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Temps futurs
Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 14/08/2013
Éditeurs :
Pocket

Temps futurs

Jules Castier (traduit par)
Date de parution : 14/08/2013

Longtemps après la guerre nucléaire, l’élégant et candide Dr Poole débarque dans une Californie fantomatique. Courtoisement accueilli, il découvre une humanité mutante soumise au culte d’idoles sanguinaires, une civilisation désolée...

Longtemps après la guerre nucléaire, l’élégant et candide Dr Poole débarque dans une Californie fantomatique. Courtoisement accueilli, il découvre une humanité mutante soumise au culte d’idoles sanguinaires, une civilisation désolée où l’accouplement n’est permis que quinze jours par an. De rares dissidents tentent d’échapper au cauchemar.
Avec son ironie féroce, Huxley...

Longtemps après la guerre nucléaire, l’élégant et candide Dr Poole débarque dans une Californie fantomatique. Courtoisement accueilli, il découvre une humanité mutante soumise au culte d’idoles sanguinaires, une civilisation désolée où l’accouplement n’est permis que quinze jours par an. De rares dissidents tentent d’échapper au cauchemar.
Avec son ironie féroce, Huxley annonçait, voici plus d’un demi-siècle, ces temps futurs dans lesquels nous sommes entrés.

Traduction revue et corrigée

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EAN : 9782266239653
Code sériel : 15560
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266239653
Code sériel : 15560
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MarieKey 24/05/2016
    A travers Temps Futurs, Aldous Huxley peint un récit d'anticipation se déroulant en 2108, des années après que la Troisième Guerre mondiale eu dévasté la planète, condamnant les humains à subir d'horribles mutations dues aux attaques nucléaires et chimiques. Le livre commence par la découverte d'un scénario par deux hommes travaillant dans le Cinéma. Ceux-ci décident de nous exposer le texte et l'originalité du roman tient dans le fait que l'histoire soit écrite de façon scénarisée (bien que le côté littéraire reste tout de même primordiale, et qu'on garde un côté plus romanesque que scénaristique). Commence alors la lecture d'un monde lointain dans l'avenir, où la plupart des hommes sont devenus des créatures barbares aux pulsions animales. La plupart, car en effet, seule la Nouvelle-Zélande semble avoir gardé un semblant d'humanité. Et c'est donc dans un groupe de scientifiques néo-zélandais partis explorer l'Amérique que l'on rencontre le protagoniste de cette histoire. Ainsi, le Dr Poole va être enlevé par une horde de survivants et va découvrir le monde barbare et primaire dans lequel ils vivent. C'est un réel roman d'anticipation post-apocalyptique que nous livre ici Aldous Huxley. On y retrouve ce qui a fait son sucés dans Le Meilleur des Mondes avec ses réflexions sur l'homme et sa nature, ainsi que sur le fanatismes lié aux cultes et aux croyances. Un très bon roman, à lire et à savourer doucement pour en assimiler toutes les idées.A travers Temps Futurs, Aldous Huxley peint un récit d'anticipation se déroulant en 2108, des années après que la Troisième Guerre mondiale eu dévasté la planète, condamnant les humains à subir d'horribles mutations dues aux attaques nucléaires et chimiques. Le livre commence par la découverte d'un scénario par deux hommes travaillant dans le Cinéma. Ceux-ci décident de nous exposer le texte et l'originalité du roman tient dans le fait que l'histoire soit écrite de façon scénarisée (bien que le côté littéraire reste tout de même primordiale, et qu'on garde un côté plus romanesque que scénaristique). Commence alors la lecture d'un monde lointain dans l'avenir, où la plupart des hommes sont devenus des créatures barbares aux pulsions animales. La plupart, car en effet, seule la Nouvelle-Zélande semble avoir gardé un semblant d'humanité. Et c'est donc dans un groupe de scientifiques néo-zélandais partis explorer l'Amérique que l'on rencontre le protagoniste de cette histoire. Ainsi, le Dr Poole va être enlevé par une horde de survivants et va découvrir le monde barbare et primaire dans lequel ils vivent. C'est un réel roman d'anticipation post-apocalyptique que nous livre ici Aldous Huxley. On y retrouve ce qui a fait son sucés dans Le Meilleur des Mondes...
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  • Boom 11/12/2015
    Mais en somme, j'en garde un excellent souvenir et s'il vous intéresse, je vous le conseille. Pour découvrir cet auteur, une utopie assez pessimiste et déroutante et nous faire réfléchir sur notre mode de vie actuel, pour un futur meilleur.
  • Foxfire 20/11/2013
    Le début du livre nous présente deux hommes travaillant dans le milieu du cinéma essayer de retrouver l'auteur d'un scénario reçu dans les studios. Arrivés à destination, ils apprennent que l'auteur est décédé et finalement décident de nous offrir à la lecture ce scénario. Le scénario (qui ne ressemble d'ailleurs pas tout à fait à un scénario, plus écrit, plus littéraire et moins dialogué) dépeint un monde post-apocalyptique dans lequel seule la Nouvelle-Zélande semble avoir été épargnée. Une expédition scientifique néo-zélandaise explore ce qui reste de l'Amérique. Un membre de l'expédition, le professeur Poole, tombe aux mains d'une horde de survivants. Il découvre alors une société barbare et ignorante. L'auteur livre une dystopie réussie. Tous les maux d'un futur effrayant sont réunis : tyrannie, malformations congénitales (la peur de la bombe atomique est très forte à l'époque où le livre a été écrit et cela se ressent), mépris de la culture (scène de la destruction des livres)... Mais l'aspect que j'ai trouvé le plus intéressant est l'évocation du fanatisme religieux de cette communauté. A ce titre, l'inversion des valeurs (la religion en vigueur est un culte satanique) est un parti-pris ironique, amusant et finalement malin. Il décrit notamment tous les moyens utilisés par le pouvoir religieux pour entretenir le fanatisme de ses ouailles et ainsi conserver son pouvoir : rationalisation de la foi (les membres du clergé n'ont de cesse d'argumenter afin de prouver qu'il est logique de croire et illogique de ne pas croire), politique de la terreur, maintien du peuple dans l'ignorance... Dans le contexte de ce fanatisme, les femmes sont particulièrement visées. Elles sont appelées "vases" (dans le sens de destinées à contenir un enfant) et sont accusées de par leur nature même d' attiser le désir des hommes. D'ailleurs, le thème de la sexualité est un autre aspect important de cette société. La sexualité est à la fois tabou (les rapports intimes ne sont autorisés que 2 semaines par an et hors cette période les femmes portent, sur leurs seins et leur sexe, des caches sur lesquels sont inscrits le mot "non") et à la fois débridée (la période des 2 semaines où les rapports sexuels sont autorisés est une orgie continue). En fait, dans cette société, la sexualité est réduite à sa dimension reproductrice, la sexualité amoureuse est interdite. Peut-être aussi Huxley a-t'il un rapport complexe et paradoxal à la sexualité, mélange d'attirance et de répulsion (mais ne connaissant pas encore l'auteur, c'est le 1er que je lis, je ne vais pas faire de conjectures en ce sens). Le livre met un certain temps à démarrer. Le prologue était à mon avis inutile et le récit aurait gagné à s'en passer et à entrer directement dans le cœur du sujet. Autre bémol sur la forme, je ne suis pas convaincue par le choix de la forme scénaristique (heureusement atténuée par l'aspect littéraire des interventions du "récitant", par l'abondance de descriptions et par le peu de dialogues). Mais j'aurais tout de même préféré que le livre soit écrit sous la forme d'un roman classique. Malgré ces petits bémols sur la forme, la richesse et la pertinence du propos font de cette œuvre un très bon livre.Le début du livre nous présente deux hommes travaillant dans le milieu du cinéma essayer de retrouver l'auteur d'un scénario reçu dans les studios. Arrivés à destination, ils apprennent que l'auteur est décédé et finalement décident de nous offrir à la lecture ce scénario. Le scénario (qui ne ressemble d'ailleurs pas tout à fait à un scénario, plus écrit, plus littéraire et moins dialogué) dépeint un monde post-apocalyptique dans lequel seule la Nouvelle-Zélande semble avoir été épargnée. Une expédition scientifique néo-zélandaise explore ce qui reste de l'Amérique. Un membre de l'expédition, le professeur Poole, tombe aux mains d'une horde de survivants. Il découvre alors une société barbare et ignorante. L'auteur livre une dystopie réussie. Tous les maux d'un futur effrayant sont réunis : tyrannie, malformations congénitales (la peur de la bombe atomique est très forte à l'époque où le livre a été écrit et cela se ressent), mépris de la culture (scène de la destruction des livres)... Mais l'aspect que j'ai trouvé le plus intéressant est l'évocation du fanatisme religieux de cette communauté. A ce titre, l'inversion des valeurs (la religion en vigueur est un culte satanique) est un parti-pris ironique, amusant et finalement malin. Il décrit notamment tous les moyens...
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  • Kittiwake 15/09/2013
    Voilà un bien curieux petit opus qui me laisse perplexe. Signé par l'auteur du célébrissime "Meilleur des mondes", il peut être sans équivoque classé parmi le genre post-apocalyptique. La troisième guerre mondiale est terminée depuis longtemps et la planète en est sortie exsangue. Ont échappé au cataclysme une partie de l'Afrique et la nouvelle Zélande. En Afrique on se retrouve sur la planète des singes de Pierre Boule, et cette partie du récit est rapidement évacuée pour faire place à la redécouverte de l'Amérique par une expédition néozélandaise. Ils débarquent dans une Californie habitée par des êtres humains survivants des retombées nucléaires. Ils voient un culte à Bélial, immolent les nouveau-nés mal formés engendrés lors de cérémonies annuelles dévolues aux accouplements, hors la loi le reste du temps. Quant à la forme, elle est assez originale : le récit post-apocalyptique est en fait un scénario retrouvé après avoir été jeté au pilon, et qui nous est proposé après un prologue expliquant les circonstances de sa découverte Et c'est sans doute là que le bât blesse : cela donne vraiment l'impression d'avoir affaire à un brouillon, auquel on a après coup donné un coup de plumeau. L'inégalité entre la partie africaine et la partie américaine est dérangeante. Le style scénario est un prétexte à la licence littéraire par forcément très réussie. Enfin la décadence des adorateurs de Bélial n'a rien de très original C'est très court (120 pages) et la question se pose de savoir si un développement plus consistant aurait compensé l'impression de bâclé qui se dégage de ce récit, qui vient d'être réédité. Voilà un bien curieux petit opus qui me laisse perplexe. Signé par l'auteur du célébrissime "Meilleur des mondes", il peut être sans équivoque classé parmi le genre post-apocalyptique. La troisième guerre mondiale est terminée depuis longtemps et la planète en est sortie exsangue. Ont échappé au cataclysme une partie de l'Afrique et la nouvelle Zélande. En Afrique on se retrouve sur la planète des singes de Pierre Boule, et cette partie du récit est rapidement évacuée pour faire place à la redécouverte de l'Amérique par une expédition néozélandaise. Ils débarquent dans une Californie habitée par des êtres humains survivants des retombées nucléaires. Ils voient un culte à Bélial, immolent les nouveau-nés mal formés engendrés lors de cérémonies annuelles dévolues aux accouplements, hors la loi le reste du temps. Quant à la forme, elle est assez originale : le récit post-apocalyptique est en fait un scénario retrouvé après avoir été jeté au pilon, et qui nous est proposé après un prologue expliquant les circonstances de sa découverte Et c'est sans doute là que le bât blesse : cela donne vraiment l'impression d'avoir affaire à un brouillon, auquel on a après coup donné un coup de plumeau. L'inégalité entre la partie...
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  • lecassin 30/10/2012
    « Temps futurs » Oui, c’est bien dans les temps futurs qu’ Aldous Huxley situe l’action de ce roman, publié en 1949…. Plus exactement en 2108, alors que la terre vit une paix toute relative depuis un siècle ; depuis la fin de la troisième guerre mondiale qui vit les grandes puissances se combattre à grand renfort d’armes nucléaires, chimiques et bactériologiques…La planète est dévastée… L’humanité a subi une irréversible mutation régressive… Le Professeur Poole, un spécialiste néo-zélandais de botanique, dont l'île a été miraculeusement épargnée se rend en Californie pour étudier « l’humanité nouvelle »… Il découvrira une organisation centrée sur le culte de Bélial. Un culte dont les prêtres châtrés président aux cérémonies d’euthanasie des bébés nés difformes et aux accouplements au moment de la période du rut : les hommes et les femmes on régressé dans l’animalité au point qu’ils ne copulent plus que quelques semaines par an ! On observe bien quelques hommes épargnés par ce cycle annuel, les « Chauds » ; capturés, ils sont bannis ou tués. Dans tout cela, le Professeur trouvera l’amour et tentera de se réfugier loin de cette « Ordre Nouveau », à proximité d ‘une ville de « Chauds »… Écrit en 1949, au début de la guerre froide, au moment où l’URSS conduit avec succès des essais de bombe atomique, "Temps futurs" est un ouvrage intéressant. Si l’on s’en tient au premier niveau de lecture, celui du roman d’aventure et de science fiction. Au second degré, il souffre d’un parti pris moralisateur - que ne dénierait pas le nouvel ordre obscurantiste écolo actuel - mais qui m’a un peu gâté le plaisir… Ajoutons à cela une structure bâtie comme un scénario de film… Bon , le procédé n’est pas neuf, qui alourdit sensiblement le déroulement de l’intrigue et autorise bon nombre de digressions lassantes… Malgré tout, une bonne dystopie si l’on parvient à faire fi des réserves ci-dessus. « Temps futurs » Oui, c’est bien dans les temps futurs qu’ Aldous Huxley situe l’action de ce roman, publié en 1949…. Plus exactement en 2108, alors que la terre vit une paix toute relative depuis un siècle ; depuis la fin de la troisième guerre mondiale qui vit les grandes puissances se combattre à grand renfort d’armes nucléaires, chimiques et bactériologiques…La planète est dévastée… L’humanité a subi une irréversible mutation régressive… Le Professeur Poole, un spécialiste néo-zélandais de botanique, dont l'île a été miraculeusement épargnée se rend en Californie pour étudier « l’humanité nouvelle »… Il découvrira une organisation centrée sur le culte de Bélial. Un culte dont les prêtres châtrés président aux cérémonies d’euthanasie des bébés nés difformes et aux accouplements au moment de la période du rut : les hommes et les femmes on régressé dans l’animalité au point qu’ils ne copulent plus que quelques semaines par an ! On observe bien quelques hommes épargnés par ce cycle annuel, les « Chauds » ; capturés, ils sont bannis ou tués. Dans tout cela, le Professeur trouvera l’amour et tentera de se réfugier loin de cette « Ordre Nouveau », à proximité d ‘une ville de « Chauds »… Écrit en...
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