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Reflex
Date de parution : 12/03/2015
Éditeurs :
Pocket

Reflex

Date de parution : 12/03/2015
Photographe de l'identité judiciaire, Iris Baudry est discrète, obsessionnelle, déterminée. Disponible nuit et jour, elle shoote en rafales des cadavres pour oublier celui de son fils, sauvagement assassiné onze ans... Photographe de l'identité judiciaire, Iris Baudry est discrète, obsessionnelle, déterminée. Disponible nuit et jour, elle shoote en rafales des cadavres pour oublier celui de son fils, sauvagement assassiné onze ans auparavant.
Mais une nouvelle affaire va la ramener au cœur de son cauchemar : dans la ville maudite où son enfant...
Photographe de l'identité judiciaire, Iris Baudry est discrète, obsessionnelle, déterminée. Disponible nuit et jour, elle shoote en rafales des cadavres pour oublier celui de son fils, sauvagement assassiné onze ans auparavant.
Mais une nouvelle affaire va la ramener au cœur de son cauchemar : dans la ville maudite où son enfant a disparu, un tueur en série s'est mis à sévir. Et sa façon d'écorcher ses victimes en rappelle une autre...
La canicule assèche la ville, détrempe les corps et échauffe les esprits, les monstres se révèlent et le brasier qu'Iris croyait éteint va s'enflammer à nouveau dans l'objectif de son reflex.

« Exceptionnel. Absolument diabolique. » Gérard Collard – Le Magazine de la santé

« Un livre qui ne laissera personne indifférent. » Julie Malaure – Le Point
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EAN : 9782266250801
Code sériel : 16013
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266250801
Code sériel : 16013
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Exceptionnel. Absolument diabolique. » Gérard Collard, Le Magazine de la Santé
« Un livre qui ne laissera personne indifférent. » Julie Malaure – Le Point
« La langue est nerveuse. Acérée. Elle enflamme un lecteur pris dans la froideur brûlante d’une écriture convulsive et musculeuse. Captivant. » La Lettre du Limousin
« Un thriller haletant. » La Montagne
« Un thriller à glacer le sang. » L’Echo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • amuri59 14/03/2024
    J’ai vraiment découvert Maud avec Hématome, elle m’a laissé des bleus à l’âme en me prenant dans les griffes de cette noirceur sur et sous cutanée. A ce titre, j’avais décidé de préserver sa prose tel un grand cru : l’ouvrir avec respect pour une occasion particulière. A croire que ce moment est arrivé pour me permettre de sonder cet opus à nul autre pareil. Certains seront désorientés par le qualificatif de la couverture : thriller, car l’intrigue n’est dans un premier temps pas mise en avant et le rythme est très lent. L’auteure s’attache d’abord à son personnage principal : Iris, enfin plutôt i-Iris. En effet, cette jeune femme est b-bègue, pas banal dans un roman. Mais je vous rassure Maud n’en abuse pas outre mesure d’autant que les dialogues ne constituent pas l’essentiel du récit. Ici le psychologique prime mais pas que. Maud Mayeras propose une expérience littéraire. D’habitude, le lecteur utilise ses yeux et son cerveau pour aborder un bouquin. Céans l’auteure nous invite à aller plus loin, à recourir à l’intégralité de nos sens. Ressentir le grain de peau tel le monstre, planant au-dessus de cette œuvre, après avoir assommé ses victimes. Ecouter les frémissements de la campagne environnante ou le ronronnement de la superduke de l’héroïne et surtout les silences à l’instar des titres de chapitres qui constituent une partie de l’intrigue. Goûter à cette canicule qui assèche la ville, rend les corps moites et les esprits proches de l’implosion. Humer l’odeur de la vase d’où certains corps émergent à s’en boucher le nez tant le fumet est insupportable quand ceux-ci sont en décomposition, sillonner dans le parfum d’Iris pour aller à leur découverte. Mais surtout, il faut voir grâce aux yeux d’Iris et plus particulièrement par le prisme de l’objectif de son appareil photo. Son métier de photographe de l’identité judiciaire l’entraîne à un regard singulier. Un cadrage professionnel. Iris n’est plus alors la messagère des dieux mais un témoin pour la postérité au travers de ses clichés. Maud c’est surtout, en terme d’écriture, un éléphant au milieu d’un magasin de porcelaine (de Limoges évidemment). Elle vous chope par la noirceur de ses écrits mais aussi par l’alternance de ses phrases tantôt « simples » anecdotiques, tantôt chocs, elle vous retourne le cerveau et vous n’avez plus qu’à ramasser les morceaux. Elle « n’aime pas », comme nombre de début de premiers paragraphes, vous laisser tranquille. Vous touchez le fond de cette mélasse putride et bien creusez encore pour découvrir l’innommable. Vous aurez tout juste le droit à un moment de répit accompagnés de Lauren et Fred dans un lavoir. Elle joue aussi à utiliser toute l’ampleur de certains mots. Amour en fait partie, l’amour c’est beau, c’est tendre, ça se partage, ça se donne mais ça emprisonne parfois, on peut étouffer d’être trop aimé, trop protégé. L’amour, amore, à mort… L’être aimant peut alors prendre la forme d’un monstre bicéphale, voire androgyne. Maud Mayeras offre dans ce livre une plongée dans les entrailles humaines, elle dissèque les mécanismes de l’âme, surtout quand ceux-ci sont chauffés au rouge par les feux de l’enfer du mal, de l’esprit qui saute un maillon pour se recréer une réalité à jamais disparue. Allez maintenant souriez, mais jaune, clic clac, hop c’est dans la boîte, celle de Pandore qui doit rester à jamais sceller. Maintenant, un grand bol d’air après cette lecture suffocante mais ô combien jouissive. J’ai vraiment découvert Maud avec Hématome, elle m’a laissé des bleus à l’âme en me prenant dans les griffes de cette noirceur sur et sous cutanée. A ce titre, j’avais décidé de préserver sa prose tel un grand cru : l’ouvrir avec respect pour une occasion particulière. A croire que ce moment est arrivé pour me permettre de sonder cet opus à nul autre pareil. Certains seront désorientés par le qualificatif de la couverture : thriller, car l’intrigue n’est dans un premier temps pas mise en avant et le rythme est très lent. L’auteure s’attache d’abord à son personnage principal : Iris, enfin plutôt i-Iris. En effet, cette jeune femme est b-bègue, pas banal dans un roman. Mais je vous rassure Maud n’en abuse pas outre mesure d’autant que les dialogues ne constituent pas l’essentiel du récit. Ici le psychologique prime mais pas que. Maud Mayeras propose une expérience littéraire. D’habitude, le lecteur utilise ses yeux et son cerveau pour aborder un bouquin. Céans l’auteure nous invite à aller plus loin, à recourir à l’intégralité de nos sens. Ressentir le grain de peau tel le monstre, planant au-dessus de cette œuvre, après avoir assommé ses victimes. Ecouter les frémissements de la...
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  • cediego17 24/02/2024
    C'est le deuxième roman de @maud_mayeras mais le premier que je lis et franchement je ne suis pas déçue. Dès les premières pages, vous êtes dans le bain. Vous allez suivre Iris Baudry, une photographe de l'Identité Judiciaire. Elle va être appelée sans une affaire de meurtres en série sans sa ville natale, mais qui peut être ce tueur alors qu'il est derrière les barreaux celui de son fils il y a 11 ans. Les chapitres alternent entre le moment présent et le début des années 1920, où veut nous emmener l'auteure ? Je ne pouvais plus lâcher le roman tellement je souhaitais savoir le lien entre ces deux époques, suivre les aventures d'Iris. Je le conseille sans hésitation, un très bon thriller.
  • Lockjaw 04/12/2023
    Pour un roman noir c'est sacrément sombre. Oubliez la joie de vivre, la positivité et la bonne humeur et préparez-vous à plonger dans quatre cents pages de noirceur ! On assiste à deux histoires qui alternent en parallèle : celle de l'héroïne Iris Baudry, hantée par la mort de son fils, qui nous est présentée en quatrième de couverture ; et une seconde histoire "Silence", assez mystérieuse, dont on comprend difficilement le rapport au début du roman. Pour ce qui est de la première, elle est majoritairement à la première personne, avec des phrases courtes, presque à la manière d'un journal intime, où l'on assiste aux aventures d'Iris avec un côté très psychologique et angoissant. L'histoire est assez lente. La catégorisation à thriller est finalement réductrice, avec un axe narratif centré sur le cheminement de pensée du personnage principal et les souvenirs du passé qui la hantent, aux dépens de l'enquête policière à proprement parler. Le suspens est cependant bien présent, très mystérieux, avec des chapitres courts, qui donnent un rythme et nous tiennent en haleine. Ce sentiment d'oppression, très pesant, nous entoure jusqu'à la dernière page. On est pour ainsi dire happé dans cette noirceur, cette tension omniprésente qui ne nous quittera pas. Les thèmes abordés, tous très sombres, sont habituels aux romans du genre : la mort, la maladie, le crime, la dépression, l'alcoolisme… avec tout le vocabulaire et langage qui leur sont propres. J'ai bien aimé la répétition des débuts de chapitres à propos d'Iris, commençant par la formule-type "Je n'aime pas", qui relate parfaitement le pessimisme du personnage. La seconde histoire, totalement indépendante de la quatrième de couverture, était déconcertante au premier abord. La surprise était totale, tant un mystère entoure ce second récit qui remonte le temps des années en arrière, comme pour revenir jusqu'aux origines du mal. On se rend compte progressivement des points communs avec la première et on se retrouve totalement dérouté à la révélation des secrets les plus noirs. J'ai vraiment apprécié la fin du roman, notamment les cent dernières pages où le rythme accélère et les révélations arrivent, avec un dénouement totalement surprenant et imprévisible. C'est un gros coup de cœur, tant j'ai aimé le style à la fois sentimental et percutant de Maud Mayeras, qui amène ce côte très mystérieux et psychologique. Il faut quand même être amateur des romans du genre mais si vous aimez les romans noirs bien sombres, foncez !Pour un roman noir c'est sacrément sombre. Oubliez la joie de vivre, la positivité et la bonne humeur et préparez-vous à plonger dans quatre cents pages de noirceur ! On assiste à deux histoires qui alternent en parallèle : celle de l'héroïne Iris Baudry, hantée par la mort de son fils, qui nous est présentée en quatrième de couverture ; et une seconde histoire "Silence", assez mystérieuse, dont on comprend difficilement le rapport au début du roman. Pour ce qui est de la première, elle est majoritairement à la première personne, avec des phrases courtes, presque à la manière d'un journal intime, où l'on assiste aux aventures d'Iris avec un côté très psychologique et angoissant. L'histoire est assez lente. La catégorisation à thriller est finalement réductrice, avec un axe narratif centré sur le cheminement de pensée du personnage principal et les souvenirs du passé qui la hantent, aux dépens de l'enquête policière à proprement parler. Le suspens est cependant bien présent, très mystérieux, avec des chapitres courts, qui donnent un rythme et nous tiennent en haleine. Ce sentiment d'oppression, très pesant, nous entoure jusqu'à la dernière page. On est pour ainsi dire happé dans cette noirceur, cette tension omniprésente qui ne nous quittera pas. Les...
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  • Ctucorrect 15/11/2023
    Un roman noir foncé. J'ai rarement ressenti quelque chose d'aussi plombant, une véritable litanie. Cependant, j'ai apprécié être autant baladé par l'autrice avec ses retours en arrières, pour remonter à la source de cette noirceur infinie, ses révélations que l'on sent venir chapitres après chapitres, mais que l'on refuse, tellement elles nous entrainent au plus profond de l'abîme, notamment le final, en forme de coup de grâce.
  • Graphistelectrice 19/10/2023
    Se lancer dans "Reflex", c'est un peu comme atterrir dans une soirée clandestine organisée dans un sous-sol louche. C'est glauque, c'est sordide, vous savez que vous ne devriez pas trop traîner, mais vos pieds sont soudainement devenus indépendantistes et décident de camper sur place, parce que, avouons-le... vous êtes quand même curieux de voir comment tout ça va tourner. Rencontrons Iris Baudry. Cette jeune femme n’a pas juste un métier, elle a une vocation : photographe pour l’Identité Judiciaire. Et attention : elle arrive sur les lieux du crime vrombissant sur une SuperDuke (moto qui a plus de caractère que certains protagonistes de la littérature contemporaine). Là où vous pourriez vous sentir mal à l'idée de voir un pansement ensanglanté, Iris, elle, capture des scènes macabres avec la même décontraction qu'un blogueur food devant une assiette de haute gastronomie. Enfin ça, c'était avant. Au fil des pages, on découvre une femme hantée par le spectre d’une enfance que même Freud aurait hésité à analyser. Chaque cliché qu’elle capture, chaque trace de sang, ressuscite les spectres de son passé. Une valse lugubre entre la réalité de son travail et les démons intérieurs qui la consument. La mise en place prend son temps, un peu comme si Mayeras mettait ses gants pour bien vous en mettre une. Mais ça s'accélère, et elle frappe. Fort. Là où ça fait mal. Du genre vrai uppercut. Petit aparté: On m'avait soufflé à l'oreille (ou plutôt hurlé sur les réseaux sociaux) que ce bouquin réservait des surprises de taille.. Du coup, mon esprit tordu s'est pris au jeu de détective, au risque de négliger le voyage pour se focaliser sur la destination. J'ai démasqué une partie du twist, pas suffisant pour ruiner l'expérience, mais assez pour me rappeler que parfois, il vaut mieux juste lire et se laisser surprendre. En dépit de cette aventure de détective autoproclamé, ce roman m'a captivée de bout en bout, m'emportant dans ses filets avec une aisance déconcertante, où bourreau et victime sont les protagonistes d'un jeu d'échecs psychologique implacable.Se lancer dans "Reflex", c'est un peu comme atterrir dans une soirée clandestine organisée dans un sous-sol louche. C'est glauque, c'est sordide, vous savez que vous ne devriez pas trop traîner, mais vos pieds sont soudainement devenus indépendantistes et décident de camper sur place, parce que, avouons-le... vous êtes quand même curieux de voir comment tout ça va tourner. Rencontrons Iris Baudry. Cette jeune femme n’a pas juste un métier, elle a une vocation : photographe pour l’Identité Judiciaire. Et attention : elle arrive sur les lieux du crime vrombissant sur une SuperDuke (moto qui a plus de caractère que certains protagonistes de la littérature contemporaine). Là où vous pourriez vous sentir mal à l'idée de voir un pansement ensanglanté, Iris, elle, capture des scènes macabres avec la même décontraction qu'un blogueur food devant une assiette de haute gastronomie. Enfin ça, c'était avant. Au fil des pages, on découvre une femme hantée par le spectre d’une enfance que même Freud aurait hésité à analyser. Chaque cliché qu’elle capture, chaque trace de sang, ressuscite les spectres de son passé. Une valse lugubre entre la réalité de son travail et les démons intérieurs qui la consument. La mise en place prend son temps, un...
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