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Richelieu
Collection : Tempus
Date de parution : 01/06/2006
Éditeurs :
Perrin

Richelieu

Collection : Tempus
Date de parution : 01/06/2006

Sans rien cacher des côtés inquiétants du personnage, un portrait qui dissipe tous les partis pris. Le Cardinal fut un singulier homme d'Eglise et l'un des plus grands hommes d'Etat que la France ait connu. Un classique de la biographie.

Sans rien cacher des côtés inquiétants du personnage, Philippe Erlanger brosse de Richelieu un superbe portrait qui finit par dissiper tous les partis pris : le Cardinal fut un singulier...

Sans rien cacher des côtés inquiétants du personnage, Philippe Erlanger brosse de Richelieu un superbe portrait qui finit par dissiper tous les partis pris : le Cardinal fut un singulier homme d'Eglise mais sans doute le plus grand homme d'Etat que la France ait jamais connu. Un classique de la...

Sans rien cacher des côtés inquiétants du personnage, Philippe Erlanger brosse de Richelieu un superbe portrait qui finit par dissiper tous les partis pris : le Cardinal fut un singulier homme d'Eglise mais sans doute le plus grand homme d'Etat que la France ait jamais connu. Un classique de la biographie.

 Philippe Erlanger a publié plusieurs biographies célèbres chez Perrin (Henri VIII, Cinq Mars, le duc de Buckingham…), et Charles Quint dans la collection Tempus.

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EAN : 9782262024833
Code sériel : 134
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262024833
Code sériel : 134
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 864
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Franc_Cot 29/01/2024
    Je ne ferai pas la critique d’un pavé de plus de 850 pages, mais seulement pour dire que je n’ai absolument pas apprécié les très nombreuses coquilles présentes dans le texte (point au milieu d’une phrase, « s » ou « e » en trop). Leur présence est trop récurrente pour laisser passer cela et les « tolérer ». En dehors de cela, j’encouragerais toute personne désireuse de s’aventurer dans la France d’un Grand Siècle qui s’amorçait à se préparer à de nombreuses recherches annexes à propos de personnages, de titres et de lieux. Les citations sont également très nombreuses et peuvent nuire un peu à l’avancée de la lecture. Concernant l’écriture, on passe d’un riche français aux manières détournées (à l’image du « Va, je ne te hais point » de Corneille) avec de nombreuses citations, à un français plus contemporain de l'auteur bien qu'un peu pompeux. Les prises de positions du biographe sont nombreuses, Marie de Médicis est une « balourde », idiote qui a besoin d’être entourée pour penser. De son côté, Richelieu présente plusieurs facettes. Tantôt au début de sa carrière il doit séduire, flatter, notamment la Médicis, pour espérer monter. Puis, l'aigle déploie ses ailes et il devient le Dictateur, le vrai dirigeant de la France. On notera cependant qu’Erlanger accorde beaucoup plus de crédit à Louis XIII que ce que les autres historiens ont fait (selon l’auteur). Le roi n’est pas un soumis qui suit sans réfléchir les volontés de son Principal Ministre, néanmoins on comprend qu’il n’est que l’ombre de ce que sera son fils. On comprend que cette période est charnière et que l’homme Richelieu a été le préparateur de la monarchie absolue et des absolutismes dans toute l’Europe. Il est celui qui abattit la France médiévale où les Grands du royaume pouvaient combattre le roi et remettre son autorité en question. Il est également celui qui défend l'idée de la France face à une Europe chrétienne désirée par les Habsbourg et la Papauté. L'indépendance de la France face à une union qui la réduirait à un état de vassalité. Avec Richelieu c’est également une relative paix entre les confessions protestantes et catholiques qui s’amorce (après le siège de La Rochelle). Les difficultés d’une France engluée dans ses conflits internes avec les conflits religieux du siècle passé, les Grands qui défendent mordicus leurs privilèges, les partis étrangers qui tentent d’exciter les guerres civiles pour continuer d’affaiblir ce géant – la France est alors le pays le plus peuplé d’Europe – montrent l’étendue des défis que Richelieu a dû dépasser. Mais son ministériat fut également le retour de la France sur la scène européenne en combattant le gigantesque empire Habsbourgeois allant de l’Espagne au Saint Empire Romain Germanique (traité de Monçon). Malgré sa tenue pourpre et son allégeance au Pape, en théorie, Erlanger nous montre un homme souhaitant la grandeur de son roi et donc de la France. On sera étonné en découvrant que des histoires de fesses royales ont pu provoquer des guerres, raison qui semble très anachronique en ce 17e siècle. Je vous laisse le soin de découvrir toute l’aventure que fut la vie d’Armand du Plessis, évêque de Luçon, Cardinal-Ministre de Richelieu auquel succéda le Cardinal Mazarin. Son caractère dictatorial ne peut être retiré, mais on se rend compte que l’aigle, faible physiquement, n’aura eu de cesse que de vouloir la grandeur de la France et utilisera son esprit pour plier la réalité à ses désirs. Pour le traité de Monçon : https://aviscontraires.wordpress.com/2024/01/26/traite-de-monzon-1626/ Je ne ferai pas la critique d’un pavé de plus de 850 pages, mais seulement pour dire que je n’ai absolument pas apprécié les très nombreuses coquilles présentes dans le texte (point au milieu d’une phrase, « s » ou « e » en trop). Leur présence est trop récurrente pour laisser passer cela et les « tolérer ». En dehors de cela, j’encouragerais toute personne désireuse de s’aventurer dans la France d’un Grand Siècle qui s’amorçait à se préparer à de nombreuses recherches annexes à propos de personnages, de titres et de lieux. Les citations sont également très nombreuses et peuvent nuire un peu à l’avancée de la lecture. Concernant l’écriture, on passe d’un riche français aux manières détournées (à l’image du « Va, je ne te hais point » de Corneille) avec de nombreuses citations, à un français plus contemporain de l'auteur bien qu'un peu pompeux. Les prises de positions du biographe sont nombreuses, Marie de Médicis est une « balourde », idiote qui a besoin d’être entourée pour penser. De son côté, Richelieu présente plusieurs facettes. Tantôt au début de sa carrière il doit séduire, flatter, notamment la Médicis, pour espérer monter. Puis, l'aigle déploie ses ailes et il devient...
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  • melodbellaisa 07/03/2020
    Lorsque, le 9 septembre 1585, naquit à Paris Armand Jean du Plessis, futur cardinal de Richelieu, la France paraissait vouée au chaos et à l'anarchie. Catherine de Médicis, chaque soir, scrutait anxieusement le ciel, entourée de ses astrologues, dans l'attente d'un présage de salut. Pressentiment? Coïncidence? Quoiqu'il en soit c'est au plus noir de cette année sombre qu'allait naître l'artisan de l'hégémonie française et de l'absolutisme monarchique. Tout comme ses adversaires et ses victimes, dont une brillante tradition littéraire a fait de glorieux martyrs de la liberté, l'implacable cardinal qui a "foudroyé plutôt que gouverner les hommes" (Retz), fut d'abord un prodigieux héros de roman. Et c'est une existence d'action et de passion, où l'esprit de calcul n'exclut ni le goût du risque ni la présence permanente du danger, que nous invite à découvrir la magistrale biographie de Philippe Erlanger. Mais, évoquer l'étonnante métamorphose du jeune prélat qui, distingué aux États généraux de 1614, allait devenir, dix ans plus tard, le maître du Conseil puis bientôt du royaume, ce n'est pas simplement retracer l'histoire d'une ambition, c'est aussi faire revivre la naissance, l'affirmation et la défense obstinée d'une grande idée, celle de l'unité nationale.
  • mercutio 29/01/2017
    Philippe Erlanger narre la stupéfiante ascension d'Armand du Plessis, son emprise sur le royaume de Louis XIII, l'Europe et jusqu'à la Papauté, dans un ordre chronologique peu enrichissant et avec un souci du détail qui prend le risque d'épuiser le lecteur non adepte du genre people. Il n'omet pourtant pas les prises de recul ponctuelles, aptes à montrer les mouvements de fond vers la monarchie (absolue en France, parlementaire en Angleterre) et l’État nation conquérant avec son corolaire, le sacrifice du bien-être des populations. L'histoire de France enseignée a bien transmis la réalité dictatoriale attachée à Richelieu; un peu moins, me semble-t-il -ou alors j'ai oublié- son caractère révolutionnaire au sens de la remise en cause sans concession des ordres établis -les Grands, les religions, l'hégémonie du Saint-Empire romain- mais aussi de l'introduction de nouveaux paradigmes comme l'impérieuse nécessité du développement économique ou encore la maîtrise maritime et les entreprises outremer. Le personnage minutieusement décrit est incroyablement attachant-révoltant: loque physique, esprit d'exception, caractère visionnaire et pragmatique, ange et démon surtout démon. Par défaut de modestie ou parce que ce n'était pas encore un must dans les années 1970, l'auteur nous prive d'une bibliographie organisée sans pourtant nous épargner de nombreuses et quelquefois trop longues citations au fil du texte. Dans l'ensemble, aurait pu mieux faire mais ne parvient pas à gâcher l'immensité de son sujet.Philippe Erlanger narre la stupéfiante ascension d'Armand du Plessis, son emprise sur le royaume de Louis XIII, l'Europe et jusqu'à la Papauté, dans un ordre chronologique peu enrichissant et avec un souci du détail qui prend le risque d'épuiser le lecteur non adepte du genre people. Il n'omet pourtant pas les prises de recul ponctuelles, aptes à montrer les mouvements de fond vers la monarchie (absolue en France, parlementaire en Angleterre) et l’État nation conquérant avec son corolaire, le sacrifice du bien-être des populations. L'histoire de France enseignée a bien transmis la réalité dictatoriale attachée à Richelieu; un peu moins, me semble-t-il -ou alors j'ai oublié- son caractère révolutionnaire au sens de la remise en cause sans concession des ordres établis -les Grands, les religions, l'hégémonie du Saint-Empire romain- mais aussi de l'introduction de nouveaux paradigmes comme l'impérieuse nécessité du développement économique ou encore la maîtrise maritime et les entreprises outremer. Le personnage minutieusement décrit est incroyablement attachant-révoltant: loque physique, esprit d'exception, caractère visionnaire et pragmatique, ange et démon surtout démon. Par défaut de modestie ou parce que ce n'était pas encore un must dans les années 1970, l'auteur nous prive d'une bibliographie organisée sans pourtant nous épargner de nombreuses et quelquefois trop...
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