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Wolf
Marie-Hélène Dumas (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011
Éditeurs :
10/18

Wolf

Marie-Hélène Dumas (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011

Méditation turbulente sur la jeunesse, l'Amérique, la poésie, la nature et les risques de la vie, Wolf est le tout premier livre de Jim Harrison, et le plus autobiographique.

Vifs, sensuels, lumineux, les souvenirs coulent entre les arbres et les pierres, enfiévrant le cœur des montagnes d’Huron. Swanson, vagabond littéraire perdu en pleine forêt, reconstitue par bribes celui qu’il...

Vifs, sensuels, lumineux, les souvenirs coulent entre les arbres et les pierres, enfiévrant le cœur des montagnes d’Huron. Swanson, vagabond littéraire perdu en pleine forêt, reconstitue par bribes celui qu’il fut, amateur de whisky, de jolies serveuses et d’Arthur Rimbaud... À l’orée des bois et de la vie, la poésie surgit,...

Vifs, sensuels, lumineux, les souvenirs coulent entre les arbres et les pierres, enfiévrant le cœur des montagnes d’Huron. Swanson, vagabond littéraire perdu en pleine forêt, reconstitue par bribes celui qu’il fut, amateur de whisky, de jolies serveuses et d’Arthur Rimbaud... À l’orée des bois et de la vie, la poésie surgit, simple et profonde.


« On ressort pantelant de ces Mémoires fictifs... Jim Harrison écrit au corps-à-corps. Il empoigne les mots avec la même rage que met son héros à saisir un cran d'arrêt. »
Télérama 

Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Marie-Hélène Dumas

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EAN : 9782264056023
Code sériel : 2325
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 177 x 108 mm
EAN : 9782264056023
Code sériel : 2325
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 177 x 108 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Laveze 10/12/2022
    WOLF de JIM HARRISON Le premier livre écrit par Harrison en 1971, traduit tardivement en français. Mémoires fictives en est le sous titre. Écrit à la première personne, on suit sa vie dans le désordre dans les années 56/60. Ses galères à New York, ses rencontres féminines, tendresse avec Marcia, sexe intense avec Barbara, voyage à travers le pays, petits boulots, trop d’alcool, profite de la nature dans les monts Huron. Il vit à Boston des moments misérables, claque son fric pour une danseuse arménienne, évoque ses dépressions saisonnières et son frère qu’il admire. Voyage vers l’Ouest, fauché, territoire du génocide indien, boit trop, s’isole une semaine sous la tente pour arrêter de picoler. C’est un livre intéressant qui permet de découvrir un peu plus sa famille originaire de Suède, de Göteborg arrivée en 1892. Et puis la disparition brutale de sa sœur et sa mère dans un accident. Pour ceux qui ont envie de découvrir un peu plus l’homme Harrison.
  • lehibook 09/01/2022
    Premier roman de l'auteur paru en 1971. le narrateur ,Swanson ,33 ans , double évident d'Harrison (l'enfance , la blessure à l'oeil...) , vagabonde dans la forêt des Monts Huron et parallèlement fait un retour sur sa vie , marquée par l'instabilité , des addictions multiples (sexe ,alcool) et la marginalité sociale. Entre description sensuelle de la nature sauvage et retour avec auto dérision sur ses colères ,ses amours ,ses « emmerdes » le récit est décousu , parfois proche du délire mais provoque une sorte de fascination par son mélange de trivialité et de poésie .
  • marylinestan 31/07/2019
    « Wolf », ou les errances d’un marginal dont chaque immersion en société fait l’effet d’un plongeon dans une eau trouble, saumâtre. Désaxé, asocial, l’homme traîne sa dégaine au hasard des routes et des rencontres, avec son incapacité à s’adapter, encore moins à s’intégrer à ce qui ressemblerait à ses semblables, bipèdes bien pensants et socialisés. Lui, c’est dans les bois qu’il se sent bien, à humer les odeurs, à donner sens au moindre tressaillement de branche, et la forêt le renvoie dans ses méditations à sa condition d’homme. Libéré, il revisite ses souvenirs comme on caresse un rêve, son attention captée par l’essentiel : le saut d’un écureuil, l’ombre d’un cerf, le croassement d’une grenouille…Homme solitaire, et lecture salutaire.
  • Warrenbismuth 18/12/2017
    Attention document ! Ce roman est le premier sorti par celui qui deviendra l’une des références majeures des lettres américaines du XXème siècle. Ecrit en 1971, ce « Wolf » a comme sous-titre « Mémoires fictifs ». On ne me le fera pas croire. En effet, le narrateur, ce Swanson ressemble trop à Jim HARRISON lui-même pour que l’on y voie une quelconque fiction : né en 1937, borgne depuis sa plus tendre enfance, d’ascendance suédoise, mesurant à peine plus d’1 mètre 50, ayant perdu son père et sa sœur lors d’un accident de voiture lorsqu’il n’avait que 19 ans, ça ne vous rappelle personne ? Si ce roman se lit comme une fiction déjantée, il s’agit bien là d’une autobiographie plus ou moins romancée, on parlerait aujourd’hui d’une autofiction. Ah oui mais pas n’importe laquelle. C’est celle d’un homme qui a parcouru les Etats-Unis en long en large et en travers jusqu’à l’épuisement, qui a cherché la réconciliation avec la vie au cœur d’une forêt, dans laquelle il va finir par se perdre. Il se remémore cette vie chaotique faite, bien sûr, de femmes, d’alcool, de cigarettes à outrance et de drogues diverses mais efficaces. À ce propos, il... Attention document ! Ce roman est le premier sorti par celui qui deviendra l’une des références majeures des lettres américaines du XXème siècle. Ecrit en 1971, ce « Wolf » a comme sous-titre « Mémoires fictifs ». On ne me le fera pas croire. En effet, le narrateur, ce Swanson ressemble trop à Jim HARRISON lui-même pour que l’on y voie une quelconque fiction : né en 1937, borgne depuis sa plus tendre enfance, d’ascendance suédoise, mesurant à peine plus d’1 mètre 50, ayant perdu son père et sa sœur lors d’un accident de voiture lorsqu’il n’avait que 19 ans, ça ne vous rappelle personne ? Si ce roman se lit comme une fiction déjantée, il s’agit bien là d’une autobiographie plus ou moins romancée, on parlerait aujourd’hui d’une autofiction. Ah oui mais pas n’importe laquelle. C’est celle d’un homme qui a parcouru les Etats-Unis en long en large et en travers jusqu’à l’épuisement, qui a cherché la réconciliation avec la vie au cœur d’une forêt, dans laquelle il va finir par se perdre. Il se remémore cette vie chaotique faite, bien sûr, de femmes, d’alcool, de cigarettes à outrance et de drogues diverses mais efficaces. À ce propos, il me semble improbable voire impossible qu’HARRISON ait écrit ce bouquin à jeun tant l’écriture est agitée, digressive en diable, confuse même. Mais une confusion tout à fait salutaire, une confusion qui nous replonge dans un monde disparu, celui des seventies, fait d’excès en tous genres, un monde où la confusion mentale résultant notamment des psychotropes gouverne la jeunesse rebelle. Roman truffé d’anecdotes pour la plupart tordantes, ce « Wolf » est celui de l’insouciance, les petits boulots, les voyages à l’arrache, la picole pour tenir le coup, le whisky vu et bu comme du café, une grosse dose pour favoriser le réveil des troupes. Mais « Wolf » est aussi le roman des premières désillusions face à la société américaine (car c’est bel et bien un roman sociétal), des premières dépressions à la mort des proches, le roman d’un avenir réduit où seul le moment présent doit compter. HARRISON est ce libertaire (il a lu et apprécié KROPOTKINE) isolé et contemplatif dans une Amérique guidée par le capitalisme, il s’évade par la lecture (les références à l’un de ses maîtres DOSTOIEVSKI sont nombreuses), le whisky, les gonzesses libérées, les grosses bagnoles pourries et la nature, la sainte et divine nature, celle où la pêche est élevée à l’état d’art précieux. Sacré phénomène que ce Jim ! Et cette écriture plus verte, plus argotique que jamais qui nous mène avec un humour omniprésent à la table où l’alcool va couler à flots. Un livre où la perversion est revendiquée en même temps qu’un certain état d’urgence d’une jeunesse en quête de repères. « Wolf » n’est pas vu comme le chef d’œuvre d’HARRISON, pourtant il aide à comprendre tout le reste, ce qui va suivre… https://deslivresrances.blogspot.fr
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  • PascalOlivier 26/04/2017
    Publié en 1971 aux États-Unis (et en 1991 par Robert Laffont en France), Wolf est le premier roman de Jim Harrison (qui nous a quitté le 26 Mars 2016) et une belle porte d’entrée pour qui veut découvrir l’œuvre de cet immense romancier qui préférait vivre au fin fond de la campagne plutôt qu’arpenter les trottoirs de mégapoles inhumaines. Espiègle, le romancier nous explique en préambule que son roman est un vrai-faux journal relatant quatre années de sa vie. C’est donc à l’âge canonique de 33 ans que Jim Harrison publie ses mémoires ! Le récit va donc se scinder en deux parties, l’une va décrire l’écrivain (ou du moins son personnage) empêtré dans une virée en pleine nature sauvage, ce qui donnera lieu à des scènes croustillantes où les amateurs d’une beauté naturaliste et contemplative en auront pour leur frais, et l’autre où les souvenirs urbains affluent et nous promènent de bars miteux en zones d’ombres peu fréquentables. Et au milieu de ce chaos littéraire surnage un être cramé par l’alcool et les mauvais choix, qui préfère écumer les bas-fonds de la société et les forêts sauvages pour y trouver une vérité, aussi crue soit-elle. « Il... Publié en 1971 aux États-Unis (et en 1991 par Robert Laffont en France), Wolf est le premier roman de Jim Harrison (qui nous a quitté le 26 Mars 2016) et une belle porte d’entrée pour qui veut découvrir l’œuvre de cet immense romancier qui préférait vivre au fin fond de la campagne plutôt qu’arpenter les trottoirs de mégapoles inhumaines. Espiègle, le romancier nous explique en préambule que son roman est un vrai-faux journal relatant quatre années de sa vie. C’est donc à l’âge canonique de 33 ans que Jim Harrison publie ses mémoires ! Le récit va donc se scinder en deux parties, l’une va décrire l’écrivain (ou du moins son personnage) empêtré dans une virée en pleine nature sauvage, ce qui donnera lieu à des scènes croustillantes où les amateurs d’une beauté naturaliste et contemplative en auront pour leur frais, et l’autre où les souvenirs urbains affluent et nous promènent de bars miteux en zones d’ombres peu fréquentables. Et au milieu de ce chaos littéraire surnage un être cramé par l’alcool et les mauvais choix, qui préfère écumer les bas-fonds de la société et les forêts sauvages pour y trouver une vérité, aussi crue soit-elle. « Il n’y a aucun romantisme dans les bois, malgré ce que prétendent les imbéciles. Le romantisme est dans le progrès, le changement, la disparition d’une face de la terre au profit d’une autre. Nos indiens étaient, et sont encore, de grands anti-romantiques. Quiconque le conteste devrait être largué en parachute ou amené en hydravion dans le territoire du Nord-Ouest, histoire de voir si il trouve sa dose de romantisme. » Jim Harisson plonge le lecteur dans les méandres de son histoire où pleuvent les relations sexuelles plutôt glauques, où la violence des mots côtoie celle des gestes, où un pays ne veut plus se regarder en face, mais préfère cacher sa misère sous son paillasson. L’auteur gratte là où ça fait mal, submerge son auditoire de détails sordides parfois hilarants souvent tristes. Jim Harrison est un révolté, un cœur d’or caché sous l’apparence d’un ours mal léché qui ne prends pas de gants pour dire ce qu’il a à dire. « J’ai toujours pensé qu’on aurait dû appeler les hommes de cinquante ans en premier sous les drapeaux, puis ceux de la tranche d’âge immédiatement inférieure et ainsi de suite. Laisser aux jeunes la chance de pouvoir vivre un peu, de goûter les choses, avant d’aller se faire descendre au fin fond de la jungle. Et on devrait aussi recruter systématiquement 25% du congrès. » Jim Harrison renvoie dos à dos la nature impitoyable et la société des hommes, qui dans sa grande folie mégalomaniaque, se croit supérieure au monde des végétaux et des animaux. Et derrière l’amertume et le cynisme, derrière l’épaisseur de la peau, se cache une blessure grave et profonde, que l’écrivain a su peut-être guérir grâce à son travail qui marque à tout jamais l’histoire de la littérature américaine.
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