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Sueur aux tripes
Date de parution : 21/01/2010
Éditeurs :
Pocket

Sueur aux tripes

Date de parution : 21/01/2010

Dans quelques instants, les flics seront là, avec leurs flingues et leurs grenades. Sans doute tireront-ils sans sommation. Le piège s'est refermé.

Traqué depuis des mois, trahi, haï, comment Paul...

Dans quelques instants, les flics seront là, avec leurs flingues et leurs grenades. Sans doute tireront-ils sans sommation. Le piège s'est refermé.

Traqué depuis des mois, trahi, haï, comment Paul Blondel, « Paulot », le minable voyou qui escroquait les gogos sur le pavé parisien est-il devenu l'Ennemi public n°...

Dans quelques instants, les flics seront là, avec leurs flingues et leurs grenades. Sans doute tireront-ils sans sommation. Le piège s'est refermé.

Traqué depuis des mois, trahi, haï, comment Paul Blondel, « Paulot », le minable voyou qui escroquait les gogos sur le pavé parisien est-il devenu l'Ennemi public n° 1 accusé de vols et de meurtres ? La rencontre fatale de Jeanne, une affranchie soumise à la loi du plus fort, celle d'un caïd de quartier ensuite, et de sa bande, l'entraîne dans une spirale de révolte et de désespoir. Parce que la violence le terrifie, parce qu'il connaît sa lâcheté et son abjecte impuissance devant les hommes et le sexe, Paul court à sa perte. Une jeune femme l'accepte cependant. Il est à sa merci. Elle seule pourrait le faire échapper à la meute et à la mort.

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EAN : 9782266202015
Code sériel : 14317
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266202015
Code sériel : 14317
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • KiriHara 13/11/2020
    Je poursuis la découverte de ce qu’il est convenu d’appeler la Trilogie noire de Léo Malet avec le troisième roman : «#8201;Sueur aux tripes#8201;». Je pense qu’il est inutile de présenter Léo Malet que tout le monde connaît, ne serait-ce que de noms, mais je me contenterais de dire que Léo Malet, en plus d’avoir créé Nestor Burma, a, comme quelques-uns de ses confrères connus de l’époque, participé à la littérature populaire fasciculaire dont je me délecte, en écrivant quelques titres sous pseudonymes. Il faut que je corrige une erreur que j’ai énoncée lors de mes chroniques sur les deux premiers opus de cette trilogie en disant que les deux premiers avaient été écrits en 1948 et 1949 et le troisième 20 ans plus tard. Or, le troisième a été écrit dans la foulée, mais publié seulement 20 ans plus tard, pour proposer, justement, la trilogie noire. Paul Blondel est un arnaqueur à la petite semaine qui a pour cible, principalement, la ménagère de plus de 50 ans. Mais, quand il voit Jeanne, la belle Jeanne, il la déteste, car trop belle, trop inaccessible. Mais, à sa grande surprise et pour son plus grand malheur, Jeanne s’éprend de Paul. Malheur, car Jeanne n’est pas faite pour rester avec le même homme longtemps. Malheur, car Jeanne a des ambitions qu’il va falloir que Paulot finance. Malheur, car l’ex de Jeanne, surnommé le Caïd, refait surface et va prendre Paulo sous son aile. Malheur, car Paulot l’a dans la peau… Si j’avais à classer les trois romans de la trilogie, je bouleverserais l’ordre d’écriture pour situer ce roman entre les deux premiers. Ainsi, je les classerais dans l’ordre d’appréciation, mais surtout, pour en revenir à ce que je disais sur le premier opus, dans l’ordre d’attachement au personnage central (ce qui joue dans mon appréciation) Car, les trois romans étant écrits à la première personne, je ne peux m’empêcher de rapprocher mon attachement au personnage à celui du roman. Le premier personnage était détestable au possible, le second attachant, celui-ci est entre les deux. Pas vraiment détestable, au départ, il le deviendra, par peur, par lâcheté… Mais la trajectoire des trois personnages reste la même, une plongée dans le sang et la violence, mais pas pour les mêmes raisons. Paulot est un homme sans grande ambition qui se contente de refourguer des babioles à de vieilles dames pour quelques francs de plus que ce qu’elles valent. C’est peu, mais cela suffit à subvenir à ses besoins jusqu’à ce qu’il rencontre Jeanne et, poussée par elle, commence à voir plus loin, à espérer plus. Mais avec l’espoir vient la peur. La peur de perdre Jeanne, la peur de ne pas être considéré, la peur qui le prend aux tripes, l’empêche de dormir et le pousse à tuer. Pas vraiment une lecture exaltante, surtout après celle de «#8201;Le soleil n’est pas pour nous#8201;» qui m’avait enthousiasmé et ému, mais un bon roman qui se lit vite et bien. Au final, un petit roman qui n’a pas la puissance et ne parvient pas à transmettre la même émotion que le précédent, la faute à un personnage un peu fallot.Je poursuis la découverte de ce qu’il est convenu d’appeler la Trilogie noire de Léo Malet avec le troisième roman : «#8201;Sueur aux tripes#8201;». Je pense qu’il est inutile de présenter Léo Malet que tout le monde connaît, ne serait-ce que de noms, mais je me contenterais de dire que Léo Malet, en plus d’avoir créé Nestor Burma, a, comme quelques-uns de ses confrères connus de l’époque, participé à la littérature populaire fasciculaire dont je me délecte, en écrivant quelques titres sous pseudonymes. Il faut que je corrige une erreur que j’ai énoncée lors de mes chroniques sur les deux premiers opus de cette trilogie en disant que les deux premiers avaient été écrits en 1948 et 1949 et le troisième 20 ans plus tard. Or, le troisième a été écrit dans la foulée, mais publié seulement 20 ans plus tard, pour proposer, justement, la trilogie noire. Paul Blondel est un arnaqueur à la petite semaine qui a pour cible, principalement, la ménagère de plus de 50 ans. Mais, quand il voit Jeanne, la belle Jeanne, il la déteste, car trop belle, trop inaccessible. Mais, à sa grande surprise et pour son plus grand malheur, Jeanne s’éprend de Paul. Malheur, car Jeanne n’est...
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  • Corpoy 15/07/2019
    J'ai lu pas loin plus de mille romans noirs. Voici le meilleur de la production française, le troisième volet de la trilogie qui est très nettement supérieure au reste de l'oeuvre de Léo Malet. "Sueurs aux tripes" est l'histoire de la déchéance d'un demi-sel poursuivi par la scoumoune dans le petit monde pourri de la banlieue parisienne jusqu'au midi. Une oeuvre désespérée, misogyne et cruelle.
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