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Une vie de boy
Date de parution : 19/09/2006
Éditeurs :
Pocket

Une vie de boy

Date de parution : 19/09/2006

Un jeune Noir élevé par un Père Blanc a pris, à l'instar de son maître, l'habitude de tenir un journal. Dès lors, il enregistre tout ce qui se passe dans...

Un jeune Noir élevé par un Père Blanc a pris, à l'instar de son maître, l'habitude de tenir un journal. Dès lors, il enregistre tout ce qui se passe dans le milieu des colons où, à la mort du Père Blanc, il est devenu le « boy » de l'administrateur...

Un jeune Noir élevé par un Père Blanc a pris, à l'instar de son maître, l'habitude de tenir un journal. Dès lors, il enregistre tout ce qui se passe dans le milieu des colons où, à la mort du Père Blanc, il est devenu le « boy » de l'administrateur des colonies, le « commandant » de l'endroit. Rien ne lui échappe. Il découvre deux mondes nouveaux, foncièrement différents, aveuglés par leurs préjugés, et amenés à coexister : le Quartier Noir, un village pauvre dans la ville, la Résidence, une ville opulente où vivent les Blancs.

Mêlé à tous, il rapporte les actes et les conversations de ses maîtres et de leurs amis, les jugements de ses camarades domestiques, les drames et les passions des uns et des autres.

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EAN : 9782266169288
Code sériel : 791
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266169288
Code sériel : 791
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Auriane_el 16/06/2023
    Pour ma part, j’ai aimé la simplicité poétique du roman et sa capacité à nous entrainer dans son univers tragique. Il s’agit du récit de la vie d'un "boy" à l'époque coloniale qui est relaté depuis son journal aux caractéristiques intimes. Nous rentrons dans l’intimité de Toundi, le personnage principal. Nous subissons silencieusement avec lui les oppressions de son père, des missionnaires puis des colons. L’époque est marqué par le rapport de force entre les colons et les indigènes. On y voit la fascination mutuelle de la différence de culture mais chacun demeure à sa place. Sans rentrer en profondeur, l’auteur survole quelques faits sans doute pour nous laisser une marge d’imagination. Un classique à certainement lire, mais seulement quand on ne se laisse pas abattre par la tristesse. Non, ce n’est pas un roman heureux ^^ Vous voyez ce moment où vous pensez que l’acteur du film est stupide parce qu’il fonce tête baissé droit dans le piège. C’est exactement le sentiment qui m’a animé pendant toute ma lecture. Ferdinand OYONO décédé en 2010 est un grand littéraire reconnu de son pays le Cameroun.
  • TiboLexie 21/02/2021
    A la suite d'une dispute avec son père, Toundi se retrouve sous la protection d'un Père Blanc à la mission catholique. Ce dernier l'initie notamment à langue française avant de décéder brutalement. Désormais livré à lui-même, le jeune garçon devient "le boy" du commandant. Un poste idéal pour observer les us et coutumes des colons et de ceux qui gravitent autour d'eux. Un livre sur l'apprentissage de la vie à une époque charnière d'une colonie sous administration française. Instructif mais par endroits survolés.
  • BachirCamara 30/12/2020
    #xD835#xDDE8#xD835#xDDFB #xD835#xDDF9#xD835#xDDF6#xD835#xDE03#xD835#xDDFF#xD835#xDDF2 #xD835#xDDF6#xD835#xDDFB#xD835#xDE01#xD835#xDDF2#x0301#xD835#xDDFF#xD835#xDDF2#x0301#xD835#xDE00#xD835#xDE00#xD835#xDDEE#xD835#xDDFB#xD835#xDE01 #xD835#xDDFD#xD835#xDDFC#xD835#xDE02#xD835#xDDFF #xD835#xDDF9'#xD835#xDDEE#xD835#xDDFA#xD835#xDDF2#x0301#xD835#xDDF9#xD835#xDDF6#xD835#xDDFC#xD835#xDDFF#xD835#xDDEE#xD835#xDE01#xD835#xDDF6#xD835#xDDFC#xD835#xDDFB #xD835#xDDF1#xD835#xDDF2 #xD835#xDDF9#xD835#xDDEE #xD835#xDDF0#xD835#xDDFC#xD835#xDDFB#xD835#xDE00#xD835#xDDF0#xD835#xDDF6#xD835#xDDF2#xD835#xDDFB#xD835#xDDF0#xD835#xDDF2 #xD835#xDDFA#xD835#xDDF2#x0300#xD835#xDDFF#xD835#xDDF2 #xD835#xDDF1#xD835#xDDF2 #xD835#xDE01#xD835#xDDFC#xD835#xDE02#xD835#xDE01 #xD835#xDE02#xD835#xDDFB #xD835#xDDF0#xD835#xDDF5#xD835#xDDEE#xD835#xDDF0#xD835#xDE02#xD835#xDDFB, #xD835#xDDF1#xD835#xDDFC#xD835#xDDFB#xD835#xDDF0 #xD835#xDDF7#xD835#xDDF2 #xD835#xDDF1#xD835#xDDF6#xD835#xDDFF#xD835#xDDEE#xD835#xDDF6 #xD835#xDDEE#x0300 #xD835#xDE01#xD835#xDDFC#xD835#xDE02#xD835#xDE00 #xD835#xDDF2#xD835#xDE01 #xD835#xDE01#xD835#xDDFC#xD835#xDE02#xD835#xDE01#xD835#xDDF2#xD835#xDE00 #xD835#xDDF1#xD835#xDDF2 #xD835#xDE00'#xD835#xDDF2#xD835#xDDFB #xD835#xDDF1#xD835#xDDFC#xD835#xDDFB#xD835#xDDFB#xD835#xDDF2#xD835#xDDFF #xD835#xDDEE#x0300 #xD835#xDDF3#xD835#xDDFC#xD835#xDDFB#xD835#xDDF1 #xD835#xDDFD#xD835#xDDFC#xD835#xDE02#xD835#xDDFF #xD835#xDDF2#xD835#xDDFB #xD835#xDE01#xD835#xDDF6#xD835#xDDFF#xD835#xDDF2#xD835#xDDFF #xD835#xDE02#xD835#xDDFB#xD835#xDDF2 #xD835#xDDEF#xD835#xDDFC#xD835#xDDFB#xD835#xDDFB#xD835#xDDF2 #xD835#xDDF0#xD835#xDDFC#xD835#xDDFB#xD835#xDDFB#xD835#xDDEE#xD835#xDDF6#xD835#xDE00#xD835#xDE00#xD835#xDDEE#xD835#xDDFB#xD835#xDDF0#xD835#xDDF2
  • Emmaqwerty5 03/11/2020
    good book
  • mumuboc 29/05/2020
    Je connais peu la littérature africaine (encore une lacune) et j'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres lors d'une promenade et j'ai pensé que c'était l'occasion de la découvrir même si dès le titre et la couverture je me doutais que l'histoire n'allait pas forcément être très joyeuse. Le narrateur, (l'auteur ?) dès les premières pages, nous expose les conditions dans lesquelles il a fait la connaissance du personnage principal Toundi Ondova, un jeune camerounais. Celui-ci décède sous ses yeux et on lui remet son maigre baluchon dans lequel il découvre deux cahiers dans lesquels Toundi a tenu le journal de son existence, lui l'enfant Maka par sa mère et Ndjem (les mangeurs d'hommes) par son père : "Ma race fut celle des mangeurs d'hommes. Depuis l'arrivée des Blancs nous avons compris que tous les autres hommes ne sont pas des animaux. (p16)" Devant la brutalité de son père, il sera contraint de quitter sa famille et sera recueilli par le père Gilbert qui le rebaptisera Joseph qui va lui apprendre à lire et écrire. C'est lui qui l'incitera à tenir un journal et lorsque celui-ci décèdera il va découvrir d'autres Blancs, ceux des colonies, avec leur condescendance, leur brutalité, leurs mensonges. Une histoire au sein d'une Résidence coloniale de blancs où le commandant règne en maître absolu sur le Quartier Noir mais qui reportera sur Toundi sa vengeance de mari bafoué et au sein de laquelle Toundi va faire l'apprentissage des roueries humaines, du pouvoir des colonisateurs mais aussi où la solidarité de la communauté noire vient en aide, même sans espoir, à ceux qui sont dans le viseur. Même si j'ai lu ce roman avec intérêt j'ai eu quelques doutes parfois sur le ton et la langue parfois employés par Toundi/Joseph avec des mots parfois élaborés et en inadéquation avec le peu d'éducation qu'il a reçue. Par contre l'ambiance entre les domestiques, faite d'amitiés, d'entraides avec un vocabulaire très imagé est très bien rendu et cela donne une ambiance parfois joyeuse malgré les difficiles conditions de vie. Toundi observe et tente de comprendre le monde dans lequel il vit sans voir qu'il va devenir le réceptacle des frustrations. Un roman d'apprentissage certes, mais l'apprentissage de la vie n'est pas la même suivant la couleur de peau..... A travers Toundi l'auteur montre deux visages de la présence des Blancs en Afrique : à la fois la présence des religieux qui vont lui venir en aide, l'éduquer mais surtout la main mise de ceux qui détiennent tous les pouvoirs, presque de vie ou de mort, sur les autochtones. C'est un court roman pour dénoncer l'oppression des Blancs sur une population tenue en esclavage, c'est bien écrit, c'est fluide, c'est révoltant comme peut l'être tous les abus. On pourrait parler de caricature de la colonisation mais malheureusement ce fut une réalité qu'il est toujours bon de dénoncer.Je connais peu la littérature africaine (encore une lacune) et j'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres lors d'une promenade et j'ai pensé que c'était l'occasion de la découvrir même si dès le titre et la couverture je me doutais que l'histoire n'allait pas forcément être très joyeuse. Le narrateur, (l'auteur ?) dès les premières pages, nous expose les conditions dans lesquelles il a fait la connaissance du personnage principal Toundi Ondova, un jeune camerounais. Celui-ci décède sous ses yeux et on lui remet son maigre baluchon dans lequel il découvre deux cahiers dans lesquels Toundi a tenu le journal de son existence, lui l'enfant Maka par sa mère et Ndjem (les mangeurs d'hommes) par son père : "Ma race fut celle des mangeurs d'hommes. Depuis l'arrivée des Blancs nous avons compris que tous les autres hommes ne sont pas des animaux. (p16)" Devant la brutalité de son père, il sera contraint de quitter sa famille et sera recueilli par le père Gilbert qui le rebaptisera Joseph qui va lui apprendre à lire et écrire. C'est lui qui l'incitera à tenir un journal et lorsque celui-ci décèdera il va découvrir d'autres Blancs, ceux des colonies, avec leur condescendance, leur brutalité, leurs...
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