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Un seul parmi les vivants
Michel Lederer (traduit par)
Date de parution : 16/05/2019
Éditeurs :
10/18

Un seul parmi les vivants

Michel Lederer (traduit par)
Date de parution : 16/05/2019
 « Un premier roman remarquable et prometteur qui nous embarque en Caroline du Nord, au temps de la prohibition et de la « grande dépression ». La Croix
Caroline du Sud, 1932. Par un soir d’été caniculaire, le vieux shérif Furman Chambers est tiré de son sommeil par un coup de téléphone : deux hommes ont été froidement... Caroline du Sud, 1932. Par un soir d’été caniculaire, le vieux shérif Furman Chambers est tiré de son sommeil par un coup de téléphone : deux hommes ont été froidement abattus à la sortie d’une ancienne auberge qui sert désormais de couverture au trafic d’alcool de Larthan Tull, l’« empereur... Caroline du Sud, 1932. Par un soir d’été caniculaire, le vieux shérif Furman Chambers est tiré de son sommeil par un coup de téléphone : deux hommes ont été froidement abattus à la sortie d’une ancienne auberge qui sert désormais de couverture au trafic d’alcool de Larthan Tull, l’« empereur du bourbon ». Quand Chambers arrive sur les lieux, le nom du coupable circule déjà : Mary Jane Hopewell, un vétéran de la Grande Guerre, qui vit en marge de la société. Mais le shérif, sceptique de nature, décide de mener l’enquête et se retrouve plongé dans une spirale de violence qui va bouleverser le destin de personnages inoubliables.
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EAN : 9782264072313
Code sériel : 5447
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264072313
Code sériel : 5447
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Alcove_Alna 05/09/2021
    Caroline du Sud, 1932. Deux hommes ont été abattus à la sortie d’une ancienne auberge qui sert désormais de couverture au trafic d’alcool de Larthan Tull, le « magnat du bourbon ». Mary Jane Hopewell est vite accusé du meurtre. Le vieux shérif Chambers doute du nom de l’accusé et mène l’enquête. Le lecteur est plongé dans une certaine ambiance, l’alcool, la contrebande, la prohibition. Pas beaucoup d’action mais une certaine noirceur. J’ai trouvé ce roman un peu long, je ne savais pas vraiment où ça allait me mener. Mais, en même temps, impossible de le lâcher, accro à cette noirceur et bien envie de découvrir les personnages si bien décrits, d’en savoir plus sur cette ville.
  • indramandarine 16/02/2021
    Petit roman noir qui se déroule en Caroline de Sud, en 1932, on est en plein dans l’ambiance prohibition et Grande Dépression. Alambics en bord de rivière, dîner mal fréquenté et trafic de bourbons : on a le combo gagnant. On ne sera pas subjugué par l’intrigue mais ce sont les personnages et l’atmosphère qui font de ce roman une lecture particulièrement agréable, en particuliers si on aime cette époque, en littérature (ce qui est mon cas). Chaleur, poussière, shérif au bout du rouleau, usine à textile, champs de maïs. Double meurtre devant un bar clandestin. Suspect porté disparu. Suivez la trace de l’alcool de contrebande.
  • GeorgesSmiley 20/12/2020
    Bourbon, Blues and Blood ! Le shérif Chambers est fatigué, sa femme le presse de prendre sa retraite tandis qu’il hésite… « terrifié à l'idée de l'ennui qui le guetterait tandis qu'il se dirigerait lentement vers ses derniers jours. » Grande Dépression, prohibition, bourbon de contrebande, bootlegger sans scrupules, meurtres en pleine rue, adolescents prêts à tout pour vivre, le décor est bien, très bien, planté. Tout vous prévient que le shérif Chambers va faire une dernière ronde, qu’il va nettoyer les écuries d’Augias avant de passer la main. John Wayne revient, le Wayne de John Ford et, même si nous ne sommes pas à Monument Valley mais en Caroline du Sud, c’est sûr, il va nous régler ça avec sang froid et doigté. Pas tout à fait, finalement. Je vous laisse découvrir comment avec cette galerie de « personnages inoubliables » comme le vante, assez justement, la quatrième de couverture. Un très bon roman sur une époque où chacun luttait à sa façon, avec ses atouts et ses faiblesses, pour survivre. Le slogan est passé de mode même si la réalité est toujours vivace : Struggle for life… Gageons que Jon Sealy a gagné le droit de vivre de sa plume ! « Des... Bourbon, Blues and Blood ! Le shérif Chambers est fatigué, sa femme le presse de prendre sa retraite tandis qu’il hésite… « terrifié à l'idée de l'ennui qui le guetterait tandis qu'il se dirigerait lentement vers ses derniers jours. » Grande Dépression, prohibition, bourbon de contrebande, bootlegger sans scrupules, meurtres en pleine rue, adolescents prêts à tout pour vivre, le décor est bien, très bien, planté. Tout vous prévient que le shérif Chambers va faire une dernière ronde, qu’il va nettoyer les écuries d’Augias avant de passer la main. John Wayne revient, le Wayne de John Ford et, même si nous ne sommes pas à Monument Valley mais en Caroline du Sud, c’est sûr, il va nous régler ça avec sang froid et doigté. Pas tout à fait, finalement. Je vous laisse découvrir comment avec cette galerie de « personnages inoubliables » comme le vante, assez justement, la quatrième de couverture. Un très bon roman sur une époque où chacun luttait à sa façon, avec ses atouts et ses faiblesses, pour survivre. Le slogan est passé de mode même si la réalité est toujours vivace : Struggle for life… Gageons que Jon Sealy a gagné le droit de vivre de sa plume ! « Des soirs pareils, Tull entendait dans sa tête les accents plaintifs du blues de Bessie Smith… On ne pouvait pas dire qu’en approchant de la cinquantaine il vieillissait comme un bon whisky, mais plutôt qu’il s’éventait telle une bière abandonnée sur un comptoir. « Personne sait quand t’es au bout du rouleau », chante Bessie Smith, les paroles les plus sensées que quiconque ait jamais prononcées. On emmène ses amis faire la noce, on leur paye de l’alcool de contrebande, on leur prête de l’argent pour une partie de cartes, mais une fois la bouteille vide, l’argent envolé et les cartes rangées, les amis s’en vont en emportant un bout de votre âme et vous laissent dans votre château à méditer sur la vie et la mort. »
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  • Fanvin54 16/11/2020
    Caroline du Sud, en 1932. Deux hommes morts par balles devant le Hillside Inn, endroit servant de couverture à Larthan Tull pour son trafic d'alcool. Et un coupable tout désigné pour ces meurtres, Mary Jane Hopewell. Mais les choses semblent un peu trop simples pour le shérif Chambers... "Un seul parmi les vivants" est un roman noir d'une très grande sobriété, ce qui est ironique lorsqu'on sait qu'un des principaux protagonistes de l'histoire est, en ces temps de prohibition ... le bourbon. Un breuvage qui attire les convoitises... sauf que chercher à concurrencer le dangereux Larthan Tull dans ses affaires bien établies n'est pas forcément une riche idée, et va être à l'origine d'une spirale destructrice. Le récit est prenant, carré, efficace, les personnages marquants. Une belle réussite indéniablement !
  • Fadette100 09/09/2020
    Un premier roman réussi pour Jon Sealy qui nous entraîne avec ce "Seul parmi les vivants" au fin fond de la Caroline du Sud au coeur de la grande dépression. Nous sommes en 1932, la prohibition est sur le point de s'achever mais les bootleggers règnent en maître sur le trafic de bourbon et le redoutable Larthan Tull impose sa loi sur la petite ville de Bell. Le shérif vieillissant Furman Chambers a bien du mal à faire régner l'ordre et la loi..... Un soir deux jeunes types sont descendus devant le bar de Tull et tout accuse Mary Jane Hopewell un vétéran de 14/18, marginal et gros consommateur de bourbon. Le shérif Chambers doute fort de cette culpabilité. Tous les ingrédients pour un drame qui peu à peu va devenir inévitable au lecteur, sont en place. Sealy s'attarde longuement sur le contexte social et économique, sur le climat pesant de la prohibition, ce qui fait de son ouvrage un roman plus social que policier. La tension monte au fil des pages jusqu'à l'explosion finale. On croise chez Leary des personnages attachants (le shérif Chambers, les deux frangins Quinn et Willie) , de fieffés salauds (Tull, Dock), tous cependant hauts en couleur. Le fantôme... Un premier roman réussi pour Jon Sealy qui nous entraîne avec ce "Seul parmi les vivants" au fin fond de la Caroline du Sud au coeur de la grande dépression. Nous sommes en 1932, la prohibition est sur le point de s'achever mais les bootleggers règnent en maître sur le trafic de bourbon et le redoutable Larthan Tull impose sa loi sur la petite ville de Bell. Le shérif vieillissant Furman Chambers a bien du mal à faire régner l'ordre et la loi..... Un soir deux jeunes types sont descendus devant le bar de Tull et tout accuse Mary Jane Hopewell un vétéran de 14/18, marginal et gros consommateur de bourbon. Le shérif Chambers doute fort de cette culpabilité. Tous les ingrédients pour un drame qui peu à peu va devenir inévitable au lecteur, sont en place. Sealy s'attarde longuement sur le contexte social et économique, sur le climat pesant de la prohibition, ce qui fait de son ouvrage un roman plus social que policier. La tension monte au fil des pages jusqu'à l'explosion finale. On croise chez Leary des personnages attachants (le shérif Chambers, les deux frangins Quinn et Willie) , de fieffés salauds (Tull, Dock), tous cependant hauts en couleur. Le fantôme des grands écrivains du sud plane sur cette oeuvre, Erskine Caldwell, Faulkner mais aussi plus proche de nous Ron Rash. Servi par la traduction toujours impeccable de Michel Lederer (le traducteur maison de Terres D'Amérique) ce roman totalement addictif se lit d'une traite!
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