. Tel est le... En cette fin du règne de Louis XV, Benjamin Rathery est connu dans son village de Clamecy comme un médecin aux méthodes peu orthodoxes. Amateur de bons vins et de bons mots, il manie l’épée et plaît aux femmes, tout en se targuant d’être un célibataire endurci. Tel est le portrait dessiné par son neveu, qui nous raconte son histoire.Sa soeur s’ingénie à lui trouver une épouse, bien qu’il fasse tout pour s’y dérober. Mais, après un incident causé pour une énième beuverie, voilà qu’il blesse accidentellement son beau-frère. Pour gagner son pardon, il se résout à accepter l’arrangement de sa soeur. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Mlle Minxit, une jeune fille d’un village voisin… Ce n’est que le début des frasques hautes en couleur du fantasque oncle Benjamin, honnête homme et bon vivant ! Truculent et turbulent, ce roman picaresque est un hymne à la camaraderie, à la légèreté et aux plaisirs de la vie. « Quiconque ne l’a pas lu, disait Georges Brassens, ne peut se dire de mes amis. » 
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EAN : 9782352879862
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 283
Format : 110 x 178 mm
EAN : 9782352879862
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 283
Format : 110 x 178 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • laplumedanslemug 13/02/2024
    Campagne bourguignonne, milieu du XVIIIe siècle. Entre vignes, volailles, villages et manoirs, "Mon oncle Benjamin" c'est une ode aux plaisirs de la vie, à la philosophie terre-à-terre et pourtant mûrement réfléchie d'un homme épris de liberté. La liberté, plus que tout ! Ce roman, je l'ai découvert par hasard au détour d'un rayonnage d'une bouquinerie. Je me rappelle vaguement en avoir vu l'adaptation avec Brel dans le rôle-titre, il y a bien longtemps. Quelle ne fut pas ma surprise, de découvrir que ce film était inspiré d'un roman du XIXe siècle ! "Mon oncle Benjamin" a des airs de roman picaresque, avec la succession des aventures parfois abracadabrantes d'un médecin de campagne amateur de bonne chère, épris de liberté et détaché des choses de ce bas-monde. La plume de Claude Tillier est un régal et les réflexions philosophiques qui parsèment le récit m'ont étonnée par leur vivacité. Une très belle découverte !
  • katicha 01/07/2023
    Peut-être connaissez-vous le film avec Brel dans le rôle principal ? Le livre vaut le détour lui aussi; il paraît que c'était le préféré de Brassens. C'était en tout cas celui de mon père. Il relate les aventures d'un bon vivant, d'un bon copain, d'un grand noceur à l'époque de Louis XV, et c'est plein d'anecdotes qui peuvent plaire à toutes les époques ... "Boire et manger sont deux êtres qui se ressemblent : au premier aspect, vous les prendriez pour deux cousins germains. Mais boire est autant au dessus de manger que l'aigle qui s'abat sur la pointe des rochers est au dessus du corbeau qui perche sur la cime des arbres. Manger est un besoin de l'estomac ; boire est un besoin de l'âme. Manger n'est qu'un vulgaire artisan, tandis que boire est un artiste. Boire inspire de riantes idées aux poètes, de nobles pensées aux philosophes, des sons mélodieux aux musiciens ; manger ne leur donne que des indigestions."
  • Sevlipp 14/03/2023
    Chapeau bas ! Sous prétexte de raconter des épisodes de la vie de Benjamin, médecin de campagne, buveur, endetté et bon vivant, l'auteur se moque et dénonce. Tout le monde en prend pour son grade ; nobles, bourgeois, médecins charlatans et religions. C'est à bien des égard précurseur notamment sur sa vision de femmes, femmes de caractères et pour lesquelles, il souhaite la liberté. C'est aussi l'histoire de formidables amitiés. C'est drôle, sensible et remarquablement bien écrit. Une lecteur savoureuse.
  • Lamifranz 07/12/2022
    En ces temps de marasme et de morosité, où les mots les plus réjouissants sont ceux de guerre, pénurie, maladie, où des auteurs de chansons salaces sont promus Chevalier des Arts et Lettres, où des gens qui tapent dans un ballon sont mieux considérés que des chercheurs scientifiques, où la démocratie est bafouée sur tous les coins de la planète, que diriez-vous d’un changement d’air ? d’une virée à la campagne au bord de ruisseaux bavards et attrayants, dans des salles d’auberge pleines de vie et de joie saine, d’assiettes pleines de bonnes choses à manger, de verres pleins de bonnes choses à boire, de compagnons et de compagnes fort agréables, hein, qu’est-ce que vous en diriez ? Moi je vous propose de partir à Clamecy, dans la Nièvre, vers la fin du règne de Louis XV et le début de celui de Louis XVI, en compagnie de « Mon oncle Benjamin ». Je vous garantis que le voyage vaut le coup. Claude Tillier (1801-1844) est essentiellement un pamphlétaire, et l’auteur d’une poignée de romans dont le plus connu est « Mon oncle Benjamin ». Je dis le plus connu, mais pas forcément le plus lu, pourtant il est à présent accessible dans toutes les bonnes librairies. Peut-être avez-vous vu le film d’Edouard Molinaro (1969) avec Jacques Brel dans le rôle-titre et la délicieuse Claude Jade. Le film est une belle réussite qui rend un bel hommage au roman. Car au départ c’est un roman. Un roman champêtre dirons-nous, tel que pouvait en écrire à la même époque George Sand (« Jeanne » - 1844, « Le meunier d’Angibault » - 1845, « La Mare au diable » - 1846), et tels qu’en écriront plus tard Erckmann-Chatrian (« L’Ami Fritz » - 1864), Eugène Le Roy (« Jacquou le croquant » - 1899) et bien d’autres, jusqu’à nos « écrivains de terroir » contemporains. Benjamin Rathery, 28 ans est médecin, ce qui lui donne le droit de porter une épée. « Je ne sais si les malades avaient grande confiance en lui ; mais lui, Benjamin, avait fort peu de confiance dans la médecine : il disait souvent qu’un médecin avait assez fait quand il n’avait pas tué son malade… Mon oncle Benjamin, au dire de tous ceux qui l’ont connu, était l’homme le plus gai, le plus drôle, le plus spirituel du pays, et il en eût été le plus… comment dirai-je pour ne pas manquer de respect à la mémoire de mon grand-oncle ?… il en eût été le moins sobre, si le tambour de la ville, le nommé Cicéron, n’eût partagé sa gloire… . Toutefois, mon oncle Benjamin n’était pas ce que vous appelez trivialement un ivrogne, gardez-vous de le croire. C’était un épicurien qui poussait la philosophie jusqu’à l’ivresse, et voilà tout ». Voilà dessiné le portrait de mon oncle Benjamin : un épicurien, bon vivant, gai, drôle, spirituel, au besoin insolent, aimant toutes les bonnes choses de la vie, aimant la vie tout court, bonne ou mauvaise. « Mon oncle Benjamin », avec un tel héros, ne peut qu’être qu’un roman picaresque, truffé d’aventures de toutes sortes qui le mettent en opposition avec l’autorité, avec ses ennemis, avec les femmes (qui comptent beaucoup dans sa vie), mais qui n’entament ni sa joie de vivre, ni ses valeurs qui sont réelles et qu’il porte haut. Mais c’est également un roman éminemment sensuel, plein d’images et de sons, plein d’odeurs tellement bien décrites qu’elle en rend le roman gourmand : « Partout une joie profonde, jusque dans le bruit de la poêle » (Francis Lacassin, dans sa très belle préface). Et n’oublions pas le côté social et politique (après tout, Claude Tillier est un pamphlétaire) : Benjamin est le symbole d’un peuple français, certes bon vivant, mais épris de valeurs profondes, face à une noblesse décadente accrochée à ses privilèges, à des institutions sociales et religieuses basées sur l’hypocrisie et la puissance des richesses. Un très beau roman que vous recommande Georges Brassens : « Quiconque n'a pas lu « Mon oncle Benjamin » ne peut se dire de mes amis » Claude Tillier a eu des successeurs : en plus des auteurs déjà cités : Le « Gaspard des montagnes » (1922) d’Henri Pourrat est son descendant direct, et on peut retrouver chez René Fallet bien des points communs avec l’auteur de Benjamin. En ces temps de marasme et de morosité, où les mots les plus réjouissants sont ceux de guerre, pénurie, maladie, où des auteurs de chansons salaces sont promus Chevalier des Arts et Lettres, où des gens qui tapent dans un ballon sont mieux considérés que des chercheurs scientifiques, où la démocratie est bafouée sur tous les coins de la planète, que diriez-vous d’un changement d’air ? d’une virée à la campagne au bord de ruisseaux bavards et attrayants, dans des salles d’auberge pleines de vie et de joie saine, d’assiettes pleines de bonnes choses à manger, de verres pleins de bonnes choses à boire, de compagnons et de compagnes fort agréables, hein, qu’est-ce que vous en diriez ? Moi je vous propose de partir à Clamecy, dans la Nièvre, vers la fin du règne de Louis XV et le début de celui de Louis XVI, en compagnie de « Mon oncle Benjamin ». Je vous garantis que le voyage vaut le coup. Claude Tillier (1801-1844) est essentiellement un pamphlétaire, et l’auteur d’une poignée de romans dont le plus connu est « Mon oncle Benjamin ». Je dis le plus connu, mais pas forcément le plus lu, pourtant il est à présent...
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  • EtienneBernardLivres 29/08/2022
    C'est l'histoire simple d'un médecin de campagne, « l'oncle Benjamin », au 18ème siècle. Benjamin est un rustre bon vivant : sensible, caractériel, bienfaisant, mais aussi philosophe et d'une inaltérable gaieté. Digne descendant de Rabelais, il est toujours assis à table dans des banquets champêtres mais prêt toujours aussi à se lever pour aller au chevet d'un pauvre malade. Tout cet état d'esprit nous est présenté au premier chapitre après une introduction philosophique par une festivité où la cacophonie règne avec l'ivresse « Bientôt la conversation ne fut plus qu'un cliquetis d'épigrammes, de gros mots, de saillies éclatant ensemble et cherchant à s'étouffer l'une l'autre, tout cela faisait un bruit semblable à une douzaine de verres qui s'entrechoquent à la fois » Un duel semble improvisé par pure bouffonnerie et le bon plaisir du spectacle après une incompréhensible altercation… L'oncle Benjamin se blesse et, tout honteux en face de sa soeur qui le sermonne, promet de s'assagir : trouver une épouse, payer ses dettes… L'Objectif accepté, l'oncle Benjamin, qui devait demander la main de Mlle Minxit, préférera bien plus tisser des liens et fraterniser avec son épicurien de père. Cette intrigue toute simple est frappée de 1000 sinuosités ; c'est que l'oncle Benjamin se disperse sans cesse. L'expérience militaire d'un vieux sergent bavard lui est contée sur la route ; il n'a pas pu être nommé officier durant sa carrière à défaut de sang noble alors même que son courage et son mérite était reconnu par tous. Il n'en fallait pas plus pour déclencher une longue tirade politique enflammée qui n'a pas le style ennuyeux d'une timide dissertation : « La noblesse est la plus absurde de toutes les choses ; c'est une révolte flagrante du despotisme contre le Créateur » (…) « Dieu a-t-il fait plus hautes les unes que les autres les herbes de la prairie, et a-t-il gravé des écussons sur l'aile des oiseaux ou sur le pelage des bêtes fauves ? » (…) « Qu'est-ce que cette grandeur qui se transmet de père en fils, comme une bougie neuve qu'on allume à une bouge qui s'éteint ? Les champignons qui naissent sur les débris d'un chêne mort sont-ils des chênes ? » (…) Un taureau rétorque à cette vibrante éloquence et lui fonce droit dessus… Puis vient l'heure du déjeuner où manger est encore une cause de divagation. Une omelette est si vite engloutie quand il a fallut tant de temps pour la produire : « voyez comme la décomposition plus vite que la recomposition ; l'homme est un enfant gourmand qui fait maigrir sa nourrice ; le boeuf ne rend pas à la prairie toute l'herbe qu'il lui a prise » (…) et ainsi de suite par une originale série de métaphores poétiques et parfois enfantines. Tout le roman est chaotiquement composé de la sorte : une foule d'anecdotes secondaires totalement imprévisibles et aléatoires desquelles sortent quelques lueurs de réflexions entre deux beuveries d'un banquet. Gare à celui qui atteint ou blesse l'estime de l'oncle Benjamin ! La colère est doublée de sa constante amertume à l'égard de la noblesse. On lira alors avec plaisir une historiette par laquelle un noble du pays a infligé au pauvre médecin qui ne voulait pas le saluer le premier, un châtiment singulier. Une armée de domestiques saisit Benjamin qui, l'épée sur la gorge, est obligé d'embrasser le marquis, à titre d'humiliation. Attendant patiemment une belle occasion, il fera mieux qu'une sévère et violente vengeance. Une arête qui s'est coincée dans la gorge du noble fournit au médecin le moyen de lui appliquer la peine du talion. Au moment d'effectuer cette petite opération, chantage oblige, il force le noble à l'embrasser en contrepartie de son service. Courageux ou inconscient, pétri d'audace, Benjamin privilégiera toujours une franche humiliation qui déshonore à la violence. Jamais il ne s'abaisserait ou s'aplatirait devant quiconque, peu importe les circonstances « Le peuple a quelquefois des lubies de courage, il jette le feu par la bouche et les naseaux ; mais la servitude est son état normal et il y revient toujours, comme un serin apprivoisé revient toujours à sa cage » il y a quelques ressemblances dans la puissance que met l'auteur à cette idée et le discours de la servitude volontaire de la Boétie. « La morale de ceci, c'est qu'avec les grands il vaut mieux se faire craindre que de se faire aimer… Que Dieu me damne si de ma vie je manque à ce principe. » D'autres sujets sont abordés et il faudrait un commentaire par thème : la religion, la justice, la fortune… Toujours avec le même humour, ce côté gaillard divertissant et des phrases qui partent et sifflent comme des pierres aiguisées. C'est l'histoire simple d'un médecin de campagne, « l'oncle Benjamin », au 18ème siècle. Benjamin est un rustre bon vivant : sensible, caractériel, bienfaisant, mais aussi philosophe et d'une inaltérable gaieté. Digne descendant de Rabelais, il est toujours assis à table dans des banquets champêtres mais prêt toujours aussi à se lever pour aller au chevet d'un pauvre malade. Tout cet état d'esprit nous est présenté au premier chapitre après une introduction philosophique par une festivité où la cacophonie règne avec l'ivresse « Bientôt la conversation ne fut plus qu'un cliquetis d'épigrammes, de gros mots, de saillies éclatant ensemble et cherchant à s'étouffer l'une l'autre, tout cela faisait un bruit semblable à une douzaine de verres qui s'entrechoquent à la fois » Un duel semble improvisé par pure bouffonnerie et le bon plaisir du spectacle après une incompréhensible altercation… L'oncle Benjamin se blesse et, tout honteux en face de sa soeur qui le sermonne, promet de s'assagir : trouver une épouse, payer ses dettes… L'Objectif accepté, l'oncle Benjamin, qui devait demander la main de Mlle Minxit, préférera bien plus tisser des liens et fraterniser avec son épicurien de père. Cette intrigue toute simple est frappée de 1000 sinuosités ; c'est que l'oncle Benjamin se...
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