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Sommeil
Corinne Atlan (traduit par)
Date de parution : 05/11/2015
Éditeurs :
10/18

Sommeil

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Corinne Atlan (traduit par)
Date de parution : 05/11/2015

Envoûtante et onirique, une des nouvelles les plus énigmatiques de Haruki Murakami, superbement illustrée aux couleurs de nuit, par Kat Menschik. Dans un style pur et cristallin, une plongée obsédante dans les dix-sept nuits sans sommeil d'une femme, pour pénétrer tout le mystère et la magie de l'univers du maître.

« Du pur Murakami. » 
Elle

Traduit du japonais
par Corinne Atlan

EAN : 9782264068385
Code sériel : 4493
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264068385
Code sériel : 4493
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jangofred 07/04/2024
    Je l'ai fini il y a 3 semaines et il est temps d'émettre ma critique . J'ai bien aimé ce livre , mais je reste sur ma fin comme pour son livre "L'étrange bibliothèque" , je n'aime pas rester sans en avoir un peu plus , que le mystère soit dévoilé mais bon ça retirerait de sa magie , j'aurai aimé savoir comment ça allait se terminer pour la jeune femme c'était assez flippant quand même , elle se sentait revivre en restant éveillée en redécouvrant les plaisirs les plus simples les plus salvateurs mais tout à coup au bout de la 17 éme nuit tout bascule et ..... je ne vais pas spoiler mais Haruki Murakami m'a surpris encore ce n'est pas mon favori celui là mais toujours plaisant de lire ses oeuvres
  • MisssLaure 28/01/2024
    Une petite nouvelle pour un grand Murakami ! L'héroïne perd soudain le sommeil, une nuit, deux nuits, trois nuits ... Plus son insomnie s'installe, plus elle reprend vie. Elle ne ressent aucune fatigue, elle ne déclenche aucun symptôme particulier. Un être humain ne pourrait vivre sans dormir après 3 nuits d'insomnie, la folie ou la mort devrait advenir. C'est tout le contraire, et c'est justement là que la fameuse limite réalité fantastique s'installe. Notre jeune trentenaire entre pleinement dans la vie. Elle qui effectuait des actes quotidiens par automatisme, faire les courses, s'occuper des repas de son mari, se met à prendre plaisir. Elle commence à faire des choses pour elle, en secret, sans en parler. Et ce plaisir, elle le prend en se plongeant dans une relecture d'Anna Karénine, en sirotant du cognac. La nuit devient son espace, celui où sa conscience s'éveille de plus ou plus, celui où sa solitude s'allège et lui ouvre un champ vaste et infini, celui d'une vie simple où la joie se trouve juste là, à profiter du calme, à lire et à s'occuper tout simplement de soi. Non seulement j'ai aimé l'atmosphère, la simplicité de ce texte et son message, mais j'ai aussi adoré sa fin et le format du livre. Il contient de magnifiques illustrations et des pages épaisses comme si l'on tenait entre ses mains un petit bijou artistique. Une petite nouvelle pour un grand Murakami ! L'héroïne perd soudain le sommeil, une nuit, deux nuits, trois nuits ... Plus son insomnie s'installe, plus elle reprend vie. Elle ne ressent aucune fatigue, elle ne déclenche aucun symptôme particulier. Un être humain ne pourrait vivre sans dormir après 3 nuits d'insomnie, la folie ou la mort devrait advenir. C'est tout le contraire, et c'est justement là que la fameuse limite réalité fantastique s'installe. Notre jeune trentenaire entre pleinement dans la vie. Elle qui effectuait des actes quotidiens par automatisme, faire les courses, s'occuper des repas de son mari, se met à prendre plaisir. Elle commence à faire des choses pour elle, en secret, sans en parler. Et ce plaisir, elle le prend en se plongeant dans une relecture d'Anna Karénine, en sirotant du cognac. La nuit devient son espace, celui où sa conscience s'éveille de plus ou plus, celui où sa solitude s'allège et lui ouvre un champ vaste et infini, celui d'une vie simple où la joie se trouve juste là, à profiter du calme, à lire et à s'occuper tout simplement de soi. Non seulement j'ai aimé l'atmosphère, la simplicité de ce texte et son message, mais j'ai aussi adoré sa fin...
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  • le_Bison 26/01/2024
    Voilà dix-sept nuits que je ne dors plus. L'oreiller est crevé, j'ai du rêver trop fort. Dix-sept nuits, dix-sept ans, peu importe, au bout d’un moment je m’y suis habitué. Après tout, ce n’est pas la fin des temps. Alors les yeux rivés sur la lézarde du plafond, je me lève, vais au salon, me sert un verre de cognac. Y’a une lune dans ma rue, et je n’ai pas sommeil. Alors je prends un livre, un peu au hasard, sur une étagère de ma bibliothèque. J’en prend un gros, celui qui en temps normal me tomberait des mains, mais là j’ai toute la nuit. Tolstoï, Anna Karénine. Le soleil se réveille lentement de son sommeil. Lui a pu s’apaiser quelques heures avant de retrouver de l’éclat. Et la routine du quotidien reprend vie, le gosse, les courses, le repas. Vivement la prochaine nuit. Que je me remette à vivre, ou à lire. Vivement la prochaine lune, que je passe une nouvelle nuit avec Anna Karénine. Mais avant, il faut ABSOLUMENT que j’aille acheter une nouvelle bouteille de cognac. Être ainsi éveillé la nuit éveillerait-il ma conscience ? Celle qui consiste à voir que ma vie est absolument vide, celle qui permet de sonder la profondeur des ténèbres. Mais à trop vouloir s’y enfoncer, arriverai-je à sortir un jour de la nuit de ces ténèbres, pousser un cri de frayeur visant à faire soubresauter les cellules de mon corps ? Dix-sept nuits, et si la prochaine fois, je prenais un bouquin de Dostoïevski ? En attendant donc ma mort spirituelle, ou le cauchemar de celle-ci, je sors de ma chambre sans même prendre la peine de compter les moutons sauvages, ouvre la fenêtre et regarde le clair de lune, d’un bleu pur comme l’amour, danse, danse, danse blue moon, que je regarde depuis dix-sept nuits ou dix-sept ans. Un verre de cognac au cœur d’une insomnie chronique, comme celle d’un oiseau à ressort, je me penche sur l’étrange bibliothèque qui orne mon salon, comme si je ne connaissais pas tous les livres qui m’attendent et sort une dernière fois « Sommeil » d’Haruki Murakami. Voilà dix-sept nuits que je ne dors plus. L'oreiller est crevé, j'ai du rêver trop fort. Dix-sept nuits, dix-sept ans, peu importe, au bout d’un moment je m’y suis habitué. Après tout, ce n’est pas la fin des temps. Alors les yeux rivés sur la lézarde du plafond, je me lève, vais au salon, me sert un verre de cognac. Y’a une lune dans ma rue, et je n’ai pas sommeil. Alors je prends un livre, un peu au hasard, sur une étagère de ma bibliothèque. J’en prend un gros, celui qui en temps normal me tomberait des mains, mais là j’ai toute la nuit. Tolstoï, Anna Karénine. Le soleil se réveille lentement de son sommeil. Lui a pu s’apaiser quelques heures avant de retrouver de l’éclat. Et la routine du quotidien reprend vie, le gosse, les courses, le repas. Vivement la prochaine nuit. Que je me remette à vivre, ou à lire. Vivement la prochaine lune, que je passe une nouvelle nuit avec Anna Karénine. Mais avant, il faut ABSOLUMENT que j’aille acheter une nouvelle bouteille de cognac. Être ainsi éveillé la nuit éveillerait-il ma conscience ? Celle qui consiste à voir que ma vie est absolument vide, celle qui permet...
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  • Auroredupin 31/12/2023
    Une nouvelle très parlante, où je me suis reconnue. J’ai fait des insomnies durant une période, rien ne pouvait me faire me rendormir, alors je lisais. L’écriture est parfaite. C’est le deuxième ouvrage de Murakami que je lis, et j’accroche totalement à sa plume ! Et les illustrations caractérisent parfaitement les chapitres, un vrai bijou. Une nouvelle énigmatique, qui oscille entre rêve et réalité, avec une fin cauchemardesque. Une lecture courte mais super agréable, qui permet de combler le temps tout en laissant le lecteur satisfait !
  • Nitocris2021 08/09/2023
    Un texte court mais beau. Étrange mais fort. Énigmatique mais poignant. Cette femme qui ne dort pas depuis dix sept nuits nous parle du sommeil et de ce qu'il apporte mais aussi de la vie quotidienne, du sens de l'existence et de la condition féminine. Un texte magnifique de poésie et de profondeur mêle si on ne saisit pas tout. C'est peut-être justement là sa beauté.
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