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Shuggie Bain
Charles Bonnot (traduit par)
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Pocket

Shuggie Bain

Charles Bonnot (traduit par)
Date de parution : 18/08/2022
Le cri d'amour d'un fils à sa mère disparue trop tôt.
Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher. Agnes Bain rêvait d’une belle maison, d’un jardin et d’un homme qui l’aime. À la place, son dernier mari... Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher. Agnes Bain rêvait d’une belle maison, d’un jardin et d’un homme qui l’aime. À la place, son dernier mari la laisse dans un quartier délabré de la ville où règnent le chômage et la pauvreté. Pour fuir l’avenir bouché,... Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher. Agnes Bain rêvait d’une belle maison, d’un jardin et d’un homme qui l’aime. À la place, son dernier mari la laisse dans un quartier délabré de la ville où règnent le chômage et la pauvreté. Pour fuir l’avenir bouché, les factures qui s’empilent et ses illusions perdues, Agnes va chercher du réconfort dans l’alcool. L’un après l’autre, tous les siens l’abandonnent, pour se sauver eux-mêmes. Un seul s’est juré de rester, coûte que coûte, de toute la force d’âme de ses huit ans : Shuggie, son plus jeune fils. À l’école, on dit qu’il n’est pas « net », trop doux, bref, différent… Agnes le protégerait si l’alcool n’avait pas le pouvoir d’effacer tous ceux qui vous entourent, même un fils adoré. Mais qu’est-ce qui pourrait décourager l’amour de Shuggie ?
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EAN : 9782266323543
Code sériel : 18575
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266323543
Code sériel : 18575
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une fresque sociale brute et tendre, revêtant déjà des allures de grand classique de la littérature
anglo-saxonne. »
Vocable

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • anyasmith 17/09/2023
    Ce long roman de 488 pages s’ouvre sur une scène où un jeune homme de 16 ans, Shuggie, travaille dans un supermarché. On comprend très vite qu’il subvient seul à ses besoins vitaux tout en rêvant à un avenir plus brillant. Ce premier chapitre est en fait la fin du roman. Tout le reste déroule la vie de Shuggie Bain de sa petite enfance à ses 16 ans. La vie en famille dans un quartier pauvre, l’abandon du père, l’alcoolisme de la mère, etc. C’est l’Écosse des années 80 avec les mines qui ferment et qui laissent la population sur le carreau. Ce roman est imprégné de misère et de violence (morale, physique, sexuelle…) Certains passages étaient vraiment dérangeants mais c’est un magnifique roman qui est si bien écrit.
  • auray2 21/08/2023
    Shuggie Bain fera partie de mes coups de cœur de cette année. Il était sur ma pile à lire depuis un petit moment déjà, j'attendais d'être en vacances avant d'aborder ce gros pavé en une traite. Il est vrai que c'est la vie romancée de Douglas Stuart, et, si vous aimez les tranches de vie ou les romans américains de ce style, vous n'allez pas être perdus. Franchement, entre nous, je me demandais ce que l'on allait bien pouvoir me raconter pendant près de 500 pages, pourtant, après une petite centaine de pages, je n'ai plus quitté les mésaventures du jeune garçon. On y dépeint des personnages complexes, et, l'alcoolisme y est décrit de manière très réaliste. On ressent tout à fait la zone de progression que la société pourrait envisager. Shuggie aime les hommes aussi. C'est pudique, et, cette pudeur sera parfois « touchée ». J'ai souffert avec lui plus d'une fois, jusqu'à interloquer ma femme qui me regardait alors. Je ne suis pas prêt d'oublier l'histoire de cette famille, et, je n'ai qu'une seule envie, replonger dans l'univers de cet auteur avec Mungo.
  • ogfrederique 18/08/2023
    Une descente aux enfers. Un suicide lent qui entraîne avec lui la famille entière. Agnès est alcoolique et ne guérira pas malgré tout l'amour de son fils Shuggie. Tout le monde renonce mais pas lui. Elle est trop belle, trop distinguée, elle mérite mieux que ça. Shuggie non plus n'a pas la vie facile. Efféminé, il subit les brimades, les quolibets, les coups, sans savoir comment se défendre. Ce récit d'une profonde tristesse nous entraîne dans l'univers des personnes perdues dans l'alcool. Un univers inconnu, que nous refusons de regarder, impossible à comprendre et devant lequel nous sommes démunis. C'est lourd, déprimant, sans beauté ni rayon de soleil, sans sourire. Terriblement bien rendu. Trop bien peut-être.
  • PtitVincent 18/07/2023
    Le petit Shuggie Bain grandit dans une banlieue ouvrière de Glasgow durant les années Thatcher. Pas vraiment le meilleur départ dans la vie. Habitant chez ses grands-parents maternels, avec ses parents, sa grande sœur et son grand frère nés tous deux d’un premier mariage. Mais Shug, son père, et Agnes ne s’entendent plus et ils déménagent dans un quartier ouvrier, plus pauvre encore. Après avoir déposé sa petite famille dans le nouvel appartement, le père décide de partir, lassé par les problèmes d’alcool d’Agnes. Car la jeune femme, jolie fille qui rêvait du prince charmant, oublie la médiocrité de sa vie dans la bière et le gin. Si les deux aînés semblent avoir abdiqué, le petit Shuggie tente d’aider Agnes à s’en sortir, rêvant d’une mère qui le protège. Car l’enfant est différent, tendre, solitaire et sensible. Il n’aime même pas le foot ! Dans ce premier roman, l’auteur décrit un monde ouvrier en décrépitude : les mines et les usines ferment et c’est toute une époque qui disparait. Dans une atmosphère digne d’un film de Ken Loach, chaque page sent la misère, la violence, la bêtise et la haine, les relents de bière et l’absence d’horizon. Ici point d’avenir ! Sur quelques années, on y suit entre autres un enfant qui essaie de se construire, face à la faiblesse et la lâcheté des adultes. Des adultes qui sont nombreux à avoir renoncé, jusqu’à leur dignité. Un récit sombre et pessimiste avec une seule lumière d’espoir en la personne de Shuggie, un personnage marquant et touchant. Un roman fort et puissant.Le petit Shuggie Bain grandit dans une banlieue ouvrière de Glasgow durant les années Thatcher. Pas vraiment le meilleur départ dans la vie. Habitant chez ses grands-parents maternels, avec ses parents, sa grande sœur et son grand frère nés tous deux d’un premier mariage. Mais Shug, son père, et Agnes ne s’entendent plus et ils déménagent dans un quartier ouvrier, plus pauvre encore. Après avoir déposé sa petite famille dans le nouvel appartement, le père décide de partir, lassé par les problèmes d’alcool d’Agnes. Car la jeune femme, jolie fille qui rêvait du prince charmant, oublie la médiocrité de sa vie dans la bière et le gin. Si les deux aînés semblent avoir abdiqué, le petit Shuggie tente d’aider Agnes à s’en sortir, rêvant d’une mère qui le protège. Car l’enfant est différent, tendre, solitaire et sensible. Il n’aime même pas le foot ! Dans ce premier roman, l’auteur décrit un monde ouvrier en décrépitude : les mines et les usines ferment et c’est toute une époque qui disparait. Dans une atmosphère digne d’un film de Ken Loach, chaque page sent la misère, la violence, la bêtise et la haine, les relents de bière et l’absence d’horizon. Ici point d’avenir !...
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  • jcjc352 18/06/2023
    Un livre pour le quel il est difficile de faire une critique. Il est glauque et reflète toute la misère du monde condensée sur une petite famille engluée dans une pauvreté dont elle ne peut sortir Le livre est dérangeant car l’histoire est récente et est autobiographique donc vécue Quand on lit de la littérature naturaliste, celle de Zola par exemple, on peut prendre du recul même si la narration est déprimante car les faits sont anciens et ils sont romancés. Ici ce n’est pas possible car l’histoire est trop récente et perdure sans aucun doute, pour beaucoup d’autres, pas loin de chez nous dans les bassins miniers ou zones économiquement dévastées. L’histoire est vraie et donc on est face de la souffrance de cette famille estropiée On est donc très mal à l’aise car c’est de la souffrance et une dégradation de l’humain de proximité qui vient titiller notre confort L’auteur a une acuité clinique de la situation de sa famille et il rend compte sans apparemment d’affects, et ce le plus impartialement possible me semble-t-il, de ce mal -être social diabolique, de cette déchéance humaine, de l'ignorance, la crasse, la vulgarité, l’ivrognerie, la violence Il n’y a pas de désenchantement dans cette narration car il n’y a pas eu un enchantement au départ juste un pessimisme, un fatalisme sournois, un pourrissement qui n’a jamais cessé d’exister Douglas Stuart est à la fois observateur fragile de son enfance, l’acteur / victime et le narrateur ou plutôt le chroniqueur difficile de concilier ces trois états mais il y réussit très bien et son livre est d’excellente qualité, dénué de tout lyrisme et de misérabilisme c’est vrai et c’est factuel c’est donné à voir au lecteur un compte-rendu en fait Le prix est largement mérité car d’une part il récompense une qualité d’écriture on n’est pas dans l’écriture plate mais on en n’est pas loin, et écriture d’un homme qui n’est pas écrivain qui en vaut beaucoup d’autres primées ou non La narration reflète parfaitement a vie de cette population, grise, terne, répétitive, ennuyeuse, ignoble et en fait très choquante car elle nous met en vis à vis de choses qu’on préférerait oublier et surtout ne pas voir On souffre pour ce jeune qui a (eu) bien du mérite On déteste cordialement ce géniteur , il ne mérite pas le nom de «père», petit coq hargneux et méchant, bellâtre vaniteux qui change de femmes comme de chemises on vomit cette belle femme assez bête pour ne pas remarquer que son amour n’est pas partagé ou s’aveugler volontairement ce qui semble être le cas ici et c’est terrible. on la déteste encore plus que le géniteur qui au moins à eu le bon goût de dégager car elle non seulement n’est pas capable de faire la différence entre le géniteur ( l’amante) et ses enfants (la parente) mais elle s’en prend à eux et leur chie dessus alors qu’elle est tout à fait capable de se montrer physiquement à son avantage, belle toilette, maquillage comportement bourgeois avec les autres femmes et ses potentiels amants. Il y aura certainement une grande frilosité des lecteurs pour cette narration car si on accepte encore de lire du Zola et du misérabilisme des siècles précédents le pathos actuel n’est plus souhaité et même plutôt vilipendé car on soupçonnera toujours l’auteur de faire pleurer...inutilement. De plus on ne supporte plus d’être confronté comme ça à de tels problèmes dérangeants contre lesquels on se sent impuissant Un assommoir ce livre Un livre pour le quel il est difficile de faire une critique. Il est glauque et reflète toute la misère du monde condensée sur une petite famille engluée dans une pauvreté dont elle ne peut sortir Le livre est dérangeant car l’histoire est récente et est autobiographique donc vécue Quand on lit de la littérature naturaliste, celle de Zola par exemple, on peut prendre du recul même si la narration est déprimante car les faits sont anciens et ils sont romancés. Ici ce n’est pas possible car l’histoire est trop récente et perdure sans aucun doute, pour beaucoup d’autres, pas loin de chez nous dans les bassins miniers ou zones économiquement dévastées. L’histoire est vraie et donc on est face de la souffrance de cette famille estropiée On est donc très mal à l’aise car c’est de la souffrance et une dégradation de l’humain de proximité qui vient titiller notre confort L’auteur a une acuité clinique de la situation de sa famille et il rend compte sans apparemment d’affects, et ce le plus...
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