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Opération âme errante
Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 03/09/2020
Éditeurs :
10/18

Opération âme errante

Jean-Yves Pellegrin (traduit par)
Date de parution : 03/09/2020
L'étrange maladie d'un groupe d'enfants va révéler la maladie de l'Amérique.
Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au cœur de cette mégalopole, qui a renoncé à l'idée même de service public, la pression est... Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au cœur de cette mégalopole, qui a renoncé à l'idée même de service public, la pression est permanente. Maladie du corps social, maladie du corps physique : tout est sur le point de se défaire, de voler... Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au cœur de cette mégalopole, qui a renoncé à l'idée même de service public, la pression est permanente. Maladie du corps social, maladie du corps physique : tout est sur le point de se défaire, de voler en éclats. Dans cette atmosphère explosive, Richard et sa collègue thérapeute Linda essaient de soigner un groupe d'enfants malades, des enfants qui semblent en savoir plus long qu'eux sur l'âme humaine et recèlent tous des secrets étonnants. À leur contact, la thérapie peut basculer dans l'enquête, et l'Amérique révéler ses failles les plus noires.

Avec un humour grinçant et une empathie bouleversante, l’auteur explore les racines de la survie et la mémoire de l’Amérique.

« Ce roman erre entre fiction et réalité, mêlant habilement fable et faits historiques. » Pierre-Édouard Peillon, Le Nouveau magazine littéraire

« Opération âme errante brasse avec puissance une thématique qui va au-delà des clichés sur le cauchemar américain. » Alain Nicolas, L’Humanité

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean-Yves PELLEGRIN
 
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EAN : 9782264076335
Code sériel : 5573
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 600
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076335
Code sériel : 5573
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 600
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Annette55 04/02/2020
    Voici un roman- monde, touffu et dense , fiévreux: les premières pages sont ardues—-les phrases très longues——pétries de digressions qui freinent la compréhension . Il ne faut pas être distrait , j'y ai passé une grande partie de ma nuit , me demandant si j'allais continuer .. J'avais lu déjà en 2006 «  Le temps ou nous-chantions » du même auteur. L'écriture est fouillée, un souffle brûlant , une maîtrise absolue d'Histoires et d'Enquêtes ,dans l'Histoire : une construction incroyable ! Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital à Los Angeles . Au coeur de cette mégalopole animée et grouillante il sera soutenu par sa collègue thérapeute Linda. Ses mains clampent, tranchent, cautérisent . Tous deux sont exténués , dévoués à l'extrême , par la charge de travail colossale , inhumaine de l'hôpital, où l'atmosphère est explosive , déterminés à lutter pour sauver une bande d'enfants au destin tragique : «  Une fillette trop petite pour ses 12 ans , qui tangue encore après des mois passés sur la tôle ondulée qui l'a portée pendant 950 kms en mer de Chine méridionale » .... Lui vit sous pression , travaille dur , plongé dans le bain sans fond des sévices corporels , soigne les corps d'enfants malades , souvent atteints de cancers mais aussi victimes de l'Etat de la Société américaine, blessés par balles lors de tueries et de règlements de comptes , bains de sang inutiles et mortifères , enfants fauchés lors d'événements qui dépassent l'entendement : Crimes proprement américains .... Powers décrit les maux de l'Amérique, la violence , la masse abrutie et dénaturée par les chaînes d’info en continu, mais aussi, en parallèle , les douleurs de ceux qui émigrent d’Afrique ou d’Asie vers les US , ce paradis trompeur ..et JOY, petite réfugiée cambodgienne surdouée ... Lorsqu'il dissèque les comptes - rendus de fusillade , il donne des détails atroces à propos du mal fait aux enfants , un attentat dans une école en même temps que le quotidien perturbé d' enfants malades , souvent très pauvres ! Ainsi que la construction d'une école dans le sud- Est asiatique . C'est perturbant , ambitieux , l'auteur véhicule l'horreur et le désespoir , une vision déroutante et cauchemardesque ... Il ne cherche pas à rendre son roman plaisant . Powers dépeint les errances métaphysiques de l'âme de Kraft, ses fulgurances et ses tourments , ses obsessions.. L'humour grinçant figure aussi dans ce roman multiple et foisonnant,pétri d'empathie pour les enfants ,difficile à évoquer , vaste fresque romanesque qui interpelle —- presque post - apocalyptique——- et fait réfléchir à propos des failles les plus noires de l'Amérique ! On n'en sort pas indemne . Il y aurait eu encore beaucoup de choses à dire. .... Cet ouvrage a été publié aux États - Unis en 1994 , resté inédit en France jusqu'au mois d'août 2019 . Pourquoi ? Je ne sais pas ...Voici un roman- monde, touffu et dense , fiévreux: les premières pages sont ardues—-les phrases très longues——pétries de digressions qui freinent la compréhension . Il ne faut pas être distrait , j'y ai passé une grande partie de ma nuit , me demandant si j'allais continuer .. J'avais lu déjà en 2006 «  Le temps ou nous-chantions » du même auteur. L'écriture est fouillée, un souffle brûlant , une maîtrise absolue d'Histoires et d'Enquêtes ,dans l'Histoire : une construction incroyable ! Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital à Los Angeles . Au coeur de cette mégalopole animée et grouillante il sera soutenu par sa collègue thérapeute Linda. Ses mains clampent, tranchent, cautérisent . Tous deux sont exténués , dévoués à l'extrême , par la charge de travail colossale , inhumaine de l'hôpital, où l'atmosphère est explosive , déterminés à lutter pour sauver une bande d'enfants au destin tragique : «  Une fillette trop petite pour ses 12 ans , qui tangue encore après des mois passés sur la tôle ondulée qui l'a portée pendant 950 kms en mer de Chine méridionale » .... Lui vit sous pression , travaille dur , plongé dans le bain sans fond des sévices corporels , soigne...
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  • MilleetunepagesLM 28/12/2019
    Le commentaire de Lynda : Un roman dans lequel ça m'aura pris un certain temps à embarquer. Je ne connaissais pas cet auteur, et il a une façon d'écrire assez particulière. Des chapitres longs, et pour tout comprendre nous devons rester vraiment concentré. Beaucoup de détails dans l'ensemble qui fait que si nous décrochons, il est difficile de s'y replonger. Mais par contre la base de l'histoire est belle et émouvante, nous sommes dans un hôpital de Los Angeles, section pédiatrique, mais Richard Kraft et sa collège Linda qui est thérapeute, vont sonder profondément le cœur et l'âme de ses petits malades, tout en essayant de soulager la douleur qui les habitent à cause de leurs maladies ou encore de leurs blessures, des enfants condamnés à mourir à court ou long termes. Des enfants avec des blessures fatales reçues bien souvent dans des fusillades, ou encore des maladies fatales comme le cancer. Mais ces enfants vont montrer la voie, vont révéler leurs âmes et par le fait même des vérités sur l'Amérique, mais qui montre cet Amérique vraiment pas comme un paradis, mais un Amérique noir. En fait, moi, j'ai compris que les enfants représentent l'Amérique, leurs maladies, ce sont les maux qui rongent l'Amérique, des maladies incurables dont celle-ci ne se relèvera pas nécessairement. C'est un roman noir, étrange, mais aussi cinglant par l'humour noir de l'auteur. C'est un roman qui ne peut pas faire autrement que de vous faire réfléchir et la réflexion n'apportera pas qu'une vision idéale de cet Amérique, en nous montrant le côté noir et fatidique. Les personnages sont assez spéciaux, Richard Kraft est difficile à cerner, il semble froid à première vue, mais au fil des pages, on se rend compte que c'est une carapace qu'il endosse pour se protéger des sentiments qu'il ressent avec les enfants. Linda, de son côté, je l'ai trouvé plus humaine, plus ouverte, ce qui fait un beau duo à l'attitude différente et contrastante. Bref, le roman est intéressant, il apporte une certaine émotivité sur cette histoire, mais surtout au niveau de la réflexion, et pour moi, cette lecture m'aura touché. Si vous aimez les romans profonds, qui frappent fort, alors je vous recommande ce roman, prévoyez par contre des moments tranquilles pour cette lecture !Le commentaire de Lynda : Un roman dans lequel ça m'aura pris un certain temps à embarquer. Je ne connaissais pas cet auteur, et il a une façon d'écrire assez particulière. Des chapitres longs, et pour tout comprendre nous devons rester vraiment concentré. Beaucoup de détails dans l'ensemble qui fait que si nous décrochons, il est difficile de s'y replonger. Mais par contre la base de l'histoire est belle et émouvante, nous sommes dans un hôpital de Los Angeles, section pédiatrique, mais Richard Kraft et sa collège Linda qui est thérapeute, vont sonder profondément le cœur et l'âme de ses petits malades, tout en essayant de soulager la douleur qui les habitent à cause de leurs maladies ou encore de leurs blessures, des enfants condamnés à mourir à court ou long termes. Des enfants avec des blessures fatales reçues bien souvent dans des fusillades, ou encore des maladies fatales comme le cancer. Mais ces enfants vont montrer la voie, vont révéler leurs âmes et par le fait même des vérités sur l'Amérique, mais qui montre cet Amérique vraiment pas comme un paradis, mais un Amérique noir. En fait, moi, j'ai compris que les enfants représentent l'Amérique, leurs maladies, ce sont les maux qui rongent...
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  • cloceline 29/09/2019
    Me voici bien embêtée pour chroniquer ce livre... Si L'arbre-monde avait été une lecture exigeante mais savoureuse ( notamment Racines), Opération âme errante m'a perdu. Comment chroniquer un livre dont on perçoit les qualités et les enjeux ? Et si finalement cette errance, ce moment d'égarement du lecteur était volontaire? Peut-on aborder Opération âme errante comme une "expérience de lecture de l'égarement"? Compliquer à souhait les choses pour rendre l'ordinaire poétique? Suivre Richard Kraft ( enfin suivre.. c'est vite dit) sur la Golden State, réseau de routes, métaphore d'histoires possibles. Comme lui, choisir une voi(e/x) même s'il ne semble pas si déterminé que cela sur le chemin à suivre dans cette mégalopole de Los Angeles qui n'a plus que le nom de céleste. S'arrêter au Carver Hospital, un hôpital public sans moyen, où Kraft est interne en chirurgie pédiatrique. La trentaine, plutôt beau gosse, un coeur à prendre. Un coeur pris , en un battement par Linda, la collègue thérapeute que la fougueuse jeunesse transforme en espoir. Linda , la vie, Linda l'abri. Linda la voi(e/x). Qui raconte les histoires d'enfants, qui incarne les âmes errantes, qui pousse l'exécutant technique au geste chirurgical précis, à jouer avec (l)'âme, à prendre le risque de s'impliquer pour les enfants qu'il répare. Chose qu'il s'est toujours refusé avant. Avant elle. Prendre des risques. On écoute alors, Kraft, Linda, Joy, et on erre d'un petit patient à l'autre, d'un conte pour enfant où l'enfant n'a pas toujours le beau rôle, à un passage de l'Histoire et de l'enfance sacrifiée " comme dans la nuit sacrée pour tenir les hommes en alerte" (Höderlin). Refermer le livre. Se dire qu'on a pas tout compris. Que ce n'est pas si grave, qu'il faut accepter de se perdre. Que c'était une expérience de lecteur et que l'auteur a réussi quelque chose, car sans bouger on est allé loin. Et la plus grande errance comme dirait Deleuze "c'est de nomadiser sur place".Me voici bien embêtée pour chroniquer ce livre... Si L'arbre-monde avait été une lecture exigeante mais savoureuse ( notamment Racines), Opération âme errante m'a perdu. Comment chroniquer un livre dont on perçoit les qualités et les enjeux ? Et si finalement cette errance, ce moment d'égarement du lecteur était volontaire? Peut-on aborder Opération âme errante comme une "expérience de lecture de l'égarement"? Compliquer à souhait les choses pour rendre l'ordinaire poétique? Suivre Richard Kraft ( enfin suivre.. c'est vite dit) sur la Golden State, réseau de routes, métaphore d'histoires possibles. Comme lui, choisir une voi(e/x) même s'il ne semble pas si déterminé que cela sur le chemin à suivre dans cette mégalopole de Los Angeles qui n'a plus que le nom de céleste. S'arrêter au Carver Hospital, un hôpital public sans moyen, où Kraft est interne en chirurgie pédiatrique. La trentaine, plutôt beau gosse, un coeur à prendre. Un coeur pris , en un battement par Linda, la collègue thérapeute que la fougueuse jeunesse transforme en espoir. Linda , la vie, Linda l'abri. Linda la voi(e/x). Qui raconte les histoires d'enfants, qui incarne les âmes errantes, qui pousse l'exécutant technique au geste chirurgical précis, à jouer avec (l)'âme, à prendre le risque de s'impliquer...
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  • Waterlyly 16/09/2019
    Los Angeles. Richard Kraft est chirurgien pédiatre au Carver Hospital. Il va décider de s’occuper d’un groupe d’enfants malades auprès de sa collègue thérapeute, Linda. Le contact avec ces enfants sera l’occasion pour nos deux protagonistes de sonder l’âme humaine et aboutir à bien des questionnements. J’aime autant vous prévenir d’emblée. Ce roman est d’une densité incroyable et il vous faudra être actif pendant votre lecture pour ne pas vous perdre et rester concentrés. En effet, dès les premières pages, j’ai eu un aperçu de ce qui m’attendait tout au fil du roman. C’est sûrement ce schéma narratif qui m’aura empêchée d’apprécier incontestablement ce roman. Et pourtant, ce récit m’a plu à bien des égards. La densité accompagnera la dimension émotionnelle du texte, parce que je dois le reconnaître, ma sensibilité a été mise à rude épreuve et a été à fleur de peau pendant tout le roman. La grande noirceur qui se dégage de ce récit est bien rendue, de manière très réaliste et j’ai été bouleversée. J’ai eu parfois du mal avec le personnage de Kraft, que j’ai souvent trouvé froid, même s’il se protège sous sa carapace pour supporter tous les malheurs auxquels il voit ces enfants confrontés. J’ai nettement préféré celui de Linda, bien nuancée et sensible. J’ai totalement accroché à elle, et j’ai eu tendance à trouver qu’elle portait presque mieux l’histoire que Kraft. La plume est vraiment très belle. Cependant, je n’ai pas accroché au schéma narratif. Effectivement, Richard Powers nous livre son texte avec des chapitres longs, voire beaucoup trop longs. D’autre part, beaucoup de digressions ont à maintes reprises coupé mon rythme de lecture. C’est dommage au vu de la qualité de la plume de l’auteur. Au final, cela a été une belle découverte qui a réussi à me donner un aperçu de la plume de Richard Powers, que je découvre avec ce roman. Malgré tout, quelques éléments ont fait que je n’ai pas été en mesure de totalement apprécier cette lecture, notamment à cause de toute la noirceur qui émane du récit et les diverses digressions qui parsèment les pages. À découvrir ne serait-ce que pour la belle plume de Richard Powers et la dimension émotionnelle qui ressort de ce roman.Los Angeles. Richard Kraft est chirurgien pédiatre au Carver Hospital. Il va décider de s’occuper d’un groupe d’enfants malades auprès de sa collègue thérapeute, Linda. Le contact avec ces enfants sera l’occasion pour nos deux protagonistes de sonder l’âme humaine et aboutir à bien des questionnements. J’aime autant vous prévenir d’emblée. Ce roman est d’une densité incroyable et il vous faudra être actif pendant votre lecture pour ne pas vous perdre et rester concentrés. En effet, dès les premières pages, j’ai eu un aperçu de ce qui m’attendait tout au fil du roman. C’est sûrement ce schéma narratif qui m’aura empêchée d’apprécier incontestablement ce roman. Et pourtant, ce récit m’a plu à bien des égards. La densité accompagnera la dimension émotionnelle du texte, parce que je dois le reconnaître, ma sensibilité a été mise à rude épreuve et a été à fleur de peau pendant tout le roman. La grande noirceur qui se dégage de ce récit est bien rendue, de manière très réaliste et j’ai été bouleversée. J’ai eu parfois du mal avec le personnage de Kraft, que j’ai souvent trouvé froid, même s’il se protège sous sa carapace pour supporter tous les malheurs auxquels il voit ces enfants confrontés. J’ai nettement...
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  • Kittiwake 07/09/2019
    Découverte de l’écrivant et de son univers complexe et élitiste. Pour une élite dont je ne pense pas faire partie : beaucoup trop de références cryptiques, certaines faisant prendre conscience de passer à côté de quelque chose, d’autres encore plus ésotériques passant complètement inaperçues. Des notes en bas de page n’auraient pas été superflues. Auraient-elles été suffisantes? Pourtant l’histoire est belle : celle d’un chirurgien pédiatrique ivre de fatigue et de dévouement, portant en lui une jeunesse au delà de l’ordinaire du commun des mortels, faite de multiples voyages et de rencontres édifiantes. Et d’une kiné survoltée, déterminée à lutter par tous les moyens pour la bande d’enfants au destin tragique, qui hante les couloirs d’un sordide hôpital public de Los Angeles. La trame du roman est banale, mais le décor qui l’illustre est haute en couleurs, parsemée de contes et légendes universels, ayant pour point commun le rôle primordial des enfants : il en est ainsi de la légende du joueur de flûte de Hamelin, ou de la croisade des enfants. Le résultat est un récit touffus, complexe, nécessitant des pauses pour reprendre son souffle ou tenter s’assimiler ce qui vient d’être lu. C’est une épreuve. Conscience donc d’une valeur littéraire certaine, mais vécu de cette lecture comme d’un pensum. Découverte de l’écrivant et de son univers complexe et élitiste. Pour une élite dont je ne pense pas faire partie : beaucoup trop de références cryptiques, certaines faisant prendre conscience de passer à côté de quelque chose, d’autres encore plus ésotériques passant complètement inaperçues. Des notes en bas de page n’auraient pas été superflues. Auraient-elles été suffisantes? Pourtant l’histoire est belle : celle d’un chirurgien pédiatrique ivre de fatigue et de dévouement, portant en lui une jeunesse au delà de l’ordinaire du commun des mortels, faite de multiples voyages et de rencontres édifiantes. Et d’une kiné survoltée, déterminée à lutter par tous les moyens pour la bande d’enfants au destin tragique, qui hante les couloirs d’un sordide hôpital public de Los Angeles. La trame du roman est banale, mais le décor qui l’illustre est haute en couleurs, parsemée de contes et légendes universels, ayant pour point commun le rôle primordial des enfants : il en est ainsi de la légende du joueur de flûte de Hamelin, ou de la croisade des enfants. Le résultat est un récit touffus, complexe, nécessitant des pauses pour reprendre son souffle ou tenter s’assimiler ce qui vient d’être lu. C’est une épreuve. Conscience donc d’une valeur littéraire...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…