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Un tramway nommé Désir
Pierre Laville (adapté par), Catherine Fruchon-Toussaint (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 09/11/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Un tramway nommé Désir

Pierre Laville (adapté par), Catherine Fruchon-Toussaint (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 09/11/2017
Blanche, une femme d’une trentaine d’années aux allures de grande dame, arrive dans le quartier français de La Nouvelle-Orléans pour rendre visite à sa soeur Stella. Là, elle découvre que... Blanche, une femme d’une trentaine d’années aux allures de grande dame, arrive dans le quartier français de La Nouvelle-Orléans pour rendre visite à sa soeur Stella. Là, elle découvre que sa cadette a épousé un ouvrier fruste et qu’ils vivent dans un sordide appartement. Après plusieurs semaines de lutte, de... Blanche, une femme d’une trentaine d’années aux allures de grande dame, arrive dans le quartier français de La Nouvelle-Orléans pour rendre visite à sa soeur Stella. Là, elle découvre que sa cadette a épousé un ouvrier fruste et qu’ils vivent dans un sordide appartement. Après plusieurs semaines de lutte, de résistance, de mensonges, le papillon de nuit qu’elle est s’y brûlera les ailes.
De cet infernal ménage à trois, composé de « gens ni bons ni méchants, juste d’individus qui ne se comprennent pas les uns les autres » et à jamais incarné au cinéma par Vivien Leigh, Marlon Brando et Kim Hunter, Tennessee Williams a tiré l’une des pièces majeures du XXe siècle, couronnée du prix Pulitzer.
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EAN : 9782221203743
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221203743
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • frandj 11/04/2023
    J'ai encore un vague souvenir du film d'Elia Kazan (1951), et surtout de la prestation extraordinaire du jeune Marlon Brando. Aujourd'hui je suis tombé sur le texte de la pièce de théâtre éponyme. Tennessee Williams a créé trois personnages très forts, difficiles à oublier: Stanley, un "mâle" sensuel et sans aucun raffinement; son épouse Stella, qui a cet homme dans la peau; et surtout Blanche, une femme exaltée, instable, énigmatique. Elle trouble l'équilibre du couple, en débarquant inopinément chez sa soeur. Cherchant un homme à épouser, elle se révèle mythomane et veut cacher ses secrets. L'auteur insiste sur l'ambiance tropicale de la Nouvelle-Orléans et sur les habitudes de gens simples (les jeux de cartes, l'alcoolisme, la promiscuité). Il évoque le déclassement social et les relations de pouvoir (notamment de l'homme sur la femme). Souvent, on n'est pas loin de la cruauté mentale. le lecteur et (a fortiori) le spectateur ressentent nécessairement un malaise, voulu par l'auteur. Tennessee Williams mène l'action de main de maître. D'ailleurs, il donne des indications extrêmement précises sur la mise en scène de la pièce.
  • MamanPoulpe 08/03/2022
    Un tramway nommé désir de Tennessee Williams L'auteur est l'un de mes dramaturge préféré. Il a un style particulier, celui-là même qui lui a donné ce succès. Il parle de familles de basses conditions, qui souffrent de leurs vies. Dans cette pièce, sa plus connue, celle qui a vraiment assis sa renommé en tant qu'auteur. On rencontre Stella Du Bois qui débarque à la Nouvelle-Orléans. Chez sœur Blanche et le mari de celle-ci Stanley. Elle arrive en se disant ruinée, avec les nerfs à vif. Mais aussi avec des malles pleines de jolies choses. C'est une pièce assez courte, donc vous en dire davantage risquerait de vous gâcher le plaisir. Mais parlons un peu étymologie : Stella, qui vient du latin et signifie étoile. Une étoile naît, vit puis s'éteint. On s'imagine avec ce prénom une personnalité frivole. Elle brille au loin. Blanche, un prénom d'une pureté immaculée. Une virginité d'âme. Stanley, nom slave qui signifie '' se dresser, dans la gloire ''. Donc un personnage fier. J'aime beaucoup décrypter une histoire et son continuum avec les étymologie. Cela apporte de belle lectures, relectures. Vous ne trouvez pas ? #x1f68e; Bref c'est une histoire d'argent, de famille, de sexe. Donc forcément une histoire pleine d'intérêt !
  • Sirenedesmers 15/02/2022
    Blanche étonne, ravit et fatigue. Cette pièce est formidablement écrite. L'intrigue est contrôlée d'une main experte, avec les mots justes. La société américaine y est dépeinte à "merveille", dans ses travers écoeurants. En effet, il faut vraiment s'armer face : -Au racisme présent dans la pièce (je ne compte plus le nombre de fois où le mot "n***e" a été mentionné, où les personnes noires ne portaient pas de prénom où étaient dans la pièce seulement pour servir docilement les personnages, tous blancs et nommés). - Au sexisme (la subordination de la femme à l'homme, de la violence présente dans les propos misogynes). - À la mention d'addictions en tous genres La sororité entre Blanche et Stella marque tout le long du récit, avec l'asymétrie entre Blanche qui s'épanche Et Stella qui est dans la retenue. Les hommes sont durs et ne pensent qu'à leur plaisir, se complaisant dans un statut patriarcal confortable de petits chefs odieux. Les femmes quant à elles pansent les plaies que les hommes leur ont fait. Le décalage social est toujours savoureux, et celui de Blanche avec les habitants du quartier de Stella ne manque pas de piquant. La musique, qui a été pensée par Williams à travers la pièce,... Blanche étonne, ravit et fatigue. Cette pièce est formidablement écrite. L'intrigue est contrôlée d'une main experte, avec les mots justes. La société américaine y est dépeinte à "merveille", dans ses travers écoeurants. En effet, il faut vraiment s'armer face : -Au racisme présent dans la pièce (je ne compte plus le nombre de fois où le mot "n***e" a été mentionné, où les personnes noires ne portaient pas de prénom où étaient dans la pièce seulement pour servir docilement les personnages, tous blancs et nommés). - Au sexisme (la subordination de la femme à l'homme, de la violence présente dans les propos misogynes). - À la mention d'addictions en tous genres La sororité entre Blanche et Stella marque tout le long du récit, avec l'asymétrie entre Blanche qui s'épanche Et Stella qui est dans la retenue. Les hommes sont durs et ne pensent qu'à leur plaisir, se complaisant dans un statut patriarcal confortable de petits chefs odieux. Les femmes quant à elles pansent les plaies que les hommes leur ont fait. Le décalage social est toujours savoureux, et celui de Blanche avec les habitants du quartier de Stella ne manque pas de piquant. La musique, qui a été pensée par Williams à travers la pièce, participe du côté dramatique et insuffle de la force.
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  • Gruizzli 14/10/2021
    J'ai commencé cette pièce parce qu'elle est légendaire, et qu'en six mois j'ai été bassiné pendant des semaines avec ce Tennessee Williams, auteur adulé dans le milieu théâtral, tout comme Shakespeare et Tchekhov, tous deux légendaires dans leurs genres. Alors je me suis jeté à l'eau, j'ai décidé de lire un peu, pour me faire mon propre avis, une pièce de l'auteur. Et quoi de mieux que de commencer par la plus célèbre, la plus jouée et la plus vue ? A la lecture de cette pièce, je crois comprendre son succès non démenti depuis des années maintenant. Et je ne sais trop ce qu’il faut en tirer. Car c’est des personnages étranges, des situations dérangeantes, une fin qui dénote et une morale douteuse. Rien n’est simple et évident, tout semble toujours nous échapper. Qui est bon, qui est honnête, qui est vrai dans cette situation qui nous est toujours étrange. Un couple heureux (?) qui voit venir une sœur dérangée (?), ruinée et malheureuse (?), une tension entre les protagonistes (?), des amours contrariés (?), tout est sujet au doute et aux remises en question. J’ai adoré cette pièce, même si je n’ai fait que la lire, et je rêverais de la voir... J'ai commencé cette pièce parce qu'elle est légendaire, et qu'en six mois j'ai été bassiné pendant des semaines avec ce Tennessee Williams, auteur adulé dans le milieu théâtral, tout comme Shakespeare et Tchekhov, tous deux légendaires dans leurs genres. Alors je me suis jeté à l'eau, j'ai décidé de lire un peu, pour me faire mon propre avis, une pièce de l'auteur. Et quoi de mieux que de commencer par la plus célèbre, la plus jouée et la plus vue ? A la lecture de cette pièce, je crois comprendre son succès non démenti depuis des années maintenant. Et je ne sais trop ce qu’il faut en tirer. Car c’est des personnages étranges, des situations dérangeantes, une fin qui dénote et une morale douteuse. Rien n’est simple et évident, tout semble toujours nous échapper. Qui est bon, qui est honnête, qui est vrai dans cette situation qui nous est toujours étrange. Un couple heureux (?) qui voit venir une sœur dérangée (?), ruinée et malheureuse (?), une tension entre les protagonistes (?), des amours contrariés (?), tout est sujet au doute et aux remises en question. J’ai adoré cette pièce, même si je n’ai fait que la lire, et je rêverais de la voir jouée. Car cette pièce dégage une atmosphère, une ambiance lourde et pesante, chaude et moite comme ces journées d’été dans la Louisiane, là où l’air semble pesant et les moustiques omniprésent. Dans ces quartiers où les hommes travaillent dur et les femmes vivent de peu, dans une ambiance parfois malsaine, où tout peut exploser à chaque instant. C’est une atmosphère de tension, de défi, et rien n’est clair jusqu’au couperet final qui tombera implacablement sur la scène. Ce trio amoureux est décidément inoubliable. Entre Kowalski, homme brut et brutal, excessif jusqu’à être violent, et sa femme douce et précieuse, fille d’une ancienne lignée noble, et sa sœur, toute en extravagance et en futilités, c’est une drôle de famille qui vit sous le même toit. Car qu’est-ce qui s’est joué au final dans cette tragédie ? De l’amour ? Du désir ? De la haine ? Du ressentiment ? Des choses refoulées ? Je ne sais pas. Je pense que l’interprétation est libre maintenant. Chacun sera juge, lecteur ou metteur en scène. La messe est dite, que chacun garde ce qu’il veut. Une pièce détonante, qui m’a fait grande impression. C’est jouissif comme texte, à la fois brut de décoffrage et en même temps parfaitement clair. Mais que de choses derrière ce qui se dit. Une pièce qui en dit bien plus qu’elle ne laisse voir, et je vais la relire, encore une fois, pour trouver ce qu’il faut dedans. Quelque chose en est sorti et m’a heurté. Qu’est-ce que ça m’a plu ! D’autres pièces courtes sont présentes en fin de volumes, mais outre qu’elles n’ont pas le même impact, elles me semblent surtout être des brouillons ou des essais de cette pièce principal, et j’avoue qu’elles sont plus négligeables.
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  • CzarnyPies 03/10/2021
    Un tramway nommé désir est une pièce qui vient d'un main d'un homosexuel qui semble vouloir démontrer que l'amour entr'un homme et une femme est une chose laide et brutale. Je ne suis pas d'accord mais il faut reconnaitre que le texte de Williams possède une grande force de frappe. Ne le lisez pas cette pièce. Téléchargez toute de suite le film réalisé par Elia Kazan qui est un des grandes classiques du cinéma américain. Si la chance vous sourit, vous aurez possiblement un jour l'opportunité de assister à une représentation au théâtre.
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