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Une patiente
Julie Sibony (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 16/02/2023
Éditeurs :
10/18

Une patiente

Julie Sibony (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 16/02/2023
« Dites-moi, mademoiselle Smyth. Qu’est-ce qui vous amène ici ? »
 
1965, Londres. Élevée dans une famille bourgeoise, Veronica est une jeune femme brillante, à l’avenir radieux et tout tracé. Aussi son suicide surprend-il son entourage. À commencer par sa jeune... 1965, Londres. Élevée dans une famille bourgeoise, Veronica est une jeune femme brillante, à l’avenir radieux et tout tracé. Aussi son suicide surprend-il son entourage. À commencer par sa jeune sœur, pour qui l’incompréhension est totale. Jusqu’au jour où elle découvre le cas de « Dorothy » dans le livre... 1965, Londres. Élevée dans une famille bourgeoise, Veronica est une jeune femme brillante, à l’avenir radieux et tout tracé. Aussi son suicide surprend-il son entourage. À commencer par sa jeune sœur, pour qui l’incompréhension est totale. Jusqu’au jour où elle découvre le cas de « Dorothy » dans le livre d’un célèbre psychanalyste, Collins Braithwaite. Et y reconnaît, sans doute possible, la vie de Veronica. Pour en savoir plus, elle décide d’entamer une thérapie auprès de Braithwaite, sous une fausse identité : Rebecca Smyth. S’engage alors entre elle et le thérapeute un jeu aussi pervers que passionnant, à l’issue incertaine.
Jouant avec une rare maestria sur la frontière entre fiction et réalité, il piège ses personnages et ses lecteurs dans un labyrinthe de faux-semblants aux dimensions vertigineuses. Pour notre plus grand plaisir.
 
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EAN : 9782264081360
Code sériel : 05836
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081360
Code sériel : 05836
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • KhalyBouquine 14/06/2023
    UNE PATIENTE, Graeme Macrae Burnet Publié chez @sonatineeditions ✒️Un roman comme j’en ai rarement lu, entre fiction et réalité, assez perturbant, toujours sur le fil. Jusqu’au bout j’avais le crâne complètement troublé. La préface de l’auteur explique sa démarche et ce qui l’a poussé à débuter ce roman : la réception de carnets d’une patiente anonyme ayant consulté un célèbre psychothérapeute. 🔎Le récit est alterne entre : -Le récit romancé de la «vraie » vie du psychothérapeute anglais, Colin Braithwaite assez farfelu qui aurait eu un petit succès, grâce à « l’antithérapie » dans les années 60 avant une descente aux Enfers médiatique. Fasciné par son histoire l’auteur nous la relate. - Les carnets (les fameux reçu par l’auteur) , quelque peu modifiés d’une patiente qui aurait consulté le psychothérapeute. La patiente cherche à découvrir ce qui aurait poussé sa soeur à se suicider, sachant que cette dernière a consulté Colin Braithwaite avant ce drame. 📍« La patiente » aborde des sujets comme la figure de la Femme durant ses années là, la question de l’ego, du Moi, mais surtout des apparences. Un livre qui pose question.Un thriller psychologique assez particulier. La 4ème nous parle même d’un roman Hitchcockien ! • •
  • BenedicteBiblio 31/03/2023
    La promesse d’un thriller psychologique au temps du Swinging London. Une couverture à la Hitchcock. Tels étaient, sur le papier, les ingrédients qui me mettaient l’eau à la bouche. Je ressors malheureusement de cette lecture avec un ressenti mitigé : ce roman écossais n’a pas réussi à me séduire. Si j’ai apprécié suivre le cheminement de son héroïne, j’ai trouvé le tout quelque peu brouillon et inachevé. Londres, dans les années 60. Suite au décès de sa sœur aînée plus que brillante, une jeune femme entreprend d’enquêter sur les raisons de ce suicide inattendu et plus que soudain. Elle en est persuadée : Veronica a mis fin à ses jours suite à ses consultations avec un thérapeute alors dans le vent, le Dr Braithwaite. Notre héroïne se construit un personnage (sous le nom de Rebecca Smyth) afin d’enquêter, à sa manière, jusqu’à perdre pied lorsque cette nouvelle identité semble prendre le dessus sur tout le reste. Plutôt bien écrit, ce roman se lit facilement. Le lecteur assiste ici à une double narration : certains chapitres nous plongent dans le quotidien de Rebecca, tandis que d’autres nous font découvrir le parcours d’un pseudo psychothérapeute aux méthodes plutôt douteuses. Si le Dr Collins Braithwaite reste un personnage fictif, il n’en fait pas moins froid dans le dos. Drogue ; manipulation ; comportements sexistes, il ne ressemble pas vraiment à l’image que l’on pourrait se faire du thérapeute idéal. Il évoque surtout les charlatans (non diplômés) qui courent encore parfois les rues. Glaçant ! Peu à peu, nous assistons à la mise en lumière des fragilités et failles de l’héroïne. J’ai trouvé son portrait plutôt touchant, et je dois dire que c’est ce qui m’a fait tenir pour aller jusqu’au bout de ce roman. Via quelques flash-back, l’auteur réussit à tisser une toile où l’on se questionne sur le vécu profond de l’héroïne et sur ce qui l’anime. Pour moi, Une patiente ne tient cependant pas toutes ses promesses. Là où je m’attendais à un face-à-face haletant entre une jeune femme et son thérapeute, les rendez-vous tiennent finalement peu de place dans le roman. De même, le suicide de Veronica qui est censée être la pièce maîtresse de l’intrigue finit par rester sans réponse. J’en attendais donc beaucoup plus. Vous l’aurez compris, ma rencontre avec Une patiente peut être qualifiée de rendez-vous manqué. L’écriture fluide, le voyage dans les sixties ainsi que le portrait psychologique de l’héroïne sauvent heureusement le tout, mais ne parviennent pas à effacer mon ressenti mi-figue, mi-raisin.La promesse d’un thriller psychologique au temps du Swinging London. Une couverture à la Hitchcock. Tels étaient, sur le papier, les ingrédients qui me mettaient l’eau à la bouche. Je ressors malheureusement de cette lecture avec un ressenti mitigé : ce roman écossais n’a pas réussi à me séduire. Si j’ai apprécié suivre le cheminement de son héroïne, j’ai trouvé le tout quelque peu brouillon et inachevé. Londres, dans les années 60. Suite au décès de sa sœur aînée plus que brillante, une jeune femme entreprend d’enquêter sur les raisons de ce suicide inattendu et plus que soudain. Elle en est persuadée : Veronica a mis fin à ses jours suite à ses consultations avec un thérapeute alors dans le vent, le Dr Braithwaite. Notre héroïne se construit un personnage (sous le nom de Rebecca Smyth) afin d’enquêter, à sa manière, jusqu’à perdre pied lorsque cette nouvelle identité semble prendre le dessus sur tout le reste. Plutôt bien écrit, ce roman se lit facilement. Le lecteur assiste ici à une double narration : certains chapitres nous plongent dans le quotidien de Rebecca, tandis que d’autres nous font découvrir le parcours d’un pseudo psychothérapeute aux méthodes plutôt douteuses. Si le Dr Collins Braithwaite...
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  • Givry 26/03/2023
    L'auteur commence ce roman en nous confiant son intérêt pour un psychiatre à la réputation sulfureuse. Un de ses lecteurs, ayant eu connaissance de cet intérêt, va lui remettre cinq cahiers d'une femme ayant fréquenté ce psychiatre. Ces cahiers constituent une partie du roman, car ils sont entrecoupés de descriptions de la vie du psychiatre. La femme a eu une soeur, Véronica qui s'est suicidée en sortant de sa consultation chez le fameux psy. Elle, on ne sait pas son prénom, décide d'enquêter pour comprendre ce geste, sa soeur ayant tout pour être heureuse a priori. Sous le nom de Rebecca, l'héroïne se rend à la consultation elle aussi. le choix du prénom d'emprunt n'est pas anodin, elle est une grande lectrice de Daphné du Maurier. Les cahiers sont bien surprenants, la normalité n'est pas là où on l'attendrait. On assiste, avec un coupable délice, aux séances de notre héroïne, elle oscille sans cesse entre sa vérité et celle de son personnage inventé pour se dissimuler. L'idée de s'inventer une vie pour savoir la vérité est excellente. Les passages sur la vie du psy sont sur un registre admiratif. Ils montrent comment une réputation se gagne par une succession de provocations. Sa carrière a commencé au sortir de la seconde guerre mondiale, la pruderie règne encore dans la société anglaise, terreau idéal pour ce genre d'ascension sociale. Pour conclure, les deux héros de ce roman ont en commun d'inventer leur vie, même si lui est complètement décomplexé sur le sexe, la drogue et autre et que la femme se situe à son opposé exact. La première partie est brillante et légère en même temps, la fin s'avère amère, voire difficile.L'auteur commence ce roman en nous confiant son intérêt pour un psychiatre à la réputation sulfureuse. Un de ses lecteurs, ayant eu connaissance de cet intérêt, va lui remettre cinq cahiers d'une femme ayant fréquenté ce psychiatre. Ces cahiers constituent une partie du roman, car ils sont entrecoupés de descriptions de la vie du psychiatre. La femme a eu une soeur, Véronica qui s'est suicidée en sortant de sa consultation chez le fameux psy. Elle, on ne sait pas son prénom, décide d'enquêter pour comprendre ce geste, sa soeur ayant tout pour être heureuse a priori. Sous le nom de Rebecca, l'héroïne se rend à la consultation elle aussi. le choix du prénom d'emprunt n'est pas anodin, elle est une grande lectrice de Daphné du Maurier. Les cahiers sont bien surprenants, la normalité n'est pas là où on l'attendrait. On assiste, avec un coupable délice, aux séances de notre héroïne, elle oscille sans cesse entre sa vérité et celle de son personnage inventé pour se dissimuler. L'idée de s'inventer une vie pour savoir la vérité est excellente. Les passages sur la vie du psy sont sur un registre admiratif. Ils montrent comment une réputation se gagne par une succession de provocations. Sa...
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  • Waterlyly 13/03/2023
    Lorsque Veronica se suicide, sa sœur est convaincue que ce sont les thérapies du docteur Braithwaite qui l’ont poussée à bout. Elle va alors décider de se faire passer pour Rebecca Smyth, et demander rendez-vous chez ce thérapeute, pour tenter de découvrir la vérité. Il va alors s’ensuivre une confrontation faite de faux-semblants entre la jeune femme et son thérapeute. Il s’agit ici d’un roman psychologique du début à la fin. Il ne faut donc surtout pas s’attendre à de l’action, sous peine de se retrouver fortement déçus. Par contre, si vous aimez les romans dans lesquels la psychologie des protagonistes est décortiquée, je ne peux que vous conseiller cette lecture. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé cette lecture, qui nous montre les méandres des pensées de Rebecca. L’analyse psychologique est fine, et tout nous est narré selon sont point de vue puisque les carnets sont rédigés par elle-même. Ces carnets sont entrecoupés par des passages de la vie de Braithwaite, et l’on oscille donc entre le quotidien de Rebecca et celui de son thérapeute. J’ai assisté avec appréhension la manière dont Rebecca paraît perdre pied, en d’assimilant peu à peu a une nouvelle identité. La plume est très fluide. Comme je l’ai dit précédemment, tout passe par la psychologie et il y a donc très peu d’action. Malgré tout, cela se lit très rapidement. Un roman qui explore la psyché de la protagoniste et dans lequel l’action ne tient pas sa place, puisque tout réside dans la psychologie. À découvrir.Lorsque Veronica se suicide, sa sœur est convaincue que ce sont les thérapies du docteur Braithwaite qui l’ont poussée à bout. Elle va alors décider de se faire passer pour Rebecca Smyth, et demander rendez-vous chez ce thérapeute, pour tenter de découvrir la vérité. Il va alors s’ensuivre une confrontation faite de faux-semblants entre la jeune femme et son thérapeute. Il s’agit ici d’un roman psychologique du début à la fin. Il ne faut donc surtout pas s’attendre à de l’action, sous peine de se retrouver fortement déçus. Par contre, si vous aimez les romans dans lesquels la psychologie des protagonistes est décortiquée, je ne peux que vous conseiller cette lecture. Pour ma part, j’ai beaucoup aimé cette lecture, qui nous montre les méandres des pensées de Rebecca. L’analyse psychologique est fine, et tout nous est narré selon sont point de vue puisque les carnets sont rédigés par elle-même. Ces carnets sont entrecoupés par des passages de la vie de Braithwaite, et l’on oscille donc entre le quotidien de Rebecca et celui de son thérapeute. J’ai assisté avec appréhension la manière dont Rebecca paraît perdre pied, en d’assimilant peu à peu a une nouvelle identité. La plume est très fluide. Comme je l’ai dit...
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  • Aujardinsuspendu 13/09/2022
    Rebecca Smythe, patiente de Collins Braithwaite, souhaite enquêter sur la mort suspecte de sa sœur qui était également patiente de Collins. Elle le soupçonne d’être plus ou moins impliqué dans son décès et tout du moins de savoir quelque chose. Au fur et à mesure des pensées de Rebecca, livrées sous forme de carnets, on comprend qu’elle-même souffre de troubles de la personnalité et que le sulfureux Collins possède également des zones d’ombres. L’auteur nous offre un duo patient-psychothérapeute détonant. J’ai beaucoup aimé suivre les carnets de Rebecca qui nous livre ses pensées, son enfance et aussi sa vie actuelle. C’est un roman où les points de vue s’alternent et dans lequel la vérité est bien cachée.
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