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Qu'attendent les singes
Date de parution : 03/09/2015
Éditeurs :
Pocket

Qu'attendent les singes

Date de parution : 03/09/2015
Le corps d’une étudiante est découvert dans les bois de Baïnem, près d’Alger. Chargée de l’enquête, la commissaire Nora Bilal est loin de se douter que son pronostic vital est... Le corps d’une étudiante est découvert dans les bois de Baïnem, près d’Alger. Chargée de l’enquête, la commissaire Nora Bilal est loin de se douter que son pronostic vital est engagé. Dans un pays où les intrigues et les fausses pistes dépassent l’entendement, où l’exercice du pouvoir et la corruption... Le corps d’une étudiante est découvert dans les bois de Baïnem, près d’Alger. Chargée de l’enquête, la commissaire Nora Bilal est loin de se douter que son pronostic vital est engagé. Dans un pays où les intrigues et les fausses pistes dépassent l’entendement, où l’exercice du pouvoir et la corruption s’érigent en sacerdoces, quel sort réserve-t-on à ceux qui osent croire que la loi est au-dessus de tous, surtout lorsque la loyauté est incarnée par une femme ?

Loin de se limiter au thriller politique, Qu’attendent les singes est une formidable radioscopie d’une Algérie qui, après avoir été laminée par le terrorisme islamiste, se retrouve livrée sans emballage aux ogres de l’infamie.
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EAN : 9782266253888
Code sériel : 16153
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266253888
Code sériel : 16153
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Lisez, ceci est l’Algérie. » Martine Gozlan – Marianne
« Une tragédie grecque à l’algérienne, avec ses dieux, ses demi-dieux et des humains assez fous pour les défier. » Version Femina
« La plume acérée, le regard perçant, Yasmina Khadra dissèque les maux qui rongent son pays dans un roman passionnant, naviguant entre policier et thriller politique. » Marwane Ben Yahmed - Jeune Afrique
« Superbe roman. » Stéphanie de Marco - Valeurs Actuelles
« Corruption, incurie politique, presse affairiste : ce portrait-réquisitoire [de l’Algérie] est terrible parce que réaliste. » Anne Berthod – La Vie
« Yasmina Khadra en fait trop mais le fait bien. Avec une verve implacable, un humour toujours aussi noir et un don certain pour les portraits à charge tout au long d’une intrigue vivement menée et qui finit mal et bien tour à tour. » Bruno d’Epenoux – Télé Z

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Plumefil 30/11/2022
    J'aime retrouver la plume superbe, claire et subtile, de Yasmina Khadra et sa façon très personnelle de s'engager dans ses romans. Derrière le titre énigmatique "Qu'attendent les singes" se cache la facette la plus sombre de l'Algérie, pays cher à son cœur. Si la quatrième de couverture invite à entrer dans la trame d'un thriller politique, le contenu va bien au-delà d'une simple enquête policière. Les principaux personnages sont, comme d'habitude, ciselés au scalpel khadraïen et portent, chacun, une image polymorphe du pays. La commissaire Nora Bilal présente deux "handicaps". C'est une femme chef de groupe et lesbienne, condition lourdement réprimée dans tous les pays d'Afrique. Le lieutenant Guerd est de la trempe des hommes qui détestent être hiérarchiquement inférieur aux "gonzesses", donc il répugne à leur obéir. L'inspecteur Zine, empathique, a du mal à surmonter son traumatisme et s'évade parfois dans des paradis artificiels pour mieux supporter sa vie quotidienne. Tels les trois mousquetaires, le trio, représentant les différentes facettes modernes d'un pays où les traditions sont institutionnelles, est complété par un vieillard omnipotent, loin d'être sénile, Haj Hamerlaine. Les caractères conducteurs posés, l'histoire peut s'enrouler autour, en explorant les dessous du vernis clinquant et dévoilant la... J'aime retrouver la plume superbe, claire et subtile, de Yasmina Khadra et sa façon très personnelle de s'engager dans ses romans. Derrière le titre énigmatique "Qu'attendent les singes" se cache la facette la plus sombre de l'Algérie, pays cher à son cœur. Si la quatrième de couverture invite à entrer dans la trame d'un thriller politique, le contenu va bien au-delà d'une simple enquête policière. Les principaux personnages sont, comme d'habitude, ciselés au scalpel khadraïen et portent, chacun, une image polymorphe du pays. La commissaire Nora Bilal présente deux "handicaps". C'est une femme chef de groupe et lesbienne, condition lourdement réprimée dans tous les pays d'Afrique. Le lieutenant Guerd est de la trempe des hommes qui détestent être hiérarchiquement inférieur aux "gonzesses", donc il répugne à leur obéir. L'inspecteur Zine, empathique, a du mal à surmonter son traumatisme et s'évade parfois dans des paradis artificiels pour mieux supporter sa vie quotidienne. Tels les trois mousquetaires, le trio, représentant les différentes facettes modernes d'un pays où les traditions sont institutionnelles, est complété par un vieillard omnipotent, loin d'être sénile, Haj Hamerlaine. Les caractères conducteurs posés, l'histoire peut s'enrouler autour, en explorant les dessous du vernis clinquant et dévoilant la corruption rongeant le système à tous les niveaux de l'État. Sid-Ahmed, ancien journaliste littéraire de renom, clochardisé dans une vieille bicoque délabrée, est un ami que Zine aime rencontrer. Son regard lucide et acéré sur la société algérienne porte des avis emplis de sagesse et de philosophie. Il observe avec lassitude et abattement, Alger la Blanche se gangréner de noir profond. J'ai souvent senti le souffle de l'écrivain autour de Sid-Ahmed, comme un jumeau aimant passionnément sa terre natale, mais n'étant pas tendre avec ce qu'elle devient. C'est d'ailleurs de sa bouche qu'est extrait le titre du livre :"Qu'attendent les singes pour devenir des hommes ?". L'enquête policière, bien que menée jusqu'à son terme, devient secondaire au réel sujet du livre. L'auteur s'en sert de tremplin pour dénoncer les complicités et les magouilles dans lesquelles trempent tous les maillons des institutions, du plus insignifiant fonctionnaire de police, jusqu'aux préfets, ambassadeurs, et même ministres, sous la coupe d'un magnat milliardaire, les agitant comme des marionnettes dans le seul but de satisfaire ses intérêts et son pouvoir. Malheur aux réfractaires ou ceux que, subitement, leur conscience torturerait ! Avec "Qu'attendent les singes", Yasmina Khadra livre une vision abrupte, sans concession ni fioritures, de la corruption que subit l'Algérie et les dégâts qu'elle supporte. Désabusé, mais non résigné, ce portrait est un magistral coup de poing dans une fourmilière en perpétuelle effervescence, où la droiture et la rigueur se confrontent aux préjugés et aux influences cyniques et malsaines dont il est très difficile de se dégager de l'emprise tentaculaire. Je comprends l'espoir de renouveau que l'écrivain met dans l'avenir de son pays, cependant la chute, tout en répondant à mes aspirations, m'a paru trop idéaliste, comme une lueur dans l'océan de malhonnêteté et de manipulation menaçant de l'engloutir au moindre remous. Sinon, encore un très bon cru Khadra !
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  • Sylviegeo 25/10/2022
    Retrouver Yasmina Khadra c'est retrouver une écriture soignée, appliquée et malgré la lourdeur du propos, le ton reste toujours chic et élégant. Car le propos est bien noir. Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé dans un bois près d'Alger, nu et affreusement mutilé. La commissaire Nora, une femme donc, enquête avec son équipe: le lieutenant Guerd qui déteste être sous les ordres d'une femme et l'inspecteur Zine, impuissant suite à un grave traumatisme. Ces trois personnages tracent grossièrement l'image que veut donner Khadra de l'Algérie moderne. Car ce dont celui-ci nous parle, au delà de l'enquête sur meurtre, c'est bien de cette adversité qui dépasse l'entendement. de cette corruption étatisée et cynique qui a mis le pays sous scellés et cloué les espoirs au pilori comme l'auteur le dit si bien. C'est une longue dénonciation de ce qui se passe dans ce pays où plus rien ne vaut la peine semble t-il, où le peuple est résigné et au bord de l'abime. " En Algérie, les génies ne brillent pas, ils brûlent. Lorsqu'ils échappent à l'autodafé, ils finissent sur le bûcher. Si, par mégarde, on les met sous les feux de la rampe, c'est pour mieux éclairer les snipers."... Retrouver Yasmina Khadra c'est retrouver une écriture soignée, appliquée et malgré la lourdeur du propos, le ton reste toujours chic et élégant. Car le propos est bien noir. Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé dans un bois près d'Alger, nu et affreusement mutilé. La commissaire Nora, une femme donc, enquête avec son équipe: le lieutenant Guerd qui déteste être sous les ordres d'une femme et l'inspecteur Zine, impuissant suite à un grave traumatisme. Ces trois personnages tracent grossièrement l'image que veut donner Khadra de l'Algérie moderne. Car ce dont celui-ci nous parle, au delà de l'enquête sur meurtre, c'est bien de cette adversité qui dépasse l'entendement. de cette corruption étatisée et cynique qui a mis le pays sous scellés et cloué les espoirs au pilori comme l'auteur le dit si bien. C'est une longue dénonciation de ce qui se passe dans ce pays où plus rien ne vaut la peine semble t-il, où le peuple est résigné et au bord de l'abime. " En Algérie, les génies ne brillent pas, ils brûlent. Lorsqu'ils échappent à l'autodafé, ils finissent sur le bûcher. Si, par mégarde, on les met sous les feux de la rampe, c'est pour mieux éclairer les snipers." (p. 148). Et malgré l'élégance de son écriture, Yasmina Khadra n'est pas toujours tendre. "Les déserteurs traitent de criminels les héros, les génies se font bouffer par les crétins, les vendus se paient la tête des intègres, les vauriens paradent sur les tribunes et la nuit mange les étoiles. " (P. 289). Et malgré tout ça, il nous propose une fin où l'espoir est possible, où la petite lumière peut se transformer en véritable embrasement.
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  • Oscara 14/10/2022
    Mon premier roman policier de Yasmina et aussi ma première fois de retrouver ses écritures penchent la flèche vers le sexe ! tout tourne autour du pouvoir et du sexe et toujours l’Algérie au noyau de l’histoire, ce que j’apprécie. Une petite beauté vierge retrouvée assassinée avec un sein qui lui manque. L’Affaire est pris en main par la commissaire Nora, prête à piétiner ses supérieurs et faire faces aux grands « dieu » de l’Algérie pour déchiffrer le crime. Pas de suspense mais rien est clair non plus dans cette histoire, avec l’écriture magnifique de l’auteur on s’y perd vite dans la lecture.
  • zabeth55 18/06/2022
    Sous couvert d'une intrigue policière, l'auteur nous livre un portrait sans concession de l'Algérie. Tout n'y est que compromissions, passe-droits, corruption. Nora, la commissaire chargée d' l'enquête sur la mort d'une jeune fille, a un fort tempérament et est incorruptible, elle veut la vérité. Mais c'est sans compter dur les rboba (ceux qui se prennent pour dieu sur terre). J'ignore si cette vision de l'Algérie est la réalité. Si oui, c'est impressionnant. Elle est dirigée manipulées par quelques personnages sans aucun scrupule. Seuls comptent leurs intérêts et leur puissance. Le policier n'est pas le genre habituel de Yasmina Khadra. Mais il excelle dans ce rôle aussi et j'ai été passionnée par cette histoire.
  • Toufi35 07/02/2022
    Yasmina Khadra est de loin un de mes auteurs préférés. ce nouveau livre ne m’a pas déçu. il est a la fois triste et plein d’espoir pour l’Algerie. il est dur de ressentir a travers les écrits toute la désillusion de l’auteur pour la situation actuelle mais il est à lire!
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