Ô Verlaine !

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Fabrice_lireetlivres 29/01/2024

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  Centré sur la dernière année de vie de Paul Verlaine, cet hommage de l'auteur au poète « maudit » ne peut laisser indifférent. Entre misère, amour, désespoir et amitié, Verlaine rimera aussi bien pour le plaisir que pour manger et surtout boire. C'est bien écrit, agrémenté de quelques poèmes et mis en scène de très belle façon. C'est sûr, la verve de jean Teulé va vraiment me manquer.
• Morphil 26/01/2024

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  Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas une biographie de Paul Verlaine. Bien entendu, c'est du Jean Teulé pur jus avec ses outrances, son langage plutôt vert, mais aussi ses envolées lyriques, poétique qui ne sont pas sans évoquer Arthur Rimbaud, parfois par leurs cotés atroces, d'autre fois par leurs visions colorées, lumineuses. Ce n'est donc pas une biographie, juste une courte période de la vie de Verlaine, à peine plus de trois mois, les trois derniers. Ce n'est pas une histoire qui colle à l'histoire, c'est un roman, une œuvre d'imagination qui parle de l'extrême déchéance d'un grand poète arrivé au bout du chemin. C'est à travers le regard d'un jeune paysan venu de Béziers à pied jusqu'à Paris pour rencontrer ce qu'on appellerait aujourd'hui son idole, qu'on suit les derniers instants de Verlaine. L'image est déformée forcément. Qu'importe, cette fiction n'est certainement pas si loin de la réalité. L'ensemble est entrecoupé de poèmes et d'extraits de poèmes de Verlaine qui sonnent comme la bande originale d'un film. Entre deux scènes, la musique arrive, s'installe et résonne encore quand elle s'est tu, une incomparable musicalité prégnante qu'on garde en tête même une fois le livre terminé. J'entends et j'admets que beaucoup n'aime pas Jean Teulé, mais il rend là, à sa manière, un bien bel hommage à Paul Verlaine.Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas une biographie de Paul Verlaine. Bien entendu, c'est du Jean Teulé pur jus avec ses outrances, son langage plutôt vert, mais aussi ses envolées lyriques, poétique qui ne sont pas sans évoquer Arthur Rimbaud, parfois par leurs cotés atroces, d'autre fois par leurs visions colorées, lumineuses. Ce n'est donc pas une biographie, juste une courte période de la vie de Verlaine, à peine plus de trois mois, les trois derniers. Ce n'est pas une histoire qui colle à l'histoire, c'est un roman, une œuvre d'imagination qui parle de l'extrême déchéance d'un grand poète arrivé au bout du chemin. C'est à travers le regard d'un jeune paysan venu de Béziers à pied jusqu'à Paris pour rencontrer ce qu'on appellerait aujourd'hui son idole, qu'on suit les derniers instants de Verlaine. L'image est déformée forcément. Qu'importe, cette fiction n'est certainement pas si loin de la réalité. L'ensemble est entrecoupé de poèmes et d'extraits de poèmes de Verlaine qui sonnent comme la bande originale d'un film. Entre deux scènes, la musique arrive, s'installe et résonne encore quand elle s'est tu, une incomparable musicalité prégnante qu'on garde en tête même une fois le livre terminé. J'entends et j'admets que beaucoup n'aime pas Jean...

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• cascasimir 04/11/2023

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  "Les sanglots longs des violons de l'automne Blessent mon coeur d'une langueur Monotone". Chanson d'automne, Verlaine avait 22 ans! Automne 1895, Charles Henri Cornuty est encore adolescent, quand il rencontre enfin son héros: Paul Verlaine. A 51 ans, le poète n'est plus qu'une ombre, le nez dans le ruisseau, à cause de ses débauches ( Nini Mouton ou encore Esther qui lui vole son argent) et de l'alcool, "la fée verte, l'absinthe..." "Ce géant de douze pieds marche souvent à quatre pattes" raille son rival: François Coppée. "Tout suffocant, et blême, quand sonne l'heure, Je me souviens des jours anciens Et je pleure." Verlaine a volé sa propre maman, pour boire. "Paul, j'ai tout vendu, Tout, pour toi !La maison à Coulommiers, l'appartement à Paris. Regarde le gourbi dans lequel nous sommes. " Se lamente sa mère. Alors, Verlaine va chercher et briser les bocaux où il y a les fausses couches de sa mère, et... boire l'alcool. "Il faut que tu saches quelle branche pourrie, tu soutiens, petit." Crache le poète, devant Cornuty. A l'hôpital, les infirmières et les médecins ont fait une collecte, pour Verlaine ( 450 francs de l'époque, plus des souliers vernis, un haut de forme, une belle pelisse...) Verlaine va échanger ses habits contre quelques verres et ramasser les hardes "d'un prolo mort de convulsions au pied du comptoir." "Je n'ai pas fini de vous étonner par mon ingratitude!" Jette Verlaine, à ses amis ébahis... "Et je m'en vais, au vent mauvais Qui m'emporte, deçà, delà, Pareil à la feuille morte". Paul Verlaine Dans ce Paris du XIXe siècle, triste et sale, une foule immense suivit le corbillard, pour rendre hommage à ce génial "poète maudit". "Ils furent 5000, 10 000 selon la police". Dans le ciel, le soleil brillait.."Les sanglots longs des violons de l'automne Blessent mon coeur d'une langueur Monotone". Chanson d'automne, Verlaine avait 22 ans! Automne 1895, Charles Henri Cornuty est encore adolescent, quand il rencontre enfin son héros: Paul Verlaine. A 51 ans, le poète n'est plus qu'une ombre, le nez dans le ruisseau, à cause de ses débauches ( Nini Mouton ou encore Esther qui lui vole son argent) et de l'alcool, "la fée verte, l'absinthe..." "Ce géant de douze pieds marche souvent à quatre pattes" raille son rival: François Coppée. "Tout suffocant, et blême, quand sonne l'heure, Je me souviens des jours anciens Et je pleure." Verlaine a volé sa propre maman, pour boire. "Paul, j'ai tout vendu, Tout, pour toi !La maison à Coulommiers, l'appartement à Paris. Regarde le gourbi dans lequel nous sommes. " Se lamente sa mère. Alors, Verlaine va chercher et briser les bocaux où il y a les fausses couches de sa mère, et... boire l'alcool. "Il faut que tu saches quelle branche pourrie, tu soutiens, petit." Crache le poète, devant Cornuty. A l'hôpital, les infirmières et les médecins ont fait une collecte, pour Verlaine ( 450 francs de l'époque, plus des souliers vernis, un haut de forme, une belle pelisse...) Verlaine va échanger ses habits...

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• luis1952 20/07/2023

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  Ce livre est avant tout une reconstitution fidèle de l'atmosphère de Paris au 19ème siècle, noir, sombre pour qui n'a pas la chance d'être bien nés. Un Paris bruyant, avec ses fumées, sa puanteur, ses ouvriers, ses putains au langage "fleuri". Jean Teulé nous livre une biographie romancée de ce qu'a pu être la vie du poète quelques mois avant sa mort. Merci Jean Teulé de m'avoir fait découvrir ce personnage de Verlaine.
• c128057 22/02/2023

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  J'ai lu avec plaisir mais sans passion cette biographie de Verlaine. Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine... voici à quoi l'écriture de Teulé me fait penser lors des intermèdes de poèmes de Verlaine.... Mais peut être aussi que son style de boxeur convient particulièrement à la fin de vie du poète? La terrible déchéance de Verlaine ne nous est en effet pas épargnée... Et on comprend que l'absinthe a été interdite en France en 1915! Je me demande aussi d'où sortent les références historiques de Teulé. Par curiosité, j'ai regardé sur internet certains passages qui m'intéressaient durant ma lecture. Par exemple, le poème dédié à Jeanne Vannier est rapporté en 1895 pour cette petite fille de 7 ans... alors que cela date de 1894 et qu'elle avait 3 ans! De même, je me pose des questions sur le rôle exact d'Henry-Albert Cornuty. On le présente comme un probable assassin, certes pour défendre l'honneur de Verlaine, mais assassin quand même. D'où cela sort-il? Certains d'entre vous en sauraient-ils plus? Pour info, Picasso a dessiné Cornuty dans 'L’Absinthe, le poète Cornuty'.