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Victor Hugo vient de mourir
Date de parution : 19/01/2017
Éditeurs :
Pocket

Victor Hugo vient de mourir

Date de parution : 19/01/2017
Vibrez de la ferveur et de la fureur de Paris,
vivez les funérailles de l’Immortel.


Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre dans...
Vibrez de la ferveur et de la fureur de Paris,
vivez les funérailles de l’Immortel.


Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre dans les boutiques, les ateliers, les bureaux. Paris est pris de fièvre. Chacun veut rendre un dernier hommage et participer aux...
Vibrez de la ferveur et de la fureur de Paris,
vivez les funérailles de l’Immortel.


Le poète vient de rendre son dernier souffle et, déjà, la nouvelle court les rues, entre dans les boutiques, les ateliers, les bureaux. Paris est pris de fièvre. Chacun veut rendre un dernier hommage et participer aux obsèques nationales qui mèneront l’Immortel au Panthéon. Deux millions de personnes se presseront sur le parcours du corbillard en ce jour de funérailles intense et inoubliable.
D’un événement historique et en tout point exceptionnel naît un texte intime et épique où tout est vrai, tout est roman.

Cet ouvrage a reçu le prix Révélation de la SGDL et le prix Tour Montparnasse
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EAN : 9782266273367
Code sériel : 16859
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 168
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266273367
Code sériel : 16859
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 168
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Une semaine haletante réinventée avec talent. » LiRE
« Presque un opéra qu’elle met en scène avec un art tout hugolien. Quelle passionnante chorégraphie politico-sociale. » Fabienne Pascaud – Télérama
« On croyait tout savoir des adieux de Victor Hugo à la vie et de la France à Victor Hugo, mais Judith Perrignon y ajoute une exaltation et une émotion étonnamment contemporaines. » Jérôme Garcin – L’Obs
« La prose de Judith Perrignon est de rage et de souffle. On est emporté par ce récit comme la foule qui dit adieu à son poète. » Christophe Barbier – L’Express
« Le texte est parfait de justesse. De fidélité. » Xavier Houssin - Le Monde
« Écrire sur la mort de Victor Hugo est un défi. Judith Perrignon le relève avec panache. » Véronique Bona, de l'Académie française - Version Femina
« C’est un formidable récit que brosse Judith Perrignon de ces journées intenses d’émotion collective. » Julie Malaure – Le Point
« Judith Perrignon passe du huis clos au grand jour, de l’individu au collectif, de l’intime à l’idéologie, avec une écriture ciselée, juste, vibrante. » France culture
« Un récit vif, fin et documenté. » Anne Brigaudeau – Culturebox
« Judith Perrignon donne de la chair à ses folles journées. Édifiant et palpitant. » Bernard Lehut – RTL
« Magnifiquement écrit et très actuel. » Thomas Legrand – France Inter

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Philip07 07/03/2024
    J’ai bien aimé ce livre d’une auteure que je n’avais jamais lue. Le contexte de l’epoque de la mort d’Hugo est bien retranscrite avec les oppositions entre le peuple et le gouvernement, les anarchistes et révolutionnaires contre la police. C’est un reportage bien visuel qui nous fait bien vivre le climat de l’epoque. Il m’a manqué dans cet ouvrage le souffle de la passion et de l’amour que l’auteure porte pour Victor Hugo. J’aurai aimé plus de passions partagées à l’instar de Titiou Lecoq pour son livre sur Balzac ou Dominique Bona dans « mes vies secrètes»
  • tristantristan 21/11/2023
    Grandes qualités littéraires, comme toujours, dans cet ouvrage de Judith Perrignon. L'auteur rend bien l'atmosphère historique du décès et de l'enterrement de Victor Hugo. Mais, le roman hésite entre fresque historique, politique et littéraire. D'où un sentiment d'inachevé corroboré par l'absence de bibliographie. Il ne s'agit pas, il est vrai d'un essai politique, historique ou sur la littérature de Hugo.
  • YvPol 02/06/2023
    Mai 1885, Victor Hugo vit ses derniers jours, alité, malade, ses petits-enfants Jeanne et Georges à son chevet, ainsi que ses autres proches, sa belle-fille, Alice et son nouveau mari Édouard Lockroy. Et d'autres encore, et des médecins, des sommités de l'époque qui diffusent régulièrement l'état de santé de l'écrivain. La police, la préfecture et le ministère de l'intérieur commencent à craindre des débordements lors de l'enterrement du grand homme : les révolutionnaires, les anarchistes et les petites gens indépendamment, tous veulent y être, les premiers avec des revendications, des drapeaux, les autres, pour remercier le défunt d'avoir parlé d'eux dans ses livres mais aussi à l'Assemblée. C'est un casse-tête pour les officiels qui veulent éviter les débordements certes, mais surtout que l'enterrement devienne une vraie manifestation. Et l’Église qui s'en mêle, qui ne supporte pas qu'Hugo ait refusé de voir un prêtre, qu'il ne veuille pas de cérémonie religieuse et qu'il aille au Panthéon redevenu église sainte Geneviève et qui à partir de 1885 perdra définitivement son statut religieux, la croix surmontant l'édifice sera même ôtée à cette occasion. Judith Perrignon décrit cette ambiance, dans une République encore jeune et fragile, la Commune de Paris n'a pas quinze ans. Elle écrit également les ambiguïtés du poète, qui défendit les plus faibles tout en ne dédaignant point les honneurs voire les flatteries : "Déjà son anniversaire, il a quatre ans, fut fête nationale, on célébra ses soixante-dix-neuf ans en grande pompe, on baptisa l'avenue qu'il habitait de son nom, six cent mille personnes défilèrent sous les fenêtres de cette maison blanche où il vient de mourir. [...] ... et lui qui saluait, pas mécontent du tout, vieil Hugo populaire, ami de la pompe, des parades et des défilés, immortel avant d'être mort, grand-père de tous, dieu du siècle des grands hommes, jusqu'au grotesque parfois." (p.66) De grandes phrases, élégantes, gracieuses qui font parfois, comme celle de l'extrait dans le grandiloquent pour mieux décrire ce qui se passait ces jours de mai 1885, pour représenter ce qu'était Hugo pour les Français : adulé, adoré, jalousé, détesté, envié... C'est un très beau texte, un peu long parfois, mais on suit ces jours de préparation de la fête nationale que furent l'enterrement et la panthéonisation de cet homme avec ceux qui les vécurent au plus près des événements. Victor Hugo est mort un 22 mai, il y a 138 ans.Mai 1885, Victor Hugo vit ses derniers jours, alité, malade, ses petits-enfants Jeanne et Georges à son chevet, ainsi que ses autres proches, sa belle-fille, Alice et son nouveau mari Édouard Lockroy. Et d'autres encore, et des médecins, des sommités de l'époque qui diffusent régulièrement l'état de santé de l'écrivain. La police, la préfecture et le ministère de l'intérieur commencent à craindre des débordements lors de l'enterrement du grand homme : les révolutionnaires, les anarchistes et les petites gens indépendamment, tous veulent y être, les premiers avec des revendications, des drapeaux, les autres, pour remercier le défunt d'avoir parlé d'eux dans ses livres mais aussi à l'Assemblée. C'est un casse-tête pour les officiels qui veulent éviter les débordements certes, mais surtout que l'enterrement devienne une vraie manifestation. Et l’Église qui s'en mêle, qui ne supporte pas qu'Hugo ait refusé de voir un prêtre, qu'il ne veuille pas de cérémonie religieuse et qu'il aille au Panthéon redevenu église sainte Geneviève et qui à partir de 1885 perdra définitivement son statut religieux, la croix surmontant l'édifice sera même ôtée à cette occasion. Judith Perrignon décrit cette ambiance, dans une République encore jeune et fragile, la Commune de Paris n'a pas quinze ans....
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  • allard95 16/05/2023
    Le sujet pouvait être particulièrement intéressant: pourquoi le peuple de Paris s'est-il posté en masse sur le convoi funèbre de Victor Hugo? En quoi le poète, l'écrivain brillant, qui avait été royaliste avant sa conversion républicaine, avait vécu toute sa vie dans l'adultère, était passé à côté des évènements de la Commune, en quoi ce bourgeois pouvait-il être le représentant des petites gens, et en même temps honoré par les anarchistes? Il est fort douteux que tous ceux-là avaient lu ses grands romans, ou connaissaient ses poèmes... Nous aurions préféré que la réponse soit plus claire: en savoir plus sur ses choix politiques, ses déclarations, ses prises de parti. Au lieu de cela, l'auteure insiste sur des sujets mineurs: les soins apportés au corps du mort (quel intérêt?), des détails qui n'apportent rien sur l'organisation du convoi, les échanges entre policiers chargés de la sécurité... Ce n'est que passagèrement que sont évoqués les engagements de l'homme relatifs à l'allègement des peines des prisonniers politiques, son combat pour la peine de mort. Et d'autres (engagements) sont passés sous silence: le lecteur est probablement censé les connaître. Le peuple de Paris a tenu à assister aux obsèques de Victor Hugo: à nous de deviner pourquoi, parce qu'ici, cela aurait pu être expliqué, mais cela ne l'a pas été.Le sujet pouvait être particulièrement intéressant: pourquoi le peuple de Paris s'est-il posté en masse sur le convoi funèbre de Victor Hugo? En quoi le poète, l'écrivain brillant, qui avait été royaliste avant sa conversion républicaine, avait vécu toute sa vie dans l'adultère, était passé à côté des évènements de la Commune, en quoi ce bourgeois pouvait-il être le représentant des petites gens, et en même temps honoré par les anarchistes? Il est fort douteux que tous ceux-là avaient lu ses grands romans, ou connaissaient ses poèmes... Nous aurions préféré que la réponse soit plus claire: en savoir plus sur ses choix politiques, ses déclarations, ses prises de parti. Au lieu de cela, l'auteure insiste sur des sujets mineurs: les soins apportés au corps du mort (quel intérêt?), des détails qui n'apportent rien sur l'organisation du convoi, les échanges entre policiers chargés de la sécurité... Ce n'est que passagèrement que sont évoqués les engagements de l'homme relatifs à l'allègement des peines des prisonniers politiques, son combat pour la peine de mort. Et d'autres (engagements) sont passés sous silence: le lecteur est probablement censé les connaître. Le peuple de Paris a tenu à assister aux obsèques de Victor Hugo: à nous de deviner pourquoi,...
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  • ATB007 07/03/2023
    28.02.2023 #12eme Pour le challenge de février un livre « reçu en cadeau », j’ai choisi «Victor Hugo vient de mourir » de Juliette PERRIGNON, récent cadeau de @sy_dola qui connaît ma passion pour ce grand homme né un 26 février. Victor Hugo a enterré ses 4 enfants (Adèle lui survivra mais est internée depuis 1872), sa femme Adèle, sa maîtresse Juliette Drouot, il n’a pas encore rendu son dernier souffle que les journaux se disputent déjà les tirages grâce à des titres racoleurs et la foule commence à se former devant le 50 boulevard Victor Hugo, rue baptisée pour ses 79 ans. A son chevet Jeanne et Georges, enfants de son défunt fils Charles et de sa belle fille Alice, qui vit sous son toit mais s’est remariée depuis 8 ans au député Edouard Lockro, un des principaux narrateurs. ses fidèles amis Paul Meurice et Auguste Vacquerie, frère de Charles mari de Léopoldine noyés tous les deux. Le clergé n’attend qu’un signe de la famille pour venir donner l’extrême onction et ainsi rallier les catholiques à cette fin proche mais le vieillard s’y oppose. Trois médecins amis l’assistent et délivrent régulièrement des bulletins de santé, les derniers jours sont épiés et commentés jusqu’à cette nuit du 22 mai 1885. Les députés sont unanimes des funérailles nationales auront lieu, mais où l’enterrer ? : près de sa famille caveau de ses parents et ses fils Au Père Lachaise ? Pourquoi pas le Panthéon et redonner sa laïcité à l’église Ste Geneviève ? Et quand ? Les ouvriers réclament un dimanche pour y assister ou que le lundi 1er juin soit férié, en vain. Le corbillard sera, telles les dernières volontés du père des Misérables, simple et modeste à l’image du peuple. Les révolutionnaires, les anarchistes, les bonapartistes se réunissent ouvertement ou en secret pour décider des actions à mener, drapeaux à brandir ou hommage à tenir, mais les indics et la police sont mobilisés pour surveiller et appréhender tout débordement. C’est agréablement écrit et factuel, émouvant parfois selon les témoignages des journalistes et célébrités de l’époque. 3 millions de personnes le long du cortège. L’exilé, l’homme politique, l’écrivain, le génie repose enfin en paix.28.02.2023 #12eme Pour le challenge de février un livre « reçu en cadeau », j’ai choisi «Victor Hugo vient de mourir » de Juliette PERRIGNON, récent cadeau de @sy_dola qui connaît ma passion pour ce grand homme né un 26 février. Victor Hugo a enterré ses 4 enfants (Adèle lui survivra mais est internée depuis 1872), sa femme Adèle, sa maîtresse Juliette Drouot, il n’a pas encore rendu son dernier souffle que les journaux se disputent déjà les tirages grâce à des titres racoleurs et la foule commence à se former devant le 50 boulevard Victor Hugo, rue baptisée pour ses 79 ans. A son chevet Jeanne et Georges, enfants de son défunt fils Charles et de sa belle fille Alice, qui vit sous son toit mais s’est remariée depuis 8 ans au député Edouard Lockro, un des principaux narrateurs. ses fidèles amis Paul Meurice et Auguste Vacquerie, frère de Charles mari de Léopoldine noyés tous les deux. Le clergé n’attend qu’un signe de la famille pour venir donner l’extrême onction et ainsi rallier les catholiques à cette fin proche mais le vieillard s’y oppose. Trois médecins amis l’assistent et délivrent régulièrement des bulletins de santé, les derniers jours sont épiés et commentés jusqu’à cette nuit du...
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