Lisez! icon: Search engine
Oranges amères
Laurent Cohen (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 06/10/2016
Éditeurs :
10/18

Oranges amères

Laurent Cohen (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 06/10/2016
Lorsqu’un journaliste d’investigation disparaît dans la petite bourgade tranquille de Petah Tikva, l’inspectrice Anat décide d’enquêter sur les méthodes du maire qui règne sans partage sur la ville depuis plus de vingt-cinq ans. 
Petah Tikva, une petite ville israélienne tranquille, loin du bouillonnement de Tel-Aviv, son exubérante voisine. Tous les habitants se plaisent à le répéter, rien ne se passe jamais à Petah... Petah Tikva, une petite ville israélienne tranquille, loin du bouillonnement de Tel-Aviv, son exubérante voisine. Tous les habitants se plaisent à le répéter, rien ne se passe jamais à Petah Tikva. Alors, quand un journaliste d'investigation disparaît, l'inspectrice Anat Nahmias est aussitôt sur le qui-vive. Qui aurait pu avoir intérêt... Petah Tikva, une petite ville israélienne tranquille, loin du bouillonnement de Tel-Aviv, son exubérante voisine. Tous les habitants se plaisent à le répéter, rien ne se passe jamais à Petah Tikva. Alors, quand un journaliste d'investigation disparaît, l'inspectrice Anat Nahmias est aussitôt sur le qui-vive. Qui aurait pu avoir intérêt à le faire taire? Sur quoi enquêtait-il?
Lorsqu’Ido Dolev - jeune et beau publicitaire, cynique et plein d'esprit, spécialisé dans les campagnes électorales - commence à s'intéresser au cas du journaliste disparu, l'enquête d'Anat prend un tour nouveau. L'inspectrice et le communicant n'ont pas les mêmes objectifs mais comprennent rapidement que, pour élucider ce mystère, ils gagneront à coopérer. Ce qu'ils vont découvrir va remettre en question tout ce qu'ils avaient toujours cru savoir sur Petah Tikva et notamment sur les méthodes du maire régnant sur la ville depuis plus de vingt-cinq ans...
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264067876
Code sériel : 5124
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264067876
Code sériel : 5124
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Melpomene125 26/01/2022
    Journaliste d'investigation est parfois un métier à haut risque, surtout à Petah Tikva, malgré la beauté des orangers ! Dovy Tsouriel, le maire, règne en maître et il n'a pas prévu de laisser son trône à ses rivaux aux prochaines élections. La corruption est, pour lui, tout un art qu'il manie avec brio depuis des décennies et il ne changerait pour rien au monde ses habitudes. « Or, il était certain d'une chose : celui qui se laisse acheter une fois se laissera toujours acheter. La première fois, les gens ont peur. Ils ont des scrupules et des maux de ventre. La deuxième fois, leurs pensées ne tournent déjà plus qu'autour du don corrupteur qu'ils espèrent obtenir. » Aussi, quand Tamir Jarvi, un journaliste, disparaît, Dovy Tsouriel est le premier soupçonné. L'inspectrice Anat Na'hmias, récemment arrivée, mène l'enquête et découvre les us et coutumes de la localité. Elle va devoir faire face à un cas de conscience majeur car elle s'est fiancée avec le fils du maire et va bientôt être son épouse. Aura-t-elle le courage d'enquêter, de démêler le vrai du faux, au risque de saborder son futur mariage et peut-être même sa carrière dans la police de Petah Tikva ? J'ai trouvé ce polar israélien fort divertissant, j'ai aimé son ton caustique et satirique. Il évoque sans tabou le monde cruel de la communication et des manipulations politiques. J'ai adoré ce réalisme mordant, proche de l'humour noir, et universel car il ne concerne pas que la vie politique en Israël. On retrouve certains des comportements évoqués dans tous les pays. Je vous invite à lire sur Babelio la chronique de Kielosa qui me l'a fait découvrir. Pour les polars israéliens, il y a aussi la liste de Pecosa, sans oublier celle de Bookycooky sur la littérature israélienne en général. De belles heures de lecture en perspective !Journaliste d'investigation est parfois un métier à haut risque, surtout à Petah Tikva, malgré la beauté des orangers ! Dovy Tsouriel, le maire, règne en maître et il n'a pas prévu de laisser son trône à ses rivaux aux prochaines élections. La corruption est, pour lui, tout un art qu'il manie avec brio depuis des décennies et il ne changerait pour rien au monde ses habitudes. « Or, il était certain d'une chose : celui qui se laisse acheter une fois se laissera toujours acheter. La première fois, les gens ont peur. Ils ont des scrupules et des maux de ventre. La deuxième fois, leurs pensées ne tournent déjà plus qu'autour du don corrupteur qu'ils espèrent obtenir. » Aussi, quand Tamir Jarvi, un journaliste, disparaît, Dovy Tsouriel est le premier soupçonné. L'inspectrice Anat Na'hmias, récemment arrivée, mène l'enquête et découvre les us et coutumes de la localité. Elle va devoir faire face à un cas de conscience majeur car elle s'est fiancée avec le fils du maire et va bientôt être son épouse. Aura-t-elle le courage d'enquêter, de démêler le vrai du faux, au risque de saborder son futur mariage et peut-être même sa carrière dans la police de Petah Tikva ? J'ai...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Nathv 13/01/2021
    En prenant ce livre en mains dans ma PAL, je me suis rendue compte qu’il s’agissait de l’auteur qui avait écrit Tel-Aviv Suspects, livre qui ne m’avait pas complètement convaincue. J’étais donc plutôt refroidie et plutôt sceptique quant à « Oranges amères ». Et oh, je ressors de ce livre ravie! En effet, le personnage d’Anat m’a bien plu – elle est tiraillée entre ses aspirations professionnelles, son destin tracé de femme mariée et ses désirs personnels -, tout comme le personnage d’Ido à l’humour assez décalé. Les autres protagonistes sont plus de l’ordre de la caricature du pouvoir en place qui se laisse corrompre par la mafia israélienne mais n’en restent, malheureusement pour la société et la démocratie, pas moins crédibles. Liad Shoham est avocat et cela transparaît dans ce livre, le lecteur le sent au fait des procédures, des montages financiers véreux et, également, des possibles dérives du système. Moi qui pensais me lancer dans une lecture rébarbative, je me suis retrouvée à dévorer ce roman de la première à la dernière page – une bonne intrigue, un bon suspens, des personnages touchants et sensibles (enfin, pour certains!), des trajectoires qui volent en éclat, de la violence (mais pas gratuite), du sexe, des règlements de compte et un peu d’amour, le tout à Petah Tikva… tous ces éléments qui font d’ « Oranges amères » un roman policier abouti et réussi.En prenant ce livre en mains dans ma PAL, je me suis rendue compte qu’il s’agissait de l’auteur qui avait écrit Tel-Aviv Suspects, livre qui ne m’avait pas complètement convaincue. J’étais donc plutôt refroidie et plutôt sceptique quant à « Oranges amères ». Et oh, je ressors de ce livre ravie! En effet, le personnage d’Anat m’a bien plu – elle est tiraillée entre ses aspirations professionnelles, son destin tracé de femme mariée et ses désirs personnels -, tout comme le personnage d’Ido à l’humour assez décalé. Les autres protagonistes sont plus de l’ordre de la caricature du pouvoir en place qui se laisse corrompre par la mafia israélienne mais n’en restent, malheureusement pour la société et la démocratie, pas moins crédibles. Liad Shoham est avocat et cela transparaît dans ce livre, le lecteur le sent au fait des procédures, des montages financiers véreux et, également, des possibles dérives du système. Moi qui pensais me lancer dans une lecture rébarbative, je me suis retrouvée à dévorer ce roman de la première à la dernière page – une bonne intrigue, un bon suspens, des personnages touchants et sensibles (enfin, pour certains!), des trajectoires qui volent en éclat, de la violence (mais pas gratuite), du...
    Lire la suite
    En lire moins
  • jazzman 07/05/2020
    J'ai lu avec intérêt "Oranges amères" de Liad Shoham. Ce dernier est diplômé en droit de l'Université de Jérusalem et connait bien les arcanes du système israélien. Un système hélas basé sur la corruption et le racisme comme en témoigne " Terminus Tel-Aviv". Dans "Oranges amères" le racisme est assez peu abordé. Le seul non juif est Saïd qui découvre le cadavre de Jarvy dans un verger dont nous apprendrons plus tard qu'il produit des oranges. Malgré tout, nous apprenons en filigrane que Hirsch et Brachfeld qui dirigent la ville depuis des décennies ont relégué les Séfarades arrivés dans les années 60 dans les faubourgs miteux de Petah Tikva. Liad Shoham connait d'ailleurs Petah Tikvah et l'on suppose qu'il sait de quoi il parle. Hirsch et Brachfeld sont des Ashkénazes qui se sentent investis d'une mission. Bref rappel: ce sont les Ashkénases qui ont fondé le pays et c'est à ce titre qu'ils pensent avoir tous les droits. C'est d'ailleurs ce qu'on laisse entendre sur Brachfeld à la page 348 car c'est là que nous apprenons que le nom initial de Petah Tikvah est Em Hamoshavot. Le moshav est un type de village rural juif dans lequel ont travaillé des colons très courageux qui ne sont pas prêts à accepter d'être dépossédés de "leur ville". Il faut vraiment s'intéresser à la société israélienne et bien connaître les tenants et aboutissants qui sous-tendent ce roman pour y voir clair. Les hommes politiques présentés ici sont pitoyables: Tsouriel et Goldstein= les mêmes et prêts à tout pour être élus, y compris au compromis avec des religieux qu'ils méprisent pourtant. Interdire la circulation des véhicules le jour de Shabbat! Très compliqué à comprendre et à accepter pour des citoyens d'un état laïque comme le notre! Nous sommes bien contents qu' Anat Nahmias n'épouse pas Guily car cela aurait été contraire à ses principes. La fin est ouverte: elle quitte Petah Tikva pour aller à la mer. Place au rêve donc et à une nouvelle enquête... Liad Shoham est vraiment un excellent auteur de polars et surtout il a le courage de mettre le doigt sur ce qui ne va pas dans la société israélienne et la mène à sa perte. N'en voulons pas au meurtrier, il était prisonnier d'un système implacable! Un bémol à le clé: la traduction laisse à désirer. Mais ça, ce n'est pas la faute de Liad Shoham! J'ai lu avec intérêt "Oranges amères" de Liad Shoham. Ce dernier est diplômé en droit de l'Université de Jérusalem et connait bien les arcanes du système israélien. Un système hélas basé sur la corruption et le racisme comme en témoigne " Terminus Tel-Aviv". Dans "Oranges amères" le racisme est assez peu abordé. Le seul non juif est Saïd qui découvre le cadavre de Jarvy dans un verger dont nous apprendrons plus tard qu'il produit des oranges. Malgré tout, nous apprenons en filigrane que Hirsch et Brachfeld qui dirigent la ville depuis des décennies ont relégué les Séfarades arrivés dans les années 60 dans les faubourgs miteux de Petah Tikva. Liad Shoham connait d'ailleurs Petah Tikvah et l'on suppose qu'il sait de quoi il parle. Hirsch et Brachfeld sont des Ashkénazes qui se sentent investis d'une mission. Bref rappel: ce sont les Ashkénases qui ont fondé le pays et c'est à ce titre qu'ils pensent avoir tous les droits. C'est d'ailleurs ce qu'on laisse entendre sur Brachfeld à la page 348 car c'est là que nous apprenons que le nom initial de Petah Tikvah est Em Hamoshavot. Le moshav est un type de village rural juif dans lequel ont travaillé...
    Lire la suite
    En lire moins
  • majolo 21/06/2017
    Après "Sept années de bonheur" de Etgar Keret, j'ai poursuivi mon étude de la société israélienne par ce roman. Petah Tikva est une petite ville sans histoire...apparemment, bien sûr, sinon, pas de roman. L'héroïne, Anat, est officier de police et va devoir démêler les fils d'un imbroglio financier et criminel impliquant malheureusement tous les notables de la ville, et aussi malheureusement sa future belle-famille...Un polar assez classique, honnête mais sans être une révélation indispensable.
  • celinezug 09/05/2017
    Un polar bien mené, haletant et bien écrit qui en plus dévoile une société Israëlienne tout aussi corrompue que n'importe qu'elle autre.
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…