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Se taire
Date de parution : 10/09/2020
Éditeurs :
Pocket

Se taire

Date de parution : 10/09/2020
Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée par un grand magazine chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du Prix Nobel... Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée par un grand magazine chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du Prix Nobel de la paix. Quand l’homme, à la stature et à la personnalité imposantes, s’approche d’elle avec de tout autres intentions... Avec pour seule expérience ses vingt ans et son talent de photographe, Mathilde est envoyée par un grand magazine chez une sommité du monde politique, récemment couronnée du Prix Nobel de la paix. Quand l’homme, à la stature et à la personnalité imposantes, s’approche d’elle avec de tout autres intentions que celle de poser devant son appareil, Mathilde est tétanisée, incapable de réagir.
Des années plus tard, une nouvelle épreuve la renvoie à cet épisode de son passé, exigeant d’elle qu’elle apprenne une fois pour toutes à dire non.

« Un roman fort et juste mené comme un thriller implacable. » Laure Joanin – Midi Libre

« Bouleversant, sans mélo, un récit et une héroïne très impressionnants de sincérité et de justesse. » Biba
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EAN : 9782266308144
Code sériel : 17926
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266308144
Code sériel : 17926
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Mené comme un thriller, le treizième roman de Mazarine Pingeot explore les mécanismes répétitifs d'un inconscient traumatisé. Sobre et percutant."
Claire Julliard / L'Obs

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BRAEM 05/03/2024
    Un roman qui décrit très bien les blessures et la souffrance que vit quotidiennement la victime d'un viol qui tait ce traumatisme. De plus ici, le personnage est ici obligé par ses proches de se taire. Le clan a plus d'importance que l'individu !!!!!????? Mais l'autrice décrit vraiment les émotions et le ressenti vécu par une victime de viol. Ce dernier s'imprime profondément dans sa vie de tous les jours. Car la première étape du cheminement vers la guérison est la reconnaissance de l'agression. Ce silence transforme l'agression en une agression quotidienne. Un roman à lire mais certains passages sont révoltant. merci à l'autrice.
  • itculture 23/05/2022
    L'auteure, dont chacun connaît la naissance et l'enfance cachée, a beaucoup écrit sur ses années là, dont Bouche cousue, qui fut le premier livre que j'ai lu d'elle. Mazarine me touche, m'émeut, je l'admire pour le niveau de qualité de ses analyses sociétales, et malgré la brillance de son parcours culturel, elle demeure une personne mesurée et digne dont les interventions sont accessibles à tous, une personne avec qui je me sens en totale sororité. La thématique du livre est le viol d'une jeune fille journaliste dont le milieu social est celui de l'intelligentsia parisienne très populaire, par un cinquantenaire, venant de recevoir le prix Nobel de la paix ! Mathilde se confie à ses parents qui lui intiment le silence. Ne rien dire, ne rien faire, omerta totale pour éviter que le déshonneur ne vienne perturber la brillante carrière d'artiste du célèbre père ; elle se confie à sa soeur Clémentine qui, en opposition totale à ses parents lui conseille de dénoncer. Jeune, influençable, Mathilde obéit à se parents. Se taire, c'est coller un pansement sur une blessure qui ne guérira jamais. Se taire, c'est imposer un déni à la victime pour lui permettre de survivre. Se taire, c'est se soumettre à des injonctions supérieures qui aliènent la victime. Après ça, le parcours de Mathilde sera houleux, douloureux… Car la violence masculine, comme le viol, est l’acte « banal » de la domination mâle pour assujettir la femelle, créature de servitude éternelle. Comme à l'accoutumée, l'écriture de Mazarine est maitrisée, incisive ou sensuelle quand il le faut, les phrases fluides. La narration est efficace, l'émotion aussi. Ce livre me rappelle celui de Karine Tuil, Les choses humaines, également édité en 2019, là où dans le gotha culturel parisien, le scandale est synonyme de la pire des humiliations. Malheureux constat du conditionnement par notre statut, quel que soit le milieu social, il nous lie. Apprendre à s'en détacher… un autre programme ! L'auteure, dont chacun connaît la naissance et l'enfance cachée, a beaucoup écrit sur ses années là, dont Bouche cousue, qui fut le premier livre que j'ai lu d'elle. Mazarine me touche, m'émeut, je l'admire pour le niveau de qualité de ses analyses sociétales, et malgré la brillance de son parcours culturel, elle demeure une personne mesurée et digne dont les interventions sont accessibles à tous, une personne avec qui je me sens en totale sororité. La thématique du livre est le viol d'une jeune fille journaliste dont le milieu social est celui de l'intelligentsia parisienne très populaire, par un cinquantenaire, venant de recevoir le prix Nobel de la paix ! Mathilde se confie à ses parents qui lui intiment le silence. Ne rien dire, ne rien faire, omerta totale pour éviter que le déshonneur ne vienne perturber la brillante carrière d'artiste du célèbre père ; elle se confie à sa soeur Clémentine qui, en opposition totale à ses parents lui conseille de dénoncer. Jeune, influençable, Mathilde obéit à se parents. Se taire, c'est coller un pansement sur une blessure qui ne guérira jamais. Se taire, c'est imposer un déni à la victime pour lui permettre de survivre. Se taire, c'est se soumettre à des...
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  • monprochainlivre 21/02/2022
    Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce roman, et quelle surprise! Dès le premier chapitre on rentre dans l'action avec ce moment choquant, et cette rencontre qui change à jamais Mathilde… ensuite on la suit pendant de nombreuses années. Elle tente de se reconstruire, et d’avoir également du soutien auprès de sa famille. Mais fille de célébrité, on ne lui laisse pas vraiment le choix de parler… « J’ai été programmée pour ne pas faire de scandale. Le prix Nobel l’a très bien compris » C'est un roman fort, puissant, et bouleversant. Les mots sont bien choisis, l’écriture est passionnante et tellement pleine de sens qu'on ne veut à aucun moment s'arrêter dans cette lecture. L'autrice nous invite aussi à nous demander s'il faut se taire ? Quel aurait été notre choix à la place de Mathilde ? La fin m'a surprise mais j'ai bien aimé la façon dont elle était amenée. Ce roman est toujours autant d'actualité, bien qu'il soit sorti en 2019... Je vous le recommande vivement, j’ai adoré !
  • criscat 30/08/2021
    le sujet est très tendance , on flirté sur la vague metoo#, l’écriture est intéressante rien à redire mais le thème devient redondant à cette exception près que l’œuvre de l’auteur est de pure fiction mais c’est très justement analysé . Comment vivre après un viol, pourquoi le silence familial , est il possible de passer à autre chose ? C’est d’ autant plus intéressant au niveau de l’étude que la narratrice n’est pas la personne agressée et donc son roman ouvre des éclairages différents Attention cela ne veut pas dire que je comprends et cautionne l’entourage de l’héroïne du livre .
  • ALDAMO21 30/05/2021
    Oppressant ! Fascinant ! « Se taire » est encore un roman superbement sombre, comme je les aime. Même si j'ai suffoqué, même que j'ai lu en apnée, j'ai vibré pour Mathilde, le personnage central de cette histoire. Mazarine Pingeot avec la finesse de son écriture, a l'art de savoir entretenir le suspense, de mettre dès le départ sa lectrice ou son lecteur sous pression, pour mieux le happer comme je le fus, par l'histoire de la vie de Mathilde. Parce que Mazarine, a encore donné une profondeur impressionnante à ses personnages, qu'elle creuse et qu'elle dissèque méthodiquement. Ces mots s'imbriquent implacablement les uns dans les autres, pour former une superbe analyse psychologique aux situations tragiques auxquelles sera confrontée cette jeune fille de vingt ans. Bien sûr le roman ne fait pas dans la dentelle, ni dans la poésie, mais il m'en fut bouleversant. J'avais déjà lu de cette auteure à part entière, « le cimetière des poupées », que j'avais beaucoup aimé par le style et surtout son histoire sordide inspirée de faits réels. Mazarine n'est plus la fille de… N'est plus la fille cachée de… D'ailleurs ce n'est pas un hasard si l'auteure s'est faite la narratrice dans ce présent roman. Mazarine est Mathilde, qui est la fille d'un très célèbre chanteur à succès engagé, un symbole pour la France. Et qui a eu aussi un grand-père à l'Académie française. J'ai ressenti qu'à travers son héroïne, Mazarine avait aussi souffert déjà d'avoir été la fille cachée, l'enfant du scandale d'un grand personnage. Et qu'ensuite, Mazarine a eu l'impression d'avoir été « violée », c'est son propre mot, lorsque son existence fut dévoilée aux yeux du monde. Ce sont des sentiments semblables, par des mots très forts qui sentent le vécu, que vit Mathilde. Elle qui voudrait souvent passer inaperçue, surtout qu'elle est jolie femme et dont cet héritage familial lui pèse. Cette notoriété des parents et des aïeux la met en souffrance. Même son patron l'utilise, elle et son nom célèbre, comme un sésame. C'est son nom qui permettra à la jeune fille d'aller faire des photos d'un brillant prix Nobel, adulé et respecté de tous. En entrant chez cet homme admiré du monde entier, la gentille Mathilde ignore que sa vie va basculer à jamais. Qu'elle va vivre un point de non-retour. Tout se passe très vite, l'homme, devenu fauve, devenu ordure, la prend violemment, bestialement… Il y a ce moment où Mathilde ne comprend pas ce qui lui arrive. Ou ne veut pas comprendre. Ou a peur de comprendre qu'un homme est en train d'abuser d'elle. Il y a le moment d'après, après cet acte ignoble et sauvage, où Mathilde se surprend à prendre des photos de son agresseur comme si rien ne s'était passé. L'homme prenant même la pose devant l'objectif. Et puis il y aura cet autre moment où la jeune fille abasourdie, pensera qu'elle a vécu un cauchemar, mais la douleur de son corps et le sperme qui coule entre ses jambes, la ramèneront brutalement à la réalité. Il y aura cet autre moment où Mathilde s'apercevra alors qu'une partie d'elle-même ne lui appartient plus, celle qui vient d'être souillée, profanée. Qu'une partie d'elle s'est déstructurée et vient de s'éteindre. Viendra le moment d'après, le plus effrayant, le plus cruel, celui du questionnement, celui où Mathilde s'interrogera si elle doit parler et dénoncer cette agression, cette ignominie, ce viol dont elle vient d'être la victime ou si elle doit se taire. Se taire, se murer dans le silence jusqu'à l'étouffement. Se taire, pour mieux enfouir les brûlures de son âme. Se taire, pour oublier la salissure, pour oublier ce dégoût qu'elle a en elle. Se taire, par soumission, par l'éducation bourgeoise qu'elle a reçue Se taire, pour ne pas faire de vagues, pour éviter le scandale, parce que ses parents le lui ont demandé, parce qu'elle est une jeune fille trop sage et obéissante. Se taire, pour ne pas jeter l'opprobre sur la famille, ni faire de peine à maman, papa et grand-mère. Se taire, c'est minimiser outrageusement un viol pour protéger la notoriété d'un nom, pour protéger le clan. Se taire, c'est aussi risquer de ne plus pouvoir un jour, se reconstruire. Viendra ce moment où la vie de Mathilde sera plongée dans un drame humain et féroce. La jeune fille y fera un long naufrage. Viendra aussi, beaucoup plus tard ce moment de la rencontre de Mathilde avec Fouad. Sera-il un ange gardien ou sera-il un ange déchu ? Oppressant ! Fascinant ! « Se taire » est encore un roman superbement sombre, comme je les aime. Même si j'ai suffoqué, même que j'ai lu en apnée, j'ai vibré pour Mathilde, le personnage central de cette histoire. Mazarine Pingeot avec la finesse de son écriture, a l'art de savoir entretenir le suspense, de mettre dès le départ sa lectrice ou son lecteur sous pression, pour mieux le happer comme je le fus, par l'histoire de la vie de Mathilde. Parce que Mazarine, a encore donné une profondeur impressionnante à ses personnages, qu'elle creuse et qu'elle dissèque méthodiquement. Ces mots s'imbriquent implacablement les uns dans les autres, pour former une superbe analyse psychologique aux situations tragiques auxquelles sera confrontée cette jeune fille de vingt ans. Bien sûr le roman ne fait pas dans la dentelle, ni dans la poésie, mais il m'en fut bouleversant. J'avais déjà lu de cette auteure à part entière, « le cimetière des poupées », que j'avais beaucoup aimé par le style et surtout son histoire sordide inspirée de faits réels. Mazarine n'est plus la fille de… N'est plus la fille cachée de… D'ailleurs ce n'est pas un hasard si l'auteure s'est faite la narratrice dans ce présent roman. Mazarine est Mathilde, qui...
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