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Si tu meurs, je te tue
Collection : L'Abeille Plon
Date de parution : 07/01/2021
Éditeurs :
Plon

Si tu meurs, je te tue

Collection : L'Abeille Plon
Date de parution : 07/01/2021
Le puzzle d’une vie fracassée, d’une vie qui n’est plus pareille, mais d’une vie qui continue malgré tout.
« Ce soir-là, comme à son habitude, il fabrique ses couleurs devant le JT. Et puis, saisi d’une impulsion, il se lève sans un bruit. Je le regarde du coin... « Ce soir-là, comme à son habitude, il fabrique ses couleurs devant le JT. Et puis, saisi d’une impulsion, il se lève sans un bruit. Je le regarde du coin de l’œil. Il disparaît comme un chat. Il réapparait quelques longues minutes plus tard. Il me tend un galet, en... « Ce soir-là, comme à son habitude, il fabrique ses couleurs devant le JT. Et puis, saisi d’une impulsion, il se lève sans un bruit. Je le regarde du coin de l’œil. Il disparaît comme un chat. Il réapparait quelques longues minutes plus tard. Il me tend un galet, en me souriant doucement. On adore les galets. On en fait collection… Il me demande de le retourner. Il l’a signé au feutre.
Il me dit : "Tu as vu ? Je les ai tous signés. On ne sait jamais, ça pourra valoir très cher dans quelque temps." C’était quelques jours avant l’attentat. »

Ainsi commence le récit de Chloé. Épouse Verlhac. Maman à la tête d’une petite tribu recomposée et pas mal de chats. Par fragments, sensations, éclats de souvenir, Chloé Verlhac reconstitue le puzzle d’une vie fracassée, d’une vie qui n’est plus pareille, mais d’une vie qui continue malgré tout, âpre, belle, mordante. Une sacrée vie, Tignous.

Elle raconte les coulisses, largement inconnues du grand public, de l’attentat et de l’après, et la lente reconstruction des proches.
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EAN : 9782259305518
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782259305518
Code sériel : 99999
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 208
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • soniarobinard 29/06/2023
    Retour sur : "Si tu meurs, je te tue" de Chloé Verlhac Genre : témoignage "Il" aimait la vie, les voyages, les galets qu'il collectionnait... "Il" aimait dessiner pour lui, mais surtout pour les autres, "il" aimait la liberté d'expression par le dessin, "il" aimait tout simplement... Mais ce qu'il aimait le plus c'était sa femme et ses enfants... "Il", "Lui", c'était Bernard Verlhac alias "Tignous" dessinateur pour charlie hebdo... À travers ces quelques pages, Chloé sa femme, nous raconte l'homme, le mari, le père qu'il était. Flash-back sur les années heureuses. Voyage sans retour dans l'horreur, sur ce qu'il s'est passé le 7 janvier 2015 et les années de douleurs qui ont suivi. Le mépris, la colère, la haine, la lâcheté de certains, le soutien, Chloé nous dit tout sans artifices, sans langue de bois... Avec ce témoignage poignant, ou l'on pleure beaucoup, on esquisse des sourires... Mais ce livre fait mal, mal aux tripes, mal au cœur, mal à notre liberté, mal à notre façon de penser, mal à notre façon de vivre... Après un drame pareil, comment se reconstruire sans sa moitié, son amour, son âme-sœur... Comment grandir et accepter le monde d'aujourd'hui quand son père s'est lâchement fait assassiner ? Un témoignage bouleversant mais rempli d'espoir et de rêves...Retour sur : "Si tu meurs, je te tue" de Chloé Verlhac Genre : témoignage "Il" aimait la vie, les voyages, les galets qu'il collectionnait... "Il" aimait dessiner pour lui, mais surtout pour les autres, "il" aimait la liberté d'expression par le dessin, "il" aimait tout simplement... Mais ce qu'il aimait le plus c'était sa femme et ses enfants... "Il", "Lui", c'était Bernard Verlhac alias "Tignous" dessinateur pour charlie hebdo... À travers ces quelques pages, Chloé sa femme, nous raconte l'homme, le mari, le père qu'il était. Flash-back sur les années heureuses. Voyage sans retour dans l'horreur, sur ce qu'il s'est passé le 7 janvier 2015 et les années de douleurs qui ont suivi. Le mépris, la colère, la haine, la lâcheté de certains, le soutien, Chloé nous dit tout sans artifices, sans langue de bois... Avec ce témoignage poignant, ou l'on pleure beaucoup, on esquisse des sourires... Mais ce livre fait mal, mal aux tripes, mal au cœur, mal à notre liberté, mal à notre façon de penser, mal à notre façon de vivre... Après un drame pareil, comment se reconstruire sans sa moitié, son amour, son âme-sœur... Comment grandir et accepter le monde...
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  • JulieWoodAccro 11/04/2023
    Chloé Verlhac est la veuve de Tignous dessinateur assassiné lors de l'attentat au journal Charlie Hebdo, l'autrice nous livre son déchirant témoignage du 7 janvier 2015 et cette attente irrespirable de l'annonce du décès d'un amoureux, d'un père et la vie d'après ; histoire vécue .
  • phanieflo 27/02/2022
    Chloé Verlhac nous raconte le 07 janvier, l'horreur. Puis elle nous raconte l'après. La vie sans Tignous. Mais aussi leurs enfants, leur vie ensemble, sa vie d'après. Son combat pour que Tignous continue. Et aussi, son envie, sa volonté de vivre, sa résilience Un très beau témoignage qui raconte qu'il faut continuer malgré l'horreur, malgré le chagrin et surtout continuer d'aimer la vie pour les enfants, pour soi.
  • Bluelletse 10/03/2021
    Un livre que j'ai dévoré d'une traite. Tout le long, les larmes coulaient. J'ai découvert un homme, un père, un mari, qui était et sera aimé infiniment. J'ai découvert une femme, forte, amoureuse, une mère incroyable. Je ne me souviens que trop bien du choc que j'ai ressenti ce 07 janvier 2015. Et pourtant, jamais je ne m'étais imaginée ce que l'on peut ressentir lorsque l'on est touché personnellement par ce genre d'horreur. Un roman que je porte dans mon cœur désormais
  • Nuageuse 12/09/2020
    Un livre que j'ai lu d'une traite. Il m'a profondément émue. Contrairement à Maryse Wolinski, Chloé Verlhac ne s'attarde pas sur la faute de l'État lors de cet attentat. Elle a perdu Tignous, un dessinateur du journal Charlie Hebdo, mort le feutre à la main. Il a été froidement exécuté par Chérif Kouachi. Si tu meurs, je te tue relate la journée du 7 janvier 2015 où personne ne dit à Chloé que son mari n'est plus. On lui interdit l'accès aux locaux de Charlie Hebdo comme à toutes les familles, probablement pour ne pas "souiller" la scène de l'attentat et pour les protéger de l'horreur. Il faut qu'elle apprenne la mort de son mari à ses proches et surtout à leurs deux enfants en bas âge. En pleine horreur, la lumière extérieure vient de Christiane Taubira, garde des Sceaux. Elle permet à Chloé de retrouver l'Ipad de son mari qui est encore dans les locaux. Elle est un soutien pour l'auteur qui doit faire face à une administration de plus en plus déshumanisée. Beaucoup d'incompétences des services concernés sont pointées du doigt, ainsi que celles de certains psychologues. Chloé Verlhac fait revivre son mari avec tendresse. Elle le continue pour reprendre l'expression de Paul Éluard. Un témoignage qui m'a bluffée par sa force de résilience, son envie de vivre et non de survivre. N'oublions pas ces dessinateurs et ce qui s'est passé le 7 janvier 2015.Un livre que j'ai lu d'une traite. Il m'a profondément émue. Contrairement à Maryse Wolinski, Chloé Verlhac ne s'attarde pas sur la faute de l'État lors de cet attentat. Elle a perdu Tignous, un dessinateur du journal Charlie Hebdo, mort le feutre à la main. Il a été froidement exécuté par Chérif Kouachi. Si tu meurs, je te tue relate la journée du 7 janvier 2015 où personne ne dit à Chloé que son mari n'est plus. On lui interdit l'accès aux locaux de Charlie Hebdo comme à toutes les familles, probablement pour ne pas "souiller" la scène de l'attentat et pour les protéger de l'horreur. Il faut qu'elle apprenne la mort de son mari à ses proches et surtout à leurs deux enfants en bas âge. En pleine horreur, la lumière extérieure vient de Christiane Taubira, garde des Sceaux. Elle permet à Chloé de retrouver l'Ipad de son mari qui est encore dans les locaux. Elle est un soutien pour l'auteur qui doit faire face à une administration de plus en plus déshumanisée. Beaucoup d'incompétences des services concernés sont pointées du doigt, ainsi que celles de certains psychologues. Chloé Verlhac fait revivre son mari avec tendresse. Elle...
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