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Mrs Dalloway
Simone David (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 04/01/2017
Éditeurs :
Archipoche

Mrs Dalloway

Simone David (traduit par), Joseph Vebret (préface de)
Date de parution : 04/01/2017
Clarissa Dalloway est sortie acheter des fleurs. En chemin, elle repense à son mariage. Eût-elle épousé Peter Walsh, il lui aurait fallu renoncer au confort et se mettre en péril.... Clarissa Dalloway est sortie acheter des fleurs. En chemin, elle repense à son mariage. Eût-elle épousé Peter Walsh, il lui aurait fallu renoncer au confort et se mettre en péril. Mais, si son couple dure depuis trente ans, c’est qu’elle l’a protégé derrière une digue de non-dits, de silences et... Clarissa Dalloway est sortie acheter des fleurs. En chemin, elle repense à son mariage. Eût-elle épousé Peter Walsh, il lui aurait fallu renoncer au confort et se mettre en péril. Mais, si son couple dure depuis trente ans, c’est qu’elle l’a protégé derrière une digue de non-dits, de silences et de rêves sacrifiés.

Épouse, mère, hôtesse : comme cette Londonienne de la haute société semble conventionnelle... Son existence se borne à la sphère domestique. Or quel être peut se résumer à la simplicité d’une apparence, d’un milieu, ou aux mœurs de son temps ? Et que dire de la multitude d’émotions et d’intuitions à jamais informulées ? C’est cette autre Clarissa que révèle chacun des petits événements dont sa journée est tissée, chacune des pensées dont ce roman s’attache à restituer les moindres inflexions.

Virginia Woolf, qui a lu Proust et Joyce, démontre que rien – une course en ville, l’organisation d’un dîner – n’est trop ordinaire aux yeux d’un écrivain. En fouillant la conscience et l’inconscient de Clarissa, en exposant la richesse de sa vie intérieure, elle nous invite à mieux considérer la femme superficielle qu’elle paraît être.

Une page du roman britannique se tourne avec Mrs Dalloway, au rythme des heures égrenées par l’horloge de Big Ben.
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EAN : 9782352879725
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 244
Format : 110 x 178 mm
EAN : 9782352879725
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 244
Format : 110 x 178 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Salix_alba 02/04/2024
    L’un de romans les plus connus de Virginia Woolf, édité en 1925, « Mrs Dalloway ». Qui a priori peut paraître suranné, mais qui sera toujours moderne par son style d’écriture qui insuffle un art du récit en s'intéressant au flux de conscience, c'est-à-dire au flot de pensées et de sensations qui traversent l'esprit des personnages. Dans une ambiance littéraire de la haute société anglaise, l’auteure retrace la journée d’une femme de la haute bourgeoisie. À ne pas rapprocher de « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme »de Stefan Zweig, une femme qui confie au narrateur le récit de rencontre amoureuse avec un jeune homme. Ainsi en juin 1923, Clarissa Dalloway qui déambule dans les environs de Big Ben, réfléchit au choix de l’époux qu’elle a choisi il y a quelques années, en l’occurrence Richard Dalloway au lieu de Peter Walh. Un choix qui représente le respect des convenances, de son bien-être social au détriment de son amour de jeunesse. Et, en parallèle, sur la réception qu’elle doit organiser le soir chez elle, avec la présence du Premier ministre. À l’instar, de son héroïne qui avait un penchant pour l’amour lesbien ; et une fascination pour les thèmes de l’eau ; il en fut de même pour Virginia Woolf. Il n’y a pas d’intrigue allant crescendo vers un épilogue attendu ou non ; mais plutôt une suite de rêveries, d’états d’âme, de suites de réflexions qui passent parfois du coq à l’âne. Car Clarissa au milieu de toutes ses digressions, s’adosse à ce qu’elle aime, et c’est tout simplement la vie. Ce roman classé comme l’un de ses plus grands succès, classe Virginia Woolf comme l’une des plus grandes romancières anglaises, et laisse entrevoir la vision de la dépression qui en permanence l’habitera. Et comme un nuage qui voile le soleil, le silence tombe avec pudeur sur le destin de cette femme émérite. J’ai apprécié ce roman à lire non pas d’une traite, mais plutôt en suivant les circonvolutions existentielles de la romancière, qui dans la déception de voir Mrs Dalloway s’épanouir dans la représentation de la foire aux vanités et regarder Clarissa s’étioler dans le sentiment d’avoir rater sa vie. L’un de romans les plus connus de Virginia Woolf, édité en 1925, « Mrs Dalloway ». Qui a priori peut paraître suranné, mais qui sera toujours moderne par son style d’écriture qui insuffle un art du récit en s'intéressant au flux de conscience, c'est-à-dire au flot de pensées et de sensations qui traversent l'esprit des personnages. Dans une ambiance littéraire de la haute société anglaise, l’auteure retrace la journée d’une femme de la haute bourgeoisie. À ne pas rapprocher de « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme »de Stefan Zweig, une femme qui confie au narrateur le récit de rencontre amoureuse avec un jeune homme. Ainsi en juin 1923, Clarissa Dalloway qui déambule dans les environs de Big Ben, réfléchit au choix de l’époux qu’elle a choisi il y a quelques années, en l’occurrence Richard Dalloway au lieu de Peter Walh. Un choix qui représente le respect des convenances, de son bien-être social au détriment de son amour de jeunesse. Et, en parallèle, sur la réception qu’elle doit organiser le soir chez elle, avec la présence du Premier ministre. À l’instar, de son héroïne qui avait un penchant pour l’amour lesbien ; et une fascination pour les thèmes de l’eau ;...
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  • memoiresdelivres 31/03/2024
    Roman psychologique par excellence, tout en intériorité, Mrs Dalloway dresse le portrait d’une femme de son époque. Clarissa est devenue Mrs Dalloway en épousant Richard, un homme qui en impose par sa réussite. Si peu de complicité apparaît entre eux, ils semblent avoir trouvé un intérêt mutuel à ce mariage. Issue de la haute bourgeoisie anglaise, Mrs Dalloway éblouit par son charisme et ses manières aristocratiques. Derrière ces apparences, qui est véritablement Clarissa ? Elle va renouer avec Peter Walsh, son amour de jeunesse et Sally, une grande amie qui représentent d’autres facettes de sa personnalité. A leurs contacts, elle redevient une femme libre qui a soif d’indépendance. En toile de fond, nous comprenons aussi les zones d’ombres de Clarissa à travers le personnage de Septimus, un rescapé de la guerre qui plonge peu à peu dans la folie. Se cache aussi dans l’ombre de cette oeuvre, une autre femme, Virginia Woolf. Les portraits multiples de Mrs Dalloway nous permettent d’appréhender toute la complexité de ce personnage. Au-delà d’un portrait de femme remarquable, ce texte porte une critique virulente sur la violence de la guerre et la domination masculine. Imprégné par la grâce, ce classique ardu et sensoriel doit être conservé dans sa bibliothèque.Roman psychologique par excellence, tout en intériorité, Mrs Dalloway dresse le portrait d’une femme de son époque. Clarissa est devenue Mrs Dalloway en épousant Richard, un homme qui en impose par sa réussite. Si peu de complicité apparaît entre eux, ils semblent avoir trouvé un intérêt mutuel à ce mariage. Issue de la haute bourgeoisie anglaise, Mrs Dalloway éblouit par son charisme et ses manières aristocratiques. Derrière ces apparences, qui est véritablement Clarissa ? Elle va renouer avec Peter Walsh, son amour de jeunesse et Sally, une grande amie qui représentent d’autres facettes de sa personnalité. A leurs contacts, elle redevient une femme libre qui a soif d’indépendance. En toile de fond, nous comprenons aussi les zones d’ombres de Clarissa à travers le personnage de Septimus, un rescapé de la guerre qui plonge peu à peu dans la folie. Se cache aussi dans l’ombre de cette oeuvre, une autre femme, Virginia Woolf. Les portraits multiples de Mrs Dalloway nous permettent d’appréhender toute la complexité de ce personnage. Au-delà d’un portrait de femme remarquable, ce texte porte une critique virulente sur la violence de la guerre et la domination masculine. Imprégné par la grâce, ce classique ardu et sensoriel doit être conservé dans sa...
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  • AnitaMillot 28/03/2024
    À Londres, en cette journée de mi-juin 1923, Clarissa Dalloway (qui vient d’entrer dans sa cinquante deuxième année) a beaucoup à faire. Elle doit organiser une somptueuse soirée au nom de son époux Richard (on dit même que le Premier Ministre sera présent !) Pour se faire, elle doit s’occuper des fleurs, de la bonne marche générale de sa maison, comme des tâches à attribuer à ses domestiques … Clarissa Dalloway se laisse tout de même aller à des rêveries intérieures … Et si elle est furieuse de découvrir que son époux vient d’être invité à déjeuner (sans elle !) par Lady Bruton, il va bien falloir qu’elle se concentre sur sa robe verte à recoudre … En ce jour pas comme les autres, son amoureux de jadis (Peter Walsh) – éconduit car il n’avait pas autant de prestige que Richard Dalloway – vient tout juste de débarquer des Indes, pour lui faire une petite visite, avant de se rendre à la campagne. Faut-il l’inviter – ou non – à sa soirée ? … Virginia Woolf met également en scène un personnage sombre, d’une trentaine d’années, (Septimus Warren Smith) qui – cinq ans après la fin de la « Grande Guerre » – ne s’est toujours pas remis de sa cruelle expérience militaire. Il souffre d’un profond traumatisme (et pense même au suicide …) Son épouse Lucrezia (Rezia) désorientée par le – plus que lamentable – état psychologique de ce dernier, se demande si elle peut réellement se fier à l’opinion du Docteur Holmes (qui semble minimiser la situation pourtant dramatique …) Mais qui est la « vraie » Mrs Dalloway : la femme qui est en représentation ou celle qui a fait taire ses pulsions et ses désirs les plus intimes ? … Regretterait-elle ses choix d’antan ? … Je ne mentirai pas : je ne suis pas une grande admiratrice de Virginia Woolf – sans contester le moins du monde son talent d’auteure ! J’éprouve une certaine difficulté à m’émouvoir – ou encore à m’extasier – devant son écriture (comme avec celle de Proust, dont on compare le style pour ce roman, justement …) Ça ne se commande pas. Ça ne s’explique pas plus ! Et donc, inutile de le nier : je me suis un tantinet ennuyée, au cours de cette lecture …À Londres, en cette journée de mi-juin 1923, Clarissa Dalloway (qui vient d’entrer dans sa cinquante deuxième année) a beaucoup à faire. Elle doit organiser une somptueuse soirée au nom de son époux Richard (on dit même que le Premier Ministre sera présent !) Pour se faire, elle doit s’occuper des fleurs, de la bonne marche générale de sa maison, comme des tâches à attribuer à ses domestiques … Clarissa Dalloway se laisse tout de même aller à des rêveries intérieures … Et si elle est furieuse de découvrir que son époux vient d’être invité à déjeuner (sans elle !) par Lady Bruton, il va bien falloir qu’elle se concentre sur sa robe verte à recoudre … En ce jour pas comme les autres, son amoureux de jadis (Peter Walsh) – éconduit car il n’avait pas autant de prestige que Richard Dalloway – vient tout juste de débarquer des Indes, pour lui faire une petite visite, avant de se rendre à la campagne. Faut-il l’inviter – ou non – à sa soirée ? … Virginia Woolf met également en scène un personnage sombre, d’une trentaine d’années, (Septimus Warren Smith) qui – cinq ans après la fin de la « Grande Guerre » –...
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  • CelinePointAlaLigne 02/03/2024
    🤵🏻#8205;#9792;️ Composition : Une journée ; et à la fin, une soirée mondaine ; une maîtresse de maison ; un mari ; des convives. • 🤵🏻#8205;#9792;️ Dans quel cas lire ce livre : Pour rencontrer l’emblématique Mrs Dalloway, personnage central de l’œuvre éponyme de Virginia Woolf. Ce roman, sans partie ni chapitre est un monologue des pensées et émotions de Mrs Dalloway et de nombreux personnages qu’elle côtoie tout au long de cette journée ordinaire. L’habile construction du roman qui semble aller de digressions en digressions permet d’explorer passé et présent, superficialité et profondeur. Très humain en somme. Les différents protagonistes permettent au tableau d’ensemble d’être teinté de nuances tout en adoptant une pluralité de points de vue. • 🤵🏻#8205;#9792;️ Effet attendu : Plonger en apnée au cœur de la vie quotidienne de certains membres de la haute société londonienne des années 20. Ce texte frappe rapidement par le réalisme et la minutie de la description des psychologies à travers les thèmes universels du temps qui passe et du sens de la vie. • 🤵🏻#8205;#9792;️ Contre-indication : S’il séduira forcément les lecteurs fascinés par l’âme humaine, je le déconseille à celles et ceux qui n’ont rien d’une drama queen. En existe-t-il seulement ?
  • eliseetgatsby 19/02/2024
    Londres, 1923. Une journée dans les pensées de l’élégante Clarissa Dalloway. Entre préparatifs de sa fête du soir, souvenirs de sa jeunesse, questionnements sur sa vie actuelle, confrontation avec son véritable amour, les heures s’écoulent … Mrs Dalloway est un incontournable classique qui parle de ce que l’on montre aux autres et de ce que l’on ne garde que pour soi, du temps qui passe, de son rapport au passé et à la m*rt. Des thèmes exploités dans un style moderne mais dense, qui prennent une importance majeure quand on connaît la vie de son autrice, Virginia Woolf.  Avec Mrs Dalloway, j'ai par moments eu une sensation d’oppression, parfois même de la douleur. C'est comme rechercher le bonheur sans jamais l’atteindre, comme voir se produire un accident sans pouvoir l’éviter.  Mais malgré ma nature joviale et résiliente, j’aime bien quand la littérature me plombe un peu. Ça remue et ça fait réfléchir. Et c’est aussi très beau. 
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