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Paula Spencer
Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 02/03/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Paula Spencer

Isabelle D. Philippe (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 02/03/2017

Depuis quatre mois et cinq jours, Paula livre une guerre enragée à l’alcool. Comme dans un thriller, elle déploie mille stratégies pour contrer la logique de l’assassin et cesser d’être...

Depuis quatre mois et cinq jours, Paula livre une guerre enragée à l’alcool. Comme dans un thriller, elle déploie mille stratégies pour contrer la logique de l’assassin et cesser d’être une victime. Car pour elle, l’alcool, despote à la fois fascinant et repoussant, est un serial killer du bonheur, un...

Depuis quatre mois et cinq jours, Paula livre une guerre enragée à l’alcool. Comme dans un thriller, elle déploie mille stratégies pour contrer la logique de l’assassin et cesser d’être une victime. Car pour elle, l’alcool, despote à la fois fascinant et repoussant, est un serial killer du bonheur, un destructeur de dignité qu’il lui faut impérativement supprimer.
D’un sujet difficile, Roddy Doyle tire un roman d’une exceptionnelle vitalité, sans une once de morbidité. Usant de cet humour incisif déjà à l’oeuvre dans La Trilogie de Barrytown, il crée avec Paula Spencer une amazone magnifique, symbole d’une Irlande surmontant doucement les traumatismes de son histoire pour reconquérir son identité.

« Le bonheur est fragile, Paula veille à ne pas le renverser. » Libération

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EAN : 9782221199305
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221199305
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 400
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Crazynath 31/07/2021
    Paula Spencer, vous connaissez ? Si ce n’est pas le cas, sachez qu’elle était déjà présente dans un autre livre de Roddy Doyle. Et plus précisément dans le terrible « La femme qui se cognait aux portes ». Retrouver ce personnage m’a clairement fait plaisir, car j’avais envie de savoir ce qu’allait devenir cette femme. Si elle est veuve depuis plusieurs années maintenant, Paula continue cependant à se battre contre sa dépendance vis-à-vis de l’alcool. Elle est sobre depuis quelques mois et compte bien continuer dans cette voie. Son travail l’aide certes à avancer mais c’est à travers son entourage et principalement ses quatre enfants que Paula se révèle. Leurs rapports sont tout en retenus et non-dits car ses enfants n’ont évidemment pas oublié la période où…. J’ai beaucoup aimé retrouver la plume de Roddy Doyle, auteur irlandais que j’apprécie beaucoup. Son ton léger lui permet de parler tout en finesse de sujets graves et sérieux. Une belle tranche de vie avec peut-être l’espoir d’une rédemption pour Paula… ?
  • lcath 21/04/2018
    Paula Spencer, une femme qui arrive sur la cinquantaine, avec derrière elle une vie piteuse, faite de coups reçus, d'alcool et d'enfants, a choisi d'abandonner l'alcool et de faire face à sa vie. Reconstruire sa vie...vaste projet auquel s'attache Paula. Renouer avec ses quatre enfants c'est bien de le dire, à faire c'est beaucoup plus compliqué. Elle a abimé ses enfants qui ont pris des chemins liés à l'alcoolisme de leur mère, de l'aînée qui a fait "la mère", au fils héroïnomane en passant par la fille alcoolique et au petit dernier qui est l'espoir de sa mère . Ils ne lui font pas confiance, elle en souffre mais les comprend . Tout est dans ces petits pas pour tresser des liens avec chacun d'eux sur un mode différent, la culpabilité qu'elle promène, la lutte contre l'envie de laisser tomber et de retourner à l'alcool. C'est un vrai combat qu'elle mène Paula, un combat de chaque minute, de chaque jour. Elle est bien digne cette femme, qui ne peut effacer le passé et doit se voir dans les miroirs que lui renvoie ses enfants , ses soeurs, son job! J'ai éprouvé une très grande tendresse pour Paula, car j'ai une profonde admiration pour les gens ordinaires qui se lèvent et remettent leur vie en ordre, de l'extérieur ça parait simple mais il faut une vraie ténacité et une poigne de fer pour repartir quand on est tombé bien bas et Paula fait ça ! Le roman traduit bien les sensations et états d'âme de Paula qui est si souvent sur le fil en équilibre précaire.L' auteur m'impressionne par la justesse de son regard et de son écriture. Ce roman est la suite d'un autre que je n'ai pas lu "La femme qui se cognait dans les portes" ce qui ne gène pas la compréhension mais je le lirai bientôt.Paula Spencer, une femme qui arrive sur la cinquantaine, avec derrière elle une vie piteuse, faite de coups reçus, d'alcool et d'enfants, a choisi d'abandonner l'alcool et de faire face à sa vie. Reconstruire sa vie...vaste projet auquel s'attache Paula. Renouer avec ses quatre enfants c'est bien de le dire, à faire c'est beaucoup plus compliqué. Elle a abimé ses enfants qui ont pris des chemins liés à l'alcoolisme de leur mère, de l'aînée qui a fait "la mère", au fils héroïnomane en passant par la fille alcoolique et au petit dernier qui est l'espoir de sa mère . Ils ne lui font pas confiance, elle en souffre mais les comprend . Tout est dans ces petits pas pour tresser des liens avec chacun d'eux sur un mode différent, la culpabilité qu'elle promène, la lutte contre l'envie de laisser tomber et de retourner à l'alcool. C'est un vrai combat qu'elle mène Paula, un combat de chaque minute, de chaque jour. Elle est bien digne cette femme, qui ne peut effacer le passé et doit se voir dans les miroirs que lui renvoie ses enfants , ses soeurs, son job! J'ai éprouvé une très grande tendresse pour Paula, car j'ai une profonde...
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  • Nikoz 02/04/2018
    La suite doucement tragico optimiste de la femme qui se cognait dans les portes. Moins trash, moins cash, plus mature. Indéniablement un grand écrivain!
  • Flaubauski 04/02/2018
    Avec ce roman, nous entrons dans le vif du sujet, et du quotidien, de Paula, le jour de son anniversaire ; le roman se clora sur son anniversaire suivant. A quarante-huit ans, cette femme, qui vit de ménages au noir, abstinente depuis plus de quatre mois, tente tant bien que mal de tisser, ou retisser des liens, avec ses quatre enfants, qui ont souffert, non seulement de l’alcoolisme de leur mère, mais aussi de la violence de leur père avant leur séparation. Elle tente aussi, avec beaucoup de difficultés, mais souvent dans la bonne humeur, de ne pas replonger dans ses travers, de réussir, malgré les aléas, à reconstruire sa vie. Pour raconter ceci, nous retrouvons, sous la plume de Roddy Doyle, ce grand classique anglo-saxon qu’est le flux de conscience, popularisé au début du XXème siècle par Virginia Woolf. Ainsi, nous pouvons accéder, avec une grande fluidité, à toutes les pensées de Paula, de même qu’à ses souvenirs, ou encore aux scènes que nous avons l’impression de vivre en même temps qu’elle tout au long du roman, ce qui nous permet tout autant de la comprendre, que de toucher du doigt le milieu dans lequel elle vit. Nous voyons en effet apparaître en filigrane, derrière l’existence de Paula, celle d’une partie de la société irlandaise, avec les mêmes, ou d’autres démons. Face à une atmosphère qui aurait pu, en raison de la gravité du sujet, être particulièrement pesante, l’auteur a fait le choix d’ajouter une touche de légèreté et d’humour, voire de candeur, par l’intermédiaire de son personnage principal, qui devient de ce fait très touchant et attachant au fil des pages. J’ai donc trouvé Paula Spencer agréable à lire, toutefois sans grande originalité qui me permettrait d’en garder un souvenir pérenne.Avec ce roman, nous entrons dans le vif du sujet, et du quotidien, de Paula, le jour de son anniversaire ; le roman se clora sur son anniversaire suivant. A quarante-huit ans, cette femme, qui vit de ménages au noir, abstinente depuis plus de quatre mois, tente tant bien que mal de tisser, ou retisser des liens, avec ses quatre enfants, qui ont souffert, non seulement de l’alcoolisme de leur mère, mais aussi de la violence de leur père avant leur séparation. Elle tente aussi, avec beaucoup de difficultés, mais souvent dans la bonne humeur, de ne pas replonger dans ses travers, de réussir, malgré les aléas, à reconstruire sa vie. Pour raconter ceci, nous retrouvons, sous la plume de Roddy Doyle, ce grand classique anglo-saxon qu’est le flux de conscience, popularisé au début du XXème siècle par Virginia Woolf. Ainsi, nous pouvons accéder, avec une grande fluidité, à toutes les pensées de Paula, de même qu’à ses souvenirs, ou encore aux scènes que nous avons l’impression de vivre en même temps qu’elle tout au long du roman, ce qui nous permet tout autant de la comprendre, que de toucher du doigt le milieu dans lequel elle vit. Nous voyons en...
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  • Ponna 23/07/2017
    Irlande, années 2000, Paula vit seule avec ses grands enfants. Ancienne alcoolique, elle se bat au quotidien pour éviter de replonger et soutient à bouts de bras sa famille. Contrairement à la trilogie de Barrytown ( The van, The commitments The snapper), j'ai rarement souri, étouffé par le climat impressionnant et les phrases courtes. Cependant, ce portrait de femme moderne est admirable et pourrait redonner du courage à ceux et celles qui luttent.
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