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Une très légère oscillation
Collection : Aventure Humaine
Date de parution : 06/09/2018
Éditeurs :
Pocket

Une très légère oscillation

Collection : Aventure Humaine
Date de parution : 06/09/2018
« Un journal intime est une entreprise de lutte contre le désordre. Sans lui, comment contenir les hoquets de l’existence ? Toute vie est une convulsion : une semaine se... « Un journal intime est une entreprise de lutte contre le désordre. Sans lui, comment contenir les hoquets de l’existence ? Toute vie est une convulsion : une semaine se passe au soleil, une autre dans l’ombre, un mois dans la paix, un autre sur la crête.
Tout cela ne fait...
« Un journal intime est une entreprise de lutte contre le désordre. Sans lui, comment contenir les hoquets de l’existence ? Toute vie est une convulsion : une semaine se passe au soleil, une autre dans l’ombre, un mois dans la paix, un autre sur la crête.
Tout cela ne fait pas un destin, mais un effroyable battement, une trémulation de cauchemar.
Le journal est la bouée de sauvetage dans l’océan de ces errements.
Chaque soir, on y revient.
On lui voue sa fidélité.
Et grâce à lui une ligne se dessine, la vibration s’apaise en une très légère oscillation. »
Sylvain Tesson

« Un merveilleux livre. Chaque page dévoile des trésors de poésie et des mots d’esprit lumineux. » Lucas Bretonnier – Le Parisien

« Toujours avec le même esprit dans ses bagages : la curiosité, cette capacité à s’émerveiller de toutes petites choses, et son talent pour raconter. » Mohammed Aïssaoui – Le Figaro littéraire
 
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EAN : 9782266285285
Code sériel : 17227
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266285285
Code sériel : 17227
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Par petites touches, avec son écriture limpide et son regard décalé, Sylvain Tesson imprime une très légère oscillation intérieure à nos certitudes. Combien de livres peuvent se targuer de cela ? » L’Express
« Sylvain Tesson regarde et raconte tout cela avec une érudition impressionnante, une lucidité et un humour cinglants et une plume d’une élégance rare. » RTL
« Sylvain Tesson emprunte d’autres chemins, mais toujours avec le même esprit dans ses bagages : la curiosité, cette capacité à s’émerveiller de toute petite chose, et son talent pour raconter. » Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire
« Son journal intime (2014-2017) entre échappée belle et repliement sur soi » Marie-Laure Delorme, Le JDD
« Un merveilleux livre. Chaque page dévoile des trésors de poésie et des mots d'esprit lumineux. » Lucas Bretonnier, Le Parisien
« Tesson n'a de cesse de rechercher cette position d'extériorité par rapport à la société humaine, de proximité avec la nature. » Alexandre Lacroix, Philosophie Magazine
« Il y a aussi chez Sylvain Tesson un côté Papiers collés de Georges Perros, sublimes bribes et morceaux où les angoisses côtoient l’apaisement. Sylvain Tesson est un maître de vie désarçonné. Un émerveillé. » France 2 – « On n’est pas couché »
« Un penseur de haute altitude. » Aleteia.org
« Un journal où la beauté côtoie l'humour et la saillie. » Maxime Maillard, Le Courrier de Genève

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RChris 31/01/2022
    Cher Sylvain, Apparemment nos lectures divergent. En effet, ces auteurs que vous citez sont hors de portée de ma bibliothèque… Essenine, Nicolas Cavaillès, Reinhold Messner, Cortazar, Lachenal, Michel Eltchaninoff, Cyntia Fleury, Karinthy, Yves Gibeau, Peter Sloterdijk, Sébastien Lapaque, Roger Stéphane, Alain Braconnier, Ambrose Bierce, Henri Mendras, Clausewitz, Fernand Pessoa, Paul Veyne, Vladimir Tendriakov, Jacques Salgon, Tom Reiss, Eugène Nicole, Vladimir Arzeniev, Erri de Luca, Bazaroff de Tourgueniev, Pierre Kropotkine, Nicolas Berdiaev, Victor Segalen. Nos vocabulaires sont différents mais je n’ai pas une personnalité hyaline ! (cf. citation en plus des 280 autres). Je ne voyage pas à travers des déserts, des terres ingrates et gelées. Je ne batifole pas sur les toits et encore moins sur celui de Chamonix d’où vous tombâtes. Et pourtant, j’aime votre côté décalé, hors norme, borderline. Aussi ne pouvais-je qu’aimer lire votre journal. Bon, nous sommes d'accord, il est un peu foutraque cet écrit de janvier 2014 au printemps 2017, c’est bien ”une entreprise de lutte contre le désordre", avec des pensées libres d’un homme libre, des sautes du coq à l'âne, des réflexions politico-socio-écologiques et des aphorismes pas piqués des vers. J’ai retrouvé la magie du verbe de vos interviews. Vous m’avez sensibilisé à vos coups de gueule, vous m’avez ouvert votre horizon à la rencontre de vos "trémulations de cauchemar”. Cher Sylvain, Apparemment nos lectures divergent. En effet, ces auteurs que vous citez sont hors de portée de ma bibliothèque… Essenine, Nicolas Cavaillès, Reinhold Messner, Cortazar, Lachenal, Michel Eltchaninoff, Cyntia Fleury, Karinthy, Yves Gibeau, Peter Sloterdijk, Sébastien Lapaque, Roger Stéphane, Alain Braconnier, Ambrose Bierce, Henri Mendras, Clausewitz, Fernand Pessoa, Paul Veyne, Vladimir Tendriakov, Jacques Salgon, Tom Reiss, Eugène Nicole, Vladimir Arzeniev, Erri de Luca, Bazaroff de Tourgueniev, Pierre Kropotkine, Nicolas Berdiaev, Victor Segalen. Nos vocabulaires sont différents mais je n’ai pas une personnalité hyaline ! (cf. citation en plus des 280 autres). Je ne voyage pas à travers des déserts, des terres ingrates et gelées. Je ne batifole pas sur les toits et encore moins sur celui de Chamonix d’où vous tombâtes. Et pourtant, j’aime votre côté décalé, hors norme, borderline. Aussi ne pouvais-je qu’aimer lire votre journal. Bon, nous sommes d'accord, il est un peu foutraque cet écrit de janvier 2014 au printemps 2017, c’est bien ”une entreprise de lutte contre le désordre", avec des pensées libres d’un homme libre, des sautes du coq à l'âne, des réflexions politico-socio-écologiques et des aphorismes pas piqués des vers. J’ai retrouvé la magie du verbe de vos interviews. Vous m’avez sensibilisé à vos coups de gueule,...
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  • lalahat 11/11/2021
    Une très légère oscillation est un texte intime puisqu'il s'agit du journal de Sylvain Tesson de 2014 à 2017. Il nous fait partager ces quelques années et les évènements qui les ont marquées. Pour l'auteur, le plus grave est sa chute en août 2014 alors qu'il escaladait un immeuble après une soirée trop arrosée. Il donne sens à ce qui lui est arrivé, trouve du positif là où d'autres auraient pu se laisser aller à l'abattement. Il se relève petit à petit et met à profit le moment de pause qui lui est imposé. Le printemps 2014 est aussi assombri par la mort de sa mère. Il est beaucoup question de Daech et d'islamisme avec l'attentat de Charlie hebdo en 2015. Sylvain Tesson a lu le Coran et en cite des versets qui donnent froid dans le dos. Il pause la question, toujours d'actualité, de la laïcité. L'auteur, grâce à une distance salutaire, met beaucoup d'humour et d'ironie dans ses réflexions souvent philosophiques. Il sort même des limites temporelles de son journal pour donner sa vision du futur du pays. La richesse de son texte vient de ce qu'il va au-delà d'une simple narration des faits. L'étendue de sa culture et de ses expériences permet à l'auteur des commentaires bien nourris. Il ne faut surtout pas faire l'impasse sur l'introduction de l'auteur. Il y explique les avantages à tenir un journal et nous éclaire sur le titre au premier abord énigmatique d'Une très légère oscillation. Une très légère oscillation est un texte intime puisqu'il s'agit du journal de Sylvain Tesson de 2014 à 2017. Il nous fait partager ces quelques années et les évènements qui les ont marquées. Pour l'auteur, le plus grave est sa chute en août 2014 alors qu'il escaladait un immeuble après une soirée trop arrosée. Il donne sens à ce qui lui est arrivé, trouve du positif là où d'autres auraient pu se laisser aller à l'abattement. Il se relève petit à petit et met à profit le moment de pause qui lui est imposé. Le printemps 2014 est aussi assombri par la mort de sa mère. Il est beaucoup question de Daech et d'islamisme avec l'attentat de Charlie hebdo en 2015. Sylvain Tesson a lu le Coran et en cite des versets qui donnent froid dans le dos. Il pause la question, toujours d'actualité, de la laïcité. L'auteur, grâce à une distance salutaire, met beaucoup d'humour et d'ironie dans ses réflexions souvent philosophiques. Il sort même des limites temporelles de son journal pour donner sa vision du futur du pays. La richesse de son texte vient de ce qu'il va au-delà d'une simple narration des faits. L'étendue de sa culture et...
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  • Montecristof 10/07/2021
    Un soir de beuverie, au sommet d'un défi dérisoire, Tesson a lâché prise et failli tirer sa révérence. C'était en 2014, avant que ne brûle la sacrée flèche de Notre-Dame. Il a repris du poil de la bête, aidé en cela par la médecine et les soignants, certes (qu'il remercie en termes très justes et très utiles), mais en serrant les dents plus souvent qu'à son tour, à coup sûr : gravir plusieurs fois par semaine les marches jusqu'au sommet de la cathédrale, pas évident au sortir d'une hémiplégie, en effet ! Respect pour ça. Respect aussi pour la gamberge, les mots captés par lui au fil de ses errances de privilégié nanti, de nerveux hypercultivé, d'extra-lucide arpenteur de défis romantiques, de géographe scrutateur de nos vanités. Dans ces ascensions, les poses sont pour lui une occasion de nous régurgiter une poignée d'aphorismes inspirés, reflets de ses élans caustiques mélancoliques, souvent percutants. Grand bien nous fasse... Un peu trop souvent peut-être (à mon goût en tous cas) il focalise sur le dégoût que lui inspire le salafisme et l'"extemislam" fanatisant... La conscience des nuisances de l'"homo detritus", ce prédateur prolifique, est omniprésente. Elle ne l'a pas empêché, elle ne l'empêche toujours pas de survoler sans cesse le monde par nous dégradé, dans des avions long-courriers. Que ces flèches gavées d'énergie fossile saturent l'éther de nos haleines pollueuses autant que des émanations du kérosène mal brûlé, il n'en parle pas trop. C'est la principale incohérence qui me gène chez ce pessimiste forcené, revenu de tout et néanmoins avide d'extrême tant qu'il est encore accessible... Mais sa principale qualité c'est son style, sa verve poétique, et la hauteur de vue (normal pour un grimpeur impénitent) que nourrit sa grande et éclectique culture. Un soir de beuverie, au sommet d'un défi dérisoire, Tesson a lâché prise et failli tirer sa révérence. C'était en 2014, avant que ne brûle la sacrée flèche de Notre-Dame. Il a repris du poil de la bête, aidé en cela par la médecine et les soignants, certes (qu'il remercie en termes très justes et très utiles), mais en serrant les dents plus souvent qu'à son tour, à coup sûr : gravir plusieurs fois par semaine les marches jusqu'au sommet de la cathédrale, pas évident au sortir d'une hémiplégie, en effet ! Respect pour ça. Respect aussi pour la gamberge, les mots captés par lui au fil de ses errances de privilégié nanti, de nerveux hypercultivé, d'extra-lucide arpenteur de défis romantiques, de géographe scrutateur de nos vanités. Dans ces ascensions, les poses sont pour lui une occasion de nous régurgiter une poignée d'aphorismes inspirés, reflets de ses élans caustiques mélancoliques, souvent percutants. Grand bien nous fasse... Un peu trop souvent peut-être (à mon goût en tous cas) il focalise sur le dégoût que lui inspire le salafisme et l'"extemislam" fanatisant... La conscience des nuisances de l'"homo detritus", ce prédateur prolifique, est omniprésente. Elle ne l'a pas empêché, elle ne l'empêche toujours pas...
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  • Wyoming 21/03/2020
    Sylvain Tesson considère son journal, présenté dans ce livre de janvier 2014 au printemps 2017, comme "la bouée de sauvetage dans l'océan des errements". Une nouvelle fois, j'ai très largement adhéré à son texte qui, au fil d'événements collectifs ou personnels, passe en revue des situations très variées dans lesquelles m'ont paru dominer quelques tendances. D'abord, le respect de la terre, de la nature, de l'animal, de l'humain, même si ce dernier se présente trop souvent comme le destructeur des trois premières. L'écologie de Sylvain est simple, propre, précise, étayée par des exemples pas toujours négatifs en divers endroits du monde. Ensuite, le voyage et l'apparition de quelques contradictions superbes magnifiquement étayées. J'aime entendre un grand voyageur tel que Sylvain dire que finalement il faudrait admirer ce qui est tout proche de nous, quasiment dans un rayon pouvant se parcourir à pied. Pas facile quand même si on vit au sein d'une mégapole dans laquelle on verra pas le bleu et le blanc des calanques de Cassis qu'il célèbre magnifiquement. Donc, ne pas prendre au premier degré sa suggestion mais y réfléchir certainement avant de partir vers le dépaysement quelquefois illusoire et regarder si bien plus près des merveilles ne nous attendent pas paisiblement. Egalement, sa désespérance devant la saturation des technologies, internet, téléphone mobile dernier modèle, frénésie de "prendre" des photographies sans se donner le temps d'observer l'image qui s'offre à nos yeux. Elle est quelquefois très changeant, donc prendre le temps de s'arrêter, observer, méditer devant les évolutions de la lumière sur la pierre, à travers les arbres, au bord des fleuves, vers les sommets des montagnes ou sous les voûtes de modestes églises de campagne. Aussi, malgré son goût pour la solitude, son respect et sa compassion envers tous les humains, sauf ceux qui au nom d'idéologies détruisent sauvagement les autres. Son livre recèle de très belles phrases sur les réfugiés, les enfants victimes de malheurs, avec des références historiques toujours appropriées. Enfin, peut-être sa contradiction majeure entre son athéisme affirmé et sa fréquentation de lieux tels qu'abbayes, églises, cathédrale, particulièrement Notre-Dame de Paris, dont les marches ont été les actrices silencieuses de sa rééducation après son accident. Les références à la personne de Jésus ne sont pas non plus anodines. Je crois qu'il est touché, comme nous tous, par une certaine grâce, indéfinissable, qu'il ne rejette pas. Et, pour terminer, ses aphorismes qui oscillent entre du très bon et du très léger, dans lesquels chacun doit finalement trouver son compte. J'ai toujours du mal à quitter un livre de Sylvain Tesson, son vocabulaire recherché, ses phrases ciselées, qu'elles célèbrent la montagne ou la mer, la nature, les arbres qui sont à plusieurs reprises évoqués dans ce texte qui est vraiment, à mon goût, une très belle lecture. Sylvain Tesson considère son journal, présenté dans ce livre de janvier 2014 au printemps 2017, comme "la bouée de sauvetage dans l'océan des errements". Une nouvelle fois, j'ai très largement adhéré à son texte qui, au fil d'événements collectifs ou personnels, passe en revue des situations très variées dans lesquelles m'ont paru dominer quelques tendances. D'abord, le respect de la terre, de la nature, de l'animal, de l'humain, même si ce dernier se présente trop souvent comme le destructeur des trois premières. L'écologie de Sylvain est simple, propre, précise, étayée par des exemples pas toujours négatifs en divers endroits du monde. Ensuite, le voyage et l'apparition de quelques contradictions superbes magnifiquement étayées. J'aime entendre un grand voyageur tel que Sylvain dire que finalement il faudrait admirer ce qui est tout proche de nous, quasiment dans un rayon pouvant se parcourir à pied. Pas facile quand même si on vit au sein d'une mégapole dans laquelle on verra pas le bleu et le blanc des calanques de Cassis qu'il célèbre magnifiquement. Donc, ne pas prendre au premier degré sa suggestion mais y réfléchir certainement avant de partir vers le dépaysement quelquefois illusoire et regarder si bien plus près des merveilles ne nous attendent pas...
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  • Blandine2 17/03/2020
    J'ai découvert l'écriture de Tesson avec "la Panthère des neiges" que j'avais adoré. Il se trouve que j'avais ce livre-ci à la maison, qui attendait sagement depuis longtemps... Décidemment, j'aime bien l'écriture de Tesson. Ce livre ressemble davantage à un journal , et on passe délicieusement, de manière badine et primesautière, d'un sujet à l'autre. On se régale de ces aphorismes et on apprends quelque chose à chaque page. Un livre que je recommande pour passer agréablement ces longs moments de confinement...
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