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Silas Marner
Auguste Malfroy (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 05/06/2013
Éditeurs :
Archipoche

Silas Marner

Auguste Malfroy (traduit par), Isabelle Vieville Degeorges (préface de)
Date de parution : 05/06/2013
Depuis son installation au village de Raveloe, le tisserand Marner suscite méfiance et interrogations. Quel malheur l’a contraint à fuir sa communauté du Nord de l’Angleterre ? D’où tient-il ses... Depuis son installation au village de Raveloe, le tisserand Marner suscite méfiance et interrogations. Quel malheur l’a contraint à fuir sa communauté du Nord de l’Angleterre ? D’où tient-il ses curieux talents de guérisseur ? Et pourquoi vit-il retiré dans une chaumière en lisière de forêt ?

Retranché des vivants, sans...
Depuis son installation au village de Raveloe, le tisserand Marner suscite méfiance et interrogations. Quel malheur l’a contraint à fuir sa communauté du Nord de l’Angleterre ? D’où tient-il ses curieux talents de guérisseur ? Et pourquoi vit-il retiré dans une chaumière en lisière de forêt ?

Retranché des vivants, sans femme et sans enfants, Marner sombre dans la routine d’un travail solitaire et ne trouve de consolation que dans la contemplation de son or, amassé quinze années durant... jusqu’au soir où son trésor disparaît.

Si le sort du pauvre homme apitoie les villageois, la rumeur se refuse à soupçonner de vol l’un des fils Cass, hobereaux locaux dont les frasques sont pourtant connues. Mais une surprise de taille attend le tisserand, qui pourrait consoler son vieux coeur... et changer celui de ses voisins.

Récit d’une malédiction et d’une rédemption, Silas Marner offre un tableau réaliste des coutumes, préjugés et superstitions de l’Angleterre rurale sous le règne de Georges III.
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EAN : 9782352874935
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 277
Format : 113 x 180 mm
EAN : 9782352874935
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 277
Format : 113 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • domreader 23/08/2023
    ++++ Lu en VO ++++ Un joli roman de George Eliot, pas aussi puissant qu'Adam Bede, mais il vaut tout de même le détour ne serait-ce que par le personnage marquant de Silas Marner. Par certains aspects ce roman a, par ailleurs, des allures de conte, de fable morale. Nous sommes au tout début du 19ème siècle et Silas Marner est tisserand de son métier, tisserand de lin. Il vit depuis toujours dans une communauté évangélique calviniste, presque coupée du monde. Après avoir été injustement accusé de vol et trahi par son meilleur ami, il en est banni et s'éloigne de la communauté pour arriver dans la petite localité de Raveloe où il s'installe. C'est un homme assez curieux d'apparence, avec une pâleur peu commune, de gros yeux myopes exorbités et il est sujet à des attaques de catalepsie pendant lesquelles il est aussi immobile et étranger au monde qu'une statue. Cela suffit à rendre méfiants les gens de Raveloe qui le laissent à l'écart, à une époque où la superstition est répandue, d'autant plus que Silas Marner ne fréquente pas l'église locale. Cependant il est très bon tisserand, ses affaires prospèrent, il mène une vie frugale, si bien qu'il amasse de l'or. Ce trésor, il le compte et le contemple tous les soirs puis le range dans sa cachette. C'est pour ainsi dire sa seule compagnie. Un jour qu'il rentre chez lui après une livraison, il découvre que son trésor lui a été dérobé ce qui l'emplit de désespoir et de tristesse. Mais un soir de Noël la Providence (la notion de providence est alors très en vogue à l'époque) lui donne une enfant. C'est alors que sa vie va prendre un tout autre tournant. Silas Marner est le troisième roman de l'autrice, c'est aussi l'un des plus courts et s'il n'est pas aussi abouti que le Moulin Sur la Floss ou Middlemarch la caractérisation des personnages y est très juste et très minutieuse, en particulier celui de Silas Marner. L'autrice sait à merveille décrire la vie provinciale et rurale de l'époque. En parallèle des petites gens elle y évoque le système des classes, les hobereaux, les petits notables et aussi les changements amorcés par l'industrialisation. C'est en partie ce qui rend ce roman attachant et prenant même si la fin est un peu prévisible. Un classique de la littérature anglaise avec lequel aborder l'oeuvre de George Eliot. ++++ Lu en VO ++++ Un joli roman de George Eliot, pas aussi puissant qu'Adam Bede, mais il vaut tout de même le détour ne serait-ce que par le personnage marquant de Silas Marner. Par certains aspects ce roman a, par ailleurs, des allures de conte, de fable morale. Nous sommes au tout début du 19ème siècle et Silas Marner est tisserand de son métier, tisserand de lin. Il vit depuis toujours dans une communauté évangélique calviniste, presque coupée du monde. Après avoir été injustement accusé de vol et trahi par son meilleur ami, il en est banni et s'éloigne de la communauté pour arriver dans la petite localité de Raveloe où il s'installe. C'est un homme assez curieux d'apparence, avec une pâleur peu commune, de gros yeux myopes exorbités et il est sujet à des attaques de catalepsie pendant lesquelles il est aussi immobile et étranger au monde qu'une statue. Cela suffit à rendre méfiants les gens de Raveloe qui le laissent à l'écart, à une époque où la superstition est répandue, d'autant plus que Silas Marner ne fréquente pas l'église locale. Cependant il est très bon tisserand, ses affaires prospèrent, il mène une vie frugale, si bien qu'il amasse de l'or....
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  • Gabrielle_Dubois 17/03/2023
    Silas Marner, 3ème roman de la grande George Eliot, publié en 1861. Silas est un jeune tisserand dans une ville du nord de l’Angleterre. Injustement accusé du vol de l’argent de la congrégation, il perd son meilleur ami et sa fiancée (sur lesquels Eliot fait peser notre soupçon), lesquels se marient entre eux peu après. Le bon Silas, confiant en la nature humaine, en est terriblement blessé et part s’installer dans le village de Raveloe dans les Midlands. Là, il reprend son métier de tisserand, mais ne lie connaissance avec aucun des villageois. Il travaille 7 jours/7. Amassant un véritable trésor pendant des années, il vit très pauvrement, son seul plaisir étant de compter son trésor chaque soir. Et George Eliot me donne enfin l’explication que je n’ai jamais trouvé, pas même chez Balzac, du radin. En fait, Silas ne fait plus confiance aux humains. Sa blessure a été telle, qu’il ne trouve qu’une chose sûre en laquelle il peut toujours compter, fidèle, fixe : l’or. Dans un monde où on n’a aucune garantie que les hommes ne nous trahiront jamais, où la religion, obscure à Silas, ne lui apporte ni réponse ni réconfort, où les nobles propriétaires terriens du coin ne sont absolument pas un exemple de conduite, l’or est son point d’ancrage, stable, vrai. Mais un jour, l’arrivée inattendue d’un être humain va changer du tout au tout la perspective de Silas. De plus, une aimable voisine lui fera comprendre que s’il n’est pas aimé dans le village, c’est sans doute dû à son attitude renfermée à l’extrême. Un excellent roman aux personnages divers, le lâche et faible Godfrey, le vil Dunstan, la bonne Dolly, la raide Nancy, l’aimante Eppie et le vertueux Silas au grand cœur. Silas Marner, 3ème roman de la grande George Eliot, publié en 1861. Silas est un jeune tisserand dans une ville du nord de l’Angleterre. Injustement accusé du vol de l’argent de la congrégation, il perd son meilleur ami et sa fiancée (sur lesquels Eliot fait peser notre soupçon), lesquels se marient entre eux peu après. Le bon Silas, confiant en la nature humaine, en est terriblement blessé et part s’installer dans le village de Raveloe dans les Midlands. Là, il reprend son métier de tisserand, mais ne lie connaissance avec aucun des villageois. Il travaille 7 jours/7. Amassant un véritable trésor pendant des années, il vit très pauvrement, son seul plaisir étant de compter son trésor chaque soir. Et George Eliot me donne enfin l’explication que je n’ai jamais trouvé, pas même chez Balzac, du radin. En fait, Silas ne fait plus confiance aux humains. Sa blessure a été telle, qu’il ne trouve qu’une chose sûre en laquelle il peut toujours compter, fidèle, fixe : l’or. Dans un monde où on n’a aucune garantie que les hommes ne nous trahiront jamais, où la religion, obscure à Silas, ne lui apporte ni réponse ni réconfort, où les nobles propriétaires terriens du coin ne...
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  • Marpesse 03/02/2023
    Silas Marner, le tisserand de Raveloe, est un roman de l'anglaise George Eliot, auteur réaliste du XIXème siècle. Silas est un homme qui vit replié sur lui-même, tisserand de métier, dans une maisonnette au cœur de la forêt, près du village de Raveloe. Son seul plaisir dans la vie est d'amasser jour après jour de l'argent qu'il conserve dans son plancher et qu'il contemple, recompte tous les jours. Il aime ce trésor pour lui-même, sans aucune autre ambition... Il est le type même de l'avare. Un soir, le fils du squire, jeune homme de mauvaise vie, passe par hasard près de sa chaumière. Il trouve le trésor et le vole. Quand Silas se rend compte du larcin, sa vie s'effondre : il vient de perdre tout ce qui comptait pour lui. Mais avant d'être cette sorte de misanthrope (que le vol de son argent va finalement ouvrir aux autres), Silas a été un jeune homme amoureux et heureux en amitié. C'est la trahison qui l'a conduit à cette vie et à ce repli. Autour de lui, la famille du squire, dont deux des fils ont une part importante dans le roman : il y a d'abord le voleur, Dunstan, mais aussi Godfrey, qui prétend épouser la belle Nancy, cachant un secret qui pourrait compromettre ses aspirations. Dans ce roman classique, décrivant les mœurs des gens de Raveloe, on a plaisir à voir se transformer peu à peu l'ermite. L'un des plus jolis moments est celui où il retrouve, sous une autre forme, sorti comme par magie de la neige de la Saint-Sylvestre, son trésor... Folio Gallimard réédite ce texte, enrichi d'une préface de Marie Darrieussecq.Silas Marner, le tisserand de Raveloe, est un roman de l'anglaise George Eliot, auteur réaliste du XIXème siècle. Silas est un homme qui vit replié sur lui-même, tisserand de métier, dans une maisonnette au cœur de la forêt, près du village de Raveloe. Son seul plaisir dans la vie est d'amasser jour après jour de l'argent qu'il conserve dans son plancher et qu'il contemple, recompte tous les jours. Il aime ce trésor pour lui-même, sans aucune autre ambition... Il est le type même de l'avare. Un soir, le fils du squire, jeune homme de mauvaise vie, passe par hasard près de sa chaumière. Il trouve le trésor et le vole. Quand Silas se rend compte du larcin, sa vie s'effondre : il vient de perdre tout ce qui comptait pour lui. Mais avant d'être cette sorte de misanthrope (que le vol de son argent va finalement ouvrir aux autres), Silas a été un jeune homme amoureux et heureux en amitié. C'est la trahison qui l'a conduit à cette vie et à ce repli. Autour de lui, la famille du squire, dont deux des fils ont une part importante dans le roman : il y a d'abord le voleur, Dunstan, mais aussi Godfrey, qui prétend épouser...
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  • Buzzato 10/08/2022
    Après Middlemarch et le moulin sur la Floss, je me plonge dans l'histoire de Silas Marner. L'histoire d'un tisserand accusé d'un méfait qu'il n'a pas commis et à qui on dérobe quelques années plus tard l'argent qu'il a consciencieusement épargné . Ce pécule devient alors son nord, son sud, son est, son ouest. Le regardant, le comptant tous les soirs dans sa modeste chaumière. Son trésor dérobé, il découvrira par la suite que les plus beaux trésors ne sont pas fait d'or. Dans cette histoire, un peu à l'eau de rose, il y a du Victor Hugo et du Charles Dickens. Les parties sont assez inégales entre certaines longueurs et des passages très accélérés sur l'évolution des personnages, des sentiments. Cela reste une très agréable lecture, presqu'un conte à la Dickens, un peu manichéen mais avec une grande philanthropie.
  • Bouton 28/05/2020
    J’avoue que j’ai failli abandonner la lecture au début et puis l’histoire prend peu à peu un peu plus d’intensité donc j’ai persévéré… Quel courage de la part de cet homme, tisserand de métier… Il va apprendre que l’amour est plus fort que l’argent. Je pense que l’intrigue n’est qu’un prétexte pour décrire la société (morale, politique, religieuse…) et le milieu campagnard anglais.
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