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Puisque les oiseaux meurent
Date de parution : 10/10/2019
Éditeurs :
Pocket

Puisque les oiseaux meurent

Date de parution : 10/10/2019

 

Laurent Haller mène la vie tranquille d'un homme marié. Et s'il lui arrive parfois de tromper sa femme, Lucienne, une chanteuse de renom, jamais il ne songerait à la quitter....

 

Laurent Haller mène la vie tranquille d'un homme marié. Et s'il lui arrive parfois de tromper sa femme, Lucienne, une chanteuse de renom, jamais il ne songerait à la quitter. Lors d'une tournée en province, elle est grièvement blessée dans un accident de voiture. Or le passager du véhicule, tué...

 

Laurent Haller mène la vie tranquille d'un homme marié. Et s'il lui arrive parfois de tromper sa femme, Lucienne, une chanteuse de renom, jamais il ne songerait à la quitter. Lors d'une tournée en province, elle est grièvement blessée dans un accident de voiture. Or le passager du véhicule, tué sur le coup, se révèle être son amant...
En plus de la douleur, Laurent est désormais torturé par la jalousie. Au chevet de son épouse mourante, il harcèle une Lucienne lointaine, pour qui ne semble plus compter que le chant mélancolique d'un oiseau dans leur jardin.
La cruauté des sentiments et les rancœurs inavouées se déchaînent alors dans un huis clos infernal.

 

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EAN : 9782266296663
Code sériel : 22
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296663
Code sériel : 22
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Dandine 16/07/2022
    Un homme trompe sa femme. Rien de plus courant. Elle est artiste et souvent en tournee. A chacun de ses deplacements l'homme amene sa maitresse, ou une de ses maitresses, a la maison. Au su de sa femme. “Dès le début de ses voyages, elle avait déclaré à son mari, du ton à la fois malicieux et grave qu’elle prenait pour discuter les choses sérieuses :– Si tu me trompes, amène-la chez nous. Ce sera mieux!” Cela aussi peut etre assez courant. Un soir de tournee la femme fait un accident de voiture et, gravement blessee, ne survivra que quelques jours. Et l'homme apprend qu'il y avait un autre passager dans la voiture, mort instantanement, et que c'etait l'amant de sa femme. Cela declenche chez lui une crise de jalousie extravagante. Il devient incoherent, violent, enrage, ignoble. Et c'est tout. C'est tout le livre. Le suivi, presque clinique, de l'ecroulement psychologique de l'homme. Vous aurez remarque que je le nomme “l'homme”. Pas le heros, pas le protagoniste, pas par son nom, “l'homme". Je sais bien que de nos jours, pour tout ce qui a trait aux attachements et aux detachements, aux amours aux infidelites et a la jalousie, hommes et femmes sont indistinctement confondus. Mais ce livre date. Il a l'age de mon education. A l'epoque et dans la societe ou j'ai grandi, les hommes s'enorguellissaient de leurs conquetes amoureuses, et s'ils n'en avaient pas frequentaient les lupanars. Les femmes se devaient de garder leur virginite jusqu'au mariage, et ensuite de rester fideles a leurs maris, heureuses ou pas, sous peine d'etre la cible d'une condamnation sociale generalisee ou meme de provoquer leur repudiation (le mot divorce n'existait que dans le dictionnaire). Les choses ont bien change, heureusement. Il n'en reste qu'il y a une verite intemporelle dans ce livre. Hommes et femmes confondus, nous n'acceptons pas toujours qu'on nous fasse ce que, incidemment, nous infligeons aux autres. Nous refusons de voir la poutre qui nous barre les yeux quand nous agrandissons a la loupe la paille que nous avons percue dans l'oeil du voisin. Dans le domaine des amours cela inspire souvent une jalousie a sens unique, sinon de pires sentiments. Mais il n'y a pas que les amours… J'arrete mes elucubrations. Ce petit livre se lit facilement. Dard sait ecrire et la descente aux enfers du heros, son effondrement psychologique, sont assez bien campes. Et comme il decrit aussi l'agonie d'une mourante, il a quelques phrases que je retiens: “Chacun reconnaît sa propre mort dans la mort d’autrui". “Les objets mutilés donnent davantage que les gens morts la notion de destruction”. Deux phrases a retenir? C'est pas mal. C'est deja beaucoup. Un homme trompe sa femme. Rien de plus courant. Elle est artiste et souvent en tournee. A chacun de ses deplacements l'homme amene sa maitresse, ou une de ses maitresses, a la maison. Au su de sa femme. “Dès le début de ses voyages, elle avait déclaré à son mari, du ton à la fois malicieux et grave qu’elle prenait pour discuter les choses sérieuses :– Si tu me trompes, amène-la chez nous. Ce sera mieux!” Cela aussi peut etre assez courant. Un soir de tournee la femme fait un accident de voiture et, gravement blessee, ne survivra que quelques jours. Et l'homme apprend qu'il y avait un autre passager dans la voiture, mort instantanement, et que c'etait l'amant de sa femme. Cela declenche chez lui une crise de jalousie extravagante. Il devient incoherent, violent, enrage, ignoble. Et c'est tout. C'est tout le livre. Le suivi, presque clinique, de l'ecroulement psychologique de l'homme. Vous aurez remarque que je le nomme “l'homme”. Pas le heros, pas le protagoniste, pas par son nom, “l'homme". Je sais bien que de nos jours, pour tout ce qui a trait aux attachements et aux detachements, aux amours aux infidelites et a la jalousie, hommes et...
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  • paulmaugendre 20/10/2019
    Tranquillement installé dans son jardin, allongé sur une chaise longue, offrant au soleil de juin son visage, Laurent s’abandonne à laisser ses idées vagabonder. Il écoute les oiseaux pépier, piailler, chanter, s’ébrouer dans les ramures des arbres. Il est tiré de son inconscience par Martine, sa maîtresse en titre, qui va passer quelques jours avec lui à Villennes, en banlieue parisienne. Lucienne, la femme de Laurent, une chanteuse aux nombreux succès discographiques, est en tournée et donc Laurent peut bénéficier d’une paix conjugale relative. Elle ne l’a jamais sermonné, mais il pense qu’elle sait qu’il a connu plusieurs liaisons après leur mariage. Comme une entente tacite. Le téléphone sonne. Il pleure même. La gendarmerie de Lisieux annonce à Laurent que sa femme Lucienne Cassandre vient d’avoir un accident. Elle a été transportée à la clinique Sainte Thérèse. Le mieux serait que Laurent se rende sur place. Dernière petite précision : le monsieur qui l’accompagnait est décédé. Laurent se rend à Lisieux où il obtient auprès d’un gendarme des précisions complémentaires. Et surtout de la part du chirurgien de la clinique qui lui révèle que sa femme a été touchée au foie et qu’elle est en sursit. Deux ou trois jours peut-être. Au téléphone, Bardin, l’imprésario de la chanteuse, signale qu’elle n’avait aucun gala de prévu. Ni à Angers ni à Caen. Martine a accompagné Laurent à Lisieux et elle rentre à Villennes en tant qu’aide-soignante de la blessée. Le temps que Laurent, muni du nom du défunt, se rende près de Caen où l’homme était propriétaire d’un haras. Le père confirme que Lucienne venait assez régulièrement. Et il retrouve même posé sur un meuble un objet appartenant à sa femme. Puis il rentre chez lui. Il est intrigué par le manège d’un oiseau, un verdier qui s’introduit dans la chambre conjugale où repose la survivante. La jalousie le taraude et il découvre qu’il aimait sa femme. Il en veut à Martine de rester à ses côtés et dans le même temps, il est content qu’elle le soutienne dans son malheur. Seulement Lucienne, qui émerge tout doucement de son coma, ne veut pas que Laurent chasse ce volatile. Elle l’appelle même Doudou, diminutif du prénom de son amant supposé, Edouard. Pourtant elle nie avoir eu des relations avec le propriétaire du haras, avouant toutefois l’avoir rencontré afin d’acheter un cheval pour son mari. La première partie de ce roman est consacrée à l’arrivée de Martine, l’annonce de l’accident de Lucienne puis aux différentes démarches effectuées par Laurent mais surtout pourrait être catalogué comme un roman sentimental. La seconde partie, au contraire, s’ancre dans un registre fantastique avec la présence de cet oiseau qui envahit la chambre et perturbe Laurent. Mais cette perturbation n’est-elle pas engendrée par la jalousie ressentie par Laurent avec l’annonce de la mort du passager dans la voiture. Laurent est persuadé que Lucienne le trompait alors que lui ne s’est jamais gêné pour donner des coups de canif dans le contrat de mariage. Une disposition de l’esprit favorable à des interprétations qui ne sont que des fabulations ? Reporte-t-il sur cet oiseau qui l’importune cette jalousie et ne se forge-t-il pas des idées sur une relation qui serait inexistante ? Soin est donné au lecteur de bâtir sa propre conception de ses quelques heures au cours desquelles Lucienne sort de son coma et tient tête à son mari, défendant la présence de Doudou, alors que lui est perturbé et s’adonne à la boisson. Le remords le ronge-t-il vraiment ou n’est-ce qu’un excès de jalousie lui insufflant des pensées négatives ?Tranquillement installé dans son jardin, allongé sur une chaise longue, offrant au soleil de juin son visage, Laurent s’abandonne à laisser ses idées vagabonder. Il écoute les oiseaux pépier, piailler, chanter, s’ébrouer dans les ramures des arbres. Il est tiré de son inconscience par Martine, sa maîtresse en titre, qui va passer quelques jours avec lui à Villennes, en banlieue parisienne. Lucienne, la femme de Laurent, une chanteuse aux nombreux succès discographiques, est en tournée et donc Laurent peut bénéficier d’une paix conjugale relative. Elle ne l’a jamais sermonné, mais il pense qu’elle sait qu’il a connu plusieurs liaisons après leur mariage. Comme une entente tacite. Le téléphone sonne. Il pleure même. La gendarmerie de Lisieux annonce à Laurent que sa femme Lucienne Cassandre vient d’avoir un accident. Elle a été transportée à la clinique Sainte Thérèse. Le mieux serait que Laurent se rende sur place. Dernière petite précision : le monsieur qui l’accompagnait est décédé. Laurent se rend à Lisieux où il obtient auprès d’un gendarme des précisions complémentaires. Et surtout de la part du chirurgien de la clinique qui lui révèle que sa femme a été touchée au foie et qu’elle est en sursit. Deux ou trois jours peut-être. Au téléphone,...
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