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Un instant d'abandon
Collection : Domaine Français
Date de parution : 04/01/2018
Éditeurs :
10/18

Un instant d'abandon

Collection : Domaine Français
Date de parution : 04/01/2018
L'histoire commence là, dans une ville de bord de mer, en automne. Un homme revient et, avec lui, c'est le passé qui resurgit. Des années plus tôt, il a été... L'histoire commence là, dans une ville de bord de mer, en automne. Un homme revient et, avec lui, c'est le passé qui resurgit. Des années plus tôt, il a été condamné pour un crime, peut-être le plus impardonnable qui soit. Les gens n'ont pas oublié. Il ne revient pas demander... L'histoire commence là, dans une ville de bord de mer, en automne. Un homme revient et, avec lui, c'est le passé qui resurgit. Des années plus tôt, il a été condamné pour un crime, peut-être le plus impardonnable qui soit. Les gens n'ont pas oublié. Il ne revient pas demander pardon. Il veut retrouver au plus âpre de lui-même cet état d'innocence dont on l'a si violemment privé. Mais en finit-on jamais avec ses disparus et le temps d'avant ?

« Son roman témoigne d'une belle maîtrise et d'une inspiration palpitante. » - Delphine Peras, LiRE
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EAN : 9782264072788
Code sériel : 5347
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264072788
Code sériel : 5347
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MesCarnetsLitteraires 07/03/2023
    Encore un roman magnifique pour Philippe Besson ! J'ai frôle le coup de cœur avec ce récit très introspectif qui nous embarque dans les pensées d'un homme abandonné, pestiféré, jugé pour le pire acte au monde. L'ambiance est lourde, sombre, pesante, oppressante. Je n'ai pas vraiment su quoi penser de Thomas. Devais-je le plaindre, le juger, le soutenir ? C'est certainement ce qui fait que ce roman n'est pas un coup de cœur. Mais il se hisse malgré tout dans mon Top 3 car Philippe Besson sait mieux que personne raconter les blessures et les dérives humaines #9829;️
  • Libellule41 06/02/2023
    Il y a dans ce roman une sorte de magie des mots, de ces mots dont la simplicité et la sobriété apparentes cachent une réelle profondeur. En peu de pages, au fil de chapitres courts et bien construits, Philippe Besson évoque l'ambiguïté des relations humaines, l'amour, la solitude extrême, l'angoisse, l'attente, tout, ou presque, ce qui constitue les ferments de la vie. L'histoire racontée dans ce livre est bouleversante par sa dureté. Thomas, après cinq années d'emprisonnement, rentre dans son pays, un village côtier de la Cornouaille anglaise. Il revient là car, dit-il, "il n'a nulle part où aller". L'auteur plante un décor austère, un paysage maritime sans soleil, une maison sans vie. Un village inhospitalier pour ce "revenant" qui ne trouve en effet que peu d'empathie autour de lui. Par petites touches posées discrètement sur le récit comme le feraient des pointillés, ce roman parle de l'ambivalence des choses , de celle des êtres et des sentiments humains. La culpabilité est elle le contraire de l'innocence ? Car, Thomas le sait, bien que non responsable de l'accident mortel qui couta la vie à l'enfant de sa compagne, il n'en est pas moins coupable, coupable d'avoir été... Il y a dans ce roman une sorte de magie des mots, de ces mots dont la simplicité et la sobriété apparentes cachent une réelle profondeur. En peu de pages, au fil de chapitres courts et bien construits, Philippe Besson évoque l'ambiguïté des relations humaines, l'amour, la solitude extrême, l'angoisse, l'attente, tout, ou presque, ce qui constitue les ferments de la vie. L'histoire racontée dans ce livre est bouleversante par sa dureté. Thomas, après cinq années d'emprisonnement, rentre dans son pays, un village côtier de la Cornouaille anglaise. Il revient là car, dit-il, "il n'a nulle part où aller". L'auteur plante un décor austère, un paysage maritime sans soleil, une maison sans vie. Un village inhospitalier pour ce "revenant" qui ne trouve en effet que peu d'empathie autour de lui. Par petites touches posées discrètement sur le récit comme le feraient des pointillés, ce roman parle de l'ambivalence des choses , de celle des êtres et des sentiments humains. La culpabilité est elle le contraire de l'innocence ? Car, Thomas le sait, bien que non responsable de l'accident mortel qui couta la vie à l'enfant de sa compagne, il n'en est pas moins coupable, coupable d'avoir été négligent, mais surtout d'avoir au fond de lui-même voulu une cassure brutale avec sa vie d'avant. La souffrance a t'elle quelque chose à voir avec le remords ? Le rire est -il l'opposé des larmes, ou bien n'est-il souvent là que pour "décorer" la souffrance ? L'homosexualité s'oppose t'elle vraiment à l'hétérosexualité , et où se situe la limite ? l'auteur interpelle sans cesse le lecteur, posant des questions auxquelles chacun apportera peut-être sa réponse. Pour moi, ce roman est un des meilleurs livre de Philippe Besson.
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  • Pivoine57 11/12/2022
    Ce qui fait se gripper la machine... un homme, habitant une petite ville de Cornouailles, un homme sans histoires se marie, avec une jeune fille... ils ont un enfant. L'homme éduque son fils comme s'il en était le père biologique... un jour de tempête, ils partent en mer et le père revient seul, sans l'enfant. C'est vraiment du Besson. La mort est pratiquement toujours là. L'homme est arrêté, jugé, emprisonné, et il purge sa peine. Libéré, il revient à Falmouth et attend. En attendant, il raconte son histoire. À un épicier pakistanais, à une serveuse de bar. Elle tombe amoureuse de lui, est prête à ce qu'il devienne le père de son enfant. La mort de l'enfant précédent a été accidentelle. Mais voilà, L'homme en attend un autre, Luke, compagnon de cellule, qui termine sa peine. À travers des images symboliques (un chapelet de grains de beauté...) on se rend compte qu'il y a une très grande intimité entre les deux compagnons de cellule. Quelque chose d'incroyable et d'imprévisible leur est arrivé... à la faveur... Ce qui fait se gripper la machine... un homme, habitant une petite ville de Cornouailles, un homme sans histoires se marie, avec une jeune fille... ils ont un enfant. L'homme éduque son fils comme s'il en était le père biologique... un jour de tempête, ils partent en mer et le père revient seul, sans l'enfant. C'est vraiment du Besson. La mort est pratiquement toujours là. L'homme est arrêté, jugé, emprisonné, et il purge sa peine. Libéré, il revient à Falmouth et attend. En attendant, il raconte son histoire. À un épicier pakistanais, à une serveuse de bar. Elle tombe amoureuse de lui, est prête à ce qu'il devienne le père de son enfant. La mort de l'enfant précédent a été accidentelle. Mais voilà, L'homme en attend un autre, Luke, compagnon de cellule, qui termine sa peine. À travers des images symboliques (un chapelet de grains de beauté...) on se rend compte qu'il y a une très grande intimité entre les deux compagnons de cellule. Quelque chose d'incroyable et d'imprévisible leur est arrivé... à la faveur d'un hasard... cruel d'ailleurs. Comment cela va-t-il finir ? Comme dans Un homme accidentel? Ou... autrement? Philippe Besson est un romancier qui vous surprend souvent... :-)
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  • Hermiande 24/07/2022
    Falmouth, un village de pêcheurs en Cornouailles, à l'écart des stations balnéaires. Des falaises, la pluie, le vent, le temps qui s'écoule dans une sorte d'immobilisme, un lieu où rien ne change. Tel est le décor que re-découvre un homme emprisonné pendant 5 ans. Il a, par négligence, provoqué la mort de Luke, son fils, noyé un jour de forte tempête. Il se réinstalle dans son ancienne demeure et, au milieu de l'hostilité des habitants, raconte, à deux inconnus compatissants, la déliquescence d'un mariage dans lequel il se fourvoyait, l'enfermenent de la prison, son cheminement de vie plus imposé que choisi et, enfin, sa rencontre avec Luke, son codétenu. Un roman court, fort bien construit.
  • Billie72 05/12/2021
    Ce texte est SUBLIME. Plus encore que ses histoires, j’aime la façon dont Philippe Besson les raconte. D’un roman à l’autre on reconnaît sa plume nostalgique, mélancolique et poétique. Chaque mot est à sa place, chaque phrase pourrait faire l’objet d’une citation. Thomas Sheppard revient dans sa ville natale après cinq années en prison. Il traîne dans son sillage un lourd passé. Personne n'accepte son retour, il fait partie des proscrits. On ne pardonne pas à Falmouth. Les gens y sont économes en gestes et en sentiments. Mais ils se souviennent et ne l’absoudront pas. Dans leurs yeux Thomas est un paria, un monstre. Ce roman est une confession, le récit d’une solitude. Les mots nous font ressentir l’environnement âpre et rude de cette pointe des Cornouailles, où il n’y a pas vraiment de belle saison, où les rideaux des boutiques sont fermés neuf mois sur douze et où la brume est « l’unique certitude ». Dans l’arrière-boutique de l’épicerie, Tom confie à Rajiv l’inanité de son existence jusqu’à la « faute » impardonnable. Et la paradoxale « libération » qu’a représenté l’enfermement. Un après-midi, il raconte à une jeune femme prénommée Betty ses années de prison, l’enfermement et la folie. Betty et Rajiv font comme lui partie des bannis. Eux aussi... Ce texte est SUBLIME. Plus encore que ses histoires, j’aime la façon dont Philippe Besson les raconte. D’un roman à l’autre on reconnaît sa plume nostalgique, mélancolique et poétique. Chaque mot est à sa place, chaque phrase pourrait faire l’objet d’une citation. Thomas Sheppard revient dans sa ville natale après cinq années en prison. Il traîne dans son sillage un lourd passé. Personne n'accepte son retour, il fait partie des proscrits. On ne pardonne pas à Falmouth. Les gens y sont économes en gestes et en sentiments. Mais ils se souviennent et ne l’absoudront pas. Dans leurs yeux Thomas est un paria, un monstre. Ce roman est une confession, le récit d’une solitude. Les mots nous font ressentir l’environnement âpre et rude de cette pointe des Cornouailles, où il n’y a pas vraiment de belle saison, où les rideaux des boutiques sont fermés neuf mois sur douze et où la brume est « l’unique certitude ». Dans l’arrière-boutique de l’épicerie, Tom confie à Rajiv l’inanité de son existence jusqu’à la « faute » impardonnable. Et la paradoxale « libération » qu’a représenté l’enfermement. Un après-midi, il raconte à une jeune femme prénommée Betty ses années de prison, l’enfermement et la folie. Betty et Rajiv font comme lui partie des bannis. Eux aussi portent un secret, une malédiction qui les isolent. Ils sont des survivants. Peut-être Thomas pourrait-il trouver auprès de Betty le repos et la quiétude tant attendues ? Après avoir subi les événements, Thomas reprendra-t-il les rênes de son existence ?
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