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Sorcier
Serge Lentz (traduit par)
Date de parution : 21/01/1997
Éditeurs :
10/18

Sorcier

Serge Lentz (traduit par)
Date de parution : 21/01/1997
Tout à fait lyrique, émouvant et rabelaisien, le Sorcier de Jim Harrison fait partie des paumés de génie.

Tout à fait lyrique, émouvant et rabelaisien, le héros de ce livre fait partie des paumés de génie. Entrer dans l'univers de Sorcier, partager ses émotions, son combat conjugal, ses...

Tout à fait lyrique, émouvant et rabelaisien, le héros de ce livre fait partie des paumés de génie. Entrer dans l'univers de Sorcier, partager ses émotions, son combat conjugal, ses mésaventures d'apprenti privé, c'est retrouver le plaisir des lectures littéralement revigorantes.

« Face à toutes les noirceurs qui assaillent la littérature,...

Tout à fait lyrique, émouvant et rabelaisien, le héros de ce livre fait partie des paumés de génie. Entrer dans l'univers de Sorcier, partager ses émotions, son combat conjugal, ses mésaventures d'apprenti privé, c'est retrouver le plaisir des lectures littéralement revigorantes.

« Face à toutes les noirceurs qui assaillent la littérature, la lecture de Jim Harrison est une jouvence épatante. Un cadeau du ciel. Il ne faut pas s’en priver. »
André Clavel, L’Express 

Traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par Serge Lentz

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EAN : 9782264025609
Code sériel : 1987
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264025609
Code sériel : 1987
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 09/04/2023
    SORCIER de JIM HARRISON Sorcier, c’est Johnny Lundgren, rien à voir avec des talents quelconques, juste son totem de scout. La quarantaine, plutôt beau gosse, il est au chômage après avoir très bien gagné sa vie. Pas grave, il vit avec Diana, une beauté qui travaille à l’hôpital voisin. Le sexe semble le moteur principal du couple et , en dehors de quelques sorties de route sexuelles vite pardonnées, l’entente paraît parfaite. Je ne mentionne bien évidemment pas la consommation d’alcool impressionnante, on est chez Harrison, c’est automatiquement inclus dans le prix. Sorcier est diplômé, très bon en finance et un jour Diana lui présente le Dr Rabun, inventeur de génie, millionnaire, qui cherche un bras droit pour mettre de l’ordre dans ses affaires ( il est persuadé de se faire voler) et dans sa famille( sa femme et son fils semblent dilapider son argent). Sorcier va accepter, voyager pour vérifier les comptes notamment des forêts au Canada et visiter la famille en Floride. Loin de Diana, les occasions sexuelles vont être difficiles à refuser et il trouvera de bonnes raisons pour transgresser. Et d’ailleurs, que fait Diana, et Rabun, est il tout beau tout propre, entouré de vilains méchants? Harrison excelle à créer des personnages truculents, un peu rabelaisiens, comme Chien brun, mais là, il nous campe un Sorcier hors norme, obsédé par le sexe ( pire que Chien Brun! ) ivrogne et imprégné de marijuana, s’auto exonérant de toute faute, jouisseur et de mauvaise foi. Une de ses plus belles créations. On peut voir ce roman comme une forme de polar, avec un bon suspense, et des héros hyper sexués. En lisant, j’ai souvent pensé aux enquêteurs de Crumley. J’oubliais le clebard, l’incroyable souffre douleur de Sorcier, j’ai nommé Hudley!!SORCIER de JIM HARRISON Sorcier, c’est Johnny Lundgren, rien à voir avec des talents quelconques, juste son totem de scout. La quarantaine, plutôt beau gosse, il est au chômage après avoir très bien gagné sa vie. Pas grave, il vit avec Diana, une beauté qui travaille à l’hôpital voisin. Le sexe semble le moteur principal du couple et , en dehors de quelques sorties de route sexuelles vite pardonnées, l’entente paraît parfaite. Je ne mentionne bien évidemment pas la consommation d’alcool impressionnante, on est chez Harrison, c’est automatiquement inclus dans le prix. Sorcier est diplômé, très bon en finance et un jour Diana lui présente le Dr Rabun, inventeur de génie, millionnaire, qui cherche un bras droit pour mettre de l’ordre dans ses affaires ( il est persuadé de se faire voler) et dans sa famille( sa femme et son fils semblent dilapider son argent). Sorcier va accepter, voyager pour vérifier les comptes notamment des forêts au Canada et visiter la famille en Floride. Loin de Diana, les occasions sexuelles vont être difficiles à refuser et il trouvera de bonnes raisons pour transgresser. Et d’ailleurs, que fait Diana, et Rabun, est il tout beau tout propre, entouré de vilains méchants? Harrison excelle...
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  • LaurentSeror 28/09/2022
    Dès les premières pages, on rit comme on grince ; c’est un livre de 1981, mais la date n’en explique pas toute la jubilatoire incorrection ; Harrison est un humaniste échevelé et à gros doigts. «Sorcier» est le nom secret que s’est donné le personnage principal (qui ressemble beaucoup au Michael qui est une des voix de la polyphonie de «Dalva»). Dans la première moitié du livre c’est un ogre qui déprime, alors il mange, il boit, il baise et dispute son rang de chef de meute avec son bien incontrôlable Airedale. C’est aussi l’occasion en creux d’un portrait d’une femme intelligente, libertaire, forte : Diana, sa compagne, est l’épicentre de ses errements et de ses écarts obsessionnels. C’est elle qui lui dégote, pour le tirer de sa vase neuronale, un emploi d’homme de confiance, de détective. Alors le livre bascule. Sorcier enquête, entourloupe, se perd en forêt, s’en remet au jeûne et au sport, triomphe facilement, pour au final se vautrer à Palm Beach, entourloupé en retour ; dévoré tout cru. Lu en trois jours, trois jours de régal. Extrait Diana s’approcha de lui par derrière : « Puisque tu es un grand détective, essaye de deviner où j’ai caché l’argent. – Facile, fillette ! » Il fit semblant d’examiner les oreilles, les aisselles, puis, d’un geste précis, il descendit le slip de sa femme et les billets de cent dollars se répandirent sur le sol. « Eurêka ! – T’es vraiment le plus fort », dit-elle d’une voix faussement émue. Dès les premières pages, on rit comme on grince ; c’est un livre de 1981, mais la date n’en explique pas toute la jubilatoire incorrection ; Harrison est un humaniste échevelé et à gros doigts. «Sorcier» est le nom secret que s’est donné le personnage principal (qui ressemble beaucoup au Michael qui est une des voix de la polyphonie de «Dalva»). Dans la première moitié du livre c’est un ogre qui déprime, alors il mange, il boit, il baise et dispute son rang de chef de meute avec son bien incontrôlable Airedale. C’est aussi l’occasion en creux d’un portrait d’une femme intelligente, libertaire, forte : Diana, sa compagne, est l’épicentre de ses errements et de ses écarts obsessionnels. C’est elle qui lui dégote, pour le tirer de sa vase neuronale, un emploi d’homme de confiance, de détective. Alors le livre bascule. Sorcier enquête, entourloupe, se perd en forêt, s’en remet au jeûne et au sport, triomphe facilement, pour au final se vautrer à Palm Beach, entourloupé en retour ; dévoré tout cru. Lu en trois jours, trois jours de régal. Extrait Diana s’approcha de lui par derrière : « Puisque tu es un grand détective, essaye de deviner où j’ai caché l’argent. – Facile, fillette ! » Il...
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  • lehibook 05/06/2022
    Johnny Lundgren alias Sorcier est un rêveur , gros mangeur , un peu obsédé sexuel , assez immature et très amoureux de Diana s superbe épouse. Mais , la perte d’un emploi , des questions existentielles lui rongent le cerveau et peu à peu il se noie dans l’alcool et la graisse. Sommé de réagir il va s’embarquer dans d’improbables aventures , employé comme détective par une sorte de savant fou. Mais sa naïveté ne lui fait- elle pas prendre ses désirs pour des réalités ? Un Harrison ludique , avec un personnage attachant dans ses faiblesses
  • DemonAuChapeauBleu 05/01/2021
    « Ce nom lui avait été décerné 30 ans plus tôt, alors qu'il était scout, et qu'on allait l'introniser dans l'ordre secret des Webelos. le chef de troupe qui dirigeait également l'orchestre du collègue était une sorte de visionnaire ; il lui plaisait de doter ce garçon morose d'un nom qui le ferait basculer dans les replis les plus sombres du ciel : Sorcier. » Sorcier est mon livre préféré de Jim Harrison et l'un des livres les plus éclatants qu'il m'ait été donné de lire au cours de mon existence mélancolique. Jim Harrison (de notoriété publique, l'un des meilleurs écrivains de la galaxie) l'a publié en 1981, il avait 44 ans. De quoi s'agit-il ? D'un type prénommé Johnny, mais qui parle de lui-même à la troisième personne, en s'affublant du sobriquet – infiniment plus lyrique et mystérieux que son vulgaire prénom – de Sorcier. Ce qui fait de lui un puissant et pathétique Don Quichotte, occupant le plus clair de son temps à s'escrimer contre des moulins à vent. Si ce livre m'est allé droit au coeur, c'est bien parce qu'il ne m'a pas fourni seulement une bonne dose de rigolade, mais également une philosophie savoureuse et hautement gargantuesque de vie. Si Sorcier ne se laisse pas abattre, s'il ne perd pas complètement les pédales, s'il garde la patate en toutes circonstances, c'est grâce à cette façon qu'il a de mener sa vie, non pas en se tourmentant ET se molestant ET se maltraitant en toute circonstance de cette chienne de vie – comme nous avons tous tendance à le faire – mais en se pardonnant tout, en se racontant sur lui-même des histoires réconfortantes, en prenant des poses poignantes, bref en s'inventant miraculeusement une réalité dont il est le héros dérisoire et charmant, l'inaltérable gentleman, le guerrier-ours aux muscles d'acier, le suprême Shaman, le bouffon héroïque, le noble touareg marchant droit vers l'Oasis dont il sait pourtant qu'il est un mirage de son imagination tourmentée. Et n'est-il pas sage d'ensorceler ainsi sa vie ? de se faire le magicien vaseux de sa propre existence pathologique ? Ainsi donc BIG JIM ne fait pas que nous divertir ou nous charmer ; il nous instruit, nous édifie. Il dit, à qui sait l'entendre : « Prends en de la graine, petit gars. Aime-toi toi-même comme Sorcier s'aime, glorifie excessivement tes réussites, apitoie-toi exagérément sur toi-même, admire-toi, aie pitié de toi, petit homme. » « Ce nom lui avait été décerné 30 ans plus tôt, alors qu'il était scout, et qu'on allait l'introniser dans l'ordre secret des Webelos. le chef de troupe qui dirigeait également l'orchestre du collègue était une sorte de visionnaire ; il lui plaisait de doter ce garçon morose d'un nom qui le ferait basculer dans les replis les plus sombres du ciel : Sorcier. » Sorcier est mon livre préféré de Jim Harrison et l'un des livres les plus éclatants qu'il m'ait été donné de lire au cours de mon existence mélancolique. Jim Harrison (de notoriété publique, l'un des meilleurs écrivains de la galaxie) l'a publié en 1981, il avait 44 ans. De quoi s'agit-il ? D'un type prénommé Johnny, mais qui parle de lui-même à la troisième personne, en s'affublant du sobriquet – infiniment plus lyrique et mystérieux que son vulgaire prénom – de Sorcier. Ce qui fait de lui un puissant et pathétique Don Quichotte, occupant le plus clair de son temps à s'escrimer contre des moulins à vent. Si ce livre m'est allé droit au coeur, c'est bien parce qu'il ne m'a pas fourni seulement une bonne dose de rigolade, mais également une philosophie savoureuse et hautement gargantuesque...
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  • Corboland78 02/07/2020
    Jim Harrison (1937-2016), de son vrai nom James Harrison, est un écrivain américain. Il a publié plus de 25 livres, dont les renommés Légendes d'automne, Dalva, La Route du retour, De Marquette à Vera Cruz… Membre de l'Académie américaine des Arts et des Lettres, Jim Harrison a remporté la bourse Guggenheim et a déjà été traduit dans 25 langues. Roman, Sorcier date de 1981. Quelle ne fut pas ma surprise en épluchant distraitement la bibliographie de Jim Harrison, un de ses romans m’avait échappé. Intolérable. Le temps de retrouver un accès aisé en librairie et cet impair fut réglé. Johnny Lundgren, baptisé Sorcier quand il était scout, est un cadre au chômage. Il vit dans le Michigan avec sa femme Diana (« un des plus parfaits derrière de la Création »), accessoirement infirmière urgentiste, et son clébard – un peu braque – Hudley (« Dès sa puberté, Hudley s’était pris d’une passion purement sexuelle pour les poubelles »). Décidé à changer de vie, il accepte un job du Dr Rabun, une relation professionnelle de sa femme : détective pour dénicher les preuves qu’on l’arnaque ! Ce qui va l’entrainer des forêts du Nord aux plages de Floride… Amateurs de polars calmez-vous, si l’intrigue du roman en suit vaguement la trame, elle est trop simplette pour séduire les accros à ce genre de littérature. Jim Harrison ne fait même pas l’effort de nous faire croire qu’il a écrit un polar, on voit bien que ce n’est qu’une comédie satirique, dans laquelle il va pouvoir caser ses priorités bien connues des lecteurs du Grand Jim, à savoir la bouffe et la baise. Ici un chat est un chat, on ne tourne pas autour du pot, ou pour y tremper un doigt. Sorcier est un personnage attachant malgré ses excès et ses contradictions et difficile pour le lecteur de ne pas y voir une sorte d’alias de l’écrivain (tel qu’il se voit ou se rêve ?) se débattant avec ses fantômes. Toujours partant pour une partie de jambes en l’air avec sa femme – qui ne crache pas dessus non plus, d’ailleurs. Et quand Diana n’est pas à portée de mains, une autre fait autant l’affaire. Et là, première contradiction, si Sorcier a toujours une bonne excuse pour tromper sa douce, il n’accepte pas l’inverse ! Entre deux séances de golo-golo, il mange, ou pense à manger, ou fait la cuisine (à l’ail !). Réussissant le tour de force de mêler le gourmet et le glouton car il s’empiffre carrément et on ne peut que conseiller au lecteur de prévoir une boîte d’Alka-Seltzer à proximité sous peine d’indigestion. Autre contradiction puisque notre héros affirme « la bouffe et la baise ne font pas bon ménage ». On pourrait citer d’autres traits de caractères comme sa grande gueule alors qu’il a peur d’un tas de trucs, trop longs à énumérer… Je n’ai rien dit de l’intrigue, ça n’en vaut pas la peine, là n’est pas le propos de l’écrivain. Par contre les amateurs de l’auteur se réjouiront, le bouquin se déguste comme une paillardise bien lubrique. En cerise sur ce gâteau, le décalage extravagant entre sa date d’écriture (1981), hier donc, et aujourd’hui où il serait impossible de sortir un tel bouquin tant il est macho en diable, à faire hurler les féministes et les gays, sans oublier les végans et autres qui chipotent dans leurs assiettes. Merci Big Jim pour ce bon moment de lecture très drôle et devenue subversive avec le temps… Jim Harrison (1937-2016), de son vrai nom James Harrison, est un écrivain américain. Il a publié plus de 25 livres, dont les renommés Légendes d'automne, Dalva, La Route du retour, De Marquette à Vera Cruz… Membre de l'Académie américaine des Arts et des Lettres, Jim Harrison a remporté la bourse Guggenheim et a déjà été traduit dans 25 langues. Roman, Sorcier date de 1981. Quelle ne fut pas ma surprise en épluchant distraitement la bibliographie de Jim Harrison, un de ses romans m’avait échappé. Intolérable. Le temps de retrouver un accès aisé en librairie et cet impair fut réglé. Johnny Lundgren, baptisé Sorcier quand il était scout, est un cadre au chômage. Il vit dans le Michigan avec sa femme Diana (« un des plus parfaits derrière de la Création »), accessoirement infirmière urgentiste, et son clébard – un peu braque – Hudley (« Dès sa puberté, Hudley s’était pris d’une passion purement sexuelle pour les poubelles »). Décidé à changer de vie, il accepte un job du Dr Rabun, une relation professionnelle de sa femme : détective pour dénicher les preuves qu’on l’arnaque ! Ce qui va l’entrainer des forêts du Nord aux plages de Floride… Amateurs de polars calmez-vous, si l’intrigue...
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Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…