Lisez! icon: Search engine
Wolf
Marie-Hélène Dumas (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011
Éditeurs :
10/18

Wolf

Marie-Hélène Dumas (traduit par)
Date de parution : 25/08/2011

Méditation turbulente sur la jeunesse, l'Amérique, la poésie, la nature et les risques de la vie, Wolf est le tout premier livre de Jim Harrison, et le plus autobiographique.

Vifs, sensuels, lumineux, les souvenirs coulent entre les arbres et les pierres, enfiévrant le cœur des montagnes d’Huron. Swanson, vagabond littéraire perdu en pleine forêt, reconstitue par bribes celui qu’il...

Vifs, sensuels, lumineux, les souvenirs coulent entre les arbres et les pierres, enfiévrant le cœur des montagnes d’Huron. Swanson, vagabond littéraire perdu en pleine forêt, reconstitue par bribes celui qu’il fut, amateur de whisky, de jolies serveuses et d’Arthur Rimbaud... À l’orée des bois et de la vie, la poésie surgit,...

Vifs, sensuels, lumineux, les souvenirs coulent entre les arbres et les pierres, enfiévrant le cœur des montagnes d’Huron. Swanson, vagabond littéraire perdu en pleine forêt, reconstitue par bribes celui qu’il fut, amateur de whisky, de jolies serveuses et d’Arthur Rimbaud... À l’orée des bois et de la vie, la poésie surgit, simple et profonde.


« On ressort pantelant de ces Mémoires fictifs... Jim Harrison écrit au corps-à-corps. Il empoigne les mots avec la même rage que met son héros à saisir un cran d'arrêt. »
Télérama 

Traduit de l'anglais (États-Unis)
par Marie-Hélène Dumas

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264056023
Code sériel : 2325
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 177 x 108 mm
EAN : 9782264056023
Code sériel : 2325
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 177 x 108 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • blandine5674 23/09/2023
    Pour apprécier ce livre il est important, je pense, de le remettre dans le contexte des années 70. Les rubriques d'un homme aimant la pêche, la nature, la solitude, l'alcool et les femmes. Un bon vivant, quoi ! Le Jim Harrison égal à lui-même tout en sincérité et écriture brute. Il campe à l'état sauvage et ses pensées nous emmènent sur sa famille, ses femmes et ses expériences. Il revient sur ce que nous avons lu dans ces autres ouvrages comme le décès de son père et de sa sœur dans un tragique accident de voiture, également de la perte de son oeil. Son côté direct peu rebuter un lecteur découvrant cet auteur. Moi, je me suis régalée avec cet amoureux des grands espaces.
  • Laveze 10/12/2022
    WOLF de JIM HARRISON Le premier livre écrit par Harrison en 1971, traduit tardivement en français. Mémoires fictives en est le sous titre. Écrit à la première personne, on suit sa vie dans le désordre dans les années 56/60. Ses galères à New York, ses rencontres féminines, tendresse avec Marcia, sexe intense avec Barbara, voyage à travers le pays, petits boulots, trop d’alcool, profite de la nature dans les monts Huron. Il vit à Boston des moments misérables, claque son fric pour une danseuse arménienne, évoque ses dépressions saisonnières et son frère qu’il admire. Voyage vers l’Ouest, fauché, territoire du génocide indien, boit trop, s’isole une semaine sous la tente pour arrêter de picoler. C’est un livre intéressant qui permet de découvrir un peu plus sa famille originaire de Suède, de Göteborg arrivée en 1892. Et puis la disparition brutale de sa sœur et sa mère dans un accident. Pour ceux qui ont envie de découvrir un peu plus l’homme Harrison.
  • lehibook 09/01/2022
    Premier roman de l'auteur paru en 1971. le narrateur ,Swanson ,33 ans , double évident d'Harrison (l'enfance , la blessure à l'oeil...) , vagabonde dans la forêt des Monts Huron et parallèlement fait un retour sur sa vie , marquée par l'instabilité , des addictions multiples (sexe ,alcool) et la marginalité sociale. Entre description sensuelle de la nature sauvage et retour avec auto dérision sur ses colères ,ses amours ,ses « emmerdes » le récit est décousu , parfois proche du délire mais provoque une sorte de fascination par son mélange de trivialité et de poésie .
  • marylinestan 31/07/2019
    « Wolf », ou les errances d’un marginal dont chaque immersion en société fait l’effet d’un plongeon dans une eau trouble, saumâtre. Désaxé, asocial, l’homme traîne sa dégaine au hasard des routes et des rencontres, avec son incapacité à s’adapter, encore moins à s’intégrer à ce qui ressemblerait à ses semblables, bipèdes bien pensants et socialisés. Lui, c’est dans les bois qu’il se sent bien, à humer les odeurs, à donner sens au moindre tressaillement de branche, et la forêt le renvoie dans ses méditations à sa condition d’homme. Libéré, il revisite ses souvenirs comme on caresse un rêve, son attention captée par l’essentiel : le saut d’un écureuil, l’ombre d’un cerf, le croassement d’une grenouille…Homme solitaire, et lecture salutaire.
  • Warrenbismuth 18/12/2017
    Attention document ! Ce roman est le premier sorti par celui qui deviendra l’une des références majeures des lettres américaines du XXème siècle. Ecrit en 1971, ce « Wolf » a comme sous-titre « Mémoires fictifs ». On ne me le fera pas croire. En effet, le narrateur, ce Swanson ressemble trop à Jim HARRISON lui-même pour que l’on y voie une quelconque fiction : né en 1937, borgne depuis sa plus tendre enfance, d’ascendance suédoise, mesurant à peine plus d’1 mètre 50, ayant perdu son père et sa sœur lors d’un accident de voiture lorsqu’il n’avait que 19 ans, ça ne vous rappelle personne ? Si ce roman se lit comme une fiction déjantée, il s’agit bien là d’une autobiographie plus ou moins romancée, on parlerait aujourd’hui d’une autofiction. Ah oui mais pas n’importe laquelle. C’est celle d’un homme qui a parcouru les Etats-Unis en long en large et en travers jusqu’à l’épuisement, qui a cherché la réconciliation avec la vie au cœur d’une forêt, dans laquelle il va finir par se perdre. Il se remémore cette vie chaotique faite, bien sûr, de femmes, d’alcool, de cigarettes à outrance et de drogues diverses mais efficaces. À ce propos, il me semble improbable voire impossible qu’HARRISON ait écrit ce bouquin à jeun tant l’écriture est agitée, digressive en diable, confuse même. Mais une confusion tout à fait salutaire, une confusion qui nous replonge dans un monde disparu, celui des seventies, fait d’excès en tous genres, un monde où la confusion mentale résultant notamment des psychotropes gouverne la jeunesse rebelle. Roman truffé d’anecdotes pour la plupart tordantes, ce « Wolf » est celui de l’insouciance, les petits boulots, les voyages à l’arrache, la picole pour tenir le coup, le whisky vu et bu comme du café, une grosse dose pour favoriser le réveil des troupes. Mais « Wolf » est aussi le roman des premières désillusions face à la société américaine (car c’est bel et bien un roman sociétal), des premières dépressions à la mort des proches, le roman d’un avenir réduit où seul le moment présent doit compter. HARRISON est ce libertaire (il a lu et apprécié KROPOTKINE) isolé et contemplatif dans une Amérique guidée par le capitalisme, il s’évade par la lecture (les références à l’un de ses maîtres DOSTOIEVSKI sont nombreuses), le whisky, les gonzesses libérées, les grosses bagnoles pourries et la nature, la sainte et divine nature, celle où la pêche est élevée à l’état d’art précieux. Sacré phénomène que ce Jim ! Et cette écriture plus verte, plus argotique que jamais qui nous mène avec un humour omniprésent à la table où l’alcool va couler à flots. Un livre où la perversion est revendiquée en même temps qu’un certain état d’urgence d’une jeunesse en quête de repères. « Wolf » n’est pas vu comme le chef d’œuvre d’HARRISON, pourtant il aide à comprendre tout le reste, ce qui va suivre… https://deslivresrances.blogspot.frAttention document ! Ce roman est le premier sorti par celui qui deviendra l’une des références majeures des lettres américaines du XXème siècle. Ecrit en 1971, ce « Wolf » a comme sous-titre « Mémoires fictifs ». On ne me le fera pas croire. En effet, le narrateur, ce Swanson ressemble trop à Jim HARRISON lui-même pour que l’on y voie une quelconque fiction : né en 1937, borgne depuis sa plus tendre enfance, d’ascendance suédoise, mesurant à peine plus d’1 mètre 50, ayant perdu son père et sa sœur lors d’un accident de voiture lorsqu’il n’avait que 19 ans, ça ne vous rappelle personne ? Si ce roman se lit comme une fiction déjantée, il s’agit bien là d’une autobiographie plus ou moins romancée, on parlerait aujourd’hui d’une autofiction. Ah oui mais pas n’importe laquelle. C’est celle d’un homme qui a parcouru les Etats-Unis en long en large et en travers jusqu’à l’épuisement, qui a cherché la réconciliation avec la vie au cœur d’une forêt, dans laquelle il va finir par se perdre. Il se remémore cette vie chaotique faite, bien sûr, de femmes, d’alcool, de cigarettes à outrance et de drogues diverses mais efficaces. À ce propos, il...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Fête des Pères : 35 livres pour les grands lecteurs

    Vous n'avez pas encore trouvé le cadeau parfait pour la fête des Pères ? Pas de panique ! Nous avons sélectionné pour vous 35 livres qui plairont à votre papa. De la science-fiction au policier en passant par les romans historiques, venez faire le plein de bonnes idées.

    Lire l'article