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Par une mer basse et tranquille
Marie Hermet (traduit par)
Date de parution : 07/04/2022
Éditeurs :
10/18

Par une mer basse et tranquille

Marie Hermet (traduit par)
Date de parution : 07/04/2022
Entre la Syrie et l'Irlande rurale, le destin de trois hommes que rien n'aurait dû amener à se croiser.
Farouk est un médecin syrien qui se résigne à abandonner sa ville natale assaillie par les bombes, et entreprend de traverser la Méditerranée avec sa femme et sa fille pour... Farouk est un médecin syrien qui se résigne à abandonner sa ville natale assaillie par les bombes, et entreprend de traverser la Méditerranée avec sa femme et sa fille pour se réfugier en Irlande. Cette Irlande est le seul pays que connaît Lampy, un jeune homme de 23 ans qui... Farouk est un médecin syrien qui se résigne à abandonner sa ville natale assaillie par les bombes, et entreprend de traverser la Méditerranée avec sa femme et sa fille pour se réfugier en Irlande. Cette Irlande est le seul pays que connaît Lampy, un jeune homme de 23 ans qui aimerait tout plaquer – à commencer par sa famille et son boulot de chauffeur pour une maison de retraite – depuis que sa petite amie l’a quitté. Enfin il y a John, qui a fait beaucoup de mal autour de lui mais cherche la rédemption alors qu’il sent la mort approcher. Le réfugié, le rêveur au cœur brisé et le pénitent : trois hommes que tout aurait dû opposer, et qui vont voir leur destin s’entremêler tandis que chacun d’eux court après ce qu’il a perdu en espérant trouver enfin un sens à sa vie.

PRESSE :
« Qu’est-ce qui relie les destins de ces trois êtres au bord du gouffre, perdus à eux-mêmes et au monde ? Un fil ténu mais puissant, que Donal Ryan révèle dans un final aussi inattendu que saisissant, prouvant son immense talent d’écrivain et de peintre des âmes tourmentées. » Laurence Péan, La Croix
« Un bouleversant « roman monde. Une fable moderne sombre, traversée de flammèches d'humanité. » Philippe Chevilley, LesEchos.fr
« Ce romancier est un chef d’orchestre nourri d’empathie pour ses personnages qui ne seront jamais des héros mais des humains secoués par le malheur. » Christine Ferniot, Télérama
 
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EAN : 9782264080660
Code sériel : 05773
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264080660
Code sériel : 05773
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Darjeelingdo 07/02/2022
    Farouk, médecin syrien, décide de fuir vers l’Europe avec sa femme et sa fille en traversant la Méditerranée, s’abandonnant aux mains des passeurs. En Irlande, Lampy, jeune homme d’une vingtaine d’années, rêve de tout quitter et découvrir le monde depuis que sa petite amie l’a plaqué. Sentant la mort approcher, John veut alléger son âme de toutes les bassesses qu’il a fait dans sa vie. Trois portraits d’hommes blessés, en quête de rédemption et d’espoir. J’ai surtout été émue par l’histoire de Farouk, plutôt amusée par celle de Lampy allégée par les portraits des pensionnaires de la maison de retraite où il travaille, mais peu touchée par celle de John... Ces histoires pourraient se lire comme trois petites nouvelles indépendantes, avec un ton et une écriture adaptés à chaque personnage, si Donal Ryan ne les réunissait dans une dernière partie de façon quand même un peu trop artificielle ! J’étais contente de découvrir cet écrivain irlandais que je ne connaissais pas mais j’avoue être passée un peu à côté de ce livre que j’ai dû reprendre à plusieurs reprises pour le terminer... Je tenterai de nouveau ma chance avec un autre de ses romans !
  • Yuko 30/11/2021
    Trois personnages pour trois destins marqués par l’incertitude, l’inavouable, l’espoir d’une vie meilleure. L’oeuvre de Donal Ryan exerce une pression inconsciente sur le coeur du lecteur, soumis à la même attente implacable que les personnages, ballottés par le sort et ces choix qui s’imposent à tous. Une plongée pleine et entière au coeur de la faiblesse humaine et de ses imperfections, qui nous rappelle l’importance des choix que nous faisons en conscience. L’écriture de Donal Ryan est claire et stricte, faisant de ses personnages des êtres nuancés et crédibles. Néanmoins, leur rencontre, étrange à plus d’un titre, aurait peut-être mérité un développement plus appuyé. Une bonne lecture cependant.
  • La-page-qui-marque 11/07/2021
    Farouk est un réfugié syrien, Lampy un jeune homme brisé et John un vieil homme qui fait fasse à ses erreurs passées. Ces trois hommes n’ont rien en commun mais, au hasard de leur vie, ils se croisent. Donald Ryan nous dresse trois portraits d’homme poignants. Le destin déchirant de Farouk prend aux tripes dès le début du roman. Nous découvrons ensuite les doutes et les errances de Lampy, bloqué dans une impasse et incapable de trouver une issue. Puis John, qui a beaucoup fait souffrir durant sa vie, revient sur le mal qu’il a causé et évoque son enfance. Le style et l’intensité de l’écriture s’adaptent aux personnages. La partie sur Farouk est la plus forte. L’auteur nous raconte avec une forme de lyrisme le destin d’une famille syrienne qui tente l’exil pour survivre. Le personnage de Farouk est tellement puissant qu’il habite le lecteur durant toute la suite de sa lecture, n’ayant de cesse de guetter son retour. En évoquant Lampy l’auteur instaure une forme de proximité entre le lecteur et son personnage. Celui-ci est touchant par ses failles et par la tristesse qui l’habite. On sent que c’est un jeune homme qui marche sur un fil, prêt à basculer. Pour raconter l’histoire de John, Donald Ryan choisi la première personne. Ses agissements nous sont comptés directement par lui. Il est la figure du mal dans le roman mais il porte aussi ses blessures intimes. L’auteur a un grand talent pour nous raconter des vies ordinaires comme des destins contrariés par la guerre. Il émane de l’ensemble une profonde empathie et une grande humanité. Des thèmes aussi variés que l’exil, la passage à l’age adulte, le poids du passé ou la possibilité d’un rédemption sont abordés et toujours avec justesse. Chaque portraits évoque la fatalité et les revers que la vie nous impose. Le hasard, les choix que l’ont fait, qu’ils soient bons ou mauvais, ou les épreuves que l’ont doit surmonter sont autant de tournant sur le fil sinueux de nos vies. Malgré le caractére inéluctable de certains événements qui contrarient les projets de personnages, l’auteur semble nous questionner sur le champ des possibles de nos existences.Farouk est un réfugié syrien, Lampy un jeune homme brisé et John un vieil homme qui fait fasse à ses erreurs passées. Ces trois hommes n’ont rien en commun mais, au hasard de leur vie, ils se croisent. Donald Ryan nous dresse trois portraits d’homme poignants. Le destin déchirant de Farouk prend aux tripes dès le début du roman. Nous découvrons ensuite les doutes et les errances de Lampy, bloqué dans une impasse et incapable de trouver une issue. Puis John, qui a beaucoup fait souffrir durant sa vie, revient sur le mal qu’il a causé et évoque son enfance. Le style et l’intensité de l’écriture s’adaptent aux personnages. La partie sur Farouk est la plus forte. L’auteur nous raconte avec une forme de lyrisme le destin d’une famille syrienne qui tente l’exil pour survivre. Le personnage de Farouk est tellement puissant qu’il habite le lecteur durant toute la suite de sa lecture, n’ayant de cesse de guetter son retour. En évoquant Lampy l’auteur instaure une forme de proximité entre le lecteur et son personnage. Celui-ci est touchant par ses failles et par la tristesse qui l’habite. On sent que c’est un jeune homme qui marche sur un fil, prêt à...
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  • JustAWord 20/06/2021
    Deux ans après Tout ce que nous allons savoir, l’écrivain irlandais Donal Ryan revient en France avec Par une mer basse et tranquille. Comme d’habitude, c’est chez Albin Michel et encore une fois servi par la traduction impeccable de Marie Hermet. Au centre de l’histoire, trois personnages que pas grand chose ne semble rapprocher et qui, dans la grande tradition des récits chorals, vont pourtant converger vers un même lieu, l’Irlande. Divisé en trois parties et terminé par un épilogue inattendu, Par une mer basse et tranquille traque de nouveaux les ombres du passé et les fêlures des uns et des autres. De la fuite à la confession C’est par l’histoire de Farouk que commence Par une mer basse et tranquille, l’histoire d’un médecin syrien contraint de fuir son pays devant l’avancée des terroristes afin de mettre à l’abri sa femme et sa fille. Donal Ryan raconte l’horreur islamiste et la peur qu’elle sème dans le cœur des hommes, il exprime aussi le doute enraciné dans la culture, la tentation de rejoindre les « barbus » pour garder femme et fille sous clé, dicter leur vie et en finir avec cette petite voix jalouse qui murmure une misogynie ordinaire si tentante. Farouk casse le cliché du Syrien pauvre et sans éducation qui vient parasiter le pays étranger où il échoue, ce cliché commode créé et entretenu à dessein par l’extrême-droite. Il montre que la majorité des migrants sont mus par le désespoir et la crainte, piégés dans leur propre pays par des horreurs qui prennent le pas sur le quotidien. Malheureusement, ce qui les attend ailleurs n’est pas forcément plus reluisant. Abusé et moqué par les « passeurs », Farouk devient une épave à la dérive, un témoignage vivant de l’injustice et du cauchemar qui s’est abattu sur le peuple syrien…et sur bien d’autres. Puis le récit change complètement avec Lampy, un irlandais pur jus qui vit dans une famille ordinaire ou presque. Avec Pop, son grand-père blagueur un peu lourd et Mam, sa mère discrète mais toujours présente, le jeune homme travaille en faisant le chauffeur pour une maison de retraite. Lampy n’a pas grand chose du grand génie et sa vie amoureuse frôle le désastre entre Chloé et Eleanor. Mais Lampy est courageux, du moins c’est ce qu’il veut croire lorsqu’il résiste à ses idées noires. Ce qu’il manque surtout à Lampy, c’est une origine, un père dont il ne sait rien, un amour qui ne s’est pas noyé mais n’a jamais été. Donal Ryan change son fusil d’épaule, oubliant l’extraordinaire et le tragique de Farouk pour un drame plus intimiste encore mais un peu moins percutant sans doute. Cette seconde partie constitue le ventre mou mais nécessaire d’une histoire où les non-dits s’accumulent dans un but bien précis. Avec le dernier récit, l’irlandais renverse la table. Sous la forme d’une longue confession à la première personne d’un lobbyiste à la morale plus que floue. John n’a rien d’un saint et son portrait sans concession montre les épreuves qui l’ont façonné, de la mort de son frère, Edward, à sa rencontre avec une jeune fille dont il changera pour toujours l’existence. Par ce personnage, Donal Ryan renoue avec l’ambiguïté morale, avec le portrait en nuances de gris qui lui sied le plus. John fascine autant qu’il écœure, pur produit de son époque, manipulateur et profiteur, victime et bourreau. Survivre et reconstruire Par une mer basse et tranquille pourrait ressembler à une succession de portraits centrés sur les blessures de l’intime, les non-dits et les catastrophes, de la mort à la vie, de la vie à la mort. Seulement voilà, Donal Ryan n’en reste pas là et finit par un épilogue qui rassemble les fils narratifs pour en faire un bouquet à la fois amer et apaisé, une conclusion en forme de rédemption et de vengeance, ou quelque part entre les deux. Tout entier construit sur des évènements qui vont détruire et remodeler la vie de ses personnages, les privant d’amour par la même occasion, le roman arrive à capter l’influence du traumatisme sur l’existence, parvenant à montrer les contradictions et les sales petits secrets de ses héros qui comprennent trop tard qu’ils n’en sont pas. Pourtant, Par une mer basse et tranquille peut paraître inégal de prime abord, la faute à une première et une troisième partie si puissantes qu’elles occultent la tristesse sourde émanant de la vie simple de Lampy…jusqu’à cette conclusion qui ressert les liens et organise une conjonction des blessures pour tenter un tour de passe-passe narratif brillant où la mort peut finalement rassembler et offrir une seconde chance aux hommes comme aux femmes. C’est beau, brillamment nuancé et particulièrement émouvant. Comme tout ce qu’écrit Donal Ryan en somme. Récits brisés, vies bouleversées, personnages blessés, voilà ce que promet Par une mer basse et tranquille qui cherche la peine et la rédemption des contrées syriennes aux villes irlandaises. Donal Ryan livre un roman à trois vitesses et un carambolage final qui laisse des traces.Deux ans après Tout ce que nous allons savoir, l’écrivain irlandais Donal Ryan revient en France avec Par une mer basse et tranquille. Comme d’habitude, c’est chez Albin Michel et encore une fois servi par la traduction impeccable de Marie Hermet. Au centre de l’histoire, trois personnages que pas grand chose ne semble rapprocher et qui, dans la grande tradition des récits chorals, vont pourtant converger vers un même lieu, l’Irlande. Divisé en trois parties et terminé par un épilogue inattendu, Par une mer basse et tranquille traque de nouveaux les ombres du passé et les fêlures des uns et des autres. De la fuite à la confession C’est par l’histoire de Farouk que commence Par une mer basse et tranquille, l’histoire d’un médecin syrien contraint de fuir son pays devant l’avancée des terroristes afin de mettre à l’abri sa femme et sa fille. Donal Ryan raconte l’horreur islamiste et la peur qu’elle sème dans le cœur des hommes, il exprime aussi le doute enraciné dans la culture, la tentation de rejoindre les « barbus » pour garder femme et fille sous clé, dicter leur vie et en finir avec cette petite voix jalouse qui murmure une misogynie ordinaire si tentante. Farouk casse le cliché...
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  • motspourmots 03/06/2021
    "Si tu observes un homme de près, avec attention, tu finiras par connaître la nuance de son âme. Aucune âme n'est d'un blanc pur, excepté celle des nouveaux nés. Mais il y a des hommes dans ce monde qui feront le mal sans relâche, sans la moindre compassion, et il y en a dans ce monde qui préféreraient mourir plutôt que de nuire à autrui, et puis il y a le reste d'entre nous qui oscillons entre les deux". Peut-être que Farouk aurait dû mieux observer le passeur entre les mains duquel il a remis son destin et celui de sa famille, mais lorsque la guerre anéantit les efforts d'une vie, lorsque la fuite devient la seule solution... Peut-être que Lampy aurait dû réfléchir à toutes ces rumeurs autour de la légèreté de son patron, mais lorsque la déception est à tous les coins de rues... Peut-être que John, au crépuscule de sa vie, aimerait osciller un peu plus vers le bien histoire d'infléchir la tendance, mais peut-on réparer les vies brisées ?... Entre Syrie et Irlande, ces trois histoires, ces trois récits de vies nous sont contés tour à tour, comme autant de nouvelles qui pourraient n'avoir aucun lien entre elles. Des voix fortes, incarnées, marquantes. L'histoire de Farouk m'a déchiré le cœur. C'est celle d'un drame qui se joue tous les jours à nos portes, l'exil, l'oubli, la perte irréparable. Mais l'ensemble du roman m'a hautement impressionnée. Le sens de la dramaturgie dont fait preuve l'auteur, son art de la mise en scène. La façon de transporter son lecteur d'un univers à l'autre, en pleine tempête ballotté dans la cale d'un rafiot branlant, puis au volant d'un mini-bus dans les collines verdoyantes de la campagne irlandaise, dans la tête d'un médecin exilé, d'un adolescent qui se cherche puis d'un vieillard assassin. Sans jamais l'égarer ni le perdre. Il y a ici un véritable regard, et une puissance d'écriture qui prend aux tripes et scotche au récit. Jusqu'à la touche finale, ces quelques pages qui nouent tous les destins et m'ont laissée sans voix. Il y a dans ce livre la question lancinante de la façon dont on prend soin des autres, dont chacun, de façon individuelle ou collective se comporte envers son voisin, celui qu'il connaît et celui dont il ignore tout. Il y a des volontés qui se fracassent sur des injustices. Des blessures qui ne se refermeront jamais. Des destins plombés dès le début. Des tragédies du bout du monde et celles du coin de la rue. Donal Ryan est un écrivain qui gagne à être connu (c'est déjà son quatrième roman et le premier que je lis), il se dégage de ce texte une intensité qui s'incruste longtemps sous l'épiderme, des images qui impressionnent durablement. Une vraie découverte pour moi."Si tu observes un homme de près, avec attention, tu finiras par connaître la nuance de son âme. Aucune âme n'est d'un blanc pur, excepté celle des nouveaux nés. Mais il y a des hommes dans ce monde qui feront le mal sans relâche, sans la moindre compassion, et il y en a dans ce monde qui préféreraient mourir plutôt que de nuire à autrui, et puis il y a le reste d'entre nous qui oscillons entre les deux". Peut-être que Farouk aurait dû mieux observer le passeur entre les mains duquel il a remis son destin et celui de sa famille, mais lorsque la guerre anéantit les efforts d'une vie, lorsque la fuite devient la seule solution... Peut-être que Lampy aurait dû réfléchir à toutes ces rumeurs autour de la légèreté de son patron, mais lorsque la déception est à tous les coins de rues... Peut-être que John, au crépuscule de sa vie, aimerait osciller un peu plus vers le bien histoire d'infléchir la tendance, mais peut-on réparer les vies brisées ?... Entre Syrie et Irlande, ces trois histoires, ces trois récits de vies nous sont contés tour à tour, comme autant de nouvelles qui pourraient n'avoir aucun lien entre...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…