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Par le fil je t'ai cousue
Date de parution : 02/02/2023
Éditeurs :
Pocket

Par le fil je t'ai cousue

Date de parution : 02/02/2023
Comment se construire sans conscience de son corps, de sa féminité sous le poids des interdits ?
« Du fil, du sang et des mots. Il n’en faut pas plus pour faire disparaître le corps d’une fille. »
À la veille de partir à l’internat, Bagassa se plie une dernière...
« Du fil, du sang et des mots. Il n’en faut pas plus pour faire disparaître le corps d’une fille. »
À la veille de partir à l’internat, Bagassa se plie une dernière fois aux exigences de sa mère. Aucune de ses sœurs aînées n’a fait d’études. Pourquoi suivre ce soudain élan de...
« Du fil, du sang et des mots. Il n’en faut pas plus pour faire disparaître le corps d’une fille. »
À la veille de partir à l’internat, Bagassa se plie une dernière fois aux exigences de sa mère. Aucune de ses sœurs aînées n’a fait d’études. Pourquoi suivre ce soudain élan de modernité auquel le pays est en proie ? Dans la Tunisie rurale des années 60, la place d’une femme est à la maison, sous l’autorité de sa mère toute-puissante. Mais le père a insisté. Ce sortilège ancestral, auquel la fillette se soumet, ce sera le dernier. Demain, elle coupera le fil. Demain, elle sera libre. La première à emprunter le chemin de l’émancipation…

Ce livre fait partie de la sélection littérature française du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2023.
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EAN : 9782266329019
Code sériel : 18806
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266329019
Code sériel : 18806
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Schéhérezade des champs et des forêts, elle déroule les rets d’une voix magicienne et nous invite au pays de son enfance. »
La Presse (Tunisie)
« Une porte-parole de la liberté des femmes. Plongez-y c'est un délice. »
France Info

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lolo0811 21/11/2023
    Un beau témoignage de la condition féminine dans la Tunisie des années soixante. La modernité tente de se glisser au milieu des traditions ancestrales, un carrefour entre deux mondes. La place de la mère, la signification de l'école et de l'instruction.
  • deslivresdesmots 27/08/2023
    Bagassa vit avec sa famille dans un petit village rural de Tunisie. C’est la seule de sa famille à partir faire des études. Normalement, sa place serait à la maison auprès de sa mère, à trouver un mari pour devenir également femme au foyer. Seulement, dans les années 60, un élan de modernité plane sur le pays et malgré les réticences de la mère, son père ne veut plus que les filles subissent ce sort qui leur est réservé dès la naissance, alors il va permettre à sa dernière de couper le fil et de s’émanciper afin de s’ouvrir sur de nouveaux horizons de liberté. Bagassa se raconte de sa naissance à aujourd’hui. C’est un superbe récit sur la liberté des femmes. J’ai découvert des coutumes de cette culture que je ne connaissais pas, comme celui de « ferrer » une jeune fille afin de sceller son hymen avant de quitter le foyer familial sans mari. Le comportement de sa maman est vraiment perturbant, je la trouvais trop gardienne des traditions, je lui reprochais de ne pas vouloir devenir moderne et laisser grandir et aimer ses filles autant qu’elle le faisait avec ses garçons. Mais paradoxalement, avec les filles des autres c’était une toute autre personne. Elle qui se battait au quotidien dans sa famille pour faire vivre les traditions, n’hésitais pas une seconde à aller secourir les jeunes filles en détresses, qui pouvait être condamné au pire. «La sorcière était doublée d’une fée ». L’autrice dépeint le portrait d’une Tunisie rurale, qui essaye de progresser avec son temps et sa génération. Cette histoire m’a beaucoup appris et m’a rappelé à quel point il ne faut pas prendre les libertés pour acquise et qu’à tout moment, tout peut basculer. En revanche, ce que je pourrai reprocher à cet écrit, c’est le nombre de personnages qui survient sans trop savoir comment et les allers retours dans sa vie qui me faisait perdre parfois le fil de l’histoire. Ce livre laisse tout de même une empreinte sur moi qui m'a fait beaucoup réfléchir. Bagassa vit avec sa famille dans un petit village rural de Tunisie. C’est la seule de sa famille à partir faire des études. Normalement, sa place serait à la maison auprès de sa mère, à trouver un mari pour devenir également femme au foyer. Seulement, dans les années 60, un élan de modernité plane sur le pays et malgré les réticences de la mère, son père ne veut plus que les filles subissent ce sort qui leur est réservé dès la naissance, alors il va permettre à sa dernière de couper le fil et de s’émanciper afin de s’ouvrir sur de nouveaux horizons de liberté. Bagassa se raconte de sa naissance à aujourd’hui. C’est un superbe récit sur la liberté des femmes. J’ai découvert des coutumes de cette culture que je ne connaissais pas, comme celui de « ferrer » une jeune fille afin de sceller son hymen avant de quitter le foyer familial sans mari. Le comportement de sa maman est vraiment perturbant, je la trouvais trop gardienne des traditions, je lui reprochais de ne pas vouloir devenir moderne et laisser grandir et aimer ses filles autant qu’elle le faisait avec ses garçons. Mais paradoxalement, avec les filles des...
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  • Sweetscoffeeandbooks 03/08/2023
    Ma 5ème lecture pour le GPDL et c'était un de ceux qui me tentait le plus dans la sélection. Alors même si je lui ai trouvé quelques longueurs, je l'ai trouvé très beau et très intéressant. L'autrice nous parle de son enfance en Tunisie, à Ebba dans les années 60. Un pays qui a obtenu son indépendance avec ceux qui sont ravis du départ des français et d'autres moins. Un village qui va petit à petit se moderniser, notamment avec l'arrivée de la tv, d'un cinéma, ... Elle décrit les coutumes, l'éducation, la soumission de la femme, la place de la religion, ... Tout ce qui aura un impact sur sa vie de femme actuelle vivant en France. Ce droit aux études qu'elle a eu la chance de poursuivre, contrairement à ses sœurs, grâce à son père qui a vu une opportunité pour elle alors que sa mère lui refusait. C'est un roman touchant sur la condition de la femme et surtout plein d'espoir.
  • mes_pauses_lecture 11/06/2023
    Coucou tout le monde. Aujourd’hui, je vous présente cette lecture dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket. Un livre que je n’aurai probablement jamais découvert si je ne l’avais pas reçu en tant que jury. Il m’a permis de sortir de ma zone de confort et de partir sur des sentiers inconnus. Ce qui permet de belles découvertes et d’agréables surprises. Fawzia Zouari est née en Tunisie. Issue d’une fratrie de six sœurs et quatre frères, elle est la dernière de la famille et sera l’unique à être autorisée à poursuivre ses études et à quitter son village natal. Elle nous raconte son parcours. La chance inouïe de poursuivre son apprentissage, d’avancer sur le chemin de la liberté et d’échapper à un destin tracé d’avance. On ressent également à quel point il est dur de se défaire d’un schéma familial, stricte et qui a marquée l’auteure profondément. Ce roman nous plonge dans la Tunisie rurale des années 60. À la découverte de la condition des femmes et l’éducation des filles. Les femmes qui ne sortent guère de chez elles, limitées dans leur rôle de mère et de cuisinière. Soumises à la loi des hommes. Dans certaines sociétés, il n’a pas toujours été simple de naître fille, condamnée au silence et à certains actes perpétrés de générations en générations, celui de coudre leur hymen. D’être mariée de force, voire vendue. Une lecture qui montre le long et douloureux chemin vers l’émancipation, le prix à payer pour se libérer du poids des traditions. L’auteure parvient à nous plonger dans les rouages de son enfance, de son effacement pour ne surtout pas être regardée par les garçons, subir la loi imposée par les hommes. Une écriture fine, une analyse profonde sur toute une société qui a sacrifié des générations entières de filles. Un récit poignant qui montre l’évolution, l’ouverture sur la modernité, le pouvoir du savoir. Une lecture émouvante, passionnante qui nous ouvre les portes d’un monde méconnu, qui peut se révéler déstabilisante. « Du fil, du sang et des mots. Il n’en faut pas plus pour faire disparaître le corps d’une fille » L’avez-vous lu ? Êtes-vous tentée par ce genre de récit ?Coucou tout le monde. Aujourd’hui, je vous présente cette lecture dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket. Un livre que je n’aurai probablement jamais découvert si je ne l’avais pas reçu en tant que jury. Il m’a permis de sortir de ma zone de confort et de partir sur des sentiers inconnus. Ce qui permet de belles découvertes et d’agréables surprises. Fawzia Zouari est née en Tunisie. Issue d’une fratrie de six sœurs et quatre frères, elle est la dernière de la famille et sera l’unique à être autorisée à poursuivre ses études et à quitter son village natal. Elle nous raconte son parcours. La chance inouïe de poursuivre son apprentissage, d’avancer sur le chemin de la liberté et d’échapper à un destin tracé d’avance. On ressent également à quel point il est dur de se défaire d’un schéma familial, stricte et qui a marquée l’auteure profondément. Ce roman nous plonge dans la Tunisie rurale des années 60. À la découverte de la condition des femmes et l’éducation des filles. Les femmes qui ne sortent guère de chez elles, limitées dans leur rôle de mère et de cuisinière. Soumises à la loi des hommes. Dans certaines sociétés, il n’a...
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  • Flora_bouquine 26/05/2023
    Un roman intime où l'autrice se livre sur son enfance en Tunisie, dans le petit village d'Ebba. Dans les années 60, le destin semble être le même pour toutes les filles : l'école pour quelques temps mais ensuite elles doivent rester à la maison pour aider leurs mères et surtout pour ne pas faire honte à la famille en se rapprochant des garçons. C'est le lot des soeurs aînés de Fawzia, mais son père est bien décider à ce que sa cadette fasse des études et tient tête à sa femme. Sous l'ère du régime de Bourguiba, les choses changent, les jeunes filles s'émancipent, les études leur ouvre les bras mais les familles, surtout les mères, craignent cette émancipation. Dans ce livre, l'autrice aborde d'autres thèmes forts :  les coutumes et les croyances millénaires , la famille, le mariage arrangé (ou forcé), le poids de la religion, l'arrivée de la télévision dans cette campagne rurale, le départ des français, la place des femmes et des jeunes filles dans cette société patrarcal...... Ce fut pour moi  une lecture douce et poétique qui m'a amenée dans les souvenirs de Fawzia Zaouri. Une jeune femme marquée à jamais par l'éducation de sa mère.
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