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Swastika night
Anne-Sylvie Homassel (traduit par)
Date de parution : 12/10/2017
Éditeurs :
Pocket

Swastika night

Anne-Sylvie Homassel (traduit par)
Date de parution : 12/10/2017
Et si l'Allemagne nazie avait remporté la guerre ?

Depuis sept siècles, l’Allemagne nazie règne sur la moitié du monde. Pour asseoir son pouvoir, elle a éradiqué l’histoire, annihilé la culture,...
Et si l'Allemagne nazie avait remporté la guerre ?

Depuis sept siècles, l’Allemagne nazie règne sur la moitié du monde. Pour asseoir son pouvoir, elle a éradiqué l’histoire, annihilé la culture, et constitué une religion toute-puissante : l’Hitlérisme, dont le premier Führer est le dieu.
Le Saint Empire germanique repose sur l'ignorance...
Et si l'Allemagne nazie avait remporté la guerre ?

Depuis sept siècles, l’Allemagne nazie règne sur la moitié du monde. Pour asseoir son pouvoir, elle a éradiqué l’histoire, annihilé la culture, et constitué une religion toute-puissante : l’Hitlérisme, dont le premier Führer est le dieu.
Le Saint Empire germanique repose sur l'ignorance des masses, la manipulation idéologique et une hiérarchie stricte : les chevaliers et les nazis en occupent le sommet, puis viennent les étrangers, main-d'œuvre corvéable, et en deçà, les femmes, simple bétail destiné à la reproduction de la race aryenne.
Mais malgré l'oubli, un homme, un simple mécanicien anglais, croit qu'un autre monde est possible. Une simple intuition qui, il en est sûr, pourrait ébranler, voire renverser le régime.

Publié en 1937, peu après Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley et bien avant 1984 de George Orwell, cette uchronie glaçante et prophétique nous rappelle que la politique est la plus dangereuse des armes.
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EAN : 9782266280549
Code sériel : 7241
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266280549
Code sériel : 7241
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 320
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Swastika Night va de pair avec 1984, explorant le revers de la médaille du totalitarisme avec la même perspicacité et la même humanité... à certains égards cela en fait une réussite intellectuelle encore plus remarquable. » The Guardian

« Un livre extrêmement important et très étonnant. Un ovni littéraire tout à fait passionnant. » François Angelier, « Les émois », France Culture

«Enfin tiré des oubliettes, vrai remède au pouvoir de l'intox, Swastika Night, à l'instar de 1984, de George Orwell, du Maître du Haut Château, de Philip K. Dick ou de Farenheit 451 de Ray Bradbury, entre enfin au panthéon des dystopies majeures du XXe siècle. » Élise Lépine, Transfuge

« Un livre à mettre à côté de 1984. Un roman à lire. Passionnant, complet, indispensable. » RTBF

« En dix chapitres denses, ce conte philosophique, qui interroge aussi bien la notion de libre arbitre que le totalitarisme, étonne par ses fines prémonitions. » Abel Mestre – Le Monde des livres




 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnaisAKL 10/02/2024
    Je crois que j'ai davantage aimé le fond que la forme ! L'écriture est très dense, elle m'a rappelé les œuvres que nous étudions au lycée en cours de philo ^^ Les dialogues sont très fournis et reposent souvent sur des remises en question profondes, ce qui est très intéressant Place, statut et rôle de la femme dans la société, relations parents/enfant, vie de famille, haine de l'autre, définition de l'homme, cohabitation des religions et origines, amitiés... Beaucoup de sujets qui sont tour à tour développés et bousculés J'ai parfois eu du mal à garder le fil de l'histoire en tête au cours de mes sessions de lecture mais la trame revenait assez vite Les thèmes abordés sont quand même ultra intéressants et cela fait froid dans le dos de réaliser, une nouvelle fois, que le monde dans lequel nous vivons (et tel que nous le connaissons), ne tient peut-être pas à grand chose et qu'il aurait pu être bien différent si seulement quelques événements n'avaient pas pris la tournure connue (première publication en 1937, tout de même !) La fin arrive un peu de manière abrupte d'après moi mais clôture bien l'œuvre donc je n'en suis pas du tout déçue =) (Yo, si tu passes par là : merci pour la découverte !)Je crois que j'ai davantage aimé le fond que la forme ! L'écriture est très dense, elle m'a rappelé les œuvres que nous étudions au lycée en cours de philo ^^ Les dialogues sont très fournis et reposent souvent sur des remises en question profondes, ce qui est très intéressant Place, statut et rôle de la femme dans la société, relations parents/enfant, vie de famille, haine de l'autre, définition de l'homme, cohabitation des religions et origines, amitiés... Beaucoup de sujets qui sont tour à tour développés et bousculés J'ai parfois eu du mal à garder le fil de l'histoire en tête au cours de mes sessions de lecture mais la trame revenait assez vite Les thèmes abordés sont quand même ultra intéressants et cela fait froid dans le dos de réaliser, une nouvelle fois, que le monde dans lequel nous vivons (et tel que nous le connaissons), ne tient peut-être pas à grand chose et qu'il aurait pu être bien différent si seulement quelques événements n'avaient pas pris la tournure connue (première publication en 1937, tout de même !) La fin arrive un peu de manière abrupte d'après moi mais clôture bien l'œuvre donc je n'en suis pas du tout déçue =) (Yo, si...
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  • Stoffia 15/04/2023
    Une autre uchronie qui prend place dans un futur où les nazis ont gagné la Deuxième Guerre Mondiale. Qu'est-ce qu'elle a de spéciale, celle-là, allez-vous me demander? Bien... Elle a été écrite par une femme en 1937. Avant la guerre. Pourtant, à quelques détails près, elle aurait pu être écrire aujourd'hui. On y parle d'homosexualité, de féminisme, de masculinité toxique, de religion, mais surtout, d'égalité. On y retrouve les autodafés de Fahrenheit 451, le rapport aux mots de 1984 et le rôle des femmes de Handmaid's Tale. Bref, la science-fiction doit beaucoup à ce livre pourtant obscur. Le seul hic : il ne se passe pas grand chose. Sur un peu moins de 300 pages, il y a de l'action dans les 50 premières et les 50 dernières. Les 200 pages centrales sont essentiellement des dialogues socratiques qui explorent l'histoire de cet univers (on est en 2600) et ses enjeux éthiques. Ça ne m'a pas dérangé une seconde. Mais ce n'est pas pour tout le monde.
  • PierreF 02/11/2022
    Quatrième de couverture : Inédit en France, Swastika Night est la première mise en garde romanesque contre le nazisme, écrite par une militante féministe peu après l’ascension d’Hitler au pouvoir. Sept cents ans après la victoire d’Hitler, le Saint Empire germanique a soumis la moitié du monde à l’idéologie nazie. La nouvelle société, empreinte de mythologie et d’ignorance, repose sur une stricte hiérarchie : les chevaliers et les nazis en occupent le sommet, tandis que les étrangers servent de main d’œuvre servile et les femmes, uniquement destinées à la perpétuation de la race, sont réduites à l’état animal. Lorsqu’ Alfred, mécanicien anglais en pèlerinage en Allemagne, est impliqué dans une rixe, il est conduit devant le chevalier von Hess, gouverneur du comté. Séduit par sa personnalité, von Hess ne tarde pas à lui révéler un secret qui le bouleverse. Mais la connaissance a un prix : celui du sang. Mon avis Dans quelques centaines d’années … Après la guerre de vingt ans, Hitler a mis à genoux le monde. Le monde se retrouve séparé en deux empires : L’empire germanique et l’empire japonais. Une nouvelle religion a vu le jour : celle d’Hitler ; car seul un Dieu pouvait vaincre le monde entier. Cette religion met l’accent sur la caste supérieure, celle des chevaliers. Les femmes, elles, sont réduites à enfanter des garçons. Hermann est un jeune paysan allemand de 25 ans. Il assiste à une messe dans la chapelle Hitler, où un chevalier prêche la bonne parole auprès des femmes. Elles doivent enfanter des filles … euh des garçons. Les femmes, toutes au cuir chevelu rasé ne doivent pas savoir que l’Empire manque de femmes pour enfanter. Hermann sort de la chapelle et rencontre Alfred. Alfred est Anglais, a 50 ans, et a rencontré Hermann en Angleterre, quand celui-ci y a fait son service militaire. Alfred est venu en Allemagne car il s’est donné une mission : détruire l’Empire Germanique. La rencontre de ces deux personnages avec un chevalier membre de l’ordre des Dix, Heinrich Von Hess va aller au-delà de ses espérances. Après une scène d’introduction qui nous met dans une ambiance de fin du monde, en nous plongeant dans la nouvelle religion, en nous montrant que les femmes sont réduites à l’état de reproductrices, l’auteure nous met deux personnages en présence d’un dirigeant. Et je me suis dit : Heureusement que ce roman a été écrit par une femme, sinon on aurait pu prendre ce roman comme un traité ultra-misogyne. Puis, nous basculons dans une bonne moitié de roman qui n’est qu’un dialogue entre Alfred et Herman Von Hess. C’est l’occasion tout d’abord de savoir comment la société est arrivée à de telles extrémités, puis cela devient une discussion sur la société, sur l’humanité, sur la religion, sur l’Histoire. Et le roman en devient un livre philosophique entre deux personnes qui ont des avis opposés ou différents. Si c’est parfois un peu bavard, il n’en reste pas moins que cela amène le lecteur à réfléchir. La fin se veut à la fois pessimiste et optimiste. Mais il en ressort un message formidable : ce sont les nouvelles générations qui amèneront un monde meilleur ; c’est à elles de se baser sur l’Histoire pour construire un avenir qui balaiera la nuit d’aujourd’hui. Ce roman est une intéressante curiosité à ranger aux cotés d’Un monde meilleur d’Aldous Huxley et 1984 de George Orwell.Quatrième de couverture : Inédit en France, Swastika Night est la première mise en garde romanesque contre le nazisme, écrite par une militante féministe peu après l’ascension d’Hitler au pouvoir. Sept cents ans après la victoire d’Hitler, le Saint Empire germanique a soumis la moitié du monde à l’idéologie nazie. La nouvelle société, empreinte de mythologie et d’ignorance, repose sur une stricte hiérarchie : les chevaliers et les nazis en occupent le sommet, tandis que les étrangers servent de main d’œuvre servile et les femmes, uniquement destinées à la perpétuation de la race, sont réduites à l’état animal. Lorsqu’ Alfred, mécanicien anglais en pèlerinage en Allemagne, est impliqué dans une rixe, il est conduit devant le chevalier von Hess, gouverneur du comté. Séduit par sa personnalité, von Hess ne tarde pas à lui révéler un secret qui le bouleverse. Mais la connaissance a un prix : celui du sang. Mon avis Dans quelques centaines d’années … Après la guerre de vingt ans, Hitler a mis à genoux le monde. Le monde se retrouve séparé en deux empires : L’empire germanique et l’empire japonais. Une nouvelle religion a vu le jour : celle d’Hitler ; car seul un Dieu pouvait vaincre le monde entier. Cette...
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  • ZeroJanvier79 18/08/2022
    Voilà une oeuvre atypique ! En lisant le résumé, qui nous parle d'une Europe dominée par l'Allemagne nazie depuis sept siècles, on pourrait croire qu'il s'agit d'une uchronie, une énième variation autour du thème du Troisième Reich victorieux de la Seconde Guerre Mondiale. Sauf que ce roman a été publié en 1937, au moment où Hitler était au pouvoir à Berlin. Remis dans son contexte de publication, ce livre est donc un récit d'anticipation, une dystopie dans laquelle l'autrice décrivait un monde dominé par l'idéologie nazie poussée jusqu'à la caricature. Le récit commence bien, nous plongeons dans une Allemagne nazie fantasmée, oscillant entre vision d'horreur et caricature presque drôle. Sept-cent ans après sa mort, Hitler est adoré comme un dieu et représenté comme un grand blond aux cheveux longs. Les femmes sont opprimées, considérées comme des animaux et ne servent qu'à reproduire la race aryenne. L'Allemagne domine totalement l'Europe après avoir vaincu la France, la Russie et le Royaume-Uni, et l'Empire Japonais domine le reste du globe, dont les Etats-Unis. Les deux grands puissances s'opposent dans une longue guerre froide sans conflit armé et sans vainqueur ni vaincu. Le récit débute quand Alfred, un anglais en pèlerinage sur les lieux saints allemands, retrouve son ami Hermann, un ancien soldat allemand qu'il avait rencontré cinq ans plus tôt lorsque celui-ci servait au sein de l'armée d'occupation en Grande-Bretagne. La suite met les deux amis en relation avec un Chevalier, un aristocrate nazi qui appartient à la classe sociale qui domine le régime nazi. Celui-ci en sait beaucoup plus que ses compatriotes sur la réalité de la foi nazi et sur leur divinité Hitler. Si l'idée de départ m'a séduit, le récit m'a un peu ennuyé par moment. On assiste surtout à de longs dialogues entre Alfred et le chevalier Van Hess : c'est parfois passionnant, mais c'est surtout l'occasion pour l'autrice de dérouler ses idées sur l'idéologie nazie. C'est évidemment très pertinent, mais c'est parfois artificiel dans un contexte romanesque. J'ai donc été en partie déçu par ce roman, un peu ennuyant parfois malgré une idée de départ très séduisante.Voilà une oeuvre atypique ! En lisant le résumé, qui nous parle d'une Europe dominée par l'Allemagne nazie depuis sept siècles, on pourrait croire qu'il s'agit d'une uchronie, une énième variation autour du thème du Troisième Reich victorieux de la Seconde Guerre Mondiale. Sauf que ce roman a été publié en 1937, au moment où Hitler était au pouvoir à Berlin. Remis dans son contexte de publication, ce livre est donc un récit d'anticipation, une dystopie dans laquelle l'autrice décrivait un monde dominé par l'idéologie nazie poussée jusqu'à la caricature. Le récit commence bien, nous plongeons dans une Allemagne nazie fantasmée, oscillant entre vision d'horreur et caricature presque drôle. Sept-cent ans après sa mort, Hitler est adoré comme un dieu et représenté comme un grand blond aux cheveux longs. Les femmes sont opprimées, considérées comme des animaux et ne servent qu'à reproduire la race aryenne. L'Allemagne domine totalement l'Europe après avoir vaincu la France, la Russie et le Royaume-Uni, et l'Empire Japonais domine le reste du globe, dont les Etats-Unis. Les deux grands puissances s'opposent dans une longue guerre froide sans conflit armé et sans vainqueur ni vaincu. Le récit débute quand Alfred, un anglais en pèlerinage sur les lieux saints allemands, retrouve...
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  • PPatrick 14/07/2021
    Je lis moins de romans que de livres écrits par des historiens, des témoins d’événements ou des philosophes. Pourtant, il m’arrive d’en choisir un et de me plonger dedans. C’est ce que j’ai fait pour Swastika night, de Katharine Burdekin. Je ne vais pas vous spoiler, si vous avez envie de le lire, mais je peux parler du contexte. Il s’agit d’une uchronie qui projette le lecteur plusieurs siècles après la victoire des nazis sur le reste du monde, ou presque. On y découvre une société inscrite dans les préceptes du Dieu Hitler, mais qui vieillit mal et se trouve bloquée, incapable d’évoluer. Au milieu de tout cela, un Anglais et un Allemand se retrouvent. Un événement va se produire et changer leurs vies. S’engagent alors des discussions sur le futur du monde. Le scénario n’est pas exceptionnel et les thèmes traités pourraient passer pour communs à notre époque. On y parle de la condition de la femme, réduite à peu de choses, de la religion, du droit de penser par soi-même, de la liberté de choix. Rien de bien nouveau, me direz-vous, sauf que ce livre a été écrit par une femme britannique en 1937. 1937. Avant que la guerre ne soit déclarée, avant tous les tumultes et les drames qui en découlèrent. 1937, dans un Empire britannique où la femme n’avait pas du tout les droits qu’elle peut avoir de nos jours. Durant toute la lecture de ce livre, je n’ai cessé de me référer au contexte d’écriture et cela a changé ma façon de voir l’histoire. Et je pense sincèrement que toute personne qui lit cet ouvrage en laissant de côté l’époque à laquelle il a été écrit perd beaucoup de son intérêt. De fait, il s’agit plus d’une critique sociétale que d’un roman en tant que tel. À tous les amateurs de lectures placées dans un contexte particulier, je ne peux que le recommander.Je lis moins de romans que de livres écrits par des historiens, des témoins d’événements ou des philosophes. Pourtant, il m’arrive d’en choisir un et de me plonger dedans. C’est ce que j’ai fait pour Swastika night, de Katharine Burdekin. Je ne vais pas vous spoiler, si vous avez envie de le lire, mais je peux parler du contexte. Il s’agit d’une uchronie qui projette le lecteur plusieurs siècles après la victoire des nazis sur le reste du monde, ou presque. On y découvre une société inscrite dans les préceptes du Dieu Hitler, mais qui vieillit mal et se trouve bloquée, incapable d’évoluer. Au milieu de tout cela, un Anglais et un Allemand se retrouvent. Un événement va se produire et changer leurs vies. S’engagent alors des discussions sur le futur du monde. Le scénario n’est pas exceptionnel et les thèmes traités pourraient passer pour communs à notre époque. On y parle de la condition de la femme, réduite à peu de choses, de la religion, du droit de penser par soi-même, de la liberté de choix. Rien de bien nouveau, me direz-vous, sauf que ce livre a été écrit par une femme britannique en 1937. 1937. Avant que la guerre ne...
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