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Roger II de Sicile
Un Normand en Méditerranée
Collection : Tempus
Date de parution : 26/05/2016
Éditeurs :
Perrin

Roger II de Sicile

Un Normand en Méditerranée

Collection : Tempus
Date de parution : 26/05/2016
Guerrier et brasseur de cultures. La vie d'exception d'une figure de proue du Moyen Age.
Fils de Roger de Hauteville, issu d’un lignage du Cotentin qui s’est taillé une principauté en Sicile à la fin du XIe siècle, Roger II est un personnage rude, mais de... Fils de Roger de Hauteville, issu d’un lignage du Cotentin qui s’est taillé une principauté en Sicile à la fin du XIe siècle, Roger II est un personnage rude, mais de première grandeur. Régnant dès 1101, il étend sa domination sur les Pouilles et se fait proclamer par le pape en... Fils de Roger de Hauteville, issu d’un lignage du Cotentin qui s’est taillé une principauté en Sicile à la fin du XIe siècle, Roger II est un personnage rude, mais de première grandeur. Régnant dès 1101, il étend sa domination sur les Pouilles et se fait proclamer par le pape en 1130 roi d’une Sicile élargie au continent – Naples, Amalfi, la Calabre – et, temporairement, aux côtes d’Afrique du Nord. Politique brutal et subtil, guerrier infatigable, mais aussi administrateur visionnaire, protecteur des lettres et des arts et brasseur de cultures – normande, italienne, byzantine, musulmane –, il repose depuis 1154 dans la cathédrale de Palerme, auprès de son petit-fils l’empereur Frédéric II auquel il avait tracé la voie.

La vie d’exception d’une figure de proue du Moyen Âge.
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EAN : 9782262063962
Code sériel : 642
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782262063962
Code sériel : 642
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 608
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BazaR 04/07/2021
    J’ai été content de trouver cette biographie de Roger II de Sicile pour retrouver l’ambiance de la saga Le Sang des Hauteville, de Michel Subiela, que j’avais adorée. L’angle est plus « historique sérieux » et moins romanesque bien sûr, permettant de se rapprocher de la « vérité historique ». Comme souvent dans les biographies de personnages pour lesquels on manque de documentation, le titre est un hameçon pour nous présenter en fait toute la période durant laquelle le « biographé » a vécu. Pierre Aubé brasse large dans l’espace et le temps car les Normands de Sicile ont été impliqués partout dans la géopolitique méditerranéenne, autant en Occident qu’en Orient ou en Afrique du Nord. Il commence par la cavalcade endiablée des conquérants, tous fils du Normand Tancrède de Hauteville – Guillaume Bras de Fer, le roublard Robert Guiscard et Roger « le Grand Comte », père de Roger II – brûlant les décennies sans nous laisser le temps de souffler. Le Mezzogiorno et la Sicile de ce temps sont un patchwork de pièces empruntées à toute la méditerranée : les Lombards, des Byzantins, des Romains, des Allemands et des Arabes. Une région de rencontre de civilisations, de conflits et d’échanges. Ces pionniers Hauteville vont prendre leur temps, mais ils vont réussir à dominer la région. Puis Pierre Aubé oriente sa caméra sur la géopolitique européenne, centrée sur un Roger II duc de Sicile et de Pouille qui va tenter un pari : soutenir seul le pape Anaclet II quand l’Europe entière bien entretenue par les discours homériques de Bernard de Clairvaux soutient Innocent II. Le deal : Anaclet II accorde à Roger le titre de roi. Cette partie m’a parue longue car elle égrène la musique annuellement répétée des révoltes en Pouille, des répressions parfois extrêmes de Roger II, des alliances, vassalisations, traitrises qui semblent ne jamais devoir finir. Les acteurs principaux sont les barons du Mezzogiorno, le pape et l’Empereur dont les noms varient avec le temps. Une autre période forte correspond à la géopolitique autour de la seconde croisade, les arrières pensées des uns et des autres, Grecs, Vénitiens et Allemands qui tentent de s’allier contre Roger II qui profite de l’attention portée ailleurs pour piller les côtes de l’empire byzantins (jusqu’à Athènes). Entre Normands et Byzantins, la haine est éternelle. J’ai retrouvé un peu des atmosphères que j‘ai aimé lire dans Les Piliers de la Terre de Ken Follett ou dans Le Roi disait que j’étais diable de Clara Dupont-Monod. La caméra s’oriente brièvement sur d’autres lieux comme l’Espagne, le Maghreb ou les royaumes latins d’Orient, quand un lien se fait avec le roi Normand. Le style de Pierre Aubé est riche, plutôt épique, abusant de qualificatifs de l’extrême qui nous maintiennent en haut de crête émotionnelle, retenant notre souffle : carnages, ravages inouïs, exsangue, etc. Il cite beaucoup les auteurs du temps : Falcon de Bénévent (qui n’aimait pas Roger), Alexandre de Télèse (qui l’aimait) et Romuald de Salernes (plutôt favorable aussi). Il cite énormément l’omniprésent Bernard de Clairvaux. Il intègre souvent ses citations dans ses propres phrases, fluidifiant ainsi au maximum son récit. Ce qui manque, au fond, c’est un zoom sur le royaume lui-même, son organisation, et surtout sur la façon dont les différentes communautés Latines, Grecques et Arabes de Sicile ont pu, à cette époque, vivre ensemble et laisser leurs différences en arrière-plan pour soutenir leur royaume et leur roi. L’auteur nous dit que Roger II s’appuie dans la guerre sur des contingents arabes, qu’il maintient et finance la religion grecque. Il nous montre un peuple uni dans la tristesse quand le fils ainé de Roger meurt, et bien sûr lors de la propre mort du roi. Mais ça ne va pas plus loin. Cependant l’originalité de cette île unique éclate dans les monuments syncrétiques bâtis par les Normands : la chapelle Palatine et l’église Martorana de Palerme ou la cathédrale de Céfalù. Les brillantes descriptions de l’auteur m’ont convaincu que je devais absolument aller visiter le nord de la Sicile. Cette biographie confirme la saga des Hauteville dans ce que cette Sicile Normande pouvait représenter d’original, de romanesque, de lieu suspendu dans un océan d’intolérance. Éphémère, certes, mais précieux moment de l’Histoire. J’ai été content de trouver cette biographie de Roger II de Sicile pour retrouver l’ambiance de la saga Le Sang des Hauteville, de Michel Subiela, que j’avais adorée. L’angle est plus « historique sérieux » et moins romanesque bien sûr, permettant de se rapprocher de la « vérité historique ». Comme souvent dans les biographies de personnages pour lesquels on manque de documentation, le titre est un hameçon pour nous présenter en fait toute la période durant laquelle le « biographé » a vécu. Pierre Aubé brasse large dans l’espace et le temps car les Normands de Sicile ont été impliqués partout dans la géopolitique méditerranéenne, autant en Occident qu’en Orient ou en Afrique du Nord. Il commence par la cavalcade endiablée des conquérants, tous fils du Normand Tancrède de Hauteville – Guillaume Bras de Fer, le roublard Robert Guiscard et Roger « le Grand Comte », père de Roger II – brûlant les décennies sans nous laisser le temps de souffler. Le Mezzogiorno et la Sicile de ce temps sont un patchwork de pièces empruntées à toute la méditerranée : les Lombards, des Byzantins, des Romains, des Allemands et des Arabes. Une région de rencontre de civilisations, de conflits et...
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