Lisez! icon: Search engine
Pleins de vie
Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 06/12/2001
Éditeurs :
10/18

Pleins de vie

Brice Matthieussent (traduit par)
Date de parution : 06/12/2001
Bientôt père, les poches pleines, confiant dans l’avenir, John Fante emménage avec Joyce dans une maison à Los Angeles. Lorsque sa femme traverse le plancher rongé par les termites, il... Bientôt père, les poches pleines, confiant dans l’avenir, John Fante emménage avec Joyce dans une maison à Los Angeles. Lorsque sa femme traverse le plancher rongé par les termites, il fait appel à son père, émigré italien ombrageux et porté sur la bouteille. Relation filiale tumultueuse, fièvre mystique de Joyce,... Bientôt père, les poches pleines, confiant dans l’avenir, John Fante emménage avec Joyce dans une maison à Los Angeles. Lorsque sa femme traverse le plancher rongé par les termites, il fait appel à son père, émigré italien ombrageux et porté sur la bouteille. Relation filiale tumultueuse, fièvre mystique de Joyce, les semaines qui suivent seront « pleines de vie »…

« Pleins de vie ne manie ni l'humour ni l'émotion au niveau du cortex cérébral. Fante frappe au coeur, aux tripes et au plexus solaire, jamais à la tête. […] Et si le lecteur est ému, c'est simplement parce que John Fante a atteint le but que se fixent les artistes les plus ambitieux : imiter la vie. »
Pierre Lepape, Le Monde

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264034489
Code sériel : 2089
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264034489
Code sériel : 2089
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • kielosa 16/09/2023
    Ce roman court de John Fante (1909-1983), qui est paru initialement en 1952, est précédé dans la version française de poche 10/18 d’une préface de Philippe Garnier, auteur entre autres d’une superbe biographie de David Goodis, sur la relation problématique de John Fante avec le cinéma. Sous le beau titre de "Le lait d’Hollywood ayant tourné...", nous apprenons que l’auteur américain "ne se mettait à écrire que poussé par la nécessité - dixit sa veuve, Joyce Fante (1913-2005) - et qu’il "déteste sincèrement travailler pour les studios". Des révélations surprenantes eu égard à la grande qualité de son œuvre, telle "La route de Los Angeles", "Bandini", "Demande à la poussière" et l’extraordinaire "Mon chien stupide", que j’ai eu grand plaisir à commenter ici le 28 août 2017, ainsi que compte tenu du succès des films basés sur ses écrits. La fresque autobiographique de Jo Fante débute peu avant la naissance de son premier enfant, Nick, le 13 janvier 1942, et se termine par cet événement heureux, au bout de 4 ans de mariage avec sa bien-aimée Joyce Smart. À cette époque, l’auteur habite près de Los Angeles et est essentiellement actif dans les studios de cinéma de Hollywood à préparer des projets de scénarios de films. Dans son récit, il ne parle guère de son boulot, sauf pour indiquer qu’il semble enfin sorti des années de vaches maigres, sans être riche pour autant. Le récit se cristallise sur ses difficultés de comportement envers sa bien-aimée, qui enceinte lui cause des problèmes inattendus, entre autres sa soudaine conversion au catholicisme et son souhait de se faire baptiser en vue d’un mariage à l’église, sous la bonne conduite de l’encombrant père Gondalfo. Simultanément, John se trouve confronté à des problèmes d’ordre pratique : les dégâts causés au sol de sa demeure par des termites, pour lequel il lui faut faire appel à son père. Une autre source de soucis et de complications, car si Nick Fante senior est un excellent homme de métiers, il est également taciturne, exigeant et un semeur de zizanie, qui se lie, en plus, à sa belle-fille contre son propre fils. John Fante a réussi à évoquer une atmosphère particulière de haute tension, entrecoupée par de beaux moments de détente et d’amour. Ce roman court de John Fante (1909-1983), qui est paru initialement en 1952, est précédé dans la version française de poche 10/18 d’une préface de Philippe Garnier, auteur entre autres d’une superbe biographie de David Goodis, sur la relation problématique de John Fante avec le cinéma. Sous le beau titre de "Le lait d’Hollywood ayant tourné...", nous apprenons que l’auteur américain "ne se mettait à écrire que poussé par la nécessité - dixit sa veuve, Joyce Fante (1913-2005) - et qu’il "déteste sincèrement travailler pour les studios". Des révélations surprenantes eu égard à la grande qualité de son œuvre, telle "La route de Los Angeles", "Bandini", "Demande à la poussière" et l’extraordinaire "Mon chien stupide", que j’ai eu grand plaisir à commenter ici le 28 août 2017, ainsi que compte tenu du succès des films basés sur ses écrits. La fresque autobiographique de Jo Fante débute peu avant la naissance de son premier enfant, Nick, le 13 janvier 1942, et se termine par cet événement heureux, au bout de 4 ans de mariage avec sa bien-aimée Joyce Smart. À cette époque, l’auteur habite près de Los Angeles et est essentiellement actif dans les studios de cinéma de Hollywood à...
    Lire la suite
    En lire moins
  • jdau82 13/10/2022
    coup de coeur! Je ne me suis pas ennuyée une seconde et John Fante m’a fait rire ! J’avais l’impression d’assister à une pièce de théâtre avec des personnages hauts en couleur. Cela me donne envie de découvrir les autres romans de J. Fante. Je recommande !
  • Laveze 25/09/2022
    PLEINS DE VIE de JOHN FANTE Dernière partie du tome 2 de ses romans ( nouvelles) Beaucoup plus tard, Fante est marié, écrit, fait des scénarios pour Hollywood et sa femme attend un enfant. Il a acheté une maison dont le plancher est rongé par les termites. Entre les angoisses de la paternité et le retour de son père pour l’aider à reconstruire la maison, un livre plein de fougue et de sensibilité dans son style direct qui rappelle le réalisme italien au cinéma
  • JIEMDE 02/01/2022
    « Faut beaucoup de temps pour faire un fils ». Et il ne croit pas si bien dire, Nick Fante. Alors que John commence à connaître le succès et un peu d’aisance financière grâce à ses scénars bien vendus aux studios de L.A., que sa femme Joyce attend leur premier enfant et qu’un souffle religieux nouveau souffle sur leur foyer, le plancher de leur cuisine cède un beau matin sous le double effet du poids de Joyce et du travail des termites. Après quelques atermoiements, John saute dans un avion pour Sacramento et ramène – en train – son père, dont l’expertise en bâtiment est légendaire. La cohabitation du vieux bougon des Abruzzes, de son fils qui voit les travaux prendre une autre tournure que celle espérée, et de la future parturiente bien décidée à se convertir au catholicisme avant la naissance, va transformer le foyer des Fante en lieu de grande tension comique. Loin de la trilogie Bandini, Pleins de vie – traduit par Brice Matthieussent – est un court roman jubilatoire en forme de farce, drôle et accessible. John Fante s’y met en scène sans faire intervenir son double, moins névrosé et fantasque que Bandini, mais tout aussi torturé par d’incessants questionnements. Entre deux cruchons de vin, père et fils rivalisent de joutes oratoires comme deux jeunes coqs, sur le sexe de l’enfant à naître, l’histoire familiale, la vacuité et la cherté de la vie à L.A. ou la religion, le tout sous le regard de Joyce qui attend l’enfant. Repassant sans s’en rendre compte leur histoire commune, Nick et John retissent leurs liens père-fils, juste à temps pour profiter de ceux à créer avec la génération qui vient. C’est fin et léger, peut-être un peu trop à mon goût comme pour Stupide. Mais c’était le prix à payer pour que Fante connaisse, à l’époque, son premier grand succès public. Et que le reste puisse suivre… Roman de la reconnaissance et du temps qui passe donc, pour celui qui m’amena à la littérature américaine et qui méritait donc d’ouvrir cette nouvelle année de lectures.« Faut beaucoup de temps pour faire un fils ». Et il ne croit pas si bien dire, Nick Fante. Alors que John commence à connaître le succès et un peu d’aisance financière grâce à ses scénars bien vendus aux studios de L.A., que sa femme Joyce attend leur premier enfant et qu’un souffle religieux nouveau souffle sur leur foyer, le plancher de leur cuisine cède un beau matin sous le double effet du poids de Joyce et du travail des termites. Après quelques atermoiements, John saute dans un avion pour Sacramento et ramène – en train – son père, dont l’expertise en bâtiment est légendaire. La cohabitation du vieux bougon des Abruzzes, de son fils qui voit les travaux prendre une autre tournure que celle espérée, et de la future parturiente bien décidée à se convertir au catholicisme avant la naissance, va transformer le foyer des Fante en lieu de grande tension comique. Loin de la trilogie Bandini, Pleins de vie – traduit par Brice Matthieussent – est un court roman jubilatoire en forme de farce, drôle et accessible. John Fante s’y met en scène sans faire intervenir son double, moins névrosé et fantasque que Bandini, mais tout aussi torturé par d’incessants...
    Lire la suite
    En lire moins
  • cgayraud 07/05/2021
    Dans ce roman autobiographique, John Fante narre sa vie pleine de rebondissements auprès de sa femme Joyce qui est enceinte. Ils viennent d'acheter une très belle maison mais celle-ci est infestée par les termites. Joyce va d'ailleurs passée à travers le plancher et malgré son état, j'ai bien ri car John Fante est un formidable conteur. Celui-ci va donc faire appel à son père pour qu'il fasse les réparations car avant d'être en retraite, il travaillait dans le bâtiment . Mais, tout ne va pas se passer comme prévu. John Fante est pris en étau entre sa femme et son père. L'auteur ne manque pas de mordant dans ce court récit bourré de péripéties, d'ironie et de cynisme. Pleins de vie est le premier roman que je lis de John Fante mais j'ai l'intention de poursuivre cette jolie découverte. Challenge Multi-Défis 2021
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…

Lisez maintenant, tout de suite !

  • News
    10/18

    Derrière "Mon chien Stupide", le film : John Fante, l'idole

    Alors que sort le 30 octobre sur grand écran l'adaptation par Yvan Attal du roman-culte de John Fante Mon chien Stupide, retour sur la situation particulière de ce bijou d'humour désabusé dans la carrière chahutée de l'un des précurseurs supposés de la Beat Generation – idole de Charles Bukowski.

    Lire l'article