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Rafael, derniers jours
Jean-François Merle (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 03/09/2009
Éditeurs :
10/18

Rafael, derniers jours

Jean-François Merle (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 03/09/2009

Il est illettré, alcoolique, père de trois enfants, sans travail ni avenir. Il survit près d'une décharge publique, quelque part dans le sud-ouest des États-Unis. Mais l'Amérique ne l'a pas...

Il est illettré, alcoolique, père de trois enfants, sans travail ni avenir. Il survit près d'une décharge publique, quelque part dans le sud-ouest des États-Unis. Mais l'Amérique ne l'a pas tout à fait oublié. Un inconnu, producteur de snuff films, lui propose un marché : sa vie contre trente mille...

Il est illettré, alcoolique, père de trois enfants, sans travail ni avenir. Il survit près d'une décharge publique, quelque part dans le sud-ouest des États-Unis. Mais l'Amérique ne l'a pas tout à fait oublié. Un inconnu, producteur de snuff films, lui propose un marché : sa vie contre trente mille dollars. Il s'appelle Rafael, et il n'a plus que trois jours à vivre... Avec ce roman, Gregory Mcdonald n'a pas seulement sondé le cœur de la misère humaine, il lui a aussi donné un visage et une dignité.

« Ce roman américain est, en pesant les mots, un très grand livre. (...) Ce roman brûle les boyaux. Il est à lire d'un seul trait. Et d'urgence. »
André Rollin, Le Canard enchaîné

« Ce roman vous clouera sur place et déclenchera dans votre tête un hurlement qui ne s'achèvera pas la dernière page tournée. »
France-Soir

Traduit de l'américain
par Jean-François Merle

Domaine policier

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EAN : 9782264050595
Code sériel : 3791
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264050595
Code sériel : 3791
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

Impossible d’oublier ce roman noir de McDonald, qui nous conte le désenchantement du rêve américain. Le héros malheureux de cette histoire se nomme Rafael. Il est illettré, alcoolique, et donc dans l’incapacité de subvenir aux besoins de sa famille. Jusqu’au jour où il trouve une solution, mais il y a toujours un prix à payer… Un livre qui renferme du chagrin, mais aussi des moments d’espoir et de grâce.
Bruno Sayaphoum / Le Furet du Nord

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jordan__ 11/11/2023
    Ça suinte le désespoir, ça pue l’injustice et ça dégouline de cruauté. Nous découvrons les derniers jours de vie de Rafael dans une tension extrême et suffocante. Un roman qui dépeint et accuse la précarité. Un snuff movie avec un peu de lumière. Glaçant, impitoyable et bouleversant.
  • znapshot 21/09/2023
    Un récit coup de poing, encadré par deux événements qui compressent et précipitent une tranche de vie en révélant une humanité qui va se nicher dans les bas-fonds. Un milieu hors du temps et de l'espace, qui fait immanquablement penser à Affreux, sales et méchants. Une lecture haletante qui laisse sonné.
  • EtoileNoire 18/09/2023
    Comme il est bon de tomber par hasard sur un chef d’œuvre ! Ce roman noir est un cri. Il nous ligote face au plus sombre de nos sociétés et nous oblige à tant ouvrir les yeux et le cœur que dans ce noir nous distinguons les plus touchantes traces d’humanité. Je viens de lire un des romans les plus forts qu’il m’ait été donné de lire : joie, joie, pleure de joie.
  • Travis67 18/07/2023
    Retour de lecture sur "Rafael, derniers jours", un roman de Grégory Mcdonald publié aux États-Unis en 1991 sous le titre original de "The brave". Ce superbe roman, relativement court, raconte l'histoire de Rafael, un jeune indien naïf, illettré et alcoolique, qui vit avec sa femme, ses trois enfants et une petite communauté, à côté d'une décharge d'ordures grâce à laquelle ils survivent dans des conditions déplorables. Afin d'assurer un autre avenir à sa famille, il accepte, moyennant une somme importante, de tourner dans un snuff movie, dans lequel il est prévu qu'il meure après une séquence de tortures particulièrement atroce. Ce livre relate les trois derniers jours de Rafael, entre la signature de son "contrat" et le tournage de ce film. C'est un roman particulièrement violent. Le descriptif des tortures de ce snuff movie, bien que sordide et très gore, est relativement court et se lit finalement bien, malgré les avertissements de l'auteur. Mais celui-ci n'est qu'un prétexte, la principale violence n'est pas là, mais elle est surtout psychologique et sociale, vu la manière dont on laisse vivre et dont on considère ces laissés pour compte de la société. Macdonald nous montre là un aspect désormais bien connu du rêve américain, un aspect que l'on peut voir chez les sans abris des grandes métropoles, mais également là, avec ce groupe de marginaux, qu'on suppose indiens, dont l'Amérique ne sait pas quoi faire, qu'elle ne veut pas gérer. Malgré le fait que la misère sociale dépeinte soit immonde, le discours est toujours très neutre, jamais moralisateur. Le portrait de Rafael et de ses proches établi par l'auteur les rend très sympathiques, et ce qui est le plus appréciable dans ce roman et qui est son grand mérite, c'est qu'il leur donne une dignité. Cela avec un style toujours très percutant, dynamique et agréable à lire. Un roman qui m'a beaucoup fait penser au "Derniers jour d'un condamné à mort" de Victor Hugo, lu récemment, pour ce même côté tragique et désespéré. Le livre montre bien que, même si Rafael fait lui-même le choix de tourner dans ce film, c'est bien la misère qui le condamne, lui et toute sa communauté, à une non-vie et une mort prématurée qui, si elle ne sera pas violente, viendra d'une maladie. C'est au final une lecture impressionnante, efficace, un roman coup de poing, qui fait mal. Même si le problème est d'une toute autre ampleur aux États-Unis, l'auteur nous rappelle la dureté de nos sociétés occidentales et nous rappelle la honte et le scandale que l'existence même de la très grande pauvreté représente. Retour de lecture sur "Rafael, derniers jours", un roman de Grégory Mcdonald publié aux États-Unis en 1991 sous le titre original de "The brave". Ce superbe roman, relativement court, raconte l'histoire de Rafael, un jeune indien naïf, illettré et alcoolique, qui vit avec sa femme, ses trois enfants et une petite communauté, à côté d'une décharge d'ordures grâce à laquelle ils survivent dans des conditions déplorables. Afin d'assurer un autre avenir à sa famille, il accepte, moyennant une somme importante, de tourner dans un snuff movie, dans lequel il est prévu qu'il meure après une séquence de tortures particulièrement atroce. Ce livre relate les trois derniers jours de Rafael, entre la signature de son "contrat" et le tournage de ce film. C'est un roman particulièrement violent. Le descriptif des tortures de ce snuff movie, bien que sordide et très gore, est relativement court et se lit finalement bien, malgré les avertissements de l'auteur. Mais celui-ci n'est qu'un prétexte, la principale violence n'est pas là, mais elle est surtout psychologique et sociale, vu la manière dont on laisse vivre et dont on considère ces laissés pour compte de la société. Macdonald nous montre là un aspect désormais bien connu du rêve...
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  • collectifpolar 26/01/2023
    L'avis de Nath pour Collectif Polar Avez-vous déjà versé des larmes en lisant un livre? Avez-vous déjà ressenti une telle empathie pour un simple personnage de roman que votre main a envie d’entrer dans les pages pour le tirer vers la réalité et le sauver? Si ce n’est pas le cas, jetez-vous sur celui-ci. Mais attention, cette histoire bouleversante et déchirante risque de vous marquer à jamais! Rafael, 21 ans et trois enfants, illettré et alcoolique, vit dans un bidonville accolé à une décharge aux confins de l’ouest américain. Pour survivre, il fait comme les autres, il fouille la décharge en compagnie des rats pour commercialiser ce qui peut l’être. Cette zone de non-droit abrite des familles entières, sans avenir,oubliées de tous, ignorées et rejetées. Alors ils boivent. Tous, des enfants aux vieillards. Pour oublier, se réchauffer, parce que c’est comme ça. Rafael ne se souvient même plus du jour où il a commencé. Il ne sait pas vraiment d’où il vient. Tout le monde le surnomme « l’indien », peut-être en est-il un, son propre père dit qu’ils n’appartiennent à personne. Ce que Rafael sait, c’est qu’il aime sa femme et ses gosses et qu’il ferait tout pour les sortir de ce trou immonde dans lequel ils survivent. L’opportunité arrive, entre deux vodka, au bar où il a ses habitudes. 25000 dollars pour un film, un snuff… 25000 dollars qui pourraient sortir sa famille de la misère. Mais pour les obtenir, c’est sa vie qu’il doit vendre… Attention, une fois ce livre commencé, vous ne pourrez pas le poser. Si votre  sensibilité est exacerbée, abstenez-vous de lire le 3ème chapitre, qui pourrait vous retourner l’estomac, ainsi que le conseille l’auteur en prologue. Mais c’est le coeur et l’âme qui vous seront retournés dans tous les autres chapitres. Un grand cri d’amour et de dignité, j’en suis encore bouleversée. A lire d’urgence!L'avis de Nath pour Collectif Polar Avez-vous déjà versé des larmes en lisant un livre? Avez-vous déjà ressenti une telle empathie pour un simple personnage de roman que votre main a envie d’entrer dans les pages pour le tirer vers la réalité et le sauver? Si ce n’est pas le cas, jetez-vous sur celui-ci. Mais attention, cette histoire bouleversante et déchirante risque de vous marquer à jamais! Rafael, 21 ans et trois enfants, illettré et alcoolique, vit dans un bidonville accolé à une décharge aux confins de l’ouest américain. Pour survivre, il fait comme les autres, il fouille la décharge en compagnie des rats pour commercialiser ce qui peut l’être. Cette zone de non-droit abrite des familles entières, sans avenir,oubliées de tous, ignorées et rejetées. Alors ils boivent. Tous, des enfants aux vieillards. Pour oublier, se réchauffer, parce que c’est comme ça. Rafael ne se souvient même plus du jour où il a commencé. Il ne sait pas vraiment d’où il vient. Tout le monde le surnomme « l’indien », peut-être en est-il un, son propre père dit qu’ils n’appartiennent à personne. Ce que Rafael sait, c’est qu’il aime sa femme et ses gosses et qu’il ferait tout pour les sortir de ce trou immonde dans lequel ils...
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